Si, par exemple on commence avec l'Allemagne et qu'on fait une erreur, tout le monde nous abandonne et on est pris avec sans pouvoir vraiment corriger. C'est le seul défaut que j'ai trouvé à ce jeu. Les pays ne sont pas tous faciles à jouer. Mais c'est un peu comme dans la réalité
Ce jeu c'est du lourd... pas dans l'approche des règles ni des mécanismes qui sont très abordables mais dans le choix des actions.
Tout est dans le choix de la stratégie ou de la tactique....être un meneur en pesant sur les actions des gouvernements ou être un investisseurs passif mais infaillible qui nous conduira à la victoire. Je crois que c'est un peu des deux en sachant que la diplomatie jouera un très grand rôle.
Un très beau jeu, très intelligent qui ravira seulement les joueurs de plateau confirmés, car ce jeu a de la profondeur, peut-être trop pour des novices.
Imperial a été pour moi une véritable claque ludique.
La première partie, on la joue forcement comme n'importe jeu de conquete. On investit dans un pays et on va le défendre de tout son coeur en espérant le voir triompher.
Imperial, ce n'est pas çà du tout. Il faut réussir à investir sur le futur pays qui aura le plus de possessions sans être trop militarisé. Une dose d'enchère en fil rouge, un peu de combat sans hasard mais surtout une fine dose d'opportunisme et de diplomatie.
Les parties sont fluides et riches. On y rejoue avec plaisir.
un jeu éxcellent et déroutant au démarage.
le fait d'être un investisseur et non le dirigeant d'une nation est surprenant au démarage, mais pas autant que la premiere fois ou quelqu'un en milieu de partie prenne possession de "votre" nation et que vous n'en "controliez" plus jusque à la fin, et.... que vous gagniez!!!
car alors que vous ne controliez plus votre nation, l'odieux entrepreneur continua de developper "votre" ancienne nation et donc a rémunerer et enrichir les actionnaires... vous!!!
beaucoup de "diplomatie" (fourberie en langage actionnaire) sont necessaire dans ce jeu trés bien réalisé.
Que c'est bon d'être mauvais, parfois! Ce jeu vous propose d'oublier tous vos scrupules, et d'investir dans des pays en guerre les uns contre les autres, et ce pour votre plus grand profit. Soyez cynique, et sachez sauter d'un pays à l'autre, et n'oubliez pas la règle numéro 1: votre but, c'est de faire du pognon, et surtout pas de faire prospérer vos pays!
Ce jeu m'a attiré par la gestion des pions (les pays). Je ne connais aucun autre jeu où l'on peut prendre la main sur les pions d'un adversaire !
Les règles furent assez difficile à prendre en main, mais une fois la partie presque terminée, on regrette qu'il n'y ait pas un tour en plus pour parfaire sa stratégie !
bref c'est un jeu que je recommande !
Alex
un jeu ou il fait être prêt a passer 4 heures et perdre la moitié des amis avec lesquels vous y jouerez.
passé ce détail le jeu est un peu poussif de temps en temps mais c'est un réellement plaisir ludique en mode expert, surtout les coup de p... choper le territoire des "amis".
par contre pour les joueurs sans contrôle de territoire le jeu deviens vite lassant.
...reste de trouver des joueurs motivés à force de gagner :)
Le jeu apporte tous les éléments que je cherche dans un jeu de société et se renouvelle très aisément d'une partie à une autre.
J'aime le système de tour très original mais aussi l'indécision total que j'ai observé dans toutes les parties. Je n'ai jamais eu l'impression d'avoir perdu la partie une heure avant son dénouement, ce qui reste primordial à mes yeux dans un jeu pour lequel je vais consacrer une soirée entière.
Bref que du bonheur.
Edit : Après de nombreuses parties je descend la note pour deux raisons essentielles. 1) les stratégies sont limités pour espérer gagner. 2) Le joueur qui part mal n'a aucune chance de se refaire et le jeu peut être très long pour lui.
**Compatible deutéranomalie**
Imperial nous propose de suivre une formation accélérée sur les joies du capitalisme, avec une trame géopolitique aménagée pour l’occasion. Et y a pas à dire, c’est chouette le capitalisme, on investit dans les nations qui nous semblent pouvoir être les plus lucratives, on colonise les pauvres petits pays satellites, et dès que le vent tourne ou que les caisses de l’Etat se vident on va investir ailleurs, en essayant si possible de reprendre le contrôle d’une nation juste avant qu’elle touche du fric, histoire de s’en mettre plein les poches au passage.
Le contrôle des nations est assez déstabilisant la première partie, car l’on a tendance (à tort) à s’attacher à une nation qu’on a mis sur de bons rails, et à vouloir la conserver à tout prix, mais on s’habitue finalement très vite au concept de la « nation kleenex ».
