Dans cette catégorie de petit jeu d'enchère je choisirai chaque fois de jouer "non merci" plutôt que celui ci mais la mécanique reste agréable. Je suggère 2 variantes à combiner pour varier les plaisirs de temps en temps.
1) Jouer avec jetons boomerang cachés (comme non merci)
2) jouer avec les cartes remportées faces cachées (pour un peu de suspens au décompte final)
Ce jeu mérite vraiment un meilleur note c’est pour ça que j’ai mis 10.
Je passe toujours un bon moment à le faire découvrir.
Le système d’enchères est simple, bon et le design est au top.
Une perle ludique oubliée, aujourd’hui noyée dans la masse.
Un beau jeu avec un bonus sur les finitions (imagerie rupestre immersive, très agréables petits cailloux en guise de monnaie...).
Mécanique du jeu subtile : je paye tout de suite pas cher sans être sur de ce que je gagnerai ou plus tard très cher mais en choisissant en premier.
J'aime moins le système de comptage des points. On voit mal qui est en tête et souvent le vainqueur est le premier surpris. Peut être une variante à apporter pour éviter ce problème.
Jeu plaisant cela dit.
Le jeu n'est déjà pas fantastique en lui-même et sent le réchauffé à plein nez, mais il brille de nullité en un point : si jamais vous faites l'erreur de perdre tous vos boomerang, vous êtes déjà mort. Sauf que vous l'ignorez et continuez à jouer pendant une demi-heure dans un espoir faux et complètement frustré. Les gens abandonnent la partie en cours de route, poussent des soupirs, bref, on s'amuse à en crever...
Les gens pétris de talent ont tendance à m'agacer un tout petit peu.
Et pu qui z'en ont, pu que ça m'agace.
Particulièrement ceux qui transpirent de talent par tous les pores, tellement qui z'en ont que ça dégouline de partout, même que ça en impose un respect sans borne.
Pouah.
Autant dire que dans la hiérarchie des gens qui m'agacent un tout petit peu, Monsieur Ehrhard occupe une place privilégiée dans le haut de la pyramide du panier, parce que le talent, Monsieur Ehrhard, il en suinte tellement plein dans tous les sens que ça lui fait une toile cirée sur laquelle glisse ma jalousie.
Il m'agace tellement que si je devais rééditer un de ses jeux, je ferais une faute d'orthographe exprès dans son nom, et tout le monde rigolerait bien fort, ah ah ah, il serait bien attrapé l'esthète, tiens, je vais mettre un "T" à la fin de "Ehrhard", sur la couverture, allez hop, 10 000 exemplaires de dysorthographie patronymique, alors, il fait tout de suite moins le malin avec tout son talent qu'il a.
Parce que non content de créer des jeux super classes, il faut en plus que Monsieur Ehrhard réalise des illustrations super classes, le tout avec une attitude super classe, une élégance super classe pénible, un raffinement super classe tout à fait déplacé. Un peu comme Monsieur Lalet. Ca m’énerve.
Certains diraient "la classe américaine", ce qui, dans le cas de Boomerang, est une approximation géographique et culturelle manifeste.
Car tout le monde sait que le boomerang est né à Meung sur Loire.
En même temps que le disco.
Bien sûr que c’est vrai, quoi qu’en dise Wikipedia, ce site est un tissu d’inepties, je le sais, je mets à jour leurs articles pour prouver à mes voisins avec qui j’ai parié un apéro que le léopard est un hermaphrodite végétarien. « Ah ben ça alors, j’aurais jamais cru… » me répondent ils en consultant le site encyclopédique depuis leur IPhone et en me resservant un Cacolac… non vraiment, quand vous vous posez des questions fondamentales de ce genre, envoyez-moi plutôt un mp.
Toujours est-il que Boomerang est un bel objet.
Pas l'objet boomerang, le jeu.
Le jeu Boomerang est un bel objet.
