Fertility reprend le principe des dominos comme le précédent jeu du même auteur. Le principe est plus simple à jouer mais fonctionne très bien !
Chaque correspondance avec un domino posé, donne des ressources que l'on peut investir pour agrandir sa cité et/ou améliorer les parties de sa cité existante. A cela s'ajoute la pose de monuments dès que c'est possible.
C'est combinatoire, fluide, simple à comprendre... Un bon jeu pour jouer avec tout le monde ! J'aime
Fertility est un jeu de pose de tuiles (dominos) et de récolte de ressources. Il est du même auteur que Sapiens, également édité chez Cath Up Games, mais à part les dominos, et les illustrations « vue de dessus » la comparaison s’arrête là.
Nous sommes des monarques Egyptiens et nous allons récolter des ressources dans la vallée du Nil et développer notre métropole en y construisant des boutiques afin d’être le plus riche à la fin de la partie.
Nous disposons de 3 tuiles dominos en permanence, à notre tour, on pioche une tuile dans la réserve, et on pose une de nos 4 tuiles sur le plateau central (la Vallée du Nil) et récupérer des ressources comme suit :
Les dominos posés doivent avoir au moins une face commune avec un dominos déjà posé : on récupère donc la ou les ressources qui sont communes
Si une ou 2 faces du domino touchent un champ de blé on augmente sa valeur en blé d’autant de case que de face qui touche un champ.
Si la tuile posée recouvre un icone de ressource, on récupère une ressource par icones recouverts.
Ensuite on peut :
Acheter une boutique (avec ses ressources récoltées juste avant) et la poser sur notre plateau individuel
Alimenter les Boutiques en Ressources afin de bénéficier de leur effet(s).
Ensuite, on défausse toutes les ressources récoltées non utilisées et on remet une tuile dans la réserve commune pour qu’il y en ai 3, idem pour les boutiques pour qu’il y en ai 4. Et c’est au tour du joueur suivant.
On peut également, grâce aux boutiques récolter des statues de dieux et, lorsqu’en posant une tuile, le joueur forme un espace entièrement clos d’une seule case vide, il peut soit récolter une ressource, soit posé un de ses 4 monuments. Dieux et Monument rapporterons de l’argent à la fin de la partie.
La partie prend fin quand il ne reste plus que 2 tuiles dans la réserve
On compte son argent, le plus riche remporte la partie.
Fertility est un jeu simple au niveau des règles mais qui demande, comme les autres jeux de dominos, beaucoup de réflexions pour optimiser la pose de ses dominos, le choix et l’alimentation des boutiques.
Les illustrations sont belles, les tuiles très sympas, hélas, les monuments ne s’emboitent pas très bien ou des éléments ne tiennent pas … C’est dommage c’est vraiment « légers » …
A part ce petit point, Fertility est un jeu auquel on a envie de rejouer, le plateau central est en 4 partie qui peuvent être assemblée dans n’importe quel ordre ce qui ajoute de la rejouabilité.
Bref une belle découverte …
Fertility est un jeu très facile d'accès.
Les règles sont rapidement expliquées, la mise en place rapide, il faut juste compter le nombre de dominos à mettre en jeu.
Le placement des dominos durant la partie est peu contraignant, on arrive toujours à faire qqch.
Mais il va falloir vraiment être très efficace, et immédiatement, à chaque pose de domino, chaque choix de tuile quartier, chaque utilisation de ressource, car la partie est rapide (9 tours).
Ce côté "optimisation immédiate" est vraiment très plaisant.
On progresse à chaque partie, on peut tenter des options un peu "exotiques" pr scorer, etc.
Le jeu est servi par une esthétique colorée et lisible : très réussie.
Fertility est typiquement le genre de jeu qui est accessible à tout le monde, mais où tous les types de joueurs y trouvent leur compte.
Testé au PEL et acheté à sa sortie...
Pourquoi?
Règles simples à expliquer, parties agréables et pas trop longues (45'), jeu simple mais pas simplistes où on peut être très programmateur ou opportuniste.
Du scoring de ci de là, du combo un peu et vous voilà partie à poser vos dominos pour prospérer au pays des pharaons.
Je valide :-)
Fertility est un jeu familial avec des règles simples (cinq à dix minutes d'explication).
Le matériel est joli et plutôt de bonne qualité mis à part les bâtiments qu'on aurait préféré être en bois plutôt qu'en carton et les plateaux individuels un peu légers.
C'est un jeu de placement de domino : cela rapportera des ressources (raisin, papyrus, pierre, bovin et une ressource un peu particulière : le blé) qui permettront d'acheter des tuiles quartiers et/ou de remplir les boutiques de ces mêmes quartiers. Les boutiques remplies donneront des bonus qui rapporteront des points. Il faudra donc faire des placements judicieux afin d'optimiser les ressources mais également choisir de façon astucieuse les quartiers pour optimiser les bonus. Enfin il y a la possibilité de poser des bâtiments sur le plateau qui, si nous sommes majoritaires, rapporteront des points.
