J'enlève 1 étoile car j'aurais aimé que l'éditeur joigne une carte des Etats Unis avec la localisation des parcs ! Il y a bien 2 lettres pour savoir dans quel état ils se trouvent ... mais ça aurait mérité mieux ! A part ce détail , le jeu est reposant , zen , plaisant ... vous partez en voyage !
Parks est avant tout une merveilleuse invitation au voyage. Ses illustrations des parcs nationaux états-uniens, réalisées par un collectif d’artistes manifestement très talentueux, sont de véritables cartes postales (et certaines sont de fait vendues comme cartes postales), et se contenter de ne leur accorder pour tout texte que leur nom, l’État dans lequel ils se trouvent et deux courtes lignes décrivant leur spécificité témoigne assez d’un désir sincère de partager dans un jeu superbe une réalité superbe.
Et superbe, Parks l’est indéniablement, comme l’un des jeux les mieux édités que je connaisse, de la qualité des pièces (excepté peut-être les meeples, un peu plus grossiers en comparaison avec l’ambitieuse perfection du reste) au thermoformage remarquable, pour une boîte assez modeste mais pleine et émerveillant celui qui l’ouvre autant que ceux qui se rendent compte que l’on peut jouer avec tout ça.
Or Parks le jeu est, comme Parks l’objet, un poétique appel à la contemplation, proche de la philosophie d’un Tokaido : on essaye d’y collecter des ressources naturelles afin de visiter les plus beaux parcs dans une « course » en binôme où savoir astucieusement jouir des plus beaux paysages nous sera plus bénéfique que de nous précipiter vers la fin, et où tous les éléments relevant du « matériel » (équipement, ressources) ne sont qu’une assistance au spirituel sans rien rapporter par eux-mêmes en fin de partie.
Étonnamment sophistiqué pour un jeu somme toute très familial, doté d’une rejouabilité extrêmement forte, d’assez nombreux paramètres à prendre en compte, même très aimablement tactique à deux ou trois joueurs, Parks est assurément l’une des sorties importantes de l’été pour le public qu’il vise, et pour tous les amateurs de très très beaux titres.
Retrouvez l'analyse de Parks dans son intégralité sur VonGuru : <https://vonguru.fr/2020/08/01/parks-randonnee-dans-le-plus-beau-jeu-de-2020/>
Jeu à la "Tokaïdo" pour 2 ou 3 joueurs où on avance tranquillement nos Meeple pour récupérez des ressources qui permettent d'acheter différentes cartes ou tuiles pour scorer... Plus complexe, plus long et plus profond que ce dernier, il reste assez classique dans ses mécaniques. "Parks" est accessible, et les interactions sont bien dosées.
Le thème et les belles illustrations tentent de nous faire voyager en nous en mettant plein les yeux, mais cela se fait au détriment de la lisibilité (pourtant l'iconographie est bonne). C'est trop coloré et ça manque d'uniformité. En plus, la règle est mal écrite et mal illustrée... On part sur une mauvaise impression malgré la qualité du matériel fourni !
Les quelques subtilités de son "gameplay" sauve un peu le jeu: Notamment le fonctionnement des gourdes (qui rapportent des bonus diverses), les feux de camps (pour éviter les blocages), les objectifs secrets et le matériel de voyage...
Mais au finale, on s'ennuie ferme. Trop long (laaaaargement plus de 30mns à 3), trop lent, et pas très palpitant... Et comme il n'est ni originale, ni très profond (de base), je ne comprend pas où se situe l’intérêt d'un tel jeu (surtout à ce prix!).
Conclusion: Un jeu un peu raté, et surement trop ambitieux... C'est finalement répétitif, et les parties finissent vite par se ressembler... Une vraie déception!
Vous pouvez y jouer avec vos enfants , ca vous fera agréablement patienter jusqu'à ce qu'ils soient en âge de passer au bien meilleur 7 wonders duel ( mon chouchou) ou 7 wonders ! Le jeu est plaisant et le matos est vraiment top mais pour moi il fait pâle figue à côté des autres 7 wonders . Il est à réserver au public auquel il est vraiment destiné : enfants dès 8 ans ou adultes n'ayant pas l'habitude de jouer à des jeux de société.
Grosse boite pleine de gadgets pas forcément très utiles ni très écotruc mais qui pètent sur la table. Bon jeu familial très simple, très léger qui fonctionne parfaitement avec les enfants. Je n'y jouerais sans doute pas des masses juste entre adultes (bien que je ne sois pas un joueur expert hardcore et aime tout type de jeux).
Ne pas y jouer à 2 ,ni même à 3, en tout cas ! /// Ou mieux : ne pas y jouer du tout . Je ne m'y amuse pas et je ne comprends pas l'intérêt pour ce jeu ! J'avais envie d'aimer pourtant , le jeu est vraiment kawaï... dommage pour moi !
