C'est un peu la premiere impression qu'on a en regardant les elements de ce jeu (de fort bonne facture soit dit en passant). Des elements de spectacles qu'ils faut assembler pour faire un show tonitruant qui vous attirera la faveur des foules et des nobles de Rome.
Le systeme qui semble un peu complexe d'un premier abord est completement acquis au joueur des le deuxieme tour de jeu, je trouve donc que ceux qui decrient ce jeu comme le moins "familliale de DOW" se trompent un peu puisque la difficulté n'existe pas dans le jeu (a mon humble avis).
Le tout avec un peu de chance ici ou la, l'interaction est assez limité, mais la variante officielle d'enchere intense a le merite de booster cet aspect et du coup de donner un valeur plus importante à l;argent et son pouvoir dans le jeu.
Le theme est assez anecdotique il faut le dire: ca aurait pu etre des castors acculant de morceau de bois different pour construire une maison sur 5 hivers consecutifs, ca aurait ete pareil. Mais bon, ca reste tout de meme assez credible dans l'ensemble et le theme me plait suffisement pour que je n'ai finalement plus grand chose a dire.
Apres 5 parties de ce jeu, j'en ressort avec un avis assez positif et ne rechignerait a faire une partie si on me le demande. Et vu que je n'ai pas prince de florence, eh bien ce jeu a sa place dans ma ludotheque (et toc)...
Encore un jeu bien bon. Les enchères sont terribles surtout quand vous jouez avec des lâches-rien.
La diplomatie a un grosse part qui peut vous brouiller avec vos potes trop sensibles des nerfs. Pendant une partie, après une altercation, impossible de faire rouler une cigarette qui fait rire au détenteur des matières premières parce que soi-disant j'avais fait mon mauvais joueur! Y'en a j'te jure...
Un défaut quand même, si on se loupe au début, c'est sûr tu gagnes pas! On a pas le droit à l'erreur dans ce jeu et c'est un peu dommage !
Voilà un jeu où un lent départ n'est en rien pénalisant. Le fait que ca soit seulement LE plus gros spectacle qui détermine le score final, et non l'accumulation de ceux-ci, en fait un jeu assez spécial. Il faut savoir bien gérer ses éléments de spectacle pour le moyen/long terme tout en ne négligeant pas le présent...
La phase de déplacement des nobles est assez interactive, tout comme les enchères et les échanges.
Il y a aussi les décisions à prendre face à la possibilité d'être en première place et ainsi perdre un élément au mains du plus faible.
Seul bémol, le hasard quelque peu présent dans la pige des tuiles et les jets de dés.
*Nombre de parties : 1 (à 5 joueurs)*
Excellente première impression. Le matériel est superbe et la mécanique bien huilée. Un seul problème se pose pour ceux qui ont besoin de faire de la place sur leurs étagères : Colosseum fait-il ou pas doublon avec [**les princes de Florence**](//www.trictrac.net/jeu-de-societe/les-princes-de-florence) ?
Agréable mais très très calculateur. Il faut vraiment savoir dès la donne ce que l'on veut faire 5 tours plus tard. Ne rien laisser passer comme phase de construction et ne pas hésiter à acheter un programme intermédiaire. Si vous décidez d'être le premier il faut l'assumer car cela peut vous coûter très cher en perte de ressource.
Un jeu à l'ambiance bien rendue et au matériel superbe (mais au prix en rapport...)
Stratégies multiples, originalité des actions et interactions. Mais c'est un jeu plus long qu'annoncé, et réservé à des joueurs confirmés. Allez, mettons un bon 4/5 pour tout ça !
*Nombres de parties : 3 ou 4, à 4 ou 5 joueurs*
Colosseum, c'est d'abord le bonheur simple du grand enfant qui ouvre une jolie boite pleine de matériel. Avec des belles figurines en résines, des dés en vrai bois d'arbre et tout et tout. Et puis ensuite, on n'est pas décu par le jeu, alors, que voulez vous de plus ? Ben, un ptit truc quand même...
