Olympos es un jeu de civilisation assez classique ou l'on conquière et développe. Le truc c'est que c'est assez vachement simple, comme souvent avec cet auteur, mais la tension n'en est que plus présente.
Le système de gestion du temps à la "novembre rouge" fonctionne très bien, on essai de gérer son temps au mieux par rapport aux adversaire et c'est pas toujours évident. Le fait d'avoir le choix entre jouer sur le plateau "carte" ou le plateau "développement" est très appréciable, on est pas perdu dans la multiplicité des actions comme il est généralement coutume dans ce genre de jeu. Les cartes dieux et bonus apportent juste ce qu'il faut de chaos pour équilibrer ce grand jeu de stratégie.
Alors pourquoi 4/5 ?
En fait le jeu souffre à, mon avis, d'un manque de lisibilité générale. Les pions ressources du plateau sont vraiment pas pratique à utiliser, on ne les utilise pas on préfère regarder sur le plateau les ressources que l'on contrôle. Mais ce n'est pas très lisible faute à la taille des pictogramme, si on utilise les pion c'est un calvaire de manipulation, bref, une gestion des ressources vraiment pas très maline. Vu que c'est une bonne partie du jeu c'est super dommage. J'envisage de recolorer mon plateau en fonction des région pour la lisibilité.
En ce qui concerne le plateau technologie en carton léger je ne trouve pas ça gênant du tout puisqu'il ne gondole pas, et pour le coup ce plateau là est super lisible.
Le jeu est très bon pas de doute, mais l’écueil de la manipulation excessive de pions pions que 7wonders à su gérer plombe un peu la bête.
Cela dit avec quelques feutres et un peu de jugeote, les règles s'adaptent et le jeu n'en tourne que plus fluidement, chaque partie reste un grand moment de stratégie, et, après tout c'est ça qu'on veut.
Que dire sur ce jeu ?
Et bien déjà sur le matériel. Le plateau représentant la Grèce est assez joli sans perdre en clarté. Les cartes sont « toilées » (chose que j’apprécie avec les jeux d’Ystari), les illustrations sont sympathiques, mais un beau jeu n’est pas forcément un bon jeu.
Les tuiles découvertes sont bien illustrées et les pictos compréhensibles au premier coup d’œil. En revanche, le second plateau de jeu, où sont disposées les tuiles découvertes, n’est autre qu’une feuille de papier glacé de 400g de grammage. On aurait pu s’attendre à avoir un deuxième vrai plateau pour le prix de la boîte (40€ : assez cher je trouve pour un jeu Ystari).
Le système de jeu :
Durant son tour, le joueur devra choisir entre interagir sur la carte de la Grèce ou prendre une tuile découverte moyennant des ressources qu’il aura eu grâce aux territoires conquis sur l’autre plateau.
En fonction de l’action choisie, le joueur avancera son pion sur la piste du temps d’un certain nombre de cases. Puis c’est au joueur étant le plus à la traine sur la piste de temps de jouer. La partie s’achève dès que tous les joueurs ont dépassé une certaine case de la piste du temps.
Le mécanisme de la piste de temps est vraiment sympathique mais pas révolutionnaire. En effet, on a pu le voir dans le jeu Jenseits von Theben de Peter Prinz qui date de 2004.
Durant la partie, les Dieux vont « influencer » le cours du jeu en favorisant le joueur le plus dévot ou infliger des malus au joueur le moins religieux.
Le système de jeu est assez simple et fluide ce qui est appréciable et la résolution des combats est digne de Vinci (quoi de plus normal pour un jeu du même créateur).
Et bien je n'ai pu m’empêcher de faire le parallèle entre ces deux jeux, peut être à cause de leur côté historique.
Vinci est clairement un jeu de conquête; Olympos est un compromis entre un jeu de civilisation, d'opportunité et de conquête.
Le mécanisme d'Olympos est séduisant ( piste du temps, combat, découvertes) mais certains aspects comme le hasard des cartes dieux, destins ainsi que le cube ressources du départ ( qui peut déterminer une stratégie au début du jeu) le rendent plus lourd à mes yeux.
Olympos est clairement un bon jeu, mais il manque le " je ne sais quoi" qui lui permettrait de détronner son ainé qui reste reste, à mes yeux, l'un des jeux à avoir absolument.
L’avantage d' Olympos est que sa plastique lui permettra d'attirer un public plus large.
On est attiré par les illustrations et les critiques de ce jeu, on y rejoue pour le plaisir qu'il procure à chaque partie (car aucune ne se ressemblera)
Derrière des règles utlra simples, 2 actions possibles à chaque tour, beaucoup de possibilités s'ouvrent.
L'interaction est très présente avec la possibilité de se battre pour un territoire, mais aussi pour l'aide des dieux.
Les technologies sont variées, les cartes ajoutent le petit plus.
3 parties au compteur (2 à 4 joueurs et une à trois).
Le seul petit reproche que je pourrais éventuellement faire, la lisibilité des jetons.
Enfin un jeu qui marque. Français de surcroit.
Un principe de base original.
Des parties rapides, de quoi en faire 2 ou 3 en une soirée et surtout des parties qui se renouvellent.
Dès l'acquisition du jeu, l'enthousiasme des joueurs fut général. Bref que du bon pour un prix très raisonnable. Ystari a mis la barre haute, pas évident pour les prochains jeux.
Belle découverte que ce dernier (en date) titre de Philippe K.
J'adore cette mécanique du "tant que je suis derrière sur l'échelle du temps, c'est à moi de jouer", qui apporte un très bel équilibre si la valeur "temps" des actions est bien estimée, ce qui est le cas dans Olympos.
La mise en place est un peu austère lors de la première lecture des règles, mais permet assurément à chaque partie d'être différente, le coût des recherches et la disponibilité des territoires sur la carte étant à chaque fois différente.
A découvrir, assurément !
Philippe Keyaerts l'a encore fait !
Un jeu de civilisation prenant, astucieux, qui se joue réellement en 15 minutes par joueur, je dis bravo!
Dans Olympos, vous incarnez un peuple et tenterez de conquérir des territoires afin de produire des ressources et achetez des technologies. Si a priori il s'agit de déjà vu, le jeu lève incroyablement.
Les avenues vers la victoire sont étonnamment nombreuses, c'est ce qui en fait un jeu extrêmement rejouable. Gagnerez -vous grâce à une forte domination divine, à l'armée la plus puissante, au nombre de technologie que vous avez construites ou encore dû au nombreux territoire que vous possédez en jeu. À chaque partie, on redécouvre le jeu.
Même si vous n'aimez généralement pas les gros jeux de conquête, celui-ci est à essayer ! Avec un ressenti à l'allemande, une durée acceptable et un visuel incroyable, vous devriez vraiment l'aimer !