Le jeu est équilibré, assez stratégique quand même.
Les tours de jeu sont rapides, la partie va vite (15 minutes maximum par personne), la compétition se limite essentiellement sur le placement des dominos sur le plateau et un peu sur le choix des quartiers.
Un bon jeu qui n'innove pas vraiment mais qui est très plaisant.
Sympathique jeu de pose de tuiles, qui ne réinvente rien mais qui fonctionne bien. Il a l'avantage d'avoir des règles simples (on pose une tuile à la façon d'un domino, on récupère des ressources, on achète éventuellement une tuile bâtiment avec, le reste des ressources non utilisées étant ensuite défaussé). On essaye de tirer profit de la géographie du plateau (le blé est un joker mais aussi une importante manne de PV en fin de partie, donc à utiliser finement), on score de différentes manières (des dieux différents, bâtiments, temples). Le jeu est plus simple à pendre en main qu'Orbis, qui sort presque en même temps, mais les deux jeux font partie de cette gamme que je trouve très dans l'air du temps : accessibles, facilement mis en place, pas trop longs, équilibrés (c'est déjà pas mal) mais avec le problème qu'ils se ressemblent un peu tous au final, sans grande identité graphique ou mécanique. Plutôt bons mais pas suffisamment attrayants pour sortir de la masse. Les temps sont durs pour les jeux (et les éditeurs, bon courage à eux).
Fertilty reprend un peu là où Sapiens s’était arrêté. On garde les dominos et on change le reste. Plateau modulable, dominos ressources (vigne / marbre / herbe…) qu’il faudra placer intelligemment pour glaner des ressources dont on se servira pour alimenter des tuiles bâtiments qui rapporteront des points. On peut aussi essayer de créer des espaces vides pour y bâtir des monuments. Il y a tellement de tuiles qu’on ne peut vraiment jamais être sûr de ce qui va tomber d’où une bonne rejouabilité. Jeu d’adaptation et de placement, joliment décoré et ultra coloré avec des petits meeples à manipuler (le dépunchage des monuments est laborieux, soyez minutieux). Boite un peu grande pour un jeu somme toute familial avec un peu de jugeotte. Chouette.
Enfin... "petit" héros c'est vite dit. Il faut voir ce dont on est déjà capable au niveau 1 ! Dans Mage Knight on incarne des chevaliers mages, c'est écrit sur la boîte, et ce ne sont pas des rigolos...
Mage Knight est ce qu'on peut appeler à l'échelle des jeux de plateau un Monster Game. Il demande un certain effort d'apprentissage, mais une fois ce passage obligé franchi, on se retrouve avec un jeu riche en possibilités et en rebondissements. Jugez plutôt :
Dans Mage Knight, vous allez pouvoir :
- Voyager dans des contrées inhospitalières
- Explorer de sombres souterrains
- Combattre des monstres, depuis les orques jusqu'aux dragons
- Recruter des mercenaires
- Vous entraîner pour devenir (encore plus) puissant
- Prendre d'assaut des forteresses, des tours de mage, voire même des villes entières
- Lancer des sorts
- Dénicher des reliques
- Réduire des monastères en cendres
- Suivre le rythme des jours et des nuits qui passent
- Vous faire aimer de la population locale
- Vous faire haïr de la population locale
- Jouer en coopératif avec vos camarades de table
- Jouer en compétitif "calme" avec vos camarades de table
- Jouer en compétitif "aggressif" avec vos camarades de table
Voilà, Mage Knight c'est tout ça, et c'est aussi un jeu de deck building (un peu), un jeu d'aventure (beaucoup), avec des cartes, des pions, des cristaux, des dés, des figurines... Que demander de plus ?
Mage Knight est un jeu qui est à la frontière de l'améritrash et de l'eurogame. Du premier il reprend l'immersion dans un thème très fort, la durée plutôt conséquente (une partie vous occupera en moyenne de 2 à 6 heures, en fonction du scénario choisi et du nombre de joueurs), le matériel pléthorique... Il aura toutefois un petit goût du second grâce au contrôle que l'on peut avoir sur son personnage par l'aspect deck-building, par la gestion nécessaire des cristaux de mana, et par les interactions possibles entre les effets des cartes (qui a dit "combo" ?).
Mage Knight est un jeu difficile à aborder, non pas à cause de la complexité des règles, mais plutôt à cause de leur richesse. Une douzaine de lieux différents, des dizaines d'effets de cartes, des cas particuliers (gestion du jour et de la nuit, pouvoirs spéciaux de certains monstres...), tout ceci se cumule en tous sens pour mener à la confusion un joueur peu expérimenté.