¤ C'est bien
- Le matériel, donc, qualité et quantité ! Du DOW, quoi.
- Le pouvoir immersif du jeu
- Les différentes stratégies possibles, qui, au final et si elles sont bien gérées, peuvent toutes mener à la victoire : privilégier les investissements, faire la course en tête, produire 3 ou 4 spectacles...
- Les échanges de matériel, qui ajoute une bonne dose d'interactivité à un jeu qui en a déjà pas mal. (déplacement des figurines, enchères, concurrence sur les spectacles)
- Les différentes possibilités pour marquer des points : vedettes, podium, bonus sur les spectacles déjà faits, personnalités dans l'arène, médailles...
- La durée, 2 petites heures de jeu.
- La montée en puissance au fil des tours et la victoire qui se dessine souvent au dernier moment, car les parties sont souvent très serrées.
¤ C'est pas bien
- Il arrive, trop souvent à mon goût, que la partie se joue sur le dernier lancer de dés. Je fais 4, je rentre césar (10points) et j'ai une médaille. Je fais 5, je peux rien faire (0 points). Bon, vous me direz, tout ca se prépare à l'avance, on peut controler un peu en utilisant des médailles, en prévoyant le placement de césar avant le dernier tour ou en achetant la possibilité de lancer 2 dés, certes. Mais quand même, quand au terme de 2 heures de transpiration des neurones, on sait que la partie peut basculer là dessus, moi, ca me laisse un petit arrière gout, là, dans la gorge..
Ce qui n'empeche que j'aime beaucoup ce jeu, on s'y amuse, on négocie, on troque, on produit, on achète, on passe du bon temps, on joue, quoi.
Commençons par le commencement :
Y a du matos ! La boîte est pleine à craquer ! Y en a partout ça déborde ! Et bien sûr, DOW oblige, c'est magnifique.
Le jeu en lui-même est un jeu d'optimisation et de planification.
Optimisation dans la gestion des ressources (argent et tuiles), l'achat des amélioriations qui rapportent des PV, le choix du timing pour s'aggrandir et le déplacement des consuls, nobles ou autres empereurs.
Planification, car toute la partie consiste à produire THE spectacle, celui qui fera de vous un grand vainqueur ou vous humiliera à jamais. En effet, on a beau produire un spectacle par tour, seul le plus beau de tous est pris en compte pour établir le score. Les autres ne servent qu'à préparer ce moment clé.
C'est ce qui me plait dans ce jeu, cette montée en puissance avant de tout donner. C'est un mécanisme de jeu original qui change un peu des jeux de gestion auxquels je joue habituellement.
Ajoutez à cela que ce jeu convient à un public plus occasionnel tout en plaisant à des joueurs confirmés et vous aurez un bon jeu.
Ce qui peut gêner par contre c'est la chaos qui est inhérent au jeu. Certaines part sont imprévisibles et peuvent "injustement" contrarier tous vos plans. C'est le jeu, le hasard, bref la vie quoi ! Moi dans un jeu pas trop lourd comme celui-ci ça me gêne pas du tout ! Mais je sais que ce n'est pas le cas de tout le monde donc je préviens.
Enfin pourquoi pas le pouic maximum devant tant d'enthousiasme ?
Bah j'ai du mal à le dire. Peut-être le manque d'intéractivité directe entre les joueurs et surtout, son côté autiste, puisque que l'on passe une bonne partie du jeu plongé dans ses calculs à chercher le bon spectacle, le bon investissement et donc à se couper un peu de ce que font les autres. Autant dans un Funkenschlag, par exemple, ça me gêne moins puisque là c'est du jeu lourd avec quasiment aucune part de hasard, autant là dans un jeu qui se veut plutôt moyen avec du hasard ça empêche d'en faire un must.
Mais attention, j'aime hein ? Faut pas oublier le début de l'avis.
