je ne sais pas trop quoi penser de ce 'justinien'.
Je trouve le principe de bluff très interessant mais j'ai l'impression qu'il manque un petit quelque chose pour le rendre plus fun.
On a l'impression de ne pas maitriser grand chose et l'on subit réellement plutot que l'on joue.
Néanmoins le principe est original et aurait pu amener un grand jeu si il avait été plus travailler ludiquement parlant.
C'est interessant mais bizarre comme jeu ....
C'est typiquement le genre de jeu sur lequel je ne m'arrêterais pas. Une boîte et un jeu aux graphismes plus que douteux.
Cependant, il est admis qu'un jeu ne se résume (heureusement) pas à ses illustrations. Ici, Justinian en est un bon exemple : nous avons à faire à un jeux stratégique aux règles archi-simples et à une mécanique de paris (influence) plutôt bien pensée avec un soupçon de "stop ou encore".
Un partie d'une durée plutôt courte et une renouvelabilité plutôt bonne à travers les cartes que chaque joueur pioche.
Colovini est un peu spécialiste des mécaniques mathématiques que viennent troubler les effets de hasard (ou vice-versa !)
Ici ce qui semble simple: faire selon ses cartes de départ ,distribuées au hasard, soit monter les personnages de la gauche du plateau ou éviter de laisser descendre (vers la gauche) les personnages sis à sa droite.
Tout ça avec des points d'influence (servant de marqueurs d'enchères) tirés aussi au hasard.
Donc pas mal de hasard ,à priori, mais pour les fins calculateurs ce jeu mérite qu'on s'y attarde plus de 5 parties avant de le maîtriser et de hurler au scandale de l'existence de Saint Fion!
Pas représenté sur le plateau,on l'aura noté ,parmi les icônes!
Bluff ou hasard ?
J'ai de la peine à savoir lequel pèse le plus dans la mécanique du jeu.
Mettre des points en plus ou en moins sur un personnage, révéler le choix de chacun, les déplacer et faire un décompte quand vos candidats sont le mieux placés.
A la fin, il reste comme un goût d'impuissance à maitriser quoi que ce soit...
Justinian ou la n-ième merveille incomprise de Colovini...
Ce jeu a quasiment tout pour satisfaire mes attentes ludiques. Le matériel est d'excellente facture : que le plateau et ses courtisans sont beaux ! Le temps de jeu est parfaitement contenu : 30-45 minutes à 4 joueurs. Les mécanismes sont ingénieux, à la fois simples et profonds : du bluff, du timing, de la prise de risque, des objectifs cachés...
Et surtout, surtout, ce jeu possède 2 éléments essentiels à mes yeux : une énorme interactivité (il est indispensable d'analyser le jeu des autres joueurs pour pouvoir s'appuyer dessus) et un énorme faux jeu de moule (chaos d'apparence cachant un jeu plein de finesse et de doigté).
Seul petit bémol : pour moi, il ne s'exprime pleinement qu'à 4 joueurs. Trop statique et moins intéressant à 2 ou 3 joueurs.
Seul gros regret : il est largement méconnu et peu apprécié, et je suis loin d'y jouer aussi souvent que je voudrais.
Merci Colo !
Justinian adopte une mécanique assez innovante qui risque de déplaire, en tout cas de décontenancer fortement. Il faut plusieurs parties pour s'habituer puis on le ressort volontiers parce qu'il est court et intense, malgré tout !
Mais regardons déjà le plateau, très joli, très étonnant, où chaque favori va trouver sa place par ordre croissant. L'ornementation est soignée. Belle impression globale, le matériel est simple, original, en accord avec le thème et le mode de fonctionnement. Remarquez aussi les différents poinçons (trois) sur chaque favori ! Ils ont leur rôle à jouer et peuvent entrer dans la prise de décision.
Les parties sont tendues et ce, grâce à cette sensation de course poursuite entre les joueurs, chacun essayant de gérer au mieux ses choix. Soit poser une tuile de mouvement sur un favori (l'avancer ou le reculer ?), soit la poser pour obtenir la majorité et ensuite choisir la couleur du décompte (celle qui vous rapportera le plus de points à cet instant du jeu).
Tout est important. Le jeu pourrait paraître déséquilibré mais ne l'est que si on gaspille ses tuiles ! En effet, on en possède un nombre limité ! Ne plus en avoir vous rapproche de la fin. Ca peut être stratégique...
J'hésite encore aujourd'hui entre mettre un 3 ou un 4...
Justinian est un agréable divertissement, qui consiste à essayer d'influencer au mieux le position des courtisans de sa main lors de trois décomptes successifs. D'une étonnante simplicité, assez court, ce jeu ne m'a jamais déçu et ressort encore régulièrement lorsqu'on a envie de passer quelques dizaines de minutes sans prise de tête autour d'un splendide matériel.
Pas indispensable mais très agréable.
*Nbre de parties jouées: 5 à 10*
Mon avis sera sans doute provisoire, car je ne fais que le découvrir pour l'instant, mais, premier indice que quelque chose se passe, cela faisait très longtemps que je n'avais pas eu envie d'émettre un avis sur un jeu.
