"Die Fürsten von Florenz" est un des nombreux chefs d'oeuvre du maître Kramer. Les années 99-2000 ont été de belles années pour l'auteur qui nous gratifie de jeux comme "Die Händler" et une année plus tard, « Les princes de Florence ».
Il est d'abord à remarquer que ce sont les jeux de Kramer avec les thèmes et matériels les plus présents qui sortent du lot en général (sauf sans le cas de Pueblo mais bon...). Ici le thème "Leonard de Vinci" et l'ambiance florentine sont très bien rendue et plonge le joueur dans l'Italie de la renaissance. On regrettera tout de même le fait que les Oeuvres qui sont au centre du jeu ne soit représentées nulle part. C'est un peu frustrant de produire un truc qu'on ne voit pas.
Sinon, "Die Fürsten von Florenz" est précurseur des « Puerto Rico » ou « Goa », des jeux de construction et de placement / enchères ou il y'a plusieurs manières de marquer des points de victoire. Par conséquent, plusieurs tactiques étant possibles, chaque partie prend des allures différentes et c’est bien la que tout le plaisir du jeu s’installe.
On regrettera que le jeu n'ai jamais été traduit en français, et que cette traduction, quoique annoncée tarde à venir. Mais pour avoir joué à la version anglaise, le jeu est totalement jouable malgré les nombreux textes.
Ce jeu reste donc pour moi un bon standard de ludothèque, mais si je considère le matériel comme un peu frustrant. Je ne me remets pas de ne pas voir les œuvres que je produis…
Un thème fort présent associé à une mécanique subtil
De l'interaction mais pas trop, de l'enchère, de l'optimisation
J'adore faire une oeuvre, surtout quand c'est la plus belle du moment.
Gare à ne pas laisser un joueur s'approprier les saltimbanques trop facilement, ils ont beaucoup d'intérêt et doivent se négocier à prix d'or !!!
Tout a été dit sur ce jeu extraordinaire à tout point de vue. S'il fallait y trouver un défaut ce serait celui-là: un des jeux les + difficiles à expliquer et donc que l'on joue souvent avec les mêmes personnes et pas assez avec des débutants!
Nb de parties : 5
Enchères tendues, casse-tête de construction et combinaisons, ce jeu est une référence dans les jeux de gestion. La difficulté du jeu croit en fonction du nombre de joueurs, à 5 le jeu est terrible de affolant ! Il faut cependant jouer avec des joueurs aimant planifier un tant soit peu leur tour de jeu à l'avance.
Même s'il est en version allemande (ou anglaise mais plus cher), toutes les traductions se trouvent sur le net (règles, cartes, plateaux de jeu) et cette version ne pose donc aucun problème.
Pour le moment, l'un des meilleurs jeux de ma ludothèque.
Bon, j'avais donné mon avis... mais il a l'air de s'être perdu en route. En revoila donc un autre... qui va tenter d'être identique ;-)
Prince de Florence est un jeu vraiment bien équilibré permettant un jeu intéressant à 4 ou à 5. Sa phase d'enchère permet à tous de jouer ensemble. Et la deuxième phase permet de développer au calme son Palais.
Les scores sont vraiment lisibles mais ne permettent pas non plus de bloquer indument le plus avancé.
Un jeu à ressortir le plus souvent possible !!!
J'adore ce jeu pour plusieurs raisons. Tout d'abord Les enchères qui permettent une interaction entre les joueurs même si limitée, celle-ci est présente et il faut en tenir compte.
Ensuite la gestion individuelle de son domaine et des oeuvres à réaliser.
Et finalement, la limitation du hazard dans le choix d'une carte parmi 5 cartes mais l'inconvénient c'est que cela rallonge le jeu car le joueur doit analyser les cartes et choisir celle qui lui rapportera le plus.
Le nombre d'actions limitées oblige les joueurs à bien réfléchir à chaque action avant de se lancer.
En conclusion, un jeu qui figure en bonne place dans la ludothèque !