J'ai entendu dire beaucoup de mal de Colosseum dans certains milieux ludiques... Le jeu ne le mérite sans doute pas. Sans avoir évidemment la richesse stratégique d'un Princes de Florence, la phase d'échanges rend le jeu très interactif et beaucoup plus fun. Le thème est très bien rendu et le matos tout à fait réussi (même si mon beau-frère a repéré des erreurs de grammaire sur certains textes latins...) Dans la catégorie des intermédiaires entre les jeux familiaux et les "gros jeux", il fonctionne très bien...
L'équilibre et la tension sont bonnes, les enchères fonctionnent bien, avec une petite part de hasard qui vient faire la différence entre un jeu "pour joueurs" et un jeu "familial". Si les échanges ne traînent pas trop, le jeu garde une bonne fluidité...
les +
matos magnifique
un jeu "non violent" ca change
les variantes apportent pas mal sans denaturer le jeu
l ambiance autour de la table
les -
le kingmaking possible
parfois trop de parlotte autour de la table
un poil de chance necessaire pour gagner
4 parties (bien pénibles...)
D'accord mon accroche est pas terrible mais le jeu non plus.
Je suis un fidèle de chez Dow et j'ai à peu près toutes leurs boites (qui ont l'avantage de bien s'empiler avec un format standar - merci pour ça). Donc, habitué au beau matériel et à la fluidité garantie, j'ai acheté les yeux fermés le dernier sorti.
Grosse déception... Le jeu est très beau une fois de plus, le thème très fort, mais, pour un jeu qui se veut familial, c'est très long et compliqué. Pour un jeu qui se voudrait stratégique (pour gros joueurs donc), c'est beaucoup trop aléatoire pour qu'on puisse prendre du plaisir.
Déçu par un tir entre deux cibles de publics, par un rythme lourd (les phases enchères durent des plombes... tout ça pour se faire ensuite piquer sa place !).
3/5 donc car cela reste quand même jouable avec une succession de mécanismes éprouvés, mais la sauce ne prend pas. En attendant impatiamment le prochain gros DoW (et Tchao... pour finir sur un jeu de mot à la hauteur de celui du début...).
Vous vous souvenez des péplum à la télé ?
Ces films qui duraient 3 heures en cinémascope, technicolor et tout le toutim, avec des stars (Liz Taylor !) avec des décors ahurissants, avec des couleurs incroyables, des costumes, une intrigue hypra longue et une bardée de personnages...
Quelques uns sont passés à la postérité (Ben hur) d'autres sont rangés dans la catégorie "grosse tarte à la crème avec trop de crème..." (Les "Macique" par exemple...)
Et bien Colosseum c'est pareil, c'est plein de savoir-faire, de maîtrise des techniques de la création et de l'édition, mais c'est lourd, c'est long, c'est indigeste. Les couleurs sont jolies, le casting fait envie mais mon palpitant ludique ne s'emballe pas.
Pourtant j'aime bien les péplums d'habitude et j'avais bien aimé le précédent (Cléopâtre). Dommage.
simplement le jeu le plus construit auquel il m'a été donné de jouer.
J'apprécie plus les règles initiales qui limitent le nombre de tuiles que l'on peut avoir.
j'apprécie beaucoup le système de jeu graduel qui fait que chaque nouveau spectacle aide à en faire une mieux mais ne compte pas dans les points finaux.
pour le moment mon jeu préféré juste devant puerto rico.
Après quelques tours de découverte, ce jeu tourne très bien et allie une belle mécanique à un thème bien présent.
L'explication des enchères a été un peu laborieuse au début, mais après ça coule de source.
Ca ne révolutionne pas l'industrie ludique, mais on y joue régulièrement, ce qui est quand même l'essenciel.
Une seule partie, à 5, sûrement pas la configuration idéale.
Le jeu est joli. Tout le monde s'extasie devant, mais ça ne reste "que" du carton. Les figurines des consuls, et empereur sont jolies pas contre, avec un léger effet vieilli qui ajoute au charme.
Ca tourne trés bien, mais j'en attendais autre chose. Un gros jeu d'enchères, relativement long pour ce que ça fait. Tout ça pour ça pourrait-on dire... C'est ce qui m'a le plus déçu. Le hasard des dés aussi, qui au tour du 5e joueur, le dernioer tour, lui a valu 11 points supplémentaires (deux nobles dont un sur une médaille). Avec un autre jet, il ne faisait pas ces 11 points-là et finissait 3e. Donc tout ce temps passé (plus de deux heures) pour que ça se finisse sur un coup de dés, bof. Et là, ce n'est pas parce que nous avons bien joué que ça se finit sur un coup de dés, mais bien du bol aux dés. Et celui qui a gagné c'est le seul qui s'était acheté un spectacle gros.
Je note aussi le fait de bien connaître le jeu aide à gagner, ou au moins à avoir les bons réflexes. On se laisse vite emporter à acheter des spectateurs, lors de la phase d'investissements, plus qu'une loge, et agrandir coûte trop cher. Mais il faut bien agrandir deux fois, si on veut s'acheter un grand spectacle. Et sur 5 tours, ça veut dire plus que 3 achats possibles, sauf joeur deux médailles (pas si faciles à obtenir, heureusement).
Je mets 3, parce que referai avec plaisir une autre partie, si possible pas à 5 (et si mon avis change je viendrai le modifier ici-même) mais jamais je ne l'achèterai, je pense. Plein de jolis cartons ne fait pas forcément un super jeu.
Je note aussi l'avantage de connaître les enchaînements de spectacles qui vont bien, voir qui font gagner. Normal qu'un joueur avec de nombreuses parties gagne, mais il devrait y avoir une aide de jeu, pour dire quels sont les spectacles logiques après certaines combinaisons de départ.
Mon avis ne demande qu'à être changé :)
**Type de jeu :** Où l’on voit des chevaux manger des lions, ou encore des belluaires pourfendre traîtreusement des pots de fleurs.
**Nombre de parties jouées :** 4
**Avis compendieux :** C’est un jeu que j’ai vraiment envie d’aimer (oui, je sais, je suis un grand dadais (en fait, c’est surtout parce que je l’ai acheté)), mais j’ai du mal : des enchères peu enflammées, un jeu où il vaut mieux commencer à prévoir dès le premier tour ce qu’on fera au dernier tout en sachant qu’on ne maîtrise pas ce qui se passe dans l’intervalle (oui, c’est l’essence du couple stratégie tactique, ça, mais là dans la façon dont ça se passe, ça me chiffonne), où l’on reste le nez plongé dans son aide de jeu, indispensable mais finalement dure à exploiter (je m’imagine mal y jouer avec un enfant de 10 ans, pourtant c’est à partir de cet âge), un gros arrière-goût (et avant-goût aussi) des Princes de Florence sans avoir la même fluidité (peut-être) et surtout, donc, le coup des enchères pas tendues du tout (en tout cas, quand j’y ai joué, ça ne s’est pas beaucoup enflammé, ou alors juste parce qu’on se disait que non, quand même, des enchères pas enflammées, ça ne le fait pas). Bref, j’aurai du mal à analyser ce qui cloche (c’est la raison pour laquelle j’ai tardé à pondre ceci, mais comme je ne trouve toujours pas, je me lance, tant pis (et puis je n’y joue pas souvent)). La grande innovation (ça existe peut-être ailleurs, hein), à savoir le fait que seul le nombre de points maximum engrangés dans un tour compte, est intéressant, puisqu’il ne faut pas s’endormir sur ses lauriers, si je puis dire, mais je ne saurai dire pourquoi, ça ne prend pas trop.
Certains reprochent le fait que tout soit visible, et que l’absence de tension vient peut-être de là. Peut-être.