La fameuse « roue de Gerdts » rythme parfaitement le jeu, même si l’enchainement des investor/taxes en fin de partie peut frustrer.
Le début de partie est relativement délicat à gérer, car il faut choisir entre un départ rapide qui se traduit par une petite taxation (et donc une petite rentrée d’argent), ou un départ plus lent qui conduit à une grosse taxation, mais qui risque d’attirer les convoitises.
Attention, si vous cherchez un jeu de conquête, passez votre chemin, ici point de combat avec des pelletées de dés, le but c’est de se faire du fric, et l’aspect militaire n’est qu’un moyen d’y parvenir, 1 unité = 1 perte, c’est pas plus compliqué que ça.
Dernier point : la carte est vraiment bien foutue et donne vraiment des spécificités à chaque nation, certaines étant plus adaptées à un départ canon, tandis que d’autres sont à même de prospérer tranquillement dans leur coin si elles ne sont pas attaquées.
Bref, un bon gros jeu, relativement dynamique, doté d’une belle dimension stratégique, où le timing de chaque action est vraiment crucial et les coups de pute omniprésent.
Tout ce qu’il faut en somme.
Excellent jeu, légèrement inspiré de diplomacy, clairement dans mon top 10 (avec Puerto et Age of Steam notamment). Pourquoi ?
1) le jeu tourne très bien, de 3 à 6, c'est assez rare pour être souligné.
2) il est très original, le coté cynique de l'investisseur sans scrupule qui manipule des pays pour les fracasser, j'adore ! Ceux qui aiment le role-play seront servis.
3) il n'y a pas de chance et il est en plus très stratégique, les possibilités de gagner sont nombreuses et chaque investissement peut faire basculer la partie.
4) un jeu très équilibré qui lui garantit une longue durée de vie. Avec 6 pays pour mettre l'Europe à feu et à sang, tout est toujours possible.
Un jeu de guerre qui n'en est pas un. Accessible tout en étant riche et intéressant. Le plus dur est de ne pas s'attacher à son (ses) pays de départ et d'avoir la bonne vision du jeu.
Avec le temps et la fréquentation assidue de Tric Trac, il est de plus en plus rare de ressentir un choc esthétique à la rencontre d'un jeu. Il arrive que l'on soit séduit -- l'âge de Pierre, par exemple -- ou amusés -- Dominion, par exemple -- mais les déceptions ou pire les jeux juste biens se faisaient de plus en plus nombreux. Je ne pensais plus ressentir ce que, en leur temps, la découverte de Risk, des Colons de Catane, puis de Race avaient provoqués: un effet de bon en avant, de découverte et d'enthousiasme. Longtemps, je me suis tenu à l'écart d'Imperial estimant au regard des critiques publiées qu'il n'était pas pour moi. A tort.
Impérial reprend deux idées géniales, les combine pour obtenir un jeu très fluide, vivant, original et très simple d'accès, sous réserve qu'on vous explique bien la règle et ses particularités.
Première idée géniale : la roue des actions. Un tour de jeu est rapide, fluide, il n'y a pas 3000 trucs à faire, on peut planifier 3 ou 4 actions en avance mais il ne faut pas trop se prendre la tête la dessus, le jeu est surtout tactique (on agit selon les actions des autres nations).
Deuxième idée géniale : les nations n'appartiennent à personne et passent de main en main. L'objectif du jeu n'est plus de développer une nation mais de l'exploiter au maximum pour s'enrichir personnellement. On peut laisser les autres faire le boulot et leur piquer leur nation quand elle est mûre, on peut vider une nation de ses capitaux juste avant qu'un autre nous la prenne.
La difficulté du jeu est là : il faut oublier notre façon de jouer dans les autres jeux, prendre en compte la règle et jouer le jeu comme il se doit. Si tout le monde a bien compris le fonctionnement du jeu, son objectif principal, la partie est fluide, rapide et vivante.
Si les joueurs cherchent avant tout à développer leur nation avant leur propre richesse, la partie traine, on regarde les autres joueurs jouer et ça se termine mollement un peu au hasard.
Ce jeu est superbe. La premiere chose qui m'a attire dans *Imperial* est incontestablement son plateau de jeu, qui degage un charme indescriptible mais bien reel.
Son attrait graphique est loin d'etre son maitre atout, pourtant: lors de l'apprentissage, on est tout simplement bluffe de par la simplicite et la richesse emanant du mecanisme central du jeu: la fameuse roue.
J'avais quelques apprehensions avant de decouvrir *Imperial* face a son apparente complexite, il se revele au contraire tellement simple qu'il en devient deroutant.