Oui, j'ai plusieurs gros jeux allemands vraiment tripant : la citta, puerto rico, mull and money...
Mais quand même, les princes, c'est beau, appaisant (rare!), et à 5, y'a le stress des enchères
et moi j'aime bien les encheres
Chaque joueur à un domaine, à tour de role, on vend des liberté et privilège par des encans. Tout le monde bâtit son petit domaine dans son coin, et à la fin de la partie, on compte les points...
À l'exception de l'encan, il y a peu d'intéractivité et d'intérêt. Chaque joueur à ses objectif secrets, et il reste peu à faire pour contrecarrer les plans des joueurs adverses.
Je vous le déconseille fortement.
Nombre de parties jouées: 3
Ce jeu aux airs de Puerto Rico (chacun gére sa tambouille sur son plateau de jeu) jouie d'un trés grand prestige dans le milieu ludique.
Un nombre de tour trés limité: 7, avec peu d'action possible à chaque fois: 1 enchère et 2 actions.
Donc comment, en seulement 21 actions gagner la partie? Les choix sont trés nombreux et les stratégies possibles trés diverses.
On peut peut-être regretter un certain manque d'interaction entre joueur... Il y a bien la phase d'enchère mais a part ca, a part acheter la derniere liberté avant un autre joueur, ou le recrutement de professions chez les autres joueurs (et encore, cela ne le pénalise en aucune facon, au contraire cela peut même l'aider) tout se joue dans la meilleur gestion de ses actions et de... son espace vital! Grande originalité de ce jeu ou l'on a chacun un espace (trés) limité pour y construire paysage et batiment. On s'amuse a essayer d'agencer au mieu son petit coin de terre.
Un grand jeu au théme relativement bien rendu souvent comparé injustement à Puerto Rico. Les 2 jeux sont trés différents et ne se font aucunement concurrence. (mais faut pas déconner Puerto reste de trés loin le meilleur ;-)
Pour commencer, je dirai que les parties sont trop courtes : sept tours, ça laisse à peine le temps d'en profiter et aucune possibilité de changer de stratégie.
Pour continuer, je dirai qu'on se retrouve un peu toujours dans les mêmes situations : enchères / achats. Ca manque d'alternative, de choix. Ca ramène à l'absence de possibilitéde changer de stratégie précédemment mentionnée.
Ensuite, le thème est un peu faible : on achète des libertés, des bouffons et des cartes bonus !!! Les artistes réalisent des oeuvres mais on ne sait pas lesquelles.
Bon, allez, je mets 3/5 parce que le matériel est beau.
Les princes de Florence est le prédecesseur de Puerto Rico : un jeu riche en stratégie, original, où chacun gère son développement sur une carte personnelle.
Pourtant le jeu comporte beaucoup moins d'interactions. S'il se rapproche de Goa qui arrive après, il est selon moi moins riche et un peu trop austère.
Pourquoi faire un Prince de Florence quand on peut faire un Puerto ou un Goa ?
Je suis sévère, ce jeu a le mérite d'être arrivé avant.
Excellent jeu, tres bonne partie d'encheres, tres bon theme (ca change).
Seule critique: quelle que soit la strateige, les scores sont super serres a la fin et on sait pas trop pourquoi on gagne ou on perd...
Un thème fort, des règles à première vue ardues mais finalement pas si complexes que cela et puis une rigueur dans la mécanique.
Ce qui surprend d'abord dans ce jeu ce sont ses frontières, ses limites: 7 tours de jeu, soit 7 enchères et seulement 14 actions pour la partie. On a l'impression dans un premier temps de pouvoir extraire LA stratégie gagnante ...et puis quelques parties plus tard on se rend compte de l'énorme importance des enchères: on ne joue pas du tout chacun dans son coin, on ne peut absolument pas appliquer de recette miracle...et finalement de ce carcan relativement strict naît une grande liberté et une grande subtilité de choix.
Du grand art vraiment, très maitrisé.
Un jeu rigide dans la forme et riche dans le fond.