**Clarté des règles (4) :** Les règles sont très clairement rédigées, il y a eu un petit embrouillamini sur les enchères qui vient plutôt du fait qu’elles peuvent surprendre, mais comme je ne suis pas le seul à avoir eu des doutes, je le signale, mais c’est trois fois rien, il suffit de ne pas chercher à lire entre les lignes.
**Qualité du matériel (5) :** J’aime beaucoup les sénateurs, consuls et empereurs qui semblent s’être enfuis de boîtes Haba. Bon, alors on aurait pu espérer des amphithéâtres en trois dimensions et tout, façon Cléopâtre et la Société des Architectes, mais c’eût été exagérer. Certains trouvent l’illustration de la boîte gauche, les types seraient mal foutus ; ça m’a moins sauté aux yeux que sur l’illustration notamment française de la nouvelle version des Princes de Florence (pour ne citer qu’icelle). Les illustrations des tuiles, d’inspiration naïve, servent bien le thème en l’édulcorant (ben oui, des lions qui bouffent des curés et des belluaires qui tuent des pots de fleurs, c’est quand même un thème un peu dur, non ?). Bref, à part les dés imprimés en blanc sur blanc (on se demanderait presque si par hasard il n’y aurait pas eu gourance dans les pédales sur ce coup-là) qui sont un peu dur à déchiffrer (surtout que les chiffres sont, en l’occurrence, des lettres, puisque forcément ils ont mis des chiffres romains, fort logiquement, je ne sais pas si on doit dire dans ce cas délettrer) du coup, il n’y a guère à redire. L’effet visuel général est du plus bel effet. On imagine très bien les huiles de ce temps courir en sens unique à travers la ville et s’arrêter à des endroits bien précis pour souffler un coup. Enfin, non, en fait.
**Reflet du thème (3) :** Comme ignominieusement suggéré ci-dessus, le thème, bon, il y a du bon et du moins bon. Alors certes on me dira qu’encore une fois, je ne suis pas du tout un spécialiste de l’histoire de l’organisation des pestacles dans la Rome Antique et je n’en disconviendrai pas. Mais quand même. Qu’elle est donc cette façon de faire courir les grands de ce monde selon notre bon plaisir d’un amphithéâtre à l’autre ? Est-ce ainsi que se manifestait alors le respect pour les grands de ce monde ? Les empereurs n’étaient-ils pas considérés comme des dieux sur terre ? Bon, me direz-vous, on leur ménage quand même des endroits pour se reposer et sans doute faire leurs pauses pipi, et d’ailleurs, quand on les dépose là, ils nous en sont tellement gré qu’ils nous accordent une médaille. C’est vraiment très magnanime de leur part. Alors ensuite, le bon côté, c’est l’organisation des pestacles, avec leurs noms ronflants et ne manquant pas d’humour (comme dentibus marimus ou un truc dans le style), qui nous renvoient sans doute à la propre décadence de notre époque (euh, ouh là, pardon, je m’égare, je ne suis pas persuadé qu’on décade plus qu’à une autre époque). Et la recherche des ingrédients pour faire tout ça au marché : hop, un gladiateur dans la poche, hop, un bateau dans l’autre et avec ça, ce sera quoi ? Oh, ben mettez-moi donc une salade romaine, j’en ai besoin pour refaire mes pots de fleur, un lion végétarien m’a bouffé le dernier.
**Avis comportant ratiocinations et autres superfétations :**
Je ne suis pas dans une période bavarde. En plus, il pleut. J’y reviendrai alors peut-être un jour, parce que quand même, il y a plein de choses à dire sur ce jeu. Mais force est de constater que quelques mois après sa sortie, on n’en parle plus guère (même si c’est le lot de nombreux jeux, malheureusement).
