Olympos n'a rien d'original mais est en soi une formule synthétique assez bien foutue de tout un tas de jeux de développement.
La gestion du temps, en particulier, fonctionne bien, et la multiplicité des options stratégiques permet de renouveler le plaisir d'une partie à l'autre.
Toutefois la fluidité du jeu et la lisibilité générale du plateau et des tuiles ne sont pas toujours optimales. Par ailleurs, la pénurie organisée sur les tuiles développements & les merveilles crée un opportunisme radical qui pourra semblant frustrant pour certains.
Olympos fait partie de ces jeux qu'il vaut mieux jouer entre joueurs qui ont une exacte même expérience, car la courbe d'apprentissage y semble très élevée.
Note : 3,9 arrondie à 4.
Entre 7 Wonders et SmallWorld, Olympos joue subtilement sur différents tableaux avec des règles qui se révèlent au final assez simple, bien que très complètes.
En effet, les stratégies possibles semblent nombreuses et le jeu est assez soigné!
Je lui donne donc un jeton de faveur!
Après 2 parties, l'une à 4 et l'autre à 5.
Olympos réunit tout ce je cherche dans ce genre de jeu : de la stratégie avec les arbres de développement, de la variance contrôlée avec les dieux et les cartes, de l"interaction avec le plateau principal, et de la rejouabilité avec le placement des tuiles de développement et surtout les territoires condamnés en début de partie.
Le système de temps, bien que déjà vu, est très efficace et intéressant avec les dieux. Le système de combat est également bien vu, donnant un gros avantage à ceux investissant dans le militaire tout en laissant des possibilités aux autres. Les merveilles et le Mont Olympe présentent des points de friction évidents au départ, puis l'Atlantide vers la fin de la partie.
Bref, un très bon jeu, varié, pas trop long et avec un bon mélange de stratégie et de tactique.
Au premier abord le jeu a l'air complexe mais en réalité il s'avère très simple et accessible.
Il se joue rapidement et est vraiment original et stratégique.
Les choix sont cornéliens mais on prend grand plaisir a y jouer et rejouer.
Il faut s'habituer au couleur que je trouve un peu fade et les symboles utilisé pour les ressources pas très clair mais pour moi c'est vraiment un bon jeu.
Pour faire bref.
Les + :
- tactiques variées grâce aux tuiles;
- renouvellement des parties correct;
- mécanismes sobres et élégants;
Les - :
- loin des standards actuels en termes de qualité et surtout d'esthétique de matos;
- un peu froid;
- pas aussi simple d'accès que la sobriété des règles pourrait laisser penser;
Conclusion : pour des sensations de jeu comparables à mon avis, autant jouer à Smallworld : plus fun, plus beau, plus accessible et plus varié.
Olympos réalise une belle prouesse en soit : offrir un jeu de civilisation suffisamment subtil pour être intéressant tout en proposant des parties de MOINS d'1h30 à 3 joueurs !
Les mécaniques sont sympa, les possibilités intéressantes, les combats résolus de manière éclair. La réflexion porte sur quelle technologie acheter pour optimiser son placement et le coût des merveilles qui en sera directement dépendant.
Le graphisme et le matériel sont honnêtes, sans plus.
Mais attention, jeu à déconseillé à 5 joueurs : trop d'attente entre les tours. Cette configuration tue vraiment le jeu.
Vraiment idéal à 3.
Mise à jour :
J'ai testé la variante à deux joueurs (http://www.ystari.com/olympos/ol2fr.pdf) et je vous confirme que ça marche très bien.
Après plusieurs partie d'Olympos, je dois dire que je suis un peu déçu.
Cela peut-être assez lent à certain moment, le thème est vite oublié (ah oui, c'est vrai, je suis supposé construire une civilisation...) au profit des mécaniques (prendre telle tuile pour avoir tel avantage et me placer pour la merveille de bout de rang), il y a des problèmes de confusion entre certaines illustration et la carte n'est pas toujours très lisible.
Par contre j'aime bien, l'interaction, le fait de pouvoir attaquer tel adversaire plutôt que tel autre car cela lui fera perdre la précieuse ressource dont il a besoin ou lui piquer la merveille de bout de rang juste sous son nez alors qu'il avait tout fait pour l'avoir. (oui, je sais, je suis méchant...)