Chapeau bas!
Dans la serie des "gros" jeux de chez Alea, les princes de Florences vient en deuxiemem position chez moi, apres puerto rico.
Le jeu est agreable et fluide une fois la partie lancée et l'esthetique du materiel ne gache rien au plaisir
Je lui reporocherais tout de meme le peu de variete des strategies vraiment efficaces et la masse de texte en allemand qui pose un pbm avec des joueurs qui ne maitrise pas du tout la langue
*Nombre de parties jouées: une dizaine (à 3-4-5 joueurs)
Config préféré: 5 joueurs*
Je suis complètement bluffé par ce jeu. Mes premières impressions étaient que c'était un excellent jeu (digne d'un 5), mais un peu limité et répétitif. Foncer sur les saltimbanques et faire des oeuvres dignes de Léonard de Vinci (en caricaturant)...
Mais à y rejouer, le jeu gagne en richesse (dire que j'en doutais!) et se dévoile comme une vraie perle ludique. Certes les saltimbanques sont puissants mais c'est surtout de les laisser partir à bas prix qui est risqué. Une fois cela assuré, les avoir ou pas n'est pas une condition sine qua none de victoire. Les cartes de recrutement sont d'ailleurs une bonne alternative pour contrer des batailles trop âpres au niveau coût...
Les maçons que je jugeais hâtivement comme faibles peuvent se révèler fort utiles, que ce soit en soutien (1 pour réduire le coût si on compte bâtir plus d'un bâtiment), ou en base d'une réélle stratégie où on va construire le plus possible en essayant d'optimiser la place...
Je trouve toujours pour l'instant les cartes bonus délicates à gérer même si leurs potentiels pour remporter les meilleures oeuvres (surtout au tour final) ou simplement pour passer le seuil peuvent se révéler fort utiles. De même pour les cartes prestiges qui peuvent pourtant se révéler décisives.
Et puis tous les petits plaisirs de prévoir et gérer au mieux son nombre et ses combinaisons d'oeuvres, ses réserves d'argent, mélé à la frustration de n'avoir que peu d'actions pour tout concrétiser, rendent ce jeu à la fois intelligent, tendu et équilibré. Un jeu qui arrive à rivaliser dans mon coeur avec un [Puerto Rico](//www.trictrac.net/jeu-de-societe/puerto-rico) tout en étant plus abordable (mais pas plus simple à maîtriser)...
En fait, j'ai vraiment hâte qu'il soit en français.
[Compte-rendu sur le site de Ludo le Gars.](http://lgimet.free.fr/PartiesExt/FurstenFlorenz-4j.htm)
Cartes, Saltimbanques, architectes, décors, libertés... Que prendre? Voila la question qui se pose aux joueurs à chaque début de tour. En fait, tout est intéressant et rien n'est à jeter.
Le jeu est réellement stratégique et très bien équilibré. Même si un joueur est désavantagé par des œuvres à réaliser demandant des critères de réalisation très disparates, des éléments tels que les cartes de recrutement ou les saltimbanques permettent de contrecarrer la malchance éventuelle. En plus de cette propriété, un joueur qui réussirait à se procurer plusieurs saltimbanques (3 voir 4) posséderait un avantages énorme pour la réalisation de ses œuvres.
Le 1er artisan est quasiment indispensable afin de diminuer le coût de construction des bâtiments.
Les cartes de renommée, dont l'acquisition doit se faire assez tôt dans la partie afin d'être exploitée au mieux, peuvent être déterminantes pour la victoire.
Les autres éléments sont indispensables à la réalisation des œuvres.
Le choix du moment d'achèvement d'une œuvre est prédominant dans la stratégie (en raison de l'augmentation des contraintes au cours du jeu).
Ce jeu est donc un must pour les joueurs déjà expérimentés et mérite les compliments qu'il obtient.
Un dernier détail : ne négligez pas l'organisation de votre domaine, même si cela semble évident, il est fréquent de voir des joueurs bloqués en fin de partie.