Je me permets ici de donner un second avis sur ce jeu, après [celui-ci](//www.trictrac.net/avis/tu-te-fais-un-princes-je-me-tape-florence). Cette nouvelle édition apporte en effet son lot de nouveauté fort bienvenue : les personnages.
Ce second tour d'enchères apporte de nouvelles stratégies, et surtout renouvelle un peu les perspectives à chaque tour, rendant le jeu bien plus varié. Les finances deviennent encore plus serrées, apportant une tension supplémentaire délectable. Enfin, l'interaction se fait plus présente et plus directe.
Le jeu prévoit aussi une règle pour deux joueurs que je n'ai pas essayée, mais il me semble que cela ne peut qu'être très positif.
Enfin, l'édition, outre qu'il est appréciable qu'elle soit en français, a été très soignée, avec des pictogrammes récapitulatifs un peu partout qui facilitent grandement la tâche des joueurs.
Une réédition qui fait clairement remonter ce jeu dans mon estime, malgré des graphismes qui me plaisent nettement moins que ceux de l'édition originale.
*Nombre de parties : une seule avec cette édition*
Voilà !
Tout est déjà dit : sur sans doute vers 400 ou 500 jeux essayés, les Princes de Florence version Ystari est mon jeu préféré ! Rien que ça !
J'ai déjà posté un avis sur la version Alea il y a longtemps, je ne vais pas tout reprendre pour parler surtout de cette nouvelle version et de ce qui me plait dans le jeu, en vrac.
C'est un "gros" jeu, mais pas indigeste, avec un vrai thème crédible et bien rendu, pas trop long (compter 1h30, 2h avec des joueurs lents), tendu, malin, stressant par moments, des choix en permanence, seulement 7 tours pour "tout faire" (en fait, évidement, on est toujours loin de faire tout ce qu'on veut !). Il y a des enchères, surtout, mais aussi du placement, de la stratégie, de l'optimisation, du calcul, un peu de chance... la totale !
En plus, la nouvelle version surpasse nettement l'ancienne !
Le matériel est splendide, les pions et bâtiments épais, les illustrations parfaitement dans le thème et très réussies, tout est beau et ça contribue également au plaisir d'y jouer ! A la charte graphique près, on croirait un jeu Days of Wonder pour la qualité du matériel, ce n'est pas peu dire !
C'est évident, mais il faut quand même le souligner : avoir la version en français du jeu est un avantage énorme, il y a quand même pas mal de texte sur les cartes (bonus et prestige principalement).
Côté jeu, on est également gâtés : phase supplémentaire optionnelle, qui change un peu le jeu (et, d'après les gens qui y ont joué plus que moi, le rééquilibre, ce qu'on a constaté sur notre 1ère partie avec cette variante), variante collaborative, variante à deux ! C'est la fête !
Allez ! Quand même ! Pour pinailler un tout petit peu, tout n'est quand même pas absolument parfait, côté ergonomie, deux petits défauts à mes yeux : sur les cartes personnages qui apprécient une des libertés (religion, il me semble, mais je ne suis plus très sûr), le symbole est bien caché par la valeur artistique "3" rapportée. Et sinon, d'une manière générale, on n'identifie pas facilement les personnages en voyant les cartes de loin (ce qu'on a besoin de faire pour recruter en cours de partie), il me semble bien que le numéro était plus visible dans la version allemande.
Un dernier petit regret : j'aurais bien aimé avoir des cartes toilées pour quelques euros de plus, mais je comprends qu'il y avait très certainement un plafond "psychologique" à ne pas dépasser pour Ystari.
Au final, pour ne pas conclure sur des détails, Les Princes de Florence est un jeu exceptionnel, dans une version française exceptionnelle ! Mon premier 6/5 !
