Sympathique mais pas transcendant.
Le graphisme correspond à mes attentes, les icono sont lisibles (même avec les pions dessus), les cartes sont belles. La thématique est retranscrite, le jeu est facile à manipuler et plutôt instinctif.
En revanche, nous avons trouvé le jeu un brin ennuyant, assez répétitif. La guerre est obligatoire pour s'emparer des territoires et marquer des points. Les décomptes intermédiaires sont assez fastidieux en phase de récolte. Il lui manque quelque chose pour se démarquer et rompre cette sensation de toujours faire la même chose (je me déplace, je construis, je me bats, je me déplace, je construis, je me bats). Le module avec les créatures ne fait qu'apporter une partie aléatoire et donc chaotique au jeu. Cela peut plaire à certains, mais cela peut etre désagréable pour ceux qui subissent déjà le jeu car ils ont du mal à revenir dans la partie après une défaite.
Trias/Ciao Dino semble avoir pioché dans plein de bons jeux de l'époque (début 2000) pour composer un coktail vraiment sympa: les point d'action de Tikal, les isolements de Hey that's my fish, les meeples tombés à l'eau de Atlantis/The Island, les décomptes provoqués dans une seule île de San Marco... on pourrait continuer comme ça longtemps! Mais c'est un super jeu de majorité qu assume son âge, avec quand même un mécanisme totalement original (à ma connaissance), celui de la dérive des continents, qui est rendue avec autant d'audace que de simplicité. Surtout, il est facile à trouver et très bon marché. C'est typiquement le genre de vieux jeux oublié qui vaut carrément le coup d'être redécouvert.
Vin d'jeu: Même si on aurait préféré des pouvoirs asymétriques orientant moins les stratégies et les rendant moins « monomaniaques », Oak séduit. Il séduit principalement grâce aux nombreuses stratégies différentes qu’il permet, à ses choix jamais faciles et à ses nombreuses mécaniques différentes s’imbriquant parfaitement et offrant une belle richesse au jeu, une variabilité des parties assurée et une envie irraisonnée d’y revenir
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Il ne devrait pas y avoir de place pour du militantisme dans les jeux de société. Les règles en écriture « inclusive » sont exclusives pour les personnes dyslexiques et clivantes d’une manière générale. Pourquoi ne pas s’en tenir à l’avis de l’académie française ? Il y a des vrais combats à mener pour la dignité des femmes et des hommes. La c’est une marotte.
Dommage au demeurant car le matériel est splendide et les illustrations magnifiques.
Contrairement à ce que dit la fiche ça ne date pas de 1988 mais de ... 1982!!! Chapeau bas l'ancêtre, toujours aussi fun, dynamique et varié, comme s'il était sorti hier matin. J'ai la chance d'avoir la version nommée Atlantis, avec les rochers en relief, et je trouve que l'ambiance y gagne pas mal par rapport aux tuiles de The Island, qui restent quand même assez classes.
Que dire de plus sur ce grand classique qui a dû inspirer tellement de game designs. Le plus drôle, c'est la quantité de règles inventées (et excellentes) qui circulent encore.
Règles simples et claires.
Tour de jeu fluide.
Matériel de qualité.
Durée raisonnable.(chez nous 40min/joueur)
Modularité des parties grâce au nombre de cartes.
Parties épiques.
Pour info toutes mes parties ont été joué avec le module warchief et le module créatures de base.
Le warchief permet de renforcer l asymétrie et les créatures amènent un peu de chaos même si tout leurs déplacements sont anticipables.
Personnellement je n imagine pas le jeu sans le module créatures.
Sachez avant tout que j' ai testé le jeu à 2 joueurs, 3 joueurs, 4 joueurs et en 2 vs 2. Toutes les configurations marchent même si j avoue trouvé beaucoup moins d intérêt et de saveur à un 4X à 2 joueurs.
Sachez également pour ceux qui ne sont pas belliqueux que nous sommes dans un monde de vikings et donc il y aura forcément un moment où ça va bastonner; et même si c est possible il ne sera pas facile d y échapper.
Les deux conditions de victoire permettent de gros changement de situation donc rien n est jamais perdu.
Ce Queen Games au format Alhambra d'origine (ces "grosses petites boîtes" sympathiques mais dures à ranger) a une réputation au raz des pâquerettes: thème plaqué, incohérence, chaos répétition, simplicité... n'en jetez plus! Ou plutôt si, jetez-le! Car grâce à ces mauvaises critiques, on le voit passer pour une poignée d'euros sur le marché de l'occasion, et c'est tant mieux car il s'avère étonnamment réussi: beau (Menzel), simple (un seul jeu de cartes, 4 actions de déplacement, 6 palais, c'est tout!), et surtout beaucoup plus profond qu'on ne pourrait le croire à la première partie, où l'on remarque surtout les mouvements un peu frénétiques des gardiens et des voleurs. Je précise qu'en matière de jeu de majorité, je n'affectionne ni les grands écarts thématiques (ah Rudiger Dorn et ses vases communicants capilotractés!) ni les mécaniques incohérentes, arbitraires et statiques de l'allemand froid (ah les contraintes de pose de Kardinaal und Konig! ah Médina et ses couvreurs voleurs de palais!), hé bien ici aucun souci de ce type, c'est vraiment du majoritaire allemand familial pur, élégant, intelligent. Évitez le jeu à 2 car ça reste assez simpliste, alors que justement c'est l'instauration d'une certaine ébullition interactive permanente (sorte d'"awalé fou" ou de "Cartagena sous acide") qui lui donne tout son sel. Le fait que les gardiens puissent emmener un voleur avec eux est vraiment bien vu et dynamise encore plus les basculements constants. Dans ce mouvement incessant, les positions des gardiens et des voleurs restent parfaitement visibles, si bien que l'on a l'impression de très vite "piger" le jeu, et que l'on se met à élaborer des petites stratégies. La gestion de main rappelle un peu Kardinaal und Konig, mais en tellement plus dynamique et moins frustrant, moins froid pour ainsi dire. Au fond, je pense que ce voleur de Bagdhad souffre surtout (un peu comme Métro) d'être un jeu clairement familial édité par cette maison vénérable qui a donné tant de grands classiques du jeu de gamer (ou en tous cas des passerelles vers le gamer) et représente si bien l'âge d'or du jeu allemand. J'irai même plus loin: un joueur invétéré aura tendance à prendre ce type de jeu de haut en mode "bon alors c'est quoi ce petit familial bébête où l'on gagne par hasard", mais la petite bête en a plus que prévu dans le moteur et réclame de s'accrocher à sa courbe de progression.
Un jeu qui se veut original mais au final c'est brouillon et pas si fun que ça. on ne s'est pas amusé.
Personnellement, je n'ai pas trouvé une stratégie pour ce jeu. J'ai fait un peu n'importe quoi.
J'ai acheté ce jeu sans rien en attendre de grandiose. j'ai fait une partie avec mon fils et ça fonctionne bien. Avec toujours cette petite tension parce qu'on ne veut pas que les cartes s'écroulent. De la discussion pour savoir comment on organise nos cartes.
6 niveaux de difficulté ( en comptant la vie qu'on peut se rajouter ou non aux 3 niveaux existants)
On a gagné de justesse au niveau 2 mode facile. Les autres niveaux vont êẗre plus difficiles avec les malédictions des gardiens qui apparaissent.
Il ne restera pas au placard. On peut y jouer en solo en plus.