Puerto Rico adapté au format jeu de cartes. Voilà comment on pourrait résumer San Juan. Mais cela ne veut pas dire que le jeu est identique. Non, il est légèrement différent et plus simple que son grand frère.
On retrouve les ressources et les rôles de Puerto Rico, à quelques exception près :
L'argent remplace le maïs
Le Conseiller est entièrement nouveau
L'Armateur et le Maire ont disparu.
De plus, les bâtiments sont activés au tour suivant leur pose et les ressources sont représentées par des cartes.
La règle s'assimile en 5 min et les tours s'enchaînent rapidement, la mécanique du jeu étant bien huilée.
L'autre atout de ce jeu est la possibilité de former des combinaisons gagnantes avec les cartes, afin de piocher toujours plus de cartes; et ainsi avoir du choix pour sa stratégie.
Sur cet aspect, il est souvent comparé à Race for the Galaxy.
Je préfère nettement San Juan à RFTG car il est plus abordable pour une première partie et les cartes sont lisibles (les multiples icônes des cartes de RFTG me donnent la nausée)
Par rapport à Puerto Rico ; il est plus simple (même si encore une fois ce n'est pas le même jeu) ; et je dirais que San Juan peut constituer une excellent introduction avant de passer à son grand frère.
Bref, ce jeu est une valeur sûre. Non seulement j'y rejouerai avec plaisir, mais il a gagné sa place dans ma ludothèque !
Très bon jeu de carte. Je n'ai jamais joué à son grand frère (oui c'est une hérésie) et je ne le comparerai donc pas à celui-ci. Nous avons trouvé San Juan facile à aborder tout en ayant une bonne richesse tactique. Comme tout jeu de cartes, la chance du tirage des cartes est présente, mais le choix des rôles permet d'interagir un peu sur le jeu de son adversaire. Ça va vite, c'est riche. Très bon jeu pour entamer ou finir une soirée.
Autre point intéressant : tout en étant riche, sa facilité d'accès permet de l'introduire auprès d'un public familial et sa rejouabilité est donc grande.
Si on est fan de RFTG (comme j'ai pu voir dans certains avis), et qu'on a les joueurs pour, il faut certainement passer son chemin. Mais les deux jeux ne jouent pas dans la même catégorie et les comparer n'a pas de sens à mon avis.
Pas déçu par cette version cartes de Puerto Rico.
Le thème et la mécanique principale de choix des rôles sont là.
On retrouve également le triptyque 'acheter des bâtiments' / 'produire des ressources' / 'vendre', seul le volet expédition ayant été sacrifié.
Un feeling un peu identique donc, mais, et contrairement à Caylus Magna Carta par exemple, l'épuration apportée est radicale.
Que des cartes, ça fait une vraie version de voyage : un élastique ou, mieux, une grosse boite à deck suffisent pour l'emporter.
Le gameplay est un peu le même que dans Puerto : d'abord, s'assurer un revenu régulier via des bâtiments de production et/ou des bâtiments violets permettant de bonifier ses phases, puis parachever le tout avec un ou deux bâtiments à 6 cartes (difficile de scorer efficacement sans ces bâtiments).
La grosse différence étant évidemment que tout cela se fait au bon vouloir de la pioche.
Une belle alternative à Puerto quand on a pas le temps d'en faire un, pas la place de l'amener, ou pas l'envie de l'abîmer dans la valise.
San Juan, tout comme Race for the Galaxy, est une intéressante adaptation du jeu de plateau "Puerto Rico". Je trouve que cette adaptation a deux gros avantages:
- son thème, proche de celui de Puerto Rico, qui nous emmène dans les Caraïbes au début du 16e s.
- sa simplicité: le jeu est facile à prendre en main, fluide, rapide.
Sa simplicité est un atout mais aussi un désavantage: je le trouve plus répétitif et moins riche que Race for the Galaxy (qui est par contre fort difficile à expliquer pour un nouveau joueur).
En théorie intéressant, premières parties sympathiques, mais très vite ce jeu présente que peu d'intérêt: prend la poussière au fond du placard...cloner un très bon jeu ce n'est pas le succès garantie.
Puerto Rico version carte.
J'ai un sentiment assez mitigé sur ce jeu.
Beaucoup de mal à trouver du plaisir à y jouer et je reste sur ma faim.
Les parties ne me donne pas envie de l'acheter.
Peut être qu'il vieillit mal face aux nouveautés.