Même si l'objet boomerang peut être aussi un bel objet. Mais là tout de suite, ce n’est absolument pas la question. J’ai parfaitement appréhendé votre tentative de noyage de poisson, qui par ailleurs fait partie des bestioles que l’on peut chasser dans Boomerang, et le premier qui demande « mais comment qu’on fait pour chasser un poisson avec un boomerang » et bien je lui répondrais « hahaha ouah l’aut’ hé, il sait même pas chasser un poisson avec un boomerang, hahaha, comment que c’est trop pas un aborigène lui, il doit pas tellement habiter tout près de l’Australie, il risque pas d’être désigné premier joueur »…
Oui, car, dans Boomerang, le premier joueur est celui dont le domicile est situé le plus près de l’Australie.
Cela signifie que les habitants de Nice risquent de débuter avant les habitants de Cherbourg. Il est cependant délicat d’affirmer que cela puisse constituer un avantage.
Les plus chafouins pourraient alors me demander « et qui c’est qui commence la partie quand on ne joue qu’avec des Australiens ».
C’est vrai.
Ils pourraient.
Ils sont comme ça, les chafouins.
D’ailleurs quand on leur explique les règles en cent vingt sept secondes, les chafouins se regardent tous dans le blanc des yeux, l’air incrédule, en se demandant bien où tout cela va les mener :
« Ben alors, c’est tout ? on choisit secrètement son terrain de chasse en début de manche, on chasse en lançant un boomerang à tour de rôle, et quand on décide de s’arrête de chasser, on ramasse tous les boomerangs, et les derniers chasseurs révèlent le terrain qu’ils ont choisi en premiers et récupèrent le gibier présent sur celui-ci ? pas de cube en bois, pas de totem, pas de dés ? »
Et au bout de 2 tours, ils chafouinent plus du tout.
Parce que Boomerang est un élégant avatar du subtil dilemme à base de « est-ce j’essaie de me goinfrer en choisissant le désert où il y a 4 bestioles à chopper, quitte à payer une blinde, ou bien je la joue plus subtile en chassant dans les bois pour n’en prendre qu’une tortue, mais en poussant mes adversaires à se ruiner et en me refaisant un stock de boomerangs, ou même mieux : comme ils vont appliquer ce même raisonnement, je tente un goinfrage dans le désert et je récupère leurs boomerangs mouah hahaha, quel génie machiavélique je suis…» et puis finalement on se vautre, parce qu’on tombe sur un petit malin qui nous a devancé, qu’il soit de Nice ou de Cherbourg d’ailleurs, parce qu’on a finalement changé son plan initial sous prétexte que notre voisin a marqué un temps d’hésitation avant de lancer son boomerang et de faire une razzia sur les kangourous, fichtre, encore raté.
C’est la marque des grands jeux : des principes simples, précis, pointus, affûtés, sans fioriture ni ambiguïté, qui génèrent pourtant une multitude de situations et nous soumettent à des choix paradoxalement simples mais riches, richement simples ou simplement riches… des choix conditionnés par toutes sortes d’éléments : le gibier en place et leur répartition, les bébêtes chez soi et chez les adversaires, le stock de boomerangs des différents protagonistes, la place en début de manche… et puis les joueurs et l’expérience de la tablée… car, à situation semblable, on ne joue pas pareil avec un vieux briscard et un perdreau de l’année.
Ce n’est pas très glorieux à avouer, mais je trouve Boomerang tellement classe que je ne peux que ressentir une certaine forme de mépris vis-à-vis des individu qui ne l’apprécie pas, ce qui constitue à mes yeux une intolérable faute de goût… ça me fait à peu près pareil avec les gens qui n’aime pas la blanquette.
Il est temps à présent de procéder au résumé des points-clés de cet avis :
- des pores,
- une toile cirée,
- le disco,
- un léopard hermaphrodite,
- un Cacolac,
- une blanquette
Je vais faire court, bref et concis...non Boomerang ne détrône pas Non Merci car Non Merci est plus simple et surtout il y a une bonne part de buff car on ne sait pas combien de jetons a notre adversaire lors des mises contrairement aux boomerangs dont on peut évaluer le nombre puisqu'ils ne sont pas cachés.. De ce fait Boomerang devient bien plus calculatoire et n'est en fait qu'un énième jeu de majorité.