Bref, je ne refuserai pas une partie mais si j'ai le choix, j'irai jouer à autre chose.
Olympos c'est un jeu original et intelligent, entre autre grâce à son système de gestion du temps : chaque action est chronophage, et le temps nous est compté. Point trop n'en faut pour accomplir une action, attaquer un territoire, ou tout simplement déplacer des colons.
Rajoutez à cela un zeste de faveur divine, des achats de merveille et des évolutions (de civilisation, de progrès techniques et militaires, de commerce, etc.) achetables contre des éléments de temps et vous obtiendrez un jeu assez équilibré selon les diverses stratégies disponibles.
Pour gagner, on peut faire appel à plusieurs tactiques : la technologie, le nombre de territoires conquis à la fin du jeu ou le nombre de technologies découvertes sont autant d’objectifs qui permettent de gagner.
Mais voilà, ne pensez pas que ce jeu sublimera tout votre cheminement stratégique hautement cérébral et savamment huilé. En effet, la mécanique de jeu est ainsi faite qu'elle vous obligera à vous rabattre rapidement sur des plans B du fait entre autres de l'action des autres joueurs.
Ce jeu gagne à être joué avec spontanéité et instinctivement, en y alliant un minimum de stratégie.
C'est la raison de la simplicité tant de sa règle que de ses mécanismes.
Ce qui peut ainsi constituer une qualité pour certains pourra néanmoins se transformer en cauchemard si vos compagnons de jeu ne s'aperçoivent pas de ce léger détail.
Le danger d'un jeu comme Olympos qui mélange les genres avec insouciance, viendra donc des partenaires de jeu qui pourraient le prendre - par inexpérience ou simplement par envie - pour un jeu de stratégie et d'anticipation. Et là le temps devriendra pour sûr votre ennemi définitif au détriment de ce qui aurait pu se révéler comme un plaisir de jeu simple, rapide et ludique.
Kiwizzement,
![](http://maryohan.unblog.fr/files/2007/10/temps.jpg)
Ce jeu a beaucoup d'atout, un thème fédérateur, de belles illustrations, un matériel de qualité (sauf pour la feuille des technologies), des mécanismes simples et fluides. A chaque tour un choix simple: bouger, conquérir ou acheter des technologies ou des merveilles.
On règle avec des cubes et du temps même la gestion des combats est d'une redoutable efficacité et simplicité.
Le plus en retard sur la piste du temps rejoue, une manière stratégique de régler l'ordre des joueurs et d'essayer d'enchainer les actions. On rajoute un brin d'aléatoire avec l'intervention des dieux etc. Tout est bon, beau, net et précis et pourtant..
Et pourtant on a l'impression d'avoir joué mille fois à ce type de jeu, le petit plus, l'excitation n'est pas au rendez vous.
C'est un bon jeu, dans l'air du temps mais peut être à la durée de vie faible, il risque de se démoder assez vite.
Un très bon jeu de gestion avec un nouveau mécanisme de temps qui passe selon vos actions, il faudra bien gérer les sabliers pour arriver à vos fins et l'emporter. Un très bon Philippe Keyaerts comme d'habitude. La mise en place est peut- être un peu fastidieuse, la version ibidule pourrait corriger tout ça...
Excellent jeu de civilisation pour qui ne veut pas où n'a pas un weekend pour jouer à civilisation.
La première partie fut moyennement concluante mais une fois les règles assimilée, le raisonnement et les arbres de civilisation se révèlent à vous.
Nous n'avons pas encore fait beaucoup de partie, mais la marge de progression semble importante d'autant plus que l'association idéale de technologie se renouvelle à chaque fois.
Bref un très bon jeu pour joueurs poilus mais qui préfèrent jouer à plusieurs jeux en un weekend qu'à un seul.
... mais je n'ai pas dit mon dernier mot.
J'aime bien le principe mais la seule partie faite à 5 fut longue et limitée au niveau des actions. déplacement sur la carte fastidieux. a essayer à moins de joueurs je pense. Sinon bon matos, règles claires.