Rétrospectivement, San Juan me semble tout avoir du contre-exemple : la plupart des jeux « à l'allemande » cherchent avant tout à simplifier au maximum les règles tout en conservant une certaine profondeur tactique et stratégique. Ici, c'est le contraire : si San Juan est épuré presque à l'extrême, en une vingtaine de parties on en a fait le tour. À l'opposé, les auteurs de RFTG ont su transcender des règles à première vue assez complexes pour concevoir un jeu d'une profondeur incroyable tout en gardant tous les points positifs de San Juan : un jeu de développement bien thématisé, rapide, fluide, portable, pas prise de tête, et de durée plus que raisonnable.
Du coup, San Juan se retrouve complètement surclassé par RFTG, et ne conviendra qu'à ceux qui ne sont pas prêts à faire l'effort d'apprendre les règles de ce dernier. Si son grand frère Puerto Rico conserve quelques avantages propres (hasard réduit à l'extrême, forte interactivité, durée de partie un peu plus élevée), San Juan n'a plus aucun intérêt une fois les règles de RFTG maitrisées.
Je mets un pouic content (3/5) parce que, à n'en pas douter, *San Juan* est un bon jeu. Les mécanismes sont fluides, le système de choix des actions intéressants, les cartes pas laides, le principe des prix variable rigolo aussi.
Seulement voilà, j'ai découvert ce jeu après *Race for the galaxy*. Et chaque fois que j'y joue, j'ai un petit arrière-goût de "c'était mieux avant" (ou plutôt après) et je suis frustré par le manque de choix stratégiques.
Un petit topo en vrac de certaines des principales différences :
\* Déjà, *Race* compte beaucoup, beaucoup plus de cartes, bien plus différenciées (il n'existe que cinq bâtiments de production à *San Juan*), avec de nouvelles caractéristiques (des mondes de production/trouvaille, des monde civils/militaires qui s'acquièrent différemment, la différence monde/développement évidemment). La conséquence directe en est la restriction des stratégies possibles à *San Juan*, en gros deux : soit on compte sur la Guilde (1PV par bâtiment de production) soit sur l'Hôtel de ville (1PV par bâtment violet).
\* Pour aggraver encore ce manque de possibilités, le commerce dans *San Juan* n'est pas une fin en soi : elle permet uniquement de piocher des cartes qui serviront à bâtir. La construction des bâtiments est donc la seule chose qui, en fin de partie, rapporte réellement, même si le commerce est condition de cette construction. Dans son homologue spatial, le commerce peut avoir deux usages : gagner des cartes ou des points de victoire (et il faut jouer pour amener l'adversaire sur le tableau qu'il ne voulait pas, en le forcant à consommer par exemple). La production et la vente peuvent donc constituer une véritable stratégie, d'autant que le nombre de ressources produites ou vendues n'est pas limité, contrairement à *San Juan* (même si cette limitation permet quelques tactiques intéressantes de son côté, c'est trop maigre).
\* Le nombre de cartes restreint, et l'impossibilité de construire deux fois le même bâtiment violet, soumet un peu plus le jeu à la chance (on tire l'hôtel de ville ou on ne le tire pas...)
\* Les actions ne peuvent être choisies par plusieurs joueurs pendant le même tour. Ce n'est pas un défaut, c'est seulement une différence d'avec *Race*, où tout le monde a sa main d'actions et en choisit une à chaque tour. Ici, la main d'actions est commune et chacun à tour de rôle, en choisit une. Ce qui signifie qu'une fois que l'on a joué commerce, par exemple, il est impossible de le rejouer avant d'avoir fait un tour complet de la table (alors qu'à *Race*, la probabilité que plusieurs joueurs jouent les mêmes actions tend à raccourcir les tours). Cela signifie également que les actions n'ont pas d'ordre fixe. C'est une entrave (cantonnement dans les mêmes stratégies de construction, faute de pouvoir prendre régulièrement les adversaires de vitesse sur le commerce) autant qu'une richesse tactique (si je joue le marchand au début du tour, il vendra plus que moi mais il lui restera deux ressources sur les bras dont il ne pourra pas se débarrasser après la fin du tour ; or après c'est moi qui deviens gouverneur et je pourrai jouer une production pour me renflouer à nouveau, niark niark).
\* Ces actions offrent des privilèges moins variées qu'à Race (explorer +1, +1 / explorer +5 etc.)
\* À noter une action petite et mesquine qui permet de jouer tout seul : j'ai nommé le chercheur d'or. Rien de bien décisif mais c'est rigolo, et pratique, de pouvoir compenser un légerretard de développement à la barbe de ses adversaires.