Non Merci peut dormir tranquille, sa fluidité, sa simplicité et son élégance ne sont pas prêts d'être contestés.
Si on ne compare pas Boomerang à Non Merci il peut être un sympathique jeu de cartes malheureusement aussi vite oublié que joué.
Vraiment navré car j'en attendais bcp...trop peut-être ?
Un excellent jeu d'enchères et de pari.
Et pourtant...
... acheté à sa sortie, j'avais fait quelques parties avant de le revendre, me lassant assez vite.
Je lui avais mis un 3/5 à l'époque.
Quel mal m'avait piqué à l'époque ? celui de le considérer bien vite comme un jeu d'apéro. Il fait partie de ces jeux qui se méritent, dans lesquels il faut s'investir un minimum afin d'en découvrir tout l'intérêt, masqué sous une mécanique d'apparence (trop ?) simple.
Je me répète, un excellent jeu. :)
Parties : 20+
Tres bon petit jeu que ce Boomerang : un theme decale, qui habille bien, des illustrations et un matos sympas, et des encheres avec ce qu il faut de calcul et de fourberie...
Notez que ces fameuses encheres se font en circuit ferme, les boomerang que l on paie seront donnes a nos adversaires. C est assez fun de chercher une position dominante, ou au contraire, de se frayer un passage dans les encheres, en etant completement fauche.
Laissez vous tenter par ce jeu, il ne vous renverra que de bonnes ondes, pour sur!
Bon jeu a tous.
PS : je renvoie a l avis de Morlockbob. Je suis plus enthousiaste que lui sur le jeu, mais ne ferais pas meilleure description de sa mecanique.
Reconnaissable à son imagerie aborigène, Boomerang est un "stop ou encore" mixé avec des enchères.
Au centre d'un territoire défini par une corde, on va placer des cartes animal et terrain de chasse (un type d'animal sur deux terrains). Quand les 5 types de terrain sont en place, les joueurs choisissent secrètement leur terrain de chasse pour, ainsi, récupérer TOUS les animaux présents sur ce type de terrain.
Ensuite les enchères se font à coup de boomerang (la monnaie). Pour en récupérer (des boomerangs) vous devez abandonner la manche. Le dernier joueur à abandonner fera son marché d'animaux en premier. Si vous avez de la chance ,il aura choisi un autre type de terrain que le votre et vous ne serez pas bredouille.
Il faut aimer les enchères pour aimer ce jeu, mais il a le mérite de ne pas être que cela, avec cette notion de "stop ou encore". Parfois vous jouerez pour récupérer de la monnaie, parfois pour les animaux, tout est une question de dosage.
Parties un peu longues par contre
Les + :
le jeu a des règles très simples qui sont facilement expliquées.
Le matériel est de bonne qualité et les illustrations sont originales et sortent de l'ordinaire.
Les - :
j'ai trouvé la partie trop longue pour ce type de jeu, cela devrait être plus court.
On voit les boomerangs des autres donc on peut essayer de deviner s'ils vont surenchérir ou pas. Le jeu aurait peut être gagné un petit quelque chose à être à jeu caché afin que chacun fasse un effort de mémoire et cela aurait été plus palpitant je pense.
conclusion : un jeu principalement basé sur les enchères, le bluff avec d ela chance mais il lui manque quelque chose pour que j'ai envie d'y revenir !
Boomerang est un jeu de majorité qui n'a rien de très original au niveau de son mécanisme ludique mais qui fonctionne. Son intéret tient à deux choses :
- Sa petite taille. C'est un jeu qui s'emmène partout et facilement, on peut y jouer à peu près n'importe où.
- Les illustrations sont très belles et la monnaie en forme de boomerang est agréable.
Un jeu qui peut trouver sa place dans une ludothèque pour ces deux raisons.