Edit : j'ai testé la variante collaborative, qui est sympathique sans révolutionner le jeu autant que les personnages. Mais c'est un plus indéniable de pouvoir choisir de jouer comme ça ou pas.
apres l'avoir découvert dans sa version allemande, je cours m'acheter la boite francaise
et la , que du bonheur.
le graphisme, les tuiles, les variantes
un must have pour toute ludothéque qui se respecte
topkewl qui retourne y jouer ce soir
C'est comme le vin !
J'avais déjà eu le plaisir de jouer à ce vieux jeu qu'est Princes de Florence. Dans le temps, c'était en Allemand, et malgré la galère de devoir lire les traductions FR des cartes ou autres sur une feuille volante, le jeu était excellent. Alors maintenant que ça a été retravaillé, re-édité par Ystari, et qu'en plus il y a une extension avec, ce gros jeu va devenir culte pour sûr, au même titre que Caylus et Puerto Rico.
C'est un jeu mélangeant des enchères rapides et efficaces à la Zavandor, et un système d'actions, au nombre de deux pour cinq choix possible. On a donc de l'interaction entre joueurs, et ensuite chacun peut personnaliser son affaire, et gérer son palais familial comme il l'entend. Excellent principe de jeu que voilà !
Le matos est très bien : les pièces se dépatchent facilement, les cartes sont magnifiques... Mais j'ai tout de même 2 critiques, donc une critique bonus parce que je le vaux bien :
1. A l'intérieur de la boîte, le support plastique termoformé est naze, rien ne rentre dedans, et impossible de fermer le tout si vous essayez de l'utiliser pour le rangement des pièces du jeu. Donc jetez-le, et topez-vous quelques bons vieux sacs plastiques avec zip pour y trier vos pièces.
2. Sur les cartes personnages/oeuvres, on a du mal à lire les "libertés" (opinion, religion, et voyage) à distance. C'est pénible lorsque les cartes recrutements deviennent utile en milieu/fin de partie, car on voudrait bien pouvoir lire direct sans devoir demander aux autres joueurs ce dont il s'agit, ce qui grille un peu vos potentielles stratégies.
3. Même si ça n'a rien à voir, je tiens à pousser un coup de gueule sur Ystari, dont l'administrateur du forum officiel n'a toujours pas validé ma demande d'inscription. Et sans validation, pas de post/reply possibles... Ca faisait plusieurs mois déjà que je voulais participer sur leur forum, et que je voulais en savoir plus sur cette édition Vintage. Enervant !
Mais ce ne sont pas ces 3 points négatifs qui m'empêcheront de mettre 5 pouic sur 5 ! Les Princes de Florence est vraiment un jeu que j'attendais, et je ne suis pas déçu. Il va ressortir de mon étagère trèèèèès souvent, je peux vous l'assurer.
comme d hab avec Ystari, c'est au top.
La boite est superbe, le matériel également, même si ce dernier ne rentre pas dans la dite boite, lol.
En terme de jeu, c est tout aussi bon. La phase d'enchère est plus stratégique qu'il n'y parait, de plus tout est interessant. La phase d'action offre de cruels dilemmes. Même la pose des tuiles sur son plateau merite reflexion.
En ce qui concerne les extensions, ca m'a l air d etre interessant, mais je ne les ai pas essayé.
En tout cas la version cooperative doit ajouter une dose d interaction fort sympathique.
Pour conclure, je dirais qu'il ne faut pas faire l'impasse sur ce jeu, c'est un chef d oeuvre.
Ahh les Princes de Florence
Ça date pas d'hier hein. Première édition, en casque à pointes uniquement, datée de l'année 2000. Déjà 7 ans. 'Tain de c'est pas possib de je le crois pas, j'aurais pu y jouer déjà depuis 7 ans !
