Ne vous laissez pas trompez par la boîte, il n'y a absolument rien d'épique dans ce jeu. C'est un jeu abstrait plutôt bien fichu, mais d'une froideur absolu, d'autant que la traduction est carrément imbuvable.
Je commencerai par les points négatifs: la traduction des règles et des cartes est largement à revoir, rendant parfois les objectifs incompréhensible. Malgré tout, il ne faut pas vouer aux gémonies ce jeu, car, lorsque cet obstacle a été surmonté, le jeu se révèle efficace.
La possibilité de mener une stratégie est bien présente, malgré le hasard des cartes (il est possible après tout de pallier ces points en aménageant les règles) .
A deux, ce jeu est vraiment agréable et la rejouabilité est totale grâce aux objectifs aléatoires. A plusieurs, les extensions sont nécessaires pour rendre plus fluide, mais c'est mon humble avis.
En bref, plus d'une centaine de parties à mon actif, ce jeu est bon et j'y reviendrai avec un grand plaisirs, avec ou sans les extensions.
un jeu au graphisme limité mais très stratégique et rejouable à l'infini du fait que les conditions de victoires sont tirées au sort en début de partie (3) et que le plateau de jeu est interchangeable!
Kingdom Builder est un très bon jeu de placement. Les règles sont simples. On tire une carte à chaque tour et on choisit ou on place ces 3 petites maisons sur le terrain tiré + optionnellement on utilise le ou les pouvoirs de ces tuiles spéciales. Ici, contrairement aux autres jeux de placement, on ne cherche pas à augmenter ces choix de pose mais à les minimiser au maximum et c'est tous ce qui fait le sel du jeu.
La rejouabilité est ici quasiment infini grace aux nombres d'objectif différent (3 choisis au hasard parmi 10) et au différents pouvoirs (4 choisis au hasard sur 8) : on a donc presque jamais la même configuration ce qui en fait pour moi un jeu plus intéressant que Baronny.
Le jeu est fluide et te fait réfléchir quelque soit la configuration choisie.
Certes, il y a du hasard avec cette saloperie de pioche. C'est toujours frustrant de tomber par exemple, toujours sur de la forêt alors qu'on attends de la fleur et inversement mais on peut le tempérer par une variante : au lieu de piocher une carte, on en pioche 2 et on en choisit une parmi celles ci.
Certes, le jeu n'est pas (très) beau. Il manque cruellement d'immersion, on n'a pas l'impression de construire son royaume, on est en plein abstrait. On a donc plus l'impression d'être dans un jeu de réflexion que dans un jeu d'immersion. Je comprend que certains en sortent frustré(e)s mais moi, ca me plait.
Donc 10 / 10 pour ma part...
Les jeux de D Vaccarino sont plutôt clivants dans mon entourage. Je n'apprécie pas Dominion contrairement à beaucoup de joueurs et j'aime bien Kingdom Builder qui fait l'objet de rejets assez marqués autour de moi.
Le seul vrai point commun entre ces deux jeux est la grande simplicité des règles et donc leur accessibilité par le plus grand nombre, joueurs ou non-joueurs dès 8/10 ans.
Dans Kingdom Builder on pioche une carte correspondant à un des 5 terrains du plateau de jeu puis on pose au moins trois petites maisons sur ce terrain, avec une règle d'adjacence très contraignante. Et à la fin du jeu on regarde qui a atteint les objectifs géométriques (3) fixés en début de partie (plus grande construction horizontale, proximité de certains éléments du plateau...).
Ce qui rebute certains de mes partenaires de jeu est le hasard lié à la pioche. Et c'est vrai qu'une pioche malchanceuse peut ruiner vos efforts. Pour éviter cet écueil vous pouvez utiliser la variante quasi officielle 'je pioche deux cartes et j'en choisis une' qui limite le rôle du hasard.
Après quelques parties on perçoit une utilisation judicieuses des rares tuiles bonus gagnables sur le plateau. Elles permettent de réussir de belles combinaisons et facilitent souvent la réalisation des objectifs. Avec l'expérience on comprend que le jeu est moins mécanique et subi qu'à la première partie, avec parfois des possibilités de blocage de l'adversaire et quelques choix de placement vraiment importants.
Il n'en reste pas moins un jeu familial qui ne demande pas de stratégies poussées.
Son absence de thème, son esthétique poussiéreuse et ses règles compréhensibles mais affreusement écrites le pénalisent mais il fait partie des jeux que je sors assez facilement avec tous types de joueurs. La rapidité des parties (30 min sur une table moyenne) est un atout supplémentaire.
Pour moi ce n'est pas un grand jeu mais un bon jeu, suffisamment original et accessible pour avoir sa place dans beaucoup de ludothèques.
J'aime beaucoup Kingdom Builder pour sa simplicité et ses mécanique, mais il est moche... A croire que l'auteur (D.X. Vaccarino) est abonné aux illustrateurs qui ne me plaisent pas (voir les illustrations de Dominion, du même auteur).
Kingdom Builder me plait parce que :
- Les objectifs changent à chaque partie : on choisit 3 objectifs au hasard parmi une dizaine.
- Le plateau change à chaque partie : on colle 4 morceaux au hasard parmi 6 morceaux.
- La mécanique est ultra-simple et bien pensée : On pioche une carte qui désigne un type de terrain (Foret, Prairie, Désert, Roche) et on doit placer 3 maisons sur ce type de terrain. C'est hyper simple mais ça apporte plein de profondeur au jeu. C'est très contraignant et aléatoire mais ça permet à chaque joueur de ne pas réfléchir pendant des heures.
- Le matériel est efficace, mais je le trouve moche.
Concrètement, j'ai été victime d'un ascenseur émotionnel. Je pensais trouver un jeu de placement au thème fort avec un gameplay calculatoire... Et bien Kingdom Builder n'a rien à voir. On n'a jamais l'impression de "construire un royaume" c'est évident, mais le déséquilibre certain des différents pouvoirs que l'on peut ramasser et le tirage aléatoire d'une carte à chaque tour qui définira son plan de jeu détruisent tout l'intérêt ludique du produit. Le principal point fort est, je pense, sa forte rejouabilité mais à part cela... Personnellement je n'ai pas envie d'y rejouer.
Autre défaut : c'est horriblement laid ! Je sais qu'on va me dire que c'est une question de goût etc. mais le plateau me pique les yeux. Encore une fois, même Barony qui n'est pas vraiment un canon de l'art ludique me semble bien plus joli. A cela s'ajoute une traduction à côté de la plaque : le travail de l'éditeur s'apparente pour moi à du foutage de g\*\*\*\* à ce niveau là !
A éviter sauf peut être pour jouer avec des enfants
Je ne peux pas dire qu'il s'agisse d'un mauvais jeu, au contraire. Mais il ne m'a pas enthousiasmé et se révèle trop sec pour titiller mon imaginaire. Cela ressemble beaucoup trop à de l'optimisation pure et dure. Certainement un bon jeu pour les amateurs du genre.
Le réel point fort de ce jeu est que chaque partie sera différente grâce au plateau HYPER modulable, aux différents bonus proposés.
Le joueur devra établir sa stratégie en fonction des bonus et des dispositions des terrains sur la carte tout en veillant à ses adversaires.
Il est primordial de bien expliquer les règles avant de commencer la partie, pour évite toute confusion. Surtout que le placement de départ peut être décisif.
La "chance" est également de la partie: en fonction des cartes que l'on pioche à chaque tour.
Avec des conditions de points de victoire complètement différentes d'une partie à l'autre (3 à tirer au sort parmis 10 si je me souviens bien) et une mécanique de jeu originale et bien pensée, le moins que l'on puisse dire c'est que Kingdom Builder n'a pas volé son Spiel des Jahres 2012. La seule chose qui m'a un peu choqué, c'est le choix d'utiliser des fleurs comme type de terrain dans un jeu au thème médieval.
Un jeu de placement et d'expansion de bonne facture. Les règles sont assez faciles et rapides à expliquer mais il vous faudra faire des petits retours dedans lors des premières parties.
Le plateau n'est pas super beau mais pas laid non plus. On se prend vite au jeu de l'optimisation de la pose de ses petites maisons.
Il ne restera pas dans mes meilleures expériences de jeu, un peu trop mécanique à mon goût, mais je comprend qu'il plaise.
A essayer avant l'achat !
Certains anciens se souviendront avec délectation de Durch die Wüste/ A Travers le Désert de Reiner Knizia. Quand Donald Vaccarino décide de faire un jeu de placement, il révolutionne le jeu de son ainé.
Au placement qui contraint les autres sur un plateau commun, le cadet ajoute des pouvoirs récupérables sur le plateau, des cartes Objectifs variées qui modifient les vecteurs de points de victoire, des plateaux amovibles qui renouvellent le terrain de jeu, et des cartes terrain qui contraignent notre placement à notre tour. Tout cela en modernisant la rythmique du jeu en supprimant le principe de manches pour fluidifier les parties.
Pour ceux qui ne connaissent pas Durch die Wüste, je vais clarifier un peu la chose : A son tour, le joueur pioche une carte qui lui indique 1 type de terrain. Il doit placer 3 maisons sur le plateau de jeu en respectant 2 règles : chaque maison doit être posée sur un hexagone du plateau de même type que la carte, chaque maison qui peut être posée à côté d’une maison de même couleur doit être posée à côté d’une maison de même couleur. Le but du jeu est de faire un maximum de points et 3 cartes Objectifs sont dévoilées en début de partie pour désigner ce qu’il faut faire pour faire des points : relier deux lieux pour 4 points chacun, faire la ligne la plus longue pour 2 points par maison, construire à côté des montagnes pour 1 point la maison…
La règle est tellement simple qu’on peut l’expliquer directement en lançant la partie. La fluidité du jeu est remarquable. Et le renouvellement des parties est assuré par la multitude de configurations plateaux (donc pouvoirs) + cartes. J’ai compté plus de 400 000 configurations possibles, sans compter les extensions.
Si le jeu est relativement abstrait, il passe très bien en famille avec ses règles simples, ses parties courtes mais variées, son interaction bien présente, et son matériel plaisant. Ses défauts tiennent à son abstraction, et à la qualité médiocre de la traduction des règles, Queen Games oblige. (A se demander si Google ne ferait pas mieux…)
Dans le registre Aventuriers du Rail ou Carcassonne, Kingdom Builder est un jeu familial particulièrement réussi dont l’extrême rejouabilité et le plaisir de jeu procuré feront un futur classique indémodable. Un must have !
Je suis relativement déçu de la tournure de ce jeu.
En effet à la première partie, nous sommes vite dedans et anticipons sur la rejouabilitée de ce Kingdom Builder.
Les cartes objectifs, - mal traduites (oui ca va on le saura ! ) - semble un moyen de faire varier chaque partie et le nombre de plateau suffisant pour pouvoir multiplier les parties.
Malgrès tout, nous sommes decu de la façon dont peu tourner le jeu. En effet, même avec toute la bonne volonté du monde d'entretenir et d'anticiper un minimum de stratégie; le tout reste à la merci d'un tirage de carte trop aléatoire.
Nous nous sommes donc retrouvés plusieurs fois bloqués dans des parties sans vraiment être maitres de nos placements.
Subir plutot qu'agir semble donc maitre mot.
De plus nous avons essayé plusieurs fois ce jeux à 4, et il semble quasiment impossible pour le joueur en dernière position de gagner la partie, tant les 3 premiers auront déja occupés les places fortes du jeu dans les 1er tours.
Ces petit détails auraient put être corrigés avec les extensions qui suivent... mais que neni...
Cependant, ce jeu reste reste familiale et nous pouvons y jouer avec les enfants assez souvent, puisque finalement le tirage aléatoire des cartes compense le petit avantage stratégique des parents.
Bref, je ne suis pas fan, mais je comprend que le jeu plaise ! De plus il peu être une bonne entame pour faire connaitre ce type de jeu aux néophyte
Un très bon jeu de stratégie et de placement, simple, rapide, efficace et accessible. On pourrait le trouver abstrait. Moi j’accroche bien au thème. Le tirage au sort des objectifs et des bâtiments utilisés à chaque partie permet un bon renouvellement et on peut enchaîner les parties, le tirage des cartes de terrains peut sembler frustrant si on ne tire jamais celle qu’on voudrait, mais c’est aussi un jeu d’opportunisme et d’adaptation, donc si on perd, ce n’est pas forcément à cause des cartes. Le placement de départ est essentiel également. C’est sur qu’un mauvais placement et de mauvaises cartes, plus des objectifs inadaptés, ça va devenir compliqué.
Découvert tardivement le KB reste un QG, donc pas trop prise de tête...
Bien se placer au départ, surveiller ses adversaires, essayer de se bloquer soi même pour pour s'étendre ailleurs et ne pas oublier de prendre les jetons spéciaux.
A la fois adaptatif par rapport aux objectifs mis en place, et dirigiste car les cartes vous donnent le terrain où jouer.
fort plaisant, assez simple avec une petite stratégie.
je ne sais pas si en version Big Box la traduction a été revue, mais les phrases sont juste un cauchemar de traduction dans la version que j ai eu....