Cela fait maintenant un peu plus d'un an que Scythe est disponible pour les joueurs français. Encensé à sa sortie il se classe désormais dans les meilleurs jeux de tous les temps (BGG) et continue de bénéficier d'une aura très favorable.
J'y ai joué une ou deux fois dès sa sortie et relativement régulièrement depuis pour atteindre aujourd'hui une dizaine de parties. Si je n'ai jamais été sous le charme j'ai toujours considéré que le jeu était très bon. Servi par une édition de grande qualité avec des mécaniques ludiques solides et efficaces.
Mais au fil des mois j'ai aussi constaté un essoufflement de l'engouement autour du jeu, pas seulement dû à l'arrivée incessante de nouveauté.
Scythe a en effet, au delà de toutes ses qualités, quelques défauts indéniables.
Il manque cruellement du souffle épique que pourrait laisser augurer le matériel. Le jeu n'est que programmation, planification, calcul. Les affrontements sont rares et leurs résultats sans surprise. Cela détourne rapidement du jeu les amateurs de grandes épopées avec leurs doses de hasard, de chaos et de retournement de situation.
La première partie est souvent douloureuse car il faut un peu de temps pour organiser et optimiser toutes les actions proposées. Il est conseillé d'avoir un cerveau scientifique qui apprécie les réglages de procédures (un jeu d'ingénieur).
Les parties suivantes, pour ceux qui s'accrochent, sont plutôt agréables car on réussit souvent à mettre en place un moteur efficace et la partie devient alors une course vers la victoire.
Puis au bout d'un certain nombre de parties (une dizaine pour moi) peut apparaitre une certaine lassitude car mêmes si les plateaux et les factions proposent des démarrages asymétriques on en revient toujours à résoudre une petite équation de départ entre quelques paramètres (ressources de la zone départ/capacités de la faction / actions les plus rentables du plateaux). Cela propose des démarrages techniquement différents mais qui procurent toujours les mêmes sensations (à fond sur les améliorations ou sur les méchas ou sur les bâtiments ou...).
L'interaction est quasi nulle a tel point que le seul élément réel d'interaction (obtention d'un bonus avec l'action de ses voisins) est souvent oublié tellement chacun est concentré sur son plateau.
On déroule sa partie et quelques minutes avant la fin vient la phase affrontement/développement territorial, rapide et opportuniste.
Le jeu est infiniment plus proche de Terra Mystica que de Kemet ou Clash of Cultures. Mais il n'offre pas la même variété et profondeur stratégique que les 14 peuples de Terra Mystica, jeu qui n'a jamais revendiqué de caractère épique.
Le jeu a également d'autres points faibles à mon goût : à deux l'interaction est encore plus faible (comme dans Terra Mystica) et la configuration idéale est 4 ou 5 (même si à 5 les parties peuvent être longues).
Au bout d'un an je considère toujours Scythe comme un bon jeu, j'y joue avec plaisir à l'occasion mais il est loin de figurer parmi mes jeux favoris. Et je constate que cette opinion est relativement partagée par les joueurs qui m'entourent.
J'éprouve des sensations équivalentes avec Terraforming Mars (jeu très différent) mais je suis obligé de constater un réel engouement qui perdure autour de TM (presque une addiction pour certains) alors que pour Scythe le soufflé est un peu retombé.
Vin d'jeu: Barcelona est un jeu qui séduit. Même s’il ne permet pas de se construire une asymétrie, et même s’il procure une sensation de lenteur due à l’impossibilité d’anticiper ses choix tactiques, il offre des choix difficiles et permet des stratégies différentes basées sur la multiplicité de façons différentes de gagner des bonus et des PVs. Et il arrive à apporter un juste équilibre entre chaque possibilité stratégique dès lors qu’aucun choix n’est facile. Le tout est baigné dans cette atmosphère Barcelonnaise, superbe ville qu’il est agréable de visiter en réel ou à travers ce magnifique jeu.
Tous les avis sur <https://www.vindjeu.eu/>
Voilà un vainqueur du Spiel des Jahres qui m'aura grandement déçu ...
Vite expliqué, on peut démarrer rapidement la partie, la mise en place du jeu étant elle aussi immédiate.
Mais dans ce faux jeu coopératif (il s'agit en fait d'un jeu solitaire, un puzzle. Mais comme ce n'est pas aussi "vendeur", on dira qu'on peut jouer à plusieurs en jouant une pièce chacun à tour de rôle ... oh, mais super alors : en fait on peut jouer à ce jeu à plus de six, contrairement à ce que précise le jeu. Dix, mille, ou zéro, en ce qui me concerne), là où le bât blesse, c'est que la richesse stratégique est telle que les choix n'en sont pas et qu'on joue à un jeu de tuiles qui s'apparente plus à une réussite ...
Oui, mais le jeu est évolutif ! ... oui, encore un de ces faux jeux legacy (mais dire qu'il s'agit simplement d'un jeu où il est aisé d'ajouter ou retirer du matériel et des règles pour le rendre un peu plus complexe ou plus simple, une nouvelle fois, bah c'est moins vendeur ...).
Et sans trop spoiler, les fameux ajouts seront soit très anecdotiques, soit apporteront des tuiles spéciales scorant différemment, mais n'élargissant finalement pas l'éventail des choix. Donc, quasi inutiles. Juste de quoi faire de plus gros scores et avoir l'impression qu'on s'améliore avec le temps... mais, Réussite tout çà quoi.
Pas désagréable. Pour faire reposer le cerveau. Pas exactement ce qu'il fait croire qu'il est.