Un sentiment enorme de liberte se ressent tout au long de la partie: de la possibilite d'investir dans n'importe quelle nation et d'en prendre le controle pour tour a tour la vider de ses richesses, la transformer en machine de guerre ou en puissance economique, selon la situation.
La notion de joueurs actionnaires investissant dans des pays fait tout le sel du jeu, puisque ce sont les superpuissances (et donc l'actionnaire majoritaire) qui menent les actions. Cette nuance importante et deconcertante laisse entrevoir une plethore d'options interessantes pour entraver la marche de vos adversaires.
Il faut un esprit de serpent pour y jouer, car tous les coups sont permis et l'eventail de possibilites est consequent.
Hyper tactique et strategique, interessant et fluide, beau et novateur, faisant la part belle au chafouinage: assurement un tres grand jeu.
Ne souffre que d'un leger defaut: lorsqu'une des nations se detache du lot, la fin du jeu se precipite avec l'action alternee Taxation/Investor de cette nation pour finir le plus rapidement possible. Ca laisse une impression un peu bizarre a la fin de la partie.
[i]Nb de parties: 5+
Le jeu en lui-même est très bien, adaptation du système d'Antike à un thème plus économique, c'est sympa, oui... quand on joue! Parce qu'un jeu où il y a moyen de passer la majeure partie du temps sans jouer - si on a pas de gouvernement et pas assez d'argent à réinvestir - (et où dans ceux qui jouent certains vont jouer deux ou trois fois plus que d'autres) et même de se retrouver dans le peloton de tête en faisant ça (si pas premier, il semble y avoir moyen d'y arriver si on l'envisage dès le début), c'est forcément un jeu buggé, non? Que ce fut voulu ou pas, je n'adhère absolument pas et je retourne jouer à Antike (un des meilleurs jeux du monde).
Impérial est à la fois un jeu qui m'intrigue (et donc m'attire) et qui me repousse ! C'est vraiment un OVNI ludique !!
Trop long pour ma dernière partie (5.5h), agressif comme tous les jeux de baston. Je ne pense pas que la config 4 joueurs soit plus courte, tout dépend comment le jeux se déroule à mon avi. Durant une partie, on peut arriver à des situations de statut quo ou les choses évoluent peu ou très lentement, tout dépend du des choix des joueurs !!
Ce sera ma dernière partie pour ma part avant un bon moment même si je trouve que le jeu est extrêmement original et bien pensé ! Avoir réussi à mixer un jeu de baston avec un jeu de bourse, moi je dis Bravo !!!!
Comme il est dur de commenter ce jeu.
Lorsque j'y ai joué la première fois, j'ai eu très peur d'un diplomacy bis (et je n'aime pas du tout diplomacy). Et plus le jeu avançait plus je prenais plaisir a investir dans le développement de tel ou tel pays en fonction des guerres qui se déclaraient.
Immoral et tellement vrai!!!
A présent chaque partie est un vrai régal avec ces regards en coins lorsqu'un investissement parait louche ou inapproprié à la situation.
Ce jeu très étonnant est assez difficile à cerner.
Sur le plateau, armées et flottes se déplacent pour prendre possession des mers et des nations mineures, finissent par se rencontrer et s'entretuer, des usines se construisent, de nouvelles unités sont assemblées, et tout ça n'a finalement qu'une importance mineure: ce qui compte, c'est de bien gérer son portefeuille de titre, afin de miser sur les nations gagnantes.
Le système de jeu encourage la passation du contrôle des différentes nations, ce qui dynamise le jeu, tout en donnant lieu à d'étranges techniques de gestion: ainsi par exemple, telle nation sera contrôlée juste le temps d'envoyer ses armées supprimer les forces de son principal rival, pour stopper son avance...
Excellent!
Tout concourt à faire d'Imperial un jeu d'exception.
Le fait qu'on ne joue pas pour le développement d'une nation mais pour celui de son portefeuille, déroutant de prime abord, révolutionne le jeu d'affrontement.
Ensuite, pour un jeu de ce type, il est d'une simplicité telle quant à ses règles que c'en est stupéfiant.
Enfin, et c'est le point principal pour moi, c'est un mélange presque inédit de jeu de gestion, d'affrontement et de diplomatie, très hautement interactif et pourtant dénué des défauts usuels du genre, à savoir que le hasard n'y joue aucune place, sans que cela tombe pour autant dans la prise de tête calculatoire.
Le jeu n'est pas exempt de défauts : il est assez laid, son thème est potentiellement répulsif de même que son système déroutant, il ne pardonne pas les erreurs ce qui le rend difficile d'accès, et je n'imagine pas y jouer à 2 ou à 5 ou 6.
Mais voilà, pour moi, c'est un chef d'oeuvre incontournable.
*Nombre de parties jouées : 10+*