Une seule partie et juste l'envie par curiosité d'y rejouer si rien d'autre pour voir si je vais y accrocher.
Le thème me plaisait, mais il n'est pas vraiment présent dans le jeu. Le plateau est pas mal, mais sans plus, il ne participe pas vraiment à l'ambiance. LE mécanisme de jeu du temps est bien vu, mais est-il utile vu qu'une stratégie gagnante semble exister. LE choix des plaques est large (trop) et certaines semblent hyper puissante, mais non car on peut presque gagner sans... Un bon jeu, oui mais non... Si... mais non...ah bon ?!
vous aurez compris j'ai du mal à accrocher. Pourquoi? Peut-être grâce à ma victoire facile. Comment ? j'ai jouer la ces Zeus du plateau et la force militaire. J'ai profiter tout du long des bonus et mes adversaires des malus et je les ai refoulé quand j'avais envie. D'autres se sont "cassés" la t^te à optimiser, pas moi. VOilà :(
Ca faisait longtemps qu'Ystari nous avait pas édité un très bon jeu (le dernier en date était Assyria)
Voilà chose faite avec Olympos !!
Il n'y a pas vraiment de nouvelles mécaniques puisque la gestion du temps s'est inspiré de l'excellent jenseit von theben, mais l'ensemble est très efficace.
Olympos est un mix entre un jeu de gestion et un jeu de civilisation.
Par exemple les ressources ne sont pas acquises définitivement puisqu'elle sont liées au contrôle de la région. Il faudra conquérir, attaquer naviguer pour contrôler et donc bénéficier des ressources.
L'essentiel du jeu consiste surtout à récupérer des tuiles qui vont nous donner pouvoir et PV.
Ceci dit, le plaisir de jeu est vraiment excellent et dans mon entourage il fait l'unanimité !
Un très bon jeu de civilisation qui sort des sentiers battus.
Une mécanique simple et rapidement acquise, deux actions aux choix, s'étendre ou acquérir des découvertes technologiques ou autres... Rapidement des choix s'imposent en fonction de votre tactique de jeu. Ces choix sont chronophages de marqueur de temps et le temps dans Olympos avance inéxorablement. Votre but être la civilisation la plus aboutie tant du point de vue maitrise des territoires tant du point de vue des découvertes et des merveilles acquises. C'est votre propension à équilibrer votre nation qui vous fer&a remporter la victoire, mais attention les Dieux activés lors de votre parcours pourront vous mettre des bâtons dans les roues!
Rappel:
Le +:
-Mécanique de jeu simple, idem pour les combats
-Le pluralisme des tuiles découvertes ayant un impact à plus ou moins court terme sur vos actions
-Des choix cornéliens
-Le matériel du jeu
-Une nouvelle extension annoncée par Ystari!!!
Le -:
- Ystari aurait pu intégrer la première extension OUKIMENE dans la boîte de base.
Puisqu'il y a débat, en ce début 2012, sur le terme de "civilisation", je vais m'autoriser à dire pourquoi Olympos n'est pas un jeu de civilisation.
Je le fais parce que je ne veux pas qu'on prenne les vessies pour des lanternes. Un néophyte pourrait s'y laisser prendre et se refuser à goûter à un jeu de civ' parce que, si c'est pareil en plus long, pourquoi se prendre le chou?
En préalable, je dois préciser que je suis un inconditionnel fan absolu de Advanced Civilization, le vénérable mammouth lourdingue qui ne connaît pas d'égal à me yeux.
Quand Olympos est apparu, j'étais dans les startings blocs, d'autant plus que j'aime bien Thèbes et son système d'action mesurée sur l'échelle du temps.
Je suis conscient que ma forte attente était probablement difficile à satisfaire.
Alors ce jeu a pour lui:
- le thème; un classique du genre.
- sa promo (là, j'exprime un peu ma déception quand à mon propre emballement, mais "civilization-light", il fallait oser!)
- sa mécanique
- sa profondeur
- les dessins des déesses sur les cartes...
Il a contre lui:
- le thème, s'il attire toujours le stratège mâle, est assez mal rendu.
