Reprenant l'idée amusante de Last Will (se ruiner pour gagner) et sa mécanique de combinaisons de cartes, Prodigals Club rajoute quelques strates supplémentaires au jeu originel.
Il ne suffit plus de perdre son argent, il faut également perdre ses amis et les élections. Une mécanique de placement d'ouvrier/action élargit les choix initiaux .
Le résultat est un jeu un peu plus complexe à appréhender car il y a plus de paramètres à gérer mais également plus varié car avec Last Will le nombre de stratégies est limité.
Personnellement c'est ce qui me fait préférer Prodigals Club pour des parties plus animées et indécises.
Le jeu est bon de 2 à 5 joueurs pour des parties comprises entre 1 et 2 heures (un peu plus la première).
La mise en place est relativement longue et surtout le jeu nécessite une grande table, même à deux joueurs.
Le jeu n'est pas complexe mais, comme à Last Will, une partie est nécessaire pour découvrir toutes les cartes et options possibles.
De par son originalité thématique, sa belle édition et sa relative accessibilité le jeu est à conseiller à ceux qui veulent sortir des sentiers battus. Régulièrement soldé il a quasiment disparu des radars moins de deux ans après sa sortie. Il mérite sans doute mieux car sans être un chef d'oeuvre il propose des mécaniques solides et des parties serrées.
Ce jeu fait indéniablement partie des jeux qui sortent assez souvent chez nous. Des mécaniques très originales, un but de jeu qui ne l'est pas moins (perdre le plus possible d'argent, de notoriété, de pouvoir...), une gestion complexe car il faut être bon sur plusieurs tableaux en même temps (savoir équilibrer ses points)....Le jeu est assez difficile à appréhender lors des premières parties car il y a un grand nombre d'actions possibles (surtout à 3 plateaux) et peu de pions de programmation, du coup il faut rogner sur certaines actions mais pas trop longtemps pour ne pas déséquilibrer son jeu. Ajoutons qu'il faut aussi savoir récupérer les meilleures cartes pour obtenir des combos efficaces et tout ceci en se méfiant de Dame Béatrice !!!
Un très bon jeu, pour joueurs un peu expérimentés...
On nous avait présenté ce jeu comme un jeu pour joueurs confirmés (surtout avec les 3 compartiments) et flop...
On a joué avec des amis habitués aux jeux de société et on a tous finis entre 0 et 5 points (sachant qu'il faut marquer le moins de points possible) pour la première partie et encore moins pour la deuxième. D'être aussi proche de 0 tout de suite enlève pas mal le charme du jeu..
Les situations sont marrantes, c'est un jeu fun. Idéale pour les débutants confirmés (qui veulent commencer à gérer plusieurs secteurs dans une partie) mais à éviter pour les joueurs un peu plus expérimentés.
un jeu qui marche à l'envers, mais ce la reste de la gestion....et de la grosse gestion avec plein de possibilité de gagner mais attention à la lecture du plateau qui demande un peu de pratique
Ruiner sa réputation, dilapider sa fortune et perdre ses électeurs: L'idée de base est géniale et la mécanique de jeu est à la hauteur. Impossible de gagner en se focalisant sur une seule stratégie puisqu'au final, ce sera votre score le plus élevé parmi vos modules de jeu qui sera pris en compte pour la victoire. Les nombreuses possibilités d'actions peuvent paraître déroutantes de premier abord, mais après une manche, les choses se clarifient et on s'éclate à tenter de trouver les meilleurs combos (qui sont très très très nombreuses). En raison de la richesse des possibilités, les parties peuvent atteindre une durée respectable surtout avec des joueurs qui cherchent à optimiser au maximum, mais on ne voit pas le temps passé. Un régal !
The prodigals club tes un jeu de placement d'ouvrier dans lequel on joue sur 3 tableaux en parallèles (élections, amitiés, argent) dans lequel il faut perdre le maximum! Mais attention, il faut perdre partout! En effet, c'est le score du tableau dans lequel on a le moins perdu qui est est le score final!
De même, il faut optimiser ses placements de façon a effectuer des combos et perdre un maximum à chaque action.
Bref, une mécanique originale, des règles simples, du fun, un jeu vraiment bien!
PS : il est aussi possible de le mixer avec le précédent jeu de l'auteur, Wilt.
Tout, d'abord, perdre, c'est gagner.... Objectif sympa.
La règle conseille, au début, de jouer avec deux plateaux sur trois, mais, il faut vite passer aux trois plateaux pour que le jeu soit BEAUCOUP plus intéressant et plus fun. Franchement, un super jeu de gestion. Au moins, vous devez l'essayer.
Alors ça !! Quelle drôle d'idée que de vouloir devenir le moins riche ou le moins populaire c'est tellement inhabituel comme objectif !
Sur les mécaniques, l'usage des chapeaux rappelle celui des bâtisseurs dans les pilliers de la terre. J'ai adoré car ça demande du calcul, de prévoir dans quel ordre on va enchaîner ses actions ou ses cartes en fin de tour. Il faut savoir surveiller un peu les autres aussi. J'ai adoré !!!
Un chouette matos mais des règles franchement pas très claires. Il y a quelques petits détails qui sont pas évidents à retrouver. En plus les règles mélangent également toutes les options/variantes qu’on utilise pas forcément pour la première partie
Après en jouant c’est super simple, limite familial, on reste un peu sur sa faim quand on est amateur de gros jeu. Après avec toutes les évaluations et last will ca doit devenir du bon bien gras
Plusieurs modules de jeu, des choix tendus, un univers graphique original. Un de mes chouchous dans la lignée de Last Will.