Karis et Ystari ont répondu favorablement à une idée de réédition/traduction. Bien leur en a pris ! ;)
Alors le jeu en tant que tel :
-Un matériel qui certes ne se range pas dans la partie thermoformée (OK passons, Karis a expliqué le pourquoi du comment, et c'est un point surprenant mais assez mineur, même si etc.). Mais un bô matériel : plateaux chouettes, avec des explications dessus façon Caylus (merci !), belles cartes, sans être non plus du matos d'exception.
-Des règles très bien expliquées, avec le classique résumé sur la partie droite de la page, mais attention aux points de règles précis sur ce qu'on a le droit ou non de faire… Juste quelques doutes sur valeur artistique / prestige suite à une première lecture, mais quelqu'un qui y a déjà joué l'explique en 30 secondes.
-Une règle plus bifluorée par rapport à l'édition originale, qui enrichit le jeu d'une phase de type Citadelles : non encore testée, à suivre, mais ça s'annonce comme un gros +. Pour finir sur les règles, une dernière partie nous propose de jouer en concertation / collaboration. Cela ne demande qu'à être pratiqué pour peu que dans 10 ans on ait fait trop de parties 'classiques', mais c'est peut-être de la bombe hein ;)
-Un thème relativement rare dans le monde ludique (Leonardo Da Vinci…), extrèmement plaisant et pas du tout "plaqué" : tout est logique et permet une certaine immersion.
Quels sont les mécanismes à l'œuvre ? Des enchères, du placement de batiments façon 'Tetris', de l'optimisation de dotations, de la réflexion sur le tempo des découvertes/œuvres d'art, de l'arbitrage "libre" entre argent et points de victoire, dans un nombre assez limité (mais idéal) de tours et avec des choix cornéliens à faire.
Les enchères sont une des clés du jeu : comment faire monter l'autre sans se retrouver avec un item qu'on ne souhaitait pas, jusqu'où payer pour obtenir ce qu'on pense être la meilleure chose ? C'est du classique, mais comme il n'y a que 7 tours pour les 7 items différents de la phase enchères et qu'on ne peut en acheter qu'un à chaque tour, c'est chaud ! Il faut en plus garder un peu de brouzouf pour la phase suivante… En passant, l'argent compte vraiment (pas comme d'autres jeux récents ;) ), et on rage de perdre "de force" une enchère parce que l'autre méchant a plus d'argent que soi.
Concernant la phase actions, on peut gagner de plein de façons différentes, sans forcément proposer une découverte à chaque tour comme j'en avais peur au départ. On n'est jamais sûr de gagner en réalisant ça ou ça, mais on peut perdre à coup sûr si, notamment, on place mal ses bâtiments, tout ça rajoute encore à la tension. Quand à la valeur de l'œuvre d'art, c'est un des points d'interactions délicat : comment évaluer ce que peuvent proposer les autres au même tour ?…
Enfin, autre point clé du jeu, l'arbitrage brouzouf / points de victoire. C'est assez difficile de choisir, et cela dépend du numéro du tour en cours, de ce qu'on planifie ensuite, etc. Le but est de se retrouver sans argent ou presque à la toute fin, sans en manquer en cours de partie. On se surprend à dépenser un peu plus que ce qu'on aurait fait isolément, juste pour passer devant tel ou tel adversaire au décompte immédiat du prestige ;)
Ce n'est pas, contrairement à des craintes initiales, qu'un jeu dont les points de victoire dépendent d'un choix entre gagner 4 points avec un batiment qui plait à 25% des artistes ou gagner 2 points avec un truc qui plait à tous les artistes, c'est à la fois ça et bien plus, tellement plus !
Petits défauts mineurs : un temps d'attente qui peut être long au moment où tout le monde réfléchit à ses actions, notamment concernant la valeur de l'œuvre qu'on va proposer (en espérant faire plus de points pour avoir le bonus), et peu de possibilités de freiner le futur vainqueur après le 5° tour. Certains aimeront, d'autres moins. J'aurais aimé une carte permettant de proposer que plusieurs joueurs mettent en commun une certaine somme pour diminuer le prestige d'un joueur sous quelques conditions (qu'il soit en tête de tant ou autre), en le justifiant vu le thème (campagne de dénigrement auprès de la population florentine par ex) ;))). On peut aussi être découragé si on voit qu'on a trop de retard en milieu de partie, ou si sur les 5 cartes piochées (bonus ou prestige), aucune par malheur ne correspond à son plateau ou à ses artistes.