- son côté peu lisible (ressources)
Au fond, c'est un bon jeu, et je lui mets un 3/5 parce que ça veut dire :
*"Mouais, ce n'est pas vraiment mon truc, mais ça tourne et si vous insistez, je veux bien jouer. ".*
MAIS,
on nous vend un jeu pour ce qu'il n'est pas.
Ce jeu n'est pas un jeu de civilisation. Et mon argumentation pourrait se résoudre à un point: il n'y a pas de notion de territorialité.
On peut ajouter d'autres faits:
- les peuples sont lisses: pas de nom, pas de particularité, pas d'identification.
- les technologies n'ont pas de goût, certaines sont complètement hallucinantes de non-réalisme (je pense à la cavalerie).
- les merveilles sont des trucs qui valent des points. Super!
- il n'y a pas de diplomatie, car pas de territoire.
Pour faire vite: on est dans le calcul et l'optimisation, pas du tout dans le développement et la gestion d'un peuple qui grandit. Ce jeu ne raconte rien, contrairement à un jeu de civ'.
Olympos est un produit, on dirait qu'il répond à une sorte de cahier des charges (monde Antique-piste du temps-ressources-technologies-courte durée).
Le **vrai** jeu de civ' qui se joue en une heure est une chimère rien que par le fait que si on veut sentir le temps qui passe, il faut que le temps passe.
Ce qui j'ai aimé dans Olympos, c'est que l'on manque toujours de temps et que la frustration donne tjrs une grande envie d'y revenir.
De plus les changements de configurations initiales obligent à changer de tactique à chaque fois.
Le jeu se renouvelle donc bien.
Ce que j'ai aimé aussi c'est la durée du jeu court mais avec tout de même bcp de reflexion.
Le defaut c'est qu'un joueur débutant qui serait tjrs le même à subir des colères divines pourrait ne pas avoir envi de rejouer.
Ne vous méprenez pas lors de votre première partie : l'échelle du temps paraît longue, mais c'est bien le temps qui vous manque ! La frustration qu'apporte ce jeu, en rapport aux multiples actions que vous n'auvez pas le temps d'exécuter, n'a d'égale que celle que procure Agricola dans le même genre.
Il faut donc choisir des axes de développement : l'expansion rapide, les dieux, la baston, ... Et toute la difficulté est de ne pas s'engager dans une lutte sans merci pour le pouvoir avec l'un de ses adversaires. Car un conflit bipartie est très contre-productif et finit toujours par servir les intérêts des autres joueurs.
Un jeu pour les planqués donc, où celui qui louvoie le mieux et sait se faire oublier a de grandes chances de remporter la partie.
Il s'agit en tous cas de l'un de mes coups de coeur de l'année. Un jeu de civilisation "classique" aussi court et avec un système de temps aussi original gagne vraiment à être connu !
Une jolie carte de la Grèce, des pions en bois, des tuiles et un ordre de jeu défini par le temps dépensé pour faire telle ou telle action. Ce jeu avait des qualités pour me plaire. Idem pour sa rejouabilité puisque les tuiles d'amélioration sont disposées aléatoirement et nécessiteront des matières premières différentes pour les acquérir selon les parties.
Un jeu intéressant à condition de ne pas prendre le jeu pour ce qu'il n'est pas, à savoir un jeu de combat sur une carte. La première partie que j'ai faite m'avait laissé un goût amer. J'avais cru en un jeu de combat, trompé par le nom de l'auteur de Smallworld. Du coup j'avais trouvé le jeu froid.
Une fois ce point intégré, le jeu se dévoile. Il est très intéressant et se joue plus sur la piste des développements que sur la carte. Quelle amélioration prendre ? Dans quelle voie (colonne) se spécialiser ? Il faudra faire des choix en prenant compte les gains immédiats (développements) et ceux futurs (acquisition de merveilles...).
Seul bémol, les divinités. Le joueur qui possède le plus de "marqueurs zeus" est largement avantagé (des bonus parfois trop puissants) tandis que celui qui en compte le moins est pénalisé (perte de sa main, interdiction de se déplacer sur la mer...). Difficile de revenir sur un retard pris dans ce domaine.