Il y'a des jeux comme cela qu'on adore, on enchaînes les partie sans se lasser alors qu'on ne connaissait rien du jeu en l'achetant (la vie des boutiques en dur) sauf son auteur qui a des qualités humaines et créatives hors norme. Oui, on égraine et on a peu d'un énorme AP comme d'en d'autres jeux de ce types. A 2 (seule config jouée), ca cogite parfois mais jamais trop. Voilà typiquement un jeu qui n'a pas eu un succès fou alors qu'il a beaucoup d'attraits. Dure la vie d'éditeur :-)
Petite boîte , maxi plaisir ! Si vous avez un faible pour les jeux de " pose d'ouvriers" et que votre valise est déjà pleine à craquer: n'hésitez pas et emmenez ce jeu-là en vacances ! Vous passerez de très bons moments , le jeu est malin , le matériel est sympa et je trouve le thème très présent . Coup de coeur !
Dans la famille Jeux d'enchères Knizia, comment caractériser celui-là?
-Il ne se joue qu'à 2.
-Il est ultra simple, au moins au niveau des règles. Peut être encore plus simple que Haute Société (où l'on doit bien connaître toutes les cartes), ce qui en fait peut-être le plus simple à apprendre de toute la famille.
-Un peu comme Strozzi, ce n'est pas vraiment un jeu d'enchères (pas de tours d'enchères avec possibilité de renchérir) mais plutôt un "jeu d'achats". Les comptages des collections, par contre, ressemblent beaucoup à Strozzi et Medici.
Malgré la simplicité des règles et la facilté d'analyse propre aux jeux à deux, les choix possibles sont assez nombreux, en particulier dans la manière de tirer les lots et remplir ses bateaux. Comme dans tout jeu à deux, contrer l'autre vaut autant que de gagner des positions nouvelles, ce qui explique qu'il ne puisse pas du tout fonctionner à 3 ou 4 (syndrôme du "duel qui fait gagner le 3ème"). Medici vs Strozzi est un très élégant un jeu minimaliste dont la profondeur est inversement proportionnelle à la simplicité, son point fort résidant (comme le titre le suggère) dans un dialogue permanent entre les deux commerçants. Pas un dialogue oral (le jeu se joue plutôt dans un silence de mort, à part pour donner les prix et décompter) mais ludique, régi par les règles de pioche et d'achat. Il y a parfois de petites sensations de poker, mais contrairement à Medici on n'est jamais vraiment à sec (crédit sans intérêts de la banque: ouf on peut continuer à perdre). Maintenant, c'est vraiment du hard fun, les fins de parties sont souvent suivies de commentaires sur tel ou tel moment ou tout à basculé, mais tout le monde n'accrochera pas à un tel système d'équilibres -personnellement je le trouve totalement fascinant, mais je n'ai pas encore tout le recul pour le comparer en qualité avec les autres Knizia de la même famille. En tous cas il donne envie d'y passer de longues soirées d'hiver avec une tasse de thé et un peu d'opéra en fond sonore.
Détal amusant: les icônes des marchandises se ressemblent beaucoup, mais ce n'est pas forcément un défaut, ça implique juste d'être ultra attentif.
Sympathique mais pas transcendant.
Le graphisme correspond à mes attentes, les icono sont lisibles (même avec les pions dessus), les cartes sont belles. La thématique est retranscrite, le jeu est facile à manipuler et plutôt instinctif.
En revanche, nous avons trouvé le jeu un brin ennuyant, assez répétitif. La guerre est obligatoire pour s'emparer des territoires et marquer des points. Les décomptes intermédiaires sont assez fastidieux en phase de récolte. Il lui manque quelque chose pour se démarquer et rompre cette sensation de toujours faire la même chose (je me déplace, je construis, je me bats, je me déplace, je construis, je me bats). Le module avec les créatures ne fait qu'apporter une partie aléatoire et donc chaotique au jeu. Cela peut plaire à certains, mais cela peut etre désagréable pour ceux qui subissent déjà le jeu car ils ont du mal à revenir dans la partie après une défaite.
Trias/Ciao Dino semble avoir pioché dans plein de bons jeux de l'époque (début 2000) pour composer un coktail vraiment sympa: les point d'action de Tikal, les isolements de Hey that's my fish, les meeples tombés à l'eau de Atlantis/The Island, les décomptes provoqués dans une seule île de San Marco... on pourrait continuer comme ça longtemps! Mais c'est un super jeu de majorité qu assume son âge, avec quand même un mécanisme totalement original (à ma connaissance), celui de la dérive des continents, qui est rendue avec autant d'audace que de simplicité. Surtout, il est facile à trouver et très bon marché. C'est typiquement le genre de vieux jeux oublié qui vaut carrément le coup d'être redécouvert.
Vin d'jeu: Même si on aurait préféré des pouvoirs asymétriques orientant moins les stratégies et les rendant moins « monomaniaques », Oak séduit. Il séduit principalement grâce aux nombreuses stratégies différentes qu’il permet, à ses choix jamais faciles et à ses nombreuses mécaniques différentes s’imbriquant parfaitement et offrant une belle richesse au jeu, une variabilité des parties assurée et une envie irraisonnée d’y revenir
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Il ne devrait pas y avoir de place pour du militantisme dans les jeux de société. Les règles en écriture « inclusive » sont exclusives pour les personnes dyslexiques et clivantes d’une manière générale. Pourquoi ne pas s’en tenir à l’avis de l’académie française ? Il y a des vrais combats à mener pour la dignité des femmes et des hommes. La c’est une marotte.
Dommage au demeurant car le matériel est splendide et les illustrations magnifiques.