Ces défauts sont mineurs, les qualités sont énormes, le jeu est dans un dosage parfait entre jeu familial et jeu pour joueur passionné, la durée du jeu appréciée (autour de 2 heures en général, sauf pour la première partie), le thème est très bien choisi et s'insère naturellement, femmes et hommes aiment de concert. Et je n'ai pas encore encore pu tester avec la partie "Citadelles" du jeu c'est dire sa richesse.
Je le recommande bien évidemment, il passe direct en tête de mon top 5 :D
Un conseil : faites payer cher pour les saltimbanques et pour les cartes prestige ;)
Magnifique! apres mon dernier ystari (yspahan), j'ai decouvert cette nouvelle edition d'ystari...
Premier constat en ouvrant la boite : que du matos! et du beau. bon, il m'a fallu séparer toutes ces pièces (petit bémols : les pieces de florin ne se détachent pas toutes facilement : il faut faire attention a ne pas dechirer...). Bilan : trop de matos pour cette boite : je n'ai pas reussi a trouver un rangement correct.
Bon le jeu maintenant : mécaniques bien huilée (encheres interessantes, pose de tuiles plus tactique que l'on croit sur son plateau sous peine de se retrouver bloqué, choix d'actions interessants pour parvenir a avoir des oeuvres suffisamment bonnes pour gagner des florins et des points).
le theme est fort bien rendu! je donne une mention tres bien pour les cartes que je trouve splendide et qui permettent une immersion thématique encore plus forte.
que dire d'autres? on a en plus deux extensions incluses (muse et princesse et collaboration), meme si pour moi (avis personnel), je ne vois pas trop quelle va etre l'utilité de se mettre ensemble pour construire un batiment... mais je dis ca, je n'ai pas encore essayé, donc je reste prudent...
en tout cas allez y, moi je reste bouche bée devant ce jeu et cette edition. Vive Ystari!!
Nombre de parties : Une pour le moment.
Je me permets de donner mon avis dès ma première partie car ça faisait deux ans que je l'avais dans ma ludo et que je n'y avais pas encore joué !
Au final, un jeu riche en choix où bien entendu il vous manquera toujours une action, où vous auriez aimer acquérir deux choses pendant les enchères...
Mais comment un jeu avec autant de cartes peut il être aussi tactique ?
Les princes de Florence est indubitablement un bon jeu, très équilibré, possédant diverses façons de jouer et scorer.
Le jeu reste simple à saisir en gardant une vraie profondeur. D'ailleurs, la partie en elle même valait pour moi 4/5 mais il semble évident que le jeu, tellement riche, mérite le super pouic tant on a envie de peaufiner sa stratégie.
A posséder, pour sûr et à jouer bien avant en avoir fait l'acquisition deux ans auparavant...
édit: Vu que le jeu existe maintenant en vf avec des variantes (et du matos) supplémentaires, que la vf est bien plus belle et que j'aurais bien mis 4,5 au jeu, je mets 4 à cette version, qui reste bonne et jouable une fois francisée, et 5 au bijou issu de l'équipe de Ystari Games...
Contexte : 1 partie entre joueurs confirmés.
Le jeu est bien sympa mais sur ce que j'ai vu il y a de petits PBs d'équilibrage sur des parties à 5 : les Professions encore dispos sont déjà parties dès les premiers tours de jeu et le 5e à jouer en tour 1 a un petit désavantage.
De plus une grande valeur est à placer sur les "Jester" et sur le "Recruitement".