Et dans les jeux faciles d'accès et "évolutifs", mieux vaut prendre "My City", avec lequel on s'amuse dès les premières parties ...
Découvert avec 20 ans de retard, ce petit jeu pour deux exclusivement a encore sa place dans toute ludothèque qui se respecte. Joliment illustré (pour un jeu allemand des années 2000, autant dire que c'est original), il propose une mécanique de majorité à la Schotten Totten, sauf que l'on peut jouer aussi ses cartes dans le camp de l'adversaire. C'est amusant, très fluide, un petit peu stratégique sans être très lourd, bref, n'hésitez pas à refaire un tour en ballon au dessus des champs et des montagnes, l'air y est pur et le voyage agréable.
Autant je déteste le rami "cartes" que je trouve passif au possible, autant cette variante chiffres et tuiles est un petit plaisir "honteux" que j'aime ressortir l'été sous une tonnelle... Je le trouve plus fin, plus tactique que le jeu de cartes. Et pi... j'aime tripoter les plaques façon domino. Sinon, je vais bien, merci.
Je suis un fan incontesté depuis deux décennie, j'ai jamais vu un jeu aussi incroyable !
2 mode de jeu exceptionnel, un mode histoire et un mode chacun pour soi. Il parait même que le jeu a été encadrer par Monsieur Eiichirō Oda, l'auteur cette œuvre magistrale.
<https://www.youtube.com/watch>?v=wXAdwRKzMOc&ab\_channel=RyoSensei
220 personnages jouable, des combats pleins de rebondissements, 26 équipages pour vivre et re-vivre les 100 tomes et 1000 épisodes de la saga ONE PIECE.
Ce jeu de société est assez simple , aux règles faciles (envoyer un mail à contact@topi-games.com si vous avez des questions si les 5 pages d'exemples ne vous ont pas suffit, il m'ont répondu en 3 jours).
Si toi aussi tu veux rejoindre l'Oro Jackson, n'attends plus, ce jeu est fait pour toi !
Il n'y a presque rien à sauver dans ce jeu.
Seuls les graphismes sont acceptables, si l'on est fan de l'univers.
Long, pénible, totalement déséquilibré, inintéressant... etc.
Si vous avez le malheur de l'avoir reçu en cadeau, essayez de trouver un pigeon pour le revendre.
Si vous l'avez acheté, dommage : vous vous renseignerez la prochaine fois :)
Avec le grand renouveau du jeu moderne et l'intérêt de plus en plus populaire pour les jeux de sociétés, la qualité moyenne des jeux sortis cette dernière décennie à réellement augmentée. En 2022, pour sortir un jeu il ne suffit plus qu'il soit correcte, il doit être au minimum bon et la plupart des éditeurs l'ont bien compris.
Mais tels les mangemorts qu'on pensaient oubliées, les jeux à licence sont eux toujours là pour nous rappeler qu'il est encore possible de publier une bouse intersidérale.
Tout ce qu'on ne veut plus voir dans les jeux de sociétés et condensé dans cette boite :
- De l'interminable déplacement au tour par tour avec lancé de dé
- Un ama de règles digne en quantité (pas en qualité) d'un jeu expert, mais avec la consistance d'un plat de moulles trop longtemps resté au soleil. Le tout pourtant à destination théoriquement du grand public et des enfants...
- Un équilibre et une prédictibilité semblable à votre meilleur pote après six pintes.
- l'absence total de créativité thématique, on recycle les éléments de la licence, c'est tout
Je découvre ce jeu d'enquête sur le tard, après avoir joué aux Hidden Games et aux Sous Scellés, ces 3 gammes boxant dans la même catégorie - dossier réaliste contenant une série de pièces à conviction, coupures de journaux, rapports divers, carnets etc. Ce genre d'édition très immersive et directe est un réel plus, et nous permet de rentrer progressivement dans le coeur de l'histoire, sans être "pollué" par une narration lourde (je pense à Détective). On a vraiment l'impression d'endosser le rôle d'un enquêteur, puisqu'il est possible en marge des documents, d'aller sur internet interroger des suspects/voir des profils FB, écrire des mails etc. Ces Flammes sont dans ce sens très réussies, pas très compliquées (même si on a trouvé le coupable qu'à la 3e tentative), dont le seul défaut reste d'être un one shot, mais qu'importe : il suffira de le faire tourner, comme tout Unlock ou jeu d'enquête non destructible qui se respecte.
Voilà un vrai jeu, avec un vrai concept, enrobé d’une vraie thématique.
Il s’agit d’une revisite du jeu de l’oie, mais sans les dés. Ici, pas une once de hasard ! A la place, une chouette mécanique de déplacement de rat : soit j’avance 1 unique rat jusqu’à 5 cases, soit j’avance autant de rats que souhaité jusqu’à 3 cases, mais avec la contrainte de finir sur des cases toutes de même couleur.
Mais ne vous y trompez pas, c’est bien un jeu pour initié qu’on a entre les mains, un jeu de déplacement d’ouvriers, avec collecte de ressources. On retrouve plusieurs pistes d’amélioration (ampoules électriques, magasins, et bandes dessinées) et plusieurs façons de marquer des points.
La force de First Rat, c’est de rendre abordable un jeu de cette catégorie. Comment ? Grâce à son concept simple et élégant que les auteurs et l’éditeur ont eu la bonne idée d’enrober d’une thématique très très bien imbriquée dans chacune des petites mécaniques du jeu.
First Rat, c’est frais, c’est coloré, c’est malin. On y joue en famille comme entre joueurs velus. Une vraie pépite comme il en sort pas si souvent.