Je recommande, pour joueurs volontaires.
Quelle bonne surprise que cette suite (spin off, extension....) à Last Will !
J'adore Last will ! J'aime le coté transgressif du thème. L’inversion de la logique classique des jeux, le fait de devoir tout perdre pour gagnez.
Dans Prodigials club le vice est poussé jusqu'au bout. En tant que fils à papa dans l’Angleterre victorienne et membre du club secret des prodiges (ironie !) vous vous devez de dilapider votre fortune, perdre vos relations en scandalisant les bons gens et user de ruse pour vous faire humilier aux élections locales.
Les trois zones d'actions sont liées par un astucieux système d’icônes disponibles un peu partout qui vous permettent au fur et à mesure de multiplier l'effet de vos cartes actions. ( Une bagarre au salon de thé aura certainement plus de panache si vous êtes à cheval !!).
Basiquement le jeu se décompose en deux phases :
- La phase "chapeaux" qui consiste en une phase de placement d'ouvriers afin de récupérer des lots de cartes (nombreuses) et quelques bonus et influence. Il faudra bien sentir vos priorités.
-La phase action où vous allez jouer vos cartes en cherchant la meilleur combinaison.
Il s'agit donc bien d'un jeu de cartes bien servi par un plateau qui offre de multiple choix.
Dans le jeu de base votre fortune est symbolisée par une petite somme d'argent et quelques tuiles possessions (tableaux, voilier, cheval...) qu'ils vous faudra troquer au bon moment contre d'autres de moindre valeur. Simple. Peut être un peu trop quand on connais Last will.
Et c'est là le coup de génie de Vladimir ;) Le jeu complet Last Will (y compris son extension "enfin viré" peut venir remplacer ce module. Et là mes aïeux, le jeu prend une autre dimension. Vous pouvez à nouveau faire des fêtes dans vos manoirs achetés à prix d'or pour les revendre en ruine quand le marcher est au plus bas, faire appel à vos copains d'enfance pour faire des tours de bateau avec votre chien et votre cuistot personnel, la classe !
Pour gagnez à Prodigials club il faudra "contre-performer" dans les trois compétitions car à la fin ce sera votre score le plus élevé des trois tableaux qui va compter et bien sur, la victoire appartiendra au joueur ayant le score le plus faible.
Gentlemans, la décadence vous attend mais prenez garde à votre vielle tante respectable (elle), elle risquerai de faire remonter votre réputation.
Jeu magnifique, mécanique très sympa, reprenant le principe du "si je ne joue pas ça, l'autre va pouvoir le faire à ma place...".
Le design est magnifique, l'univers vraiment fun et original. A découvrir.
Le gros point noir à été pour moi d'appréhender les règles, car la vidéoregle existante est anglaise et la règle de jeux fait 12 pages....le mieux, c'est d'avoir quelqu'un pour vous l'expliquer (ce qui évite de perdre sa soirée à comprendre les règles....)
A mon avis, à déconseiller tout de même aux joueurs occasionnels, mais pour les autres, un bon jeu pour s'éclater et régaler ses yeux.
J'avais déjà beaucoup aimé Last Will du même auteur, j'ai adoré Prodigals Club !
Le thème est similaire mais le challenge est beaucoup plus délicat dans ce nouveau volet.
Pour Last Will il suffisait d'être le premier à être ruiné. Dans Prodigals Club, 2 ou 3 (conseillé pour les joueurs velus) domaine vont être cotés :
1 - Dilapider son patrimoine et se ruiner
2 - Détruire sa propre carrière politique
3 - Pourrir son image au sein de la grande société
Chacun des trois aspect est coté et le résultat final concernera uniquement notre plus mauvais résultat, c'est à dire, bien-sûr, là où l'on sera le plus haut !!!
Le problème c'est qu'il faut se débarrasser de nos maisons, voiliers, œuvres d'art, animaux de compagnies en les échangeant, puis en les vendant. Nous devrons faire baisser notre image politique alors que Papa nous a acheté un certain nombre de voix auprès de ses bienveillantes relations. Nous devrons ternir notre image auprès de la bonne société en évitant les attentions de Dame Béatrice, vous savez, cette vieille dame adorable qui nous changeait nos langes quand nous étions bébé, toujours persuadée que nous sommes des gens biens.
Pour parvenir à nos fins, par le biais de pose d'ouvriers, nous allons récupérer des cartes, des petites tuiles, des actions, avec lesquels nous devrons comboter au mieux au cours des 5 tours de jeu.
Nous avons affaire à un jeu de très belle facture avec du matériel de qualité, en grande quantité. Le thème est particulièrement original et nous oblige forcément, par moment, à réfléchir à l'envers : "acheter cher pour revendre pas cher !!!". Les illustrations sont particulièrement réussies, avec une dose d'humour bien agréable, pour exemples : le salon de thé avec le Monsieur distingué (nous) qui pose son assiette de gâteau sur l'opulente poitrine de la dame qui l'accompagne, ou le restaurant où le même Monsieur souffle volontairement sa fumée dans la figure de son voisin de table... Beaucoup d'autres à découvrir.
Pour résumer, un grand plaisir de se laisser aller dans un jeu particulièrement immoral mais réellement délicieux !
Un très bon jeu malgré une mise en place laborieuse et un livret de règle confus et pas toujours limpide (il mériterait d'être repensé pour gagner en clarté). Malgré ces defauts, ce jeu devrait devenir un must have. Stratégie, profondeur, fun et tension en fin de partie: tous les amoureux de jeux qui font bouillir les petites cellules grises risquent d'être conquis.