En bref, donc, un éventail stratégique globalement plus réduit et un contrôle moindre sur les évènements du jeu. Comme il n'y a pas trente-six stratégies gagnantes, on dépend largement de son tirage, alors que dans le jeu de Tom Lehmann on ne se contente pas de subir mais on s'adapte à sa pioche.
Par contre, encore deux différences notables :
\* Le jeu est plus simple
\* Ce n'est pas de la SF
La première en fait un excellent moyen d'amener les gens en douceur à jouer à *Race for the galaxy*, dont beaucoup de mécanismes sont similaires, mais dont la complexité rebute souvent les novices. Avec une ou deux parties de *San Juan* dans les pattes, la transition se fait en douceur.
La seconde permet de jouer avec ceux (et celles!) qui n'aiment pas la SF. Et quand c'est le cas de son/sa partenaire de jeux (et plus si af.) régulier/e, ce jeu remplit correctement son rôle d'ersatz, pas si mauvais que ça, mais en-deçà quand même.
J'avais San Juan depuis longtemps dans ma ludothèque, mais passé par Race for The Galaxy, je n'avais jamais joué. Chose faite depuis aujourd'hui. Le résultat est mitigé. Pour qui connait RFTG, le résultat est sans appel : c'est nettement moins bien, et ce à tous points de vue : moins de possibilités, moins de tactiques possibles, et finalement on est beaucoup plus tributaire du hasard lors des tirages de cartes.
Bref je suis un peu déçu, même si cela reste un très bon jeu
j'ai pas trop accroché dès la première partie, j'avais un peu de mal à voir la finalité. Il faut dire qu'après qq parties et plus de connaissances des cartes, la mayonnaise prend bien.
la clef de voute de ce jeu est l'obtention de cartes (qui servent en même temps de monnaie et de batiment)
une part de chance conséquente mais de multiples façons de gagner
Un matériel des plus simple : des cartes...
Le fait de le coller à Puerto Rico est surtout pour l'aspect commercial, et s'est tant mieux. On va retrouver des rôles et des dénominations similaires, ceci expliquant l'attachement au jeu de plateau.
Pour le reste le jeu est à la fois tactique, stratégique avec une pointe de hasard (la pioche des cartes).
Bien huilé, il tourne et permet un renouvellement régulier des parties.
C'est bien là ça force : on ne s'ennuie pas d'une partie à l'autre.
Même si le jeu peut trainer en longueur, il est rapide, simple et attrayant.
Stratégie monuments ou productions ? Faites votre jeu en fonction de votre main !
Bonnes parties !!
Oui c'est l'origine de l'achat de ce jeu, je ne voulait pas faire doublon à notre Caylus, qui tout en étant génial, ne se sort pas tous les 3 soirs pour jouer avec Mme.
Parties à 2 bien prenantes, mécanique bien rodée, réelles possibilité de construire des ptites stratégies à chaque partie.
Un must du jeu de carte.
version somme toute assez somptuaire & triste du tres bon puerto rico.
triste par ces couleurs trop pastels pour moi : beurk
triste pas le manque d'interactions
Allez à l'essentiel : jouez à
P.R.!!!
Les + :
Règles simples (une partie pour se familiariser avec les bâtiments et c’est parti)
Parties rapides (surtout à deux quand on connaît bien la mécanique) et vraiment très fluides
S’emporte partout (si l’on ne conserve que les cartes et les tuiles)
Les - :
Texte en allemand sur les cartes
Quelle est l’utilité du crayon et du bloc de marques ? (Malgré mon grand âge, j’arrive encore à compter sans tout noter !)
La chapelle jouée en début de partie rapporte trop de points
Le peu de stratégies différentes fait que l’on va peut être en faire vite le tour
C’est le hasard de la pioche qui décidera pour vous quelle stratégie adopter
Donc :
San Juan est un jeu agréable, accessible et que l’on peut sortir que l’on soit 2, 3 ou 4 joueurs.
Alors deja j'ai joué a ce jeu n'ayant jamais joué a Puerto Rico, donc je ne pouvais pas comparé la semble il reciprocité thematique du jeu
Bon le materiel est sobre, simple ( un peu trop peut etre )
J'aime bien le systeme des Roles a prendre, mais apres... Bof
Je me suis un peu ennuyé, j'ai pas trouvé cela transcendant, c est un petit jeu de carte pas tres immersif a mon gout
Apres peut etre qu en connaissant mieux les cartes et leurs pouvoirs...
Par contre, ca ma remis dans l'idée que Puerto Rico ne vas pas me plaire, decidement le jour ou je joue a ce jeu, il a interet a etre excellent sinon je serai super deçu...
Bref un leger gout amer apres qq parties