Mais le jeu n'est pas inabordable pour autant, grâce à une rédaction des règles qui déroute au premier abord, mais qui permet une progression en douceur si on suit scrupuleusement la route qui nous a été tracée. En effet, les règles sont présentées en deux livrets, dont un spécifiquement destiné aux premières parties sur un scénario préconstruit et qui va introduire les cas rencontrés au fur et à mesure. Une fois familiarisé avec ces concepts, le second livret fournira le reste des détails utiles à l'ensemble des scénarios proposés.
Ces scénarios sont une richesse supplémentaire dans ce jeu, car ils proposent différents challenges, de durées différentes, et dans des modes de jeu variés. On pourra ainsi jouer en coopératif (tout le monde ensemble contre le jeu), ou en compétitif en "mode course", mode dans lequel on essaiera de faire mieux que les autres joueurs (gagner plus de prestige), ou encore en guerre ouverte où il sera possible (voire conseillé) de les attaquer directement.
Les mécanismes sont multiples et variés (cartes, pions et dés), chacun n'étant pas forcément original en soi, mais intégrés ici dans un ensemble qui tourne rondement et où chaque chose trouve sa place sans donner l'impression d'avoir été rajouté artificiellement.
Côté matériel, le tout est de bonne facture et présente une ergonomie bien pensée, et les figurines sont prépeintes, ce qui est appréciable. Il demandera cependant de posséder une table de bonnes dimensions pour y jouer à l'aise.
On peut se dire que le jeu ouvre la possibilité d'extensions, mais il n'a pas pour autant ce goût d'incomplet qui transparaît parfois comme si on avait juste un premier aperçu des possibilités. La boîte de Mage Knight nous offre un jeu déjà très complet et qui demandera des dizaines de parties avant d'en avoir fait le tour. A plusieurs heures la partie... Les extensions ne sont plus alors qu'une envie de fan collectionneur, et non pas un réel besoin. D'ailleurs, rien ne garantit qu'il y en aura un jour...
Que dire d'autre ? Peut-être juste un mot sur l'aspect deck-building du jeu. Mécaniquement, on construit son paquet de cartes, en effet. Cependant ce paquet tourne beaucoup moins vite que dans les jeux comme Dominion ou autres, et en fin de partie on aura généralement encore un paquet dont les cartes de départ constituent la plus grosse partie. En ce sens, l'aspect deck-building est donc plus un mécanisme que l'on exploitera parmi d'autres plutôt qu'un style qui oriente et "colore" le jeu.
En résumé, si vous n'avez pas peur des jeux longs, et appréciez les débauches de matériel qui vont vous raconter des histoires autour de la table, alors sautez sur Mage Knight, vous ne devriez pas être déçu.
A noter que le jeu pouvant déjà être assez long, je recommanderai pour les premières parties de ne pas dépasser trois joueurs...
Cascadia est le nouveau jeu issu de la collaboration entre Flatout Games et AEG, après la réussite de Calico l'année passée. Une création qui suscitera forcément la comparaison avec son ainé. Mais quelles sont les particularités de ce petit nouveau et pourquoi il a tout d'un succès ?
Son plus gros atout : Il s'adresse véritablement à un très large public. Avec sa simplicité de règles vous y ferez jouer tout le monde, vos amis, vos enfants, vos parents, vos grands-parents... Un jeu parfaitement taillé pour servir de porte d'entrée vers l'univers du jeu de société moderne et dont on ne fait pas le tour en 3-4 parties. On pourrait d'ailleurs le rapprocher d'un Kingdomino pour son côté fédérateur et cette forme d'autosatisfaction permanente que l'on ressent à la construction d'un ensemble élégant et pourvoyeur de points. Ça flatte l'égo et nous caresse dans le sens du poil, même quand on ne remporte pas la partie. Pour toutes ces raisons, sur le papier il a tout pour s'installer durablement et convaincre à large échelle.
Pour lire l'article au complet, comprendre ses mécaniques et ses différences avec Calico : <https://la-bonne-pioche.com/1035/cascadia/>
Rien à faire, j'accroche pas
Au début, tout est séduisant : le jeu est très beau, le matériel soigné, on se dit après la lecture des règles que la tactique doit être interessante et puis... ça vient pas !
La tactique, je la pige toujours pas. Pour moi, ça reste un jeu où le premier qui fait une erreur perd. Et quand personne ne fait d'erreur, et bien l'un gagne et l'autre perd et personne ne sait pourquoi.
A moins de pouvoir prévoir 10 coups à l'avance, là peut être, mais non, ça vient pas. Et c'est pas faute d'avoir essayé.
Si quelqu'un connait un truc pour que j'y rejoue. D'avance, merci