Ces deux stratégies sont, me semble-t-il, largement au dessus. Et le comprend en début de partie n'est pas aisée.
Si on passe à côté des Jesters en début de partie, on ne parvient plus à placer ses cartes de professions dans les derniers tours.
De plus je n'aime pas tout ce texte sur le jeu.
Enfin le jeu est un peu de "l'ancienne école" ou il faut attendre les deux actions de chaque joueur avant de jouer, c'est long..
Par contre ..
J'apprécie les graphismes, l'idée de la ville à construire en pensant aux contraintes des bâtiments.
Le système d'enchère est simple et efficace, le jonglage possible entre PV et argent est une souplesse très bienvenue.
Je donne 3+/5.
Attention je suis souvent sévère. 3/5 c'est un moyen+ je garde les 4 et les 5 pour des hits.
Le fait que la version française n'existe pas encore peur rebuter certaines personnes.
C'est qu'il y a pas mal de texte sur les cartes.
C'est dommage car c'est un très grand jeu.
Le matériel est superbe et les stratégies sont nombreuses.
Un jeu qui mérite le détour et qui devrait figurer dans toutes les bonnes ludothèques.
Difficile de ne pas se joindre au concert de louanges sur ce jeu. La simplicité de ses mécanismes n'a d'égale que sa profondeur, et il semble, plus que tout autre peut-être, offrir une multiplicité de stratégies aussi valables les unes que les autres.
Ce jeu est une succession de choix, avec de très nombreuses possibilités, et chacun de ces choix est terriblement douloureux. Le paroxysme de la frustration est atteint, mais chacun sait que c'est là que réside souvent le plaisir de jouer.
Pourtant ce jeu ne m'excite guère. Sans doute est-ce son aspect terriblement comptable et sans surprise ni rebondissement, tout autant que l'impression (peut-être erronée mais je n'en suis pas convaincu) de n'avoir presque aucune influence sur le jeu des autres, ou encore la sensation de répétitivité des tours de jeu.
Les gestionnaires et calculateurs seront comblés, je préfère quant à moi des jeux de stratégie plus variés et instinctifs.
25/05/07 : la réédition de ce jeu par Ystari me permet de revoir mon jugement à la hausse, [ici](//www.trictrac.net/avis/finalement-je-me-fais-un-prince).
*Nombre de parties : 4*
Un jeu parfaitement réalisé,avec peu de hasard et des mécanismes originaux. On se plait vraiment à satisfaire tous les caprices de nos artistes afin d'en tirer la meilleure oeuvre.
1 seule partie:
Avec les princes de florence on rentre directement dans le jeux de gestion catégorie puerto, caylus, goa. C'est du trés lourd.
Le jeu se décompose en 2 phases: Enchères et Action. 7 éléments à mettre aux enchères alors que l'on est que 5 et comme dans tous les jeux du genre trés peu d'argent pour miser. En effet durant la phase d'action, on va choisir entre gagner de l'argent et gagner des points de victoire. Comme dans AOS il faut alors bien calculer ce qu'on va avoir besoin et ce que l'on se laisse pour la mise pour optimiser le bazard.
La phase d'action permet de jouer des artistes ou de construire tout plein de trucs (genre batiment, liberté de penser etc...) qui vont favoriser l'artiste dans sa création (et donc rapporter plus de points et de pognon). Avec une petite phase à la Ubongo ou l'on doit se creuser la tête pour résussir à tout placer sur son plateau de jeu.
Le meilleur artiste du tour gagne des points et ensuite on recommence.
Viennent se coller à cela des objectifs secret que l'on peut avoir au enchères, des points de victoire suplémentaire pour des constructions de moindre importance etc... tout cela permettant plusieurs stratégies.
Le thème est superbe et colle trés trés bien au jeu. Le jeu est trés beau et peut être joué en 1h30-2h à 5.
