C'est toujours le sourire aux lèvres que j'aborde une partie de *La Citta*. Quand bien même le jeu de Gerd Fenchel – mais pourquoi ne connaît-on rien d'autre de cet auteur à part un *Kraut und Rüben* aussi affligeant que ridicule ? – n'est pas parfait, il réunit un grand nombre des qualités qui font les grands jeux.
*La Citta*, c'est d'abord un thème relativement fort : la naissance et le développement de grandes villes au moment de la Renaissance italienne. Les jolies illustrations, les petites figurines finement sculptées, les tuiles de qualité, bref le matériel splendide dans son ensemble – une réserve néanmoins sur le plateau – y concourt énormément. On pense beaucoup à Florence et la Toscane mais on regrette que le jeu ne se soit pas d'avantage appuyé sur une réalité historique précise. Les cités que l'on voit grandir sont des cités génériques, sans véritable personnalité. A la décharge de l'auteur : ancrer *La Citta* dans un passé déterminé aurait probablement gêné la rejouabilité en figeant trop les positions de départ.
*La Citta*, ce sont aussi des mécanismes remarquables, d'une grande fluidité. Les actions, simples, s'enchaînent sans heurt, ce qui confère au jeu du rythme. On ne s'ennuie pas. Il faut constamment analyser la situation, ses changements et anticiper l'avenir. Les dimensions tactique et stratégique sont ainsi mêlées, même si la première l'emporte tout de même sur la seconde.
Les parties sont souvent tendues du fait des petites parts de hasard et de bluff générées par les cartes. Il est souvent nécessaire de prendre des risques, de faire des paris. On pourrait même aller jusqu'à oser une comparaison avec le *Texas Hold'Em Poker*. Ces prises de risques ont d'autant plus d'enjeu que les interactions sont réelles. Une mauvaise évaluation peut conduire à la catastrophe en donnant un avantage décisif à un adversaire. D'ailleurs, on tient là le seul gros reproche que l'on pourrait formuler à l'encontre de *La Citta* : lorsqu'une ville commence à perdre des habitants, il est souvent très difficile, voire complètement impossible, d'en regagner. Une partie peut donc se gagner ou se perdre très rapidement.
Le moins que l'on puisse dire c'est que le matériel est vraiment somptueux.
Le design du jeu est vraiment original et sort des sentiers battus.
Le jeu développe un concept béton et l'atmosphère qu'il dégage est à peu près unique, en partie grâce aux figurines des habitants.
J'apprécie beaucoup l'aspect très stratégique teinté d'un hasard ultra-gérable (possibilité d'anticiper les choix de la population).
Le seul reproche à mon sens est sa relative longueur, surtout à 4 ou 5. Ceci explique sans doute qu'il ressorte peu souvent de ma ludothèque, mais quel régal à chaque fois!
Il à noter que le plateau est prévu pour s'adapter aux différentes config., de 2 à 5 joueurs.
Un jeu indispensable pour enrichir sa ludothèque pour amateurs de jeux de gestion en tous genres.
Mais d'autres "classiques" sont plus accessibles pour débuter.
Enfin si, juste une critique : ça manque un peu de fun! j'aime beaucup les jeux de placement, majorité, production, etc... mais c'est tout de même plus agréable lorsqu'il y a un petit côté ludique tout de même!
La Citta est intéressant, efficace, mais ce n'est pas mon jeu préféré dans ce domaine là...
Difficile de mettre un avis sur la città.
D'un côté je le trouve super. J'aime son plateau de jeu, le matériel, les petits bonhommes qui viennent petit à petit peuple et agrandir sa ville. Je trouve sympa l'idée des souhaits du peuple qui font migrer les populations.
Ce qui me gène, c'est le sentiement d'avoir peu de libre arbitre dans les actions à jouer. Je m'explique: pour aller au delà de 5 gars dans la ville, il faut impérativement avoir son marché, et ça dans toutes les villes, et puis il faut faire les fermes en conséquence et puis les carrières et ca y est, il faut la fontaine... Bref, j'ai le sentiment qu'on joue un peu toujours de la même façon parce qu'on y est obligé pour pouvoir continuer à s'agrandir.
La Citta, c'est un très beau jeu de plateau (un peu long à installer) qui vous met au défi de développer des cités toscanes en prenant garde de respecter les volontés du peuple qui risque d'aller voir chez le voisin si vous ne les satisfaisez pas...
A Citta, quand les gens sont pas contents, ils se barrent illico sous des cieux plus propices : et si on faisait pareil ?
Cela dit, si ce jeu ne me déplait pas, il ne m'emballe pas non plus. Peut être parce que je perds souvent...
Pas mal du tout que cette "Citta" là. Rien de révolutionnaire, mais il fait bien son job, est très accessible et, du coup, bien pour initier en douceur au jeu de gestion. Un peu de hasard, mais bien moins excessif que dans un "Colons de Catane".
C'est là que je me dis que je ne le sors pas assez souvent celui-là.
Un bon jeu de gestion/simulation, sous forme de tuiles de bâtiments, ressources, etc...
L'innovation?
C'est que vos citoyens ont la possibilité de fuir vos villes pour investir celles de vos voisins si vous n'avez pas anticipé leurs priorités en matière de développement. Mais celui-ci, voyant ses cités croître plus rapidement, devra pouvoir nourrir cette nouvelle population.
Un jeu dont la mécanique est aisée, toutafait abordable aux joueurs novices, et dont les parties ne vous prennent pas l'après-midi entière.
Un plateau et un matériel bien sympa, la petite touche renaissance ayant inspiré la vision graphique de l'ensemble.
Rien à dire, un bon jeu de gestion, familial.
En revanche, il laissera peut-être les gros puristes de la simu. de civillisation sur leur faim.
J'adore les jeux de développement, y compris sur ordi, et La Città en est un brillant représentant, car doté d'un matos faramineux et d'une mécanique hyperfluide. Il n'y a qu'à deux que ce jeu dysfonctionne car malgré la réduction d'un plateau adaptable au nombre de joueurs, un duel manque beaucoup d'interactions. Dieu que c'est difficile de trouver l'équilibre entre une population nombreuse et une population heureuse!
Un jeu qui fait comprendre les difficultés des maires de nos 3600 communes de France!
Vive le Roi (d'Italie)!
Que rajouter ? Bon, je ne reviens pas sur le beau, éminemment subjectif, mais à cela s'ajoute un profusion de matériel qu'il faut souligner. Ce qui me frappe avec ce jeu, c'est qu'il est très bon dans toutes les configurations (même à deux !), avec une aggressivité ambiante croissante avec le nombre de joueurs. En effet que l'on soit à la rue ou loin devant on doit toujours s'impliquer dans le jeu pour ne pas déraper... Bien sur, le système de cartes peu frustrer, mais je ne l'ai jamais vu réellement plomber une partie (ni un joueur !). Si vous n'avez pas peur de vous casser la tête, tout en acceptant un léger aléa, c'est un très bon choix de jeu.
ATTENTION ! Avis donné après la première partie.
De prime abord, un jeu vraiment joli, ce qui met en appétit.
Le matériel, quant à lui, est agréable à manipuler. Tous ces petits personnages qui prolifèrent sur le plateau prêtent vraiment vie à cette petite Toscane luxuriante servie sur plateau.
Le mécanisme de jeu est fluide, rien à redire la dessus. La part d'aléatoire engendrée par le tirage des cartes génère une tension ma foi fort palpitante, surtout lors de la révélation des cartes "désirs du peuple" à la fin de chacun des six tours de jeu. La possibilité offerte par les cartes "actions spéciales" de prendre secrètement connaissance des désirs du peuple toscan rend la partie d'autant plus tendue.
Les tours s'enchainent au début de manière assez rapide. Et puis très vite, chacun prend conscience du manque de territoire, de la surpopulation galopante, de la concurrence des villes adverses... Le jeu devient vite un vrai casse tête, d'autant plus qu'il faut prendre en compte de multiples facteurs : désirs du peuple, donc, distance par rapport aux autres villes et type de bâtiments construits dans les villes voisines, pertes et gains de population par rapport aux ressources... S'ajoute à cela la mise en jeu de nouvelles cartes au fur et à mesure, qu'il faut savoir utiliser à bon escient. On calcule les tours, le nombre d'actions limitées auxquelles on a le droit...
Et puis, petit détail succulent : la part de bluff réservée au joueur qui aura eu le privilège de sonder l'avis de des citoyens, est particulièrement jouissive. Vous êtes le seul à savoir, vos adversaires savent que vous savez, alors fatalement, ils ont tendance à épier vos faits et gestes, ce qui vous permet en douce, de leur réserver quelques mauvaises surprises.
Au final, les scores sont très serrés, ce qui oblige à rester concentré tout au long de la partie. En effet, une gestion constante et appliquée, tour après tour semble être le seul moyen de conserver ses chances d'emporter la partie. C'est donc un ensemble de facteurs qui, assidument pris en compte, autorisent la victoire plus qu'ils ne l'assurent. En cela, le jeu peut parfois paraître miraculeux et hasardeux plus que stratégique, et après le comptage final, il est bien difficile de tirer des conclusions afin de saisir les moments clefs ou les petits trucs qui ont pu faire la (mince) différence, d'où la note.
Toutefois, La Citta reste un bon jeu pour faire fonctionner la machine à neurones à plein régime.
« La Città » propose dans un format très soigné et coloré un jeu de placement et de majorité à la fois original et attrayant.
Le but de jeu est de constituer des cités assez attractives pour attirer la population des cités environnantes de vos adversaires. Pour cela les joueurs disposent d'un nombre limité d'action de construction.
La subtilité vient de la façon dont sont gérées les attractions de population des cités. Sans rentrer dans les détails, ces interactions créent une sorte de réseau virtuel qui est nécessaire de se représenter pour évaluer les forces et les faiblesses de vos cités et de celles de vos adversaires. En ce sens ce jeu peut vite vous donner une migraine carabinée.
Le matériel est assez coloré et rend bien l'ambiance antique dans laquelle le jeu est sensé se dérouler.
Les parties vont durer de 2 à 3 heures et vont généralement être assez disputées tant il est délicat d'évaluer exactement les positions des uns et des autres en cours de partie.
Assez plaisant donc, mais à jouer en pleine possession de ses moyens intellectuels.
J'ai environ fait une cinquantaine de partie de la citta, la pluspart à 3 mais un certain nombre à 4 et quelques rares à 5.
Au début je trouvais le jeu vraiment extra avec des possibilités stratégiques vraiment variées, donc à conseiller pour les joueurs qui veulent débuter avec des jeux plus "complexes".
Mais au dela de 20/30 parties j'ai constaté que cette profondeur stratégique n'était qu'une illusion. Les deux premières années sont vraiment décisives pour le déroulement du jeu et durant les 4 dernières on ne fait que jouer tel que les rouages du jeu nous obligent à le faire vu ce que l'on a choisi pendant les 2 premiers. En gros construire à outrance des fermes, utiliser des "temps bénis" pour nourrir lorsque l'on est total à la rue en blé ; ou bien utiliser "pain et des jeux" sur "pain et des jeux" pour ne pas trop se faire piquer d'habitants à chaque tour quand on est limite en attraits et qu'on ne dispose pas d'une marge d'habitants non affectés à des constructions suffisante pour pouvoir construire de nouveaux batiments à attraits sans la menace de se les faire détruire au cours la phase de migration suivante et ainsi de se faire potentiellement doublement niquer par les adversaires qui jouent après soi. -j'espère avoir été clair ;) -
Bref, l'issue du jeu repose sur le placement initial et les deux premières années une fois que tous les joueurs ont un peu d'expérience du jeu.
Le gagnant est désigné par le hasard de l'ordre initial de placement des cités, par exemple une cité où on peut construire des carrières \*2 ou une répartition inhomogène des blés \*2 et \*3 induit des avantages pour les joueurs qui sont en position de pouvoir les saisir en premier ou de bloquer l'adversaire qui les aura saisis précédement en se collant à sa cité de manière judicieuse; par le hasard des voeux du peuple des deux premières années qui donnent des "conditions initiales" trop avantageuses pour le développement ultérieur de certaines cités par rapport à ses voisines ; et par le hasard des cartes "hopital" qui arrivent à point nommé seulement pour certaines joueurs pendant les 4 derniers tours.
Je n'y joue plus maintenant. Néanmoins pour ceux qui sont intéressés par une variante qui diminue un peu cet aspect "hasard qui favorise de manière non homogène les joueurs", chaque année chaque joueur prend une carte action du deck sans la montrer aux autres et il peut s'il le veut la jouer à son tour comme si c'était une carte action qui lui était réservée. Le jeu redevient alors plus "fun" ;)
Un beau matos, un plateau qui ne l'est pas moins, des choix cruciaux à faire en temps et en heure, des mécanismes simples, mais diaboliquement efficaces....
Enfin bref : un must en matière de "gros" jeu de développement de cités, où il faudra ruser pour voir croître sa population, mais sans oublier de la nourrir !
Reste que Madame a fait des études d'aménagement territorial... comprenez bien que ce n'est pas facile tous les jours pour moi...
Voici un jeu de pose de tuiles très sympathique dans son élaboration... Toujours essayer de satisfaire son peuple en le nourissant et en écoutant son avis est une très bonne idée. Attention aux migrations de population qui pourraient saturer vos cités ! Car ça serait la famine... Seul défaut: un peu long au final. Mais stratégique au possile, peu de chance, beaucoup de décisions à prendre. J'apprécie.
Beaucoup de qualités pour ce gros jeu.
Tout d'abord un matériel assez élégant.
Ensuite un thème qui reste présent. Bon dans l'absolu ça pourrait se passer ailleurs que dans l'Italie de la renaissance mais on ressent bien l'ambiance de la gestion de la cité, avec le peuple qu'il faut nourrir, satisfaire etc...
Enfin dans les mécanismes de jeu, et c'est le plus important bien sûr, il n'y a que des bonnes choses. Un subtil mélange de gestion, de placement, de construction. Il s'agit, à l'instar d'autres jeux comme Puerto Rico ou Caylus, de gérer différents paramètres, tous aussi importants les uns que les autres. Prise de tête assuré, pour notre plus grand plaisir. Avec de très bonnes idées comme cette histoire de désirs du peuple qu'il faut satisfaire, les sondages pour essayer de savoir avant les autres etc...
Principal reproche : long à installer, à expliquer, à jouer, à ranger. Mais quand on aime...
Je ne met pas 5 par manque de parties au compteur mais ça pourrait changer. A conseiller à tous les passionnés de "gros jeux".
Parties jouées : 3 (5j / 5j / 3j)
Ce jeu est magnifique, un peu illisible de part ses tuiles et ses personnages en pagaille (pourquoi placer un perso sur chaque Tuile ? Autant le laisser vide et retirer un perso du chateau ce qui revient au même). Les cartes sont petites, mais bon il a de belles illustrations et ca donne envie.
Non le bas blesse sur les lacunes du jeu : Les places qui ne sont pas équitables, la course au blé du dernier tour (l'auteur retire moisson fructueuse du dernier tour pour ne pas trop favoriser le hasard !?), et surtout la malchance de piocher la carte politique idéale pour le joueur suivant !! Grrr...
Il manque quelques aménagements pour en gommer des défauts. J'étais fan à la première malgré +4h de jeu, mais à la 3e les adversaires n'ont pas été emballé et en analysant la partie je me rend bien compte qu'il n'est pas si extra-ordinaire que cela LaCittà.
J'ai encore envie d'y rejouer, mais plus avec la même ferveur. Dommage des quelques défauts.
Le matériel est superbe: petites figurines du plus bel effet, plateau géant modulable...
Le principe de gestion, construction est bien pensé.
Le désir changeant du peuple est intéressant.
Mais voila la règle est confuse, et les forums fourmillent de joueurs qui se posent des tas de questions.
Comment se servir des points nourriture?
C'est sur ces forums que j'ai vraiment compris la règle.
Pour ma part, je trouve que c'est un très bon jeu, mais qu'il manque ce petit quelque chose qui le rend inoubliable.
ahhhhhhhhh la citta. il s agit de mon premier jeu de gestion et de construction. regles simples, il est vraiment interressant et tres agreable a jouer. encore une fois je le conseil vivement a quiquonque veut un jeu sympa et tranquil pour passer une bonne soiree.
C'est beau, c'est tendu, c'est très bien pensé... c'est un grand jeu où l'on voit avec plaisir se développer ses villes, se remplir de gens. C'est très bien fichu, ça tourne très bien après 2-3 tours de chauffe et ça réfléchi dur !
Seuls petits défauts : c'est long, très long si les joueurs sont un peu lents et c'est réservé à un public de joueur très averti ! dernier point, c'est, à mon goût, trop "gentil", pas assez de baston dirons nous ! :)