Ma première impression est donc qu'il y a quelque chose, un je ne sais quoi, qui rend ce jeu très agréable et me donne vraiment envie de l'explorer à nouveau.
C'est beau, c'est fin, ça se joue assez vite et si je n'y comprend rien pour l'instant, j'ai bien envie d'approfondir.
Vraiment, cela semble un jeu où il est difficile de se prononcer trop vite.
C'est vrai que l'achat fait suite à une partie et à ce plateau incroyablement beau.
Je suis un peu déçu de la configuration à 2 joueurs. Et je me réserve encore quelques parties pour une note définitive peut-être à la hausse.
Justinien est un jeu bien à part dans le paysage ludique. Son thème baroque et sa présentation quelque peu singulière lui donne un caractère très particulier. Le matériel est d’excellente qualité et les illustrations des immenses tuiles personnages sont de toute beauté. La présentation générale a de quoi surprendre. Les icones de style orthodoxe et le thème n’inspirent pas à la gaieté mais l’ensemble respire le sérieux et la qualité.
Les mécanismes laissent la part belle au bluff et à l’intuition mais aussi à la ruse et à la manipulation psychologique. Le tirage des cartes et des jetons d’influence pourraient laisser croire que le jeu repose entièrement sur le hasard. Il est vrai que la main de cartes est déterminante mais on peut aussi influer sur le jeu de diverses manières toutes aussi fines les unes que les autres. Le dilemme est cruel entre jouer des jetons sur le tableau de marque pour avoir une chance de choisir la couleur du décompte ou jouer des jetons sur les favoris (ou même en amont ou en aval de leur position) pour modifier leur position sur le plateau. Les jetons manquent cruellement tout le long de la partie. C’est un point très frustrant quand on découvre le jeu. Il faut donc réfléchir murement avant d’en jouer un et bien peser le pour et le contre avant de prendre une décision. Il n’est pas rare que les joueurs pris au piège de la surenchère dans les premières phases du jeu en viennent à manquer de jetons au cours de la 3ème manche qui est de loin la plus lucrative.
Justinien est donc un jeu qui mêle plutôt habilement hasard, bluff et anticipation. On ne maîtrise pas tout mais on peut quand même diriger le jeu plus qu’il n’y parait au premier abord.
Son thème plaqué et peu attractif lui donne un aspect froid qui ne plaide pas en sa faveur.
Il s’apprécie plutôt entre initiés qui apprécieront paradoxalement son côté à la fois hasardeux et tactique. Toutefois j’ai un doute concernant sa durée de vie. La répétitivité des actions et le côté froid et élitiste risque fort de détourner les joueurs vers d’autres jeux plus attrayants ou plus fun.
Un jeu d'enchères cachées simple et malin. Très plaisant et très rapide à jouer (1/2 heure).
Il s'agit de placer des marqueurs d'influence sur 12 favoris dont la n°11, l'unique femme, l'impératrice Téodora, magnifique, comme toutes les autres tuiles, semblent à des icônes orthodoxes. Ces marqueurs sont placés face cachée, il permettent de faire augmenter ou baisser le rang des favoris (les tuiles glissent et s'intervertissent sur le plateau). Il va donc falloir faire augmenter la valeur des favoris désignés par les cartes que l'on a piochées au début de la partie. Il va également falloir judicieusement placer certains de ses marqueurs en dessous du tableau de score, pour pouvoir être celui qui déclenchera le décompte et choisira la couleur décomptée.
Un jeu d'équilibriste donc dans lequel il faut ruser, déduire, bluffer, bien se positionner, bien gérer ses marqueurs d'influence et ses priorités (vais-je tenter de remporter, le 1er, le 2ème ou bien le lucratif 3ème décompte?), d'autant que seules 3 des 4 couleurs seront décomptées au bout du compte.
En plus, comme tout les Phalanx, il est extraordinairement esthétique. Seul petit bémol, on est très loin de Byzance et de la cour de Justinien, oubliés dès les premières lignes de la règle et dès la première seconde de jeu.
Je trouve que ce jeu n'est pas assez reconnu par rapport à ses qualités.
Déjà il est beau et profite d'un matériel de grande qualité. Ensuite, il possède une mécanique vraiment originale. Le déplacement des conseillers sur le plateau qui permet de découvrir les scores potentiels au fut et à mesure des montées et des descentes, je n'ai pas vu souvent la même chose ailleurs.
Il y a une part de hasard qui est assez importante et qui peut rebuter certains, mais on arrive tout de même à le dompter quelque peu.
Le seul point négatif est à mon avis la difficulté de renverser la vapeur lorsque que l'on est très mal parti après la première phase.
Je suis rarement aussi critique mais après deux parties, je suis déjà las de ce jeu. J'ai été attiré par le plumage (graphisme très très beau, il faut le dire), mais le ramage m'a fortement déçu : si l'on ne possède pas les bonnes cartes, on peut jouer et jouer, on ne gagnera pas. L'idée eut été bonne, mais voilà ... A moins que ce soit le principe du jeu d'enchère qui ne me plaise pas ... à voir ...
