peu de défauts pour ce jeu élégant et simple. Toujours le zeste de chance de celui qui pioche l'argent que vous attendez depuis 3 tours ; le reste est parfait, une sorte de carcassonne plus complexe où il faut gérer les majorités, bien surveiller les autres, tout cela en une petite heure ; l'auteur d'atlantic star et de Wallenstein n'a pas loupé son coup et peut être un prix important tant ce jeu remplit bien les conditions d'un "Spiel des Jahres"
à utiliser sans modération
Ce jeu serait-il parfait?
Je n'en avais entendu que du bien; je n'ai pas été déçu. Les règles s'expliquent en cinq minutes, le jeu est simple et très fluide, le matériel est splendide et la réflexion s'intensifie au fil des minutes.
Alhambra est une grande réussite et conviendra aussi bien aux joueurs chevronnés qu'aux débutants.
A consommer sans modération!
Que de bonheur dans ce jeu! Le matériel est magnifique et nous plonge d'entrée de jeu à l'ombre d'un village mauresque avec son soleil, ses parfums et son architecture enchanteresse. Cependant, je vous rassure tout de suite, ce n'est pas un jeu "Club Med". Vous êtes chacun dans la peau d'un architecte qui va devoir construire toute une ville avec différents bâtiments. Là, il va falloir rivaliser avec vos adversaires pour parvenir à posséder la majorité de bâtiments dans six types. Bien sûr, les bâtiments qui rapportent le plus de points sont ceux dont il existe le plus d'exemplaires, donc c'est évidemment là où vos adversaires vont vous attaquer le plus facilement. Mais ce n'est pas tout. Il va falloir construire la muraille la plus longue, et ce, de façon continue. Là, les choses se corsent somptueusement. Nous voici dans du tétris amélioré, où dans du puzzle casse-tête. On pourrait se dire qu'il suffit d'attendre la bonne pièce pour que le tour soit joué. Cependant, si cette bonne pièce de muraille est justement un bâtiment dont vous êtes sûr qu'il ne vous apportera pas de point de construction, les choses se sompliquent. Surtout si vous ne possédez justement pas la bonne monnaie pour l'acheter. (il existe quatre type de monnaie différent). Autant dire que ça commence à cogiter sec, sans jamais friser le grillage de neurone. A cela, j'ajoute qu'on ne peut efectuer qu'une action à son tour de jeu (prendre des sous, acheter une tuile bâtiment, stocker un bâtiment, intervertir une tuile posée avec une de son stock...) vous comprendrez que vous aurez du mal à en dormir la nuit qui suit une partie d'alhambra. Sans cesse vous reverrez votre partie en vous mordant les doigts de coups que vous aurez laissé passer. Heureusement, l'auteur nous permet d'effectuer plusieurs actions dans un même tour, à condition de payer la somme exacte à l'achat d'un bâtiment.
Ainsi, chaque joueur transpire entre ses choix les plus pertinents, l'attaque, la défense sur les autres villes de ses adversaires.
Cette description sommaire pourrait faire penser à un gros jeu, long et donnant la migraine. Il n'en est rien. Alhambra est résolument un jeu nerveux où la tactique est omniprésente puisque tout ce que prend chaque joueur est toujours visible. Le fait de ne pouvoir faire qu'une acion accélère considérablement le jeu. Je ne recommande pas des parties à plus de 4 joueurs, car on perd considérablement le contrôle sur ce qui se passe. Alhambra, c'est du très beau, grand jeu et vif (compter une heure de partie). Il fait partie de ces jeux de plateauX décrits dans le dernier Jeux en Boîte, où chaque joueur gère son plateau individuellement, tout en étant très interactif. Vous l'avez compris, j'aime, un peu, beaucoup, passionnément, et je ne suis pas le seul. Il comble pleinement beaucoup de types de joueurs différents.
A acheter de toute urgence (en plus ce n'est pas cher vu la quantité et la beauté du matériel). Incontestablement le grand jeu du moment. Je n'ai pas été emballé aussi fortement par un jeu depuis la sortie de Trias.
P.S.: Je n'ai pas été payé ni par l'auteur, ni par son éditeur.