Pour les petits bémol (il en faut): Rien n'est fait pour jouer la place de premier joueur. Il s'agit juste du joueur à gauche de l'ancien premier. Dommage car à 5, sur 7 tours certains le seront 2 fois et les autres juste 1 fois. Et je pense que jouer en premier est vraiment pas mal du tout.
Certains objectifs m'ont à priori paru déséquilibré par rapport à d'autres, mais peut être est ce dû à mon inexpérience.
J'ai pas arrété de confondre building et builder, ce qui a tout simplement plombé ma partie.
Eh oui, ce jeu de mécénat n'est pas vraiment désintéressé. Le gros problème est de savoir choisir, et choisir, c'est renoncer. Nul besoin de convoquer les artistes, Princes de Florence est un chef d'oeuvre à lui tout seul.
Encore un jeu culte qui mérite très largement son succès. Pourquoi n'existe-t-il pas encore d'édition française ?
Ah ! voilà un véritable plaisir ludique !
La thématique est superbe, on y plonge et on s'investit sans limite.
La tactique de Florence est difficilement maîtrisable et tant mieux; le plaisir de jouer ne s'épuise pas.
*Quand faire quoi.*
Si vous pouvez répondre à cette question, votre domaine à Florence sera le plus beau, et vous, le vainqueur.
Sans doute le plus beau jeu de la gamme Alea, tant du point de vue du matériel que des règles.
Les joueurs se livrent une véritable course contre la montre haletante, nécessitant de prévoir réellement son jeu à l'avance tout en étant assez flexible pour gérer les aléas des enchères.
Sans être complexes, les règles permettent une multitude de stratégies gagnantes différentes (du moins à cinq joueurs), ce qui garantit une longue durée de vie, le tout sur une durée de jeu plus que raisonnable.
Bref, un chef-d'oeuvre.
Voilà un jeu complet comme je les aime : diverses stratégies pour parvenir à la victoire. Des enchères, de la gestion, des cartes bonus, des cartes qui "tuent" en fin de partie... TOP NIVEAU
Si ce jeu est vraiment très très bon, il n'offre son maximum qu'à 5. A moins nombreux, il reste fort agréable, mais un peu moins bien équilibré... Le matériel est abondant est très agréable, le système de construction de son domaine jubilatoire, les enchères souvent tendues (on n'en a pas tant que cela en une partie...), et les choix nombreux et cornéliens. Un classique du jeu à l'allemande, quoi...
Pouf pouf ; lisez pas trop tout ça, surtout les ratiocinations, parce que c'était basé sur une bévue concernant les règles... Je corrigerai tout ça dès que j'aurai fait quelques vraies parties.
**Type de jeu :** Rafraîchissant
**Nombre de parties jouées :** 7
**Avis compendieux :** Ce jeu est certes caractérisé par un manque certain d’interactions entre les joueurs, mais ceci est compensé par une mécanique astucieuse (cela dit, c’est un des seuls jeux d’enchère que je connaisse) et qui requiert même une aptitude certaine à savoir emboîter des formes (au sens de Tétris je veux dire, qu’allez-vous penser là), faisant en cela appel aux réflexes acquis dès notre plus jeune âge (nos premiers jeux ne consistaient-ils pas à emboîter des formes ?). Un jeu de développement où on peut s’amuser à tester plein de stratégies personnelles, mais où il faut quand même garder un œil sur le tableau des autres. Le tout avec un thème très frais en bouche.
**Clarté des règles (4) :** Même en Anglais, ça se lit très bien, elles sont assez brèves. Le petit plateau résume l’essentiel. Lorsqu’on les explique, il ne faut pas hésiter à faire un petit point sur les différentes cartes, notamment de prestige. [Edit]Bon, cela dit, j'ai fait une erreur monumentale d'interprétation des règles ; mais ça vient de moi, pas des règles.
**Qualité du matériel (3) :** Il est sobre, mais ça va bien avec le thème. En plus on peut jouer à tétris avec. Parmi les deux types de pions, je ne sais jamais quel doit indiquer les points et quel sert à tout le reste. Mais on s’en moque, hein.
**Reflet du thème (4) :** Déjà, le thème est original, rafraîchissant donc (un peu de finesse, que diable). Après, on apprend que les artistes ont toujours fait leur stars : ils ont besoin qui d’un parc pour flâner, qui d’un lac pour faire trempette, et tous voulaient s’amuser (comme quoi, même les plus grands). On se demande juste : ils ne mangeaient pas, ces gens-là ? Bref, avec un peu d’effort, on y croit, au thème (après, pourquoi irait-on acheter un parc aux enchères ? à l’époque, pouvait-on réellement faire pousser une forêt, pouf, comme ça ? Les libertés s’achètent-elles ? Que de questions insolubles...).
**Avis comportant ratiocinations et autres superfétations :** J’ai fait pas mal de partie et j’ai l’impression que selon les joueurs et le cercle des joueurs, les réflexes ne sont pas les mêmes (ce qui montre la richesse de ces jeux). Sur le forum, certains disent être prêts à sacrifier des fortunes pour un saltimbanque (jester). Dans mon (mes cercles), les enchères n’ont jamais atteint des sommes faramineuses, et c’est plutôt les bâtisseurs qui avaient la côté. D’ailleurs ma première partie perdue contre un débutant, après réflexion, l’a sans doute été à cause d’un bâtisseur laissé à trop bon compte. Ces bâtisseurs me semblent essentiels (surtout le deuxième) assez tôt, car d’une part les deux et troisièmes rapportent trois points et que d’autre part, sans eux, on ne peut pas construire beaucoup de bâtiments, et vu que chacun rapporte 3 points sûrs, il est souvent intéressant de bétonner son domaine. Les œuvres sont pour moi plus un moyen de se refaire des sous et un moyen opportuniste de glaner quelques triplets de points supplémentaires. Mais c’est un point de vue, et il y a d’autres façons de faire.
Le choix de l’emplacement des bâtiments (le petit côté tétris du jeu) conditionne aussi pas mal le nombre que l’on peut en poser, et donc le nombre de points de prestige final : il vaut donc mieux ne pas construire n’importe comment (et avoir assez tôt son deuxième bâtisseur).
Un autre aspect fondamental est le moment où on achète une carte prestige : trop tôt, cela risque de compromettre le développement du domaine (car le fait d’acheter une carte empêche d’acheter autre chose plus immédiatement profitable), trop tard, on risque de ne pas arriver à répondre à toutes les requêtes ; et entre les deux, on risque de ne pas être le seul à avoir l’idée et de devoir la paye trop cher. Mais je n’ai jamais vu personne gagner sans en avoir (et plutôt deux qu’une). A noter qu’on peut toujours tenter, faute de mieux, d’en acquérir une vers la fin, car avec le choix parmi 5 cartes, on peut toujours en trouver une qui rapporte quelques précieux points.
Les cartes bonus semblent être un pis aller à réserver en cas de coup dur ou pour réussir au contraire un gros coup. Car qui prend une carte prestige ne construit pas.
Bref, une grande richesse de choix.
Pour ce qui est du manque d’interaction entre les joueurs, certes, on est chacun chez soi à essayer de se développer du mieux possible, mais les enchères permettent cette interaction : si un joueur commence à faire monter les prix sur une forêt par exemple, on peut se prendre à penser qu’il en a vraiment besoin pour chouchouter un de ses protégés, donc pour l’embêter, on peut faire monter les prix, sachant qu’il a peut être lui-même fait monter les prix en bluffant ; bref, à ce petit jeu de dupes, quelqu’un peut se retrouver avec une forêt sur les bras dont il n’a que faire et qu’il a acquise fort cher ; pour un peu, ce serait presque un jeu cocasse, non ?