"Justinian" est un jeu bien né. Du papa, monsieur Colovini il a tiré ses mécanismes originaux et amusants. De la maman, Madame Phalanx (l'éditeur ;o)), il a reçu un beau petit matériel coloré et plaisant a manipuler. Par contre pour le thème, il doit nous manquer un parrain parce ce qui lui a été donné est tout de même assez superficiel.
Dans les plus donc, le matériel et la mécanique plaisante, équilibrée et bien huilée à laquelle je rajouterais la durée de jeu proche de l'heure qui rend celui ci assez dynamique. Les tactiques sont sympathiques à trouver et on a toujours envie de se refaire une petite partie pour tester ses analyses des parties précédentes.
Au rayon des moins, le thème qui disparait petit à petit au fil des tours (manque d'identification avec les personnages qui ne deviennent rapidement plus que des chiffres) et la relative froideur et le manque d'intérêt de la deuxième partie du jeu (enchère pour les décomptes des trois phases).
Un jeu moyen plus en quelques sorte, mais qui possède tout de même une âme.
Très beau jeu en effet, malheureusement pas tout à fait aussi bon qu'il est beau. Le principe d'influence et de bluff est très intelligent, mais le jeu est vraiment trop aléatoire et la limite de contrôle sur les cartes font qu'on peut préparer soigneusement la victoire...pour la donner aux autres.
Je bavais deçu depuis un moment... faut dire que j'adore Colovini, et que quand phalanx fait autre chose qu'un jeu de guerre, je suis d'emblé attiré! La certitude d'un matos soigné et esthétiquement réussi, dans un format de boite qui me plait, le tout d'un auteur qui ne cesse de m'épater, le tout pour un jeu dont on a finalement pas beaucoup parlé... Parce qu'assez étrangement, avec la bombe que fut Essen cette année et toutes les perles ludiques qui sont sorties, Justinian est finalement passé assez inaperçu! Bref, je m'égare. Le jeu est donc magnifiquement beau, les parties franchement fluides et rapides, la mécanique relativement originale, bref beaucoup d'éléments agréables. Le jeu dégage une grande partie de chaos, mais il est nettement plus fin et complexe que ça, puisque tout l'interêt va résider dans la meilleure gestion possible d'une situation qui semble completement chaotique! On tire ses cartes au hasard, on tire les pions influences au hasard, les couleurs qui vont sortir ne sont jamais évidentes à l'avance (et pour cause!), mais en définitive, c'est en connaissance de cause tout simplement qu'il faudra gerer ce petit monde tout perdu!!! Et ca marche! Mélange de bluff (de fou!!), d'anticipation, avec une tension qui ne va que grandissant à travers la partie, l'incertitude persistera jusqu'au bout! Non, notre ami colovini à une fois de plus bien ficelé son jeu (en collaboration avec un auteur que je ne connaissais pas), qui, s'il ne m'a pas fait tomber de ma chaise de béatitude ludique, m'a quand meme fait passé un très bon moment, et auquel je ne refuserai certainement pas l'une ou l'autre partie à l'avenir! (surtout vu la durée d'une partie)
En définivie, bon jeu d'anticipation/bluff à la fois familial et interessant pour ceux qui aiment les petites mécaniques un peu alambiquée, le tout dans un emballage soigné et qui fait pétiller les yeux de plaisirs, moi je dis que le pari est gagné, Justinian en vaut la peine!
bon jeu
merlin
Justinian est un beau jeu, un jeu élégant, avec une finesse et un ancrage dans son thème assez rarement atteint. On soudoie, discrètement, on observe ses petits copains, ils font de même, on prend des risques, on bluffe... on se régale !
Et puis il ne faut pas négliger l'équation suivante : faire monter un noble = en faire descendre d'autres. Du coup, on a toujours quelque chose à faire et on réussit souvent à surprendre ses cammarades.
Vraiment une très bonne surprise d'Essen 2006.
Le matériel est vraiment superbe ...Le plateau vaut vraiment le détour ... Un véritable plaisir pour l' oeil .
Le mécanisme a un p' tit air de Schrille Stille .Les premiéres cinq minutes passées , les régles bien assimilées le jeu tourne vraiment trés bien .
C'est Colovinesque ... et c 'est bon .
Une seule partie joué, et une trés grosse déception.
Pour moi ce jeux reprend la philosophie de viva el reï (vive le roi), en rendant le tout plus complexes et en y enlevant d'éventuel bonne idée (comme celui du vote).
Du hasard au niveau des tuiles permettant de reclasser les personnages, du hasard dans la pioche des cartes, de l'incertitude dans la couleur qui marquera des points sur la manche...
bref on ne controle presque rien...
Je me susi retrouvé avec en main des cartes de personnages quasiment tous identiques pour toutes les couleurs et tous presque trés bien placé dans le classement. Conclusion: je passe en attendant la fin du jeu... et je gagne trés largement....
Du hasard, un controle finalement faible sur ce qu'on fait, chaotique... bref un beau matériel ne fait pas un bon jeu, Phallanx games le démontre malheureusement une fois de plus...