Ah, si, tiens, une ombre de lueur : quand je dis qu’il faut tout prévoir à l’avance, il faut également surveiller ses petits camarades, afin de voir si par hasard ils ne seraient pas en train de lorgner sur le même gros pestacle que vous. Voir si on pourra acheter avant celui-là ou pas. Prévoir un plan de rechange (pas facile avec toutes ces combinaisons). Bref, il y a manifestement des choses intéressantes, même si certains verront de la chance dans le tirage des tuiles : mais bon, les possibilités d’échange sont là pour compenser, même si les échanges, restreints aux gagnant-gagnant (puisqu’on voit tout) peuvent être assez mornes. Par contre, ça peut être (et cela a beaucoup été discuté à l’époque, crois-je me rappeler) l’occasion d’avantager arbitrairement quelqu’un pour qu’il gagne lui plutôt qu’un autre (du king making, quoi).
configuration : 5 joueurs
nombre de parties : 2
Déjà quand on ouvre la boite on se dit : "Waouh superbe matos !" Y a pas à dire chez Days of wonder ils savent y faire ! Du carton de qualité et des illustrations classes.
Le jeu se revèlent assez simple au final. Mais pour choisir ses lots et surtout ses programmes que ce n'est pas évident ! La gestion des "ressources" est bien trouvée (on garde toujours tous ses gladiateurs etc... et ils peuvent reservir pour après tous sauf un parmi ceux utilisés).
Je n'apprécie que moyennement les personnalités qui joue aux p'tits dadas autour de la piste (même si c'est moins pire que je ne le pensai à la lecture des règles). Aussi, il y a bien beaucoup de médailles dans la boîtes ? Il ne m'a pas semblé pourtant qu'on puisse en avoir tant que ça...
Ah oui : j'ai bien aimé aussi le système de score non cumulatif...
Bref Colosseum ne m'a pas particulièrement marqué, mais il ne me déplaira pas d'y rejouer un de ces quatre si on me propose parce qu'il y avait des choses intéressantes dedans (extension d'arènes par exemple aussi)...
Ouverture de la boite: extase devant la quantité et la qualité du matériel (petit plus pour les pions sénateurs, consul et emperreur en métal...)
Aprés la phase de triage des pièces la lecture des régles se fait sans difficulté et l'apprentissage est rapide.
Pour avoir fait un bonne quinzaine de partie en 1 mois 1/2 je peux d'hors et déjà dire que ce jeux fait partie de mon "Best Of". La quantité de tactiques différentes qui peuvent être essayer rendent le jeu intéressant et permettent surtout de pouvoir rattraper un premier tirage pas toujours favorable.
L'ambiance de marchandage lors de la troisieme phase est a mon sens la plus intéressante du jeu (même si l'achat d'un salbier de trois minutes semble se justifié au vu de la difficulté de certain joueur à se décider)
Bref un gran dqui aura du mal a prendre la poussière dans un placard
Un beau matériel, un thème qui me plaît toujours, malgré l'accumulation des jeux qui l'exploite, et un système de points original qui lui donne toute sa saveur.
J'ai eu beaucoup de plaisir à faire mes première parties de Colosseum.
Je le conseil donc vivement.
Audaces Fortuna Juvat...
Cette édition grand luxe de "princes de Florence pour la famille" est décidément réussie. Le jeu est relativement court et facile d'accès, même s'il s'adresse à un grand public pas vraiment néophyte, un cran au-dessus des jeux habituellement édités par DOW.
Kramer a visiblement recherché cette fois-ci un compromis entre du jeu calculatoire à l'allemande (le choix des programmations, le choix des tuiles selon ses objectifs) et le côté carrément ludique des jeux plus familiaux en vogue ces temps-ci (la phase d'enchère et surtout de négociation).
On a donc un jeu un peu "bâtard" qui ne plaira sans doute pas aux puristes mais que j'ai trouvé très amusant. Je regrette un peu que tout les éléments des joueurs soient visibles ce qui peut permettre à certains de faire de l'anti-jeu et du blocage systématique, mais le jeu fourmille de bonne idées comme le déplacement des personnages, la gestion des nombreux bonus et surtout le principe de l'aumône. Tout cela est fort ludique et plutôt réussi, servi une fois de plus par une édition de qualité hors norme comme d'habitude avec DOW.