Bon petit jeu de bluff, le matériel est très soigné et vraiment beau (petits boomerangs en carton tout mignooons, illustrations d'animaux très réussies, ficelle complètement inutile mais bienvenue). Malgré son look, il est loin d'être enfantin ! On est dans de vraies prises de risque, ça passe ou ça casse, quoi.
Voilà, j'embarque destination les terres australes pour la première fois avec ma fille de 84 lunes et pour l'occasion nous nous sommes même grimées en chasseurs aborigènes afin d'approcher encore plus facilement les animaux sauvages et mystérieux. 1, 2, 3, ... 12 boomerangs à la ceinture plus tard nous voici prêtes pour l'aventure.
Et je dois dire que le voyage a plu à Petite Lune, les animaux sont très esthétique, trop peut-être tant il a été difficile pour elle de se concentrer à regret sur ses objectifs au lieu de collectionner chaque animal. Il lui manquait entre autre un lézard...
Donc grand bravo pour les illustrations et le concept de ce jeu Monsieur Ehrhard, c'est vraiment très joliment réalisé.
C'est un jeu qui se rapproche par son côté mise des jeux de casino. Les duels silencieux (pour ne pas effrayer les kangourous et autres kiwis) sont terribles.
Quelles cartes donc animaux possède Petite Lune déjà ? Justement des kangourous et des kiwis... Hum hum, je vais me concentrer sur les lézards c'est plus prudent.
C'est un très bon jeu, mais il faut pour que cela fonctionne bien avoir des joueurs du même acabit. Petite Lune était un peu trop jeune pour contrer efficacement ses adversaires, tant l'envie de lancer le boomerang était grande...
Bon sinon je vous rassure, ça marche aussi très bien sans maquillage tribal ;-)
Boomerang est un petit jeu de cartes simple et tactique, un peu dans la même veine que Coloretto.
Les cartes du jeu figurent toutes d'une part une espèce animale, et d'autre part deux types de terrain. Les joueurs vont parier sur les terrains, mais ce sont les animaux qui compteront pour la victoire.
Il s'agit en effet de constituer des séries d'animaux identiques, sachant que seules les séries majoritaires marqueront des points en fin de partie.
Pour ce faire, chaque joueur va parier secrètement au début de chaque manche sur un des 5 terrains existants, sachant que les joueurs emporteront toutes les cartes disponibles figurant le terrain choisi, s'il en reste, dans l'ordre inverse où ils se sont retirés des enchères.
Ce mécanisme de guessing (devinage croisé) est la partie la plus sensible du jeu. C'est là qu'il est important de faire preuve de psychologie sur les intentions de ses adversaires. Il importe aussi de dimensionner son ambition en fonction de la fortune en boomerangs (la monnaie du jeu) qui nous reste en début de manche.
Les boomerangs sont fournis tour à tour par les joueurs à la façon d'un "Non Merci". Le premier qui se couche en ramassant les boomerangs fournis par les joueurs sera le dernier à ramasser les terrains correspondant à son pari de départ. Cette partie du jeu équivaut à un système d'enchères, avec une petite composante de bluff.
La partie s'achève quand la pioche est épuisée, ce qui prend environ 40'.
Boomerang est donc un petit jeu simple et malin, apte à séduire toutes les générations.
L'idée est très sympa : la mécanique roule et es super simple à expliquer.
Les parties sont tendues et le choix de miser ou non est parfois cornélien.
Le point négatif qui fait que je ne lui met que 3/5 et que parfois... et bien... On rigole pas forcement. L'interaction entre les joueurs est bof (je trouve)
Mais boomerang reste un bon petit jeu qui est facilement sortable en début de soirée.
Avec le recule, j'aurais plutôt acheté Skull and roses car il m'a l'air plus fun quand même
Boomerang est un jeu aux mécaniques subtils et qui demande du bluff et de la réflexion. Le matériel est de bonne qualité et original. Les dessins de Dominique Ehrhard sont de Dominique Ehrhard, et ça forcément c'est un plus ;) La boîte est chouette !
Un coup de coeur !