Lorsque l'on ouvre la boîte, la première chose qui nous vient à l'esprit est que le travail d'édition est remarquable. Rarement un jeu n'aura eu un matériel si joli.
Les règles bien que longues s'avèrent logiques et simples.
Le jeu est fluide et les mécanismes ingénieux mais deux points me gênent :
- les décomptes de citoyens lors des phases de nourriture et d'arches lors des phases de migration sont particulièrement fastidieux.
- l'impression de ne finalement pas avoir de grand choix stratégiques à faire.
Bref, une semi-deception pour moi.
J'adore ce jeu, mais beaucoup de joueurs se plaignent de la difficulté à évaluer l'attrait des villes en un coup d'oeil. A posseder quand même sans trop hésiter
Lorsque l'on m'a présenté ce jeu pour la première fois, je pensais tombé sur un clone des Colons de Catan. Après ma première partie, j'ai eu l'impression que l'auteur, s'étant lassé des Colons de Catane, a voulu développé et approfondir le sujet.
Le système de "volonté du peuple" est particulièrement brillant et donne tout son piment aux parties.
En bref, un jeu au système original permettant de nombreux rebondissements.
A l'ouverture de la boite, on ne se sent pas floué: Le matériel est abondant et beau (nombreux petits pions représentant les villageois, nombreux bâtiments). Le plateau de jeu est à l'image, immense.
Le jeu proprement dit est une sorte de Sim City simplifié, pour ceux qui connaissent. Le but est de créer la ou les plus grande villes possibles en fournissant de bonnes prestations aux habitants, afin d'attirer ceux des villes voisines.
Intéressant me direz vous, mais j'ai tout de même relevé au moins 3 gros défauts:
-Les cartes politiques, parmi lesquelles vous devez choisir à chaque tour sont très déséquilibrées. Celles permettant de construire les bâtiments sont de loin les plus utiles alors que d'autres sont carrément quasimment inutiles (les moissons par exemple)! Du coup, cela apporte beaucoup d'aléatoire. Pire, vers la fin du jeu, seules subsistent les plus mauvaises cartes, ce qui est peu intéressant.
-Le problème est que vous ne connaissez les souhaits des habitants qu'en fin de tour. Certaines cartes permettent de les deviner, encore faut il les avoir à disposition. Il y a donc pas mal de hasard pusique vous aurez beau avoir construit des bâtiments de santé et de culture, si c'est l'éducation qui tombe vous êtes cuit. Conjugué au défaut suivant, c'est le gros point noir du jeu.
-Il est très difficile, voire quasi impossible de revenir dans la partie après un mauvais départ! Si vous manquez de chance au premier tour (cf défaut précédent) vous allez perdre des habitants, ce qui va vous handicaper pour les constructions suivantes, et ainsi de suite, sauf coup de bol monstre. C'est un vrai cercle vicieux et vous risquez de vous embêter pendant le reste de la partie (c'est du vécu, oui).
En fin de compte mon impression est mitigée. Beau (c'est un plaisir de voir une région, une ville se développer), mais creux dans son fonctionnement. Dommage...
Voilà un jeu qui m'a bien excité. Je me suis coltiné les règles (comme d'hab) pour les expliquer à mes petits amis (idem), bien motivé. Mais voilà, j’en ai fait trois ou quatre parties et n’ai plus joué depuis ! Vu le prix du jeu, ça fait cher la partie, plus cher qu’un ciné… Je me rallie à l’avis de ceux qui donnent une note de trois sur cinq car ils n’ont pas apprécié sans savoir vraiment pourquoi. Excepté que j’en donne un de moins car si vous insistez j’insisterai plus encore pour jouer à un autre jeu. Il y a certainement le problème du mauvais départ qui est très dur à rattraper mais également une tuile qui est déséquilibrée car bicolore et qui est problématique pour moi. Je précise que cet avis n’est pas celui d’un mauvais perdant vu que j’ai gagné ces différentes parties… mais sans plaisir… et c’est ça qui fait le plus mal.
Ingalls
Le mécanisme fonctionne magnifiquement bien et donne l'occasion de bien belles stratégies. Mais comme trop de jeux de l'école allemande, il manque la magie d'un univers pour faire vivre la partie. Du coup elle semble un peu longue. D'autant que le mécanisme n'offre pas beaucoup de variations d'une partie à l'autre.
*Nombre de parties : 4 (à 2 joueurs)*
Excellent jeu de développement...je n'ai jamais aussi bien retrouvé sur plateau l'esprit des jeux de stratégie-gestion sur PC (vous savez, ces chronophages qui vous font perdre de vue la réalité pendant plusieurs jours d'affilée...le mien était Caesar III et j'en rêve encore la nuit !)
Les règles paraissent denses de prime abord mais grâce aux aides de jeu disponibles sur le web on s'en sort très bien au bout de un ou deux tour(s).
J'aime beaucoup le principe de panachage entre les actions simples (3 max) et les actions politiques. le matériel est abondant et superbe. Un jeu à ne rater sous aucun pretexte.
C’est un très bon jeu de stratégie.
Dans ce jeu, il faut construire une ville plus où moins proche de terrains permettant d’obtenir des ressources, afin de construire de nouveau bâtiments. Jusque là rien de très nouveau !!! Tout l’intérêt du jeu réside dans l’interaction entre les villes. Dés qu’une ville va se rapprocher suffisamment d’une autre ville, les habitants vont pouvoir se déplacer d’une ville à l’autre en fonction de leurs attraits !!! Et à chaque tour les « attraits » des habitants changent !
Même si les parties restent un peu longues, on ne s’y ennuie jamais.
Du très beau matériel, soigné, des interactions nombreuses entre joueurs. On ne voit pas le temps filer tant on réfléchit à ce qu'on va pouvoir faire lorsque qu'on sera de nouveau en piste.
Un jeu de stratégie dans la même ligné que les colons, mais avec des villageois en plus. Si vous avez adoré les colons de catane, il vous faut ce jeu ! à quand une extansion ?
Superbe jeu de développement. Le principe rappelle civilisation et le plateau est vraiment très joli.
En gros, c'est dans l'esprit des colons, mais avec moins de hasard (un peu) et plus de développement.
Très bon.
Matériel joli, plateau modulable pour augmenter la durée de vie, jouable aussi bien a 2 qu'a 5, stratégique mais pas prise de tête, durée de jeu convenable (2 heures grand max) bref la citta fait mouche.
Le seul petit point noir tient dans le fait qu'on passe notre temps a compter et recompter sa population (il faudrai trouver un systeme pour ça)... mais je ne lui en tient pas rigueur tant le jeu est une réussite à mon gout.
Simple, efficace, stratégique. Ce jeu est à déguster en famille. Il est alerte, exige une prévision à moyen terme et répond à un mécanisme bien huilé. La nourriture est cruciale et la population peut s'avérer délicate à gérer.
On s'amuse comme des petits fous et en plus, ça ne dure pas trop longtemps...
**Type de jeu :** Qui donne envie de se laver, d’aller à l’école, de se cultiver (et de cultiver)
**Nombre de parties jouées :** 7
**Avis compendieux :** Un jeu dont la belle mécanique schématise bien le thème : les problématiques du développement des villes. D’aucuns le comparent à Sim’City. Peut-être, connais pas. Une expérience à 2 joueurs n’a pas été convaincante. Les parties peuvent être assez longues (plus de deux heures) pour un jeu de ce type, les joueurs pouvant être amenés à se prendre la tête entre deux mains. Attention aux joueurs belliqueux : si vous voulez attirer la population d’une ville adverse, pensez à remplir vos granges avant (je dis pas ça pour moi, je ne suis pas belliqueux, moi). Et à vous demander s’ils ne vont pas partir le tour d’après.
**Clarté des règles (5) :** Tout à fait correcte, on n’a pas vraiment besoin de s’y référer par la suite.
**Qualité du matériel (4) :** Bien jolis tous ces petits personnages : en plus il y a des hommes et des femmes, alors attention en plaçant les pions de populations, mais ça n’a aucune incidence en terme de jeu. Certaines tuiles sont parfois difficiles à distinguer au début, et puis quand toutes les villes sont développées, on peut avoir du mal à analyser quel bout de ces villes tentaculaires est à qui. Je veux dire que ça ne saute pas aux yeux, mais ça fait parti du charme du jeu.
**Reflet du thème (4) :** Bon, c’est un jeu quand même au demeurant assez abstrait, le peuple versatile qui veut un coup des baignoires, un coup des tableaux et un coup des tableaux noirs, ça risque de faire rugir certains, mais l’ensemble reproduit (très) bien les problèmes qui se posent lors du développement d’une ville : ne pas aller trop vite mais assez quand même, ne pas oublier de nourrir les bestiaux, penser à avoir des sous… On s’y voit bien finalement à la place du seigneur qui fait des villes pour faire son malin et qui finalement se fait des cheveux blancs. Mais bon, d’un autre côté, les événements comme « bonne récolte », hein, ça ne se commande pas, normalement, et bien là, si.
**Avis comportant ratiocinations et autres superfétations :** Mis à part une partie à 2 joueurs qui ne m’a pas convaincu donc, toutes celles que j’ai faites (avec des joueurs variés) ont été fort intéressantes. La mécanique est en général difficile à appréhender pour les débutants en début de partie, mais les tours subséquents, les plus importants, tournent bien. Bon, évidemment, quand je dis que les tours du début sont moins importants, ce n’est pas si vrai que cela, comme à tous les jeux de développement, une erreur importante en début de partie peut compromettre tout le développement à venir. J’ai l’impression que c’est un jeu où il ne faut pas être par trop belliqueux et où la meilleure attaque, c’est la défense : en cherchant à protéger ses villes en ayant des développements dans les trois catégories (santé, éducation, culture), on perdra certes un citoyen de temps en temps contre une ville possédant un grand développement dans une catégorie, mais on pourra se rattraper aux autres tours (le nombre de citoyen partant étant limité à 1 par couple de villes adverses, quelle que soit la différence en nombre de baignoires par exemple). Et en plus il faut chercher les trois points par ville attribués à la fin lorsqu’elles ont les trois aspects. Mieux vaut avoir ses 4 villes (deux petites cachées derrière les grandes) avec les trois développement chacune que deux grandes villes tentaculaires qui restent vulnérables. Selon la configuration (nombre de joueurs), il existe des emplacements très intéressant pour construire ses nouvelles villes, il ne faut pas les laisser aux autres, même si le fait de construire une ville en début de partie ralentit son développement. Enfin bref, il y a pas mal de choses auxquelles il faut penser, c’est un jeu de développement, quoi.
Ce jeu est génial :
- le matériel est beau et de qualité
- les règles sont à la fois simples et riches
- l'interaction entre les joueurs est omniprésente
- il est aussi intéressant à 2 qu'à 5 (chose rare pour être soulignée!)
Bref c'est le jeu de gestion et développement qu'il vous faut!
ce jeu m'a énormément plu. Il a l'air complet et avec assez peu de chance.
Hélas je n'y ai joué qu'une seule fois mais les possibilités entrevues me semblent très intéressantes. Il faudra attendre d'autres parties pour gagner son 5e pouic.
Un jeu de gestion plutôt convainquant ici, qui n'est pas sans rappeler un "Sim City", mais qui a heureusement eu la bonne idée de ne pas chercher la complexité à tous les étages...
On sent le jeu "vivre" sous nos yeux, c'est vraiment agréable. Les choix tactiques est stratégiques sont assez limités par les cartes en présence, ce qui peut être frustrant pour les plus fins stratèges, mais cela rend le jeu incroyablement fluide et contribue au renouvellement des parties.
Un petit bémol : un joueur mal engagé a très peu de chance de revenir dans la partie. Heureusement, la durée de celle ci est plutôt raisonnable.
Bonne idée pour ce jeu au très beau matériel. Très orienté pose / placement, il ravira les adfficionados du genre ...
Et pourtant, il lui manque quelque chose, une sorte de peps qui le rangerait dans la catégorie des immanquables....
Ceci dit, cela reste un très bon jeu et une partie de temps en temps fait toujours du bien !
Un concept qui rappelle un peu les jeux de développement de cités sur ordinateur du genre "Civilisation", mais avec un temps de jeu bien moindre. Je rappelle qu'avec une partie de "Civilisation", vous en prenez pour de 15 à 30 heures. Il est difficile de réunir 4 ou 5 personnes pour autant de temps autour d'un plateau de jeu et il est bien fini le temps où un auteur comme celui de Civilisation (jeu de plateau) pouvait imaginer que quelques fous puissent l'envisager.
On reste donc ici dans le jeu de développement mais aussi dans le raisonnable bien que "La città" soit considéré en regard du reste de la production actuelle comme un jeu lourd; c'est d'ailleurs dire si "notre temps ludique" est à la légèreté. Il fait compter quand même au moins 2 bonnes heures, tout du moins pour vos premières parties, le temps d'intégrer tous les mécanismes et leurs conséquences.
La Città est un jeu où il faut équilibrer les divers aspects de ses cités, en fait il s'agit de gérer au mieux les différentes contraintes (thunes, production de nourriture, croissance de la population, son placement et ses aspirations. C'est celles-ci qui génèrent l'interaction entre les joueurs et qui remplacent avantageusement les sempiternels conflits armés dans les jeux de conquêtes: mécanisme malin donc; mais aussi mécanisme léger puisque régit en bonne partie par le hasard. Et c'est là peut-être son tendon d'Achille, qui rebutera peut-être les vrais stratèges, les purs et durs. Ce que fera aussi l'aléatoire des cartes d'actions à l'étalage.
La Citta vous frustrera sans doute aussi pour deux autres raisons, une bonne et une mauvaise. La bonne raison: on a envie de tout faire en même temps et très souvent les choix d'actions sont très cruels, puisqu'on est obligé d'en abandonner certaines. Il faut donc avoir le sens des priorités, et comme au jeu de "Go", savoir accepter des pertes à un point du plateau, du moment qu'on sait qu'elles seront contrebalancées avantageusement par ailleurs par des gains. La mauvaise raison: 6 années dans le jeu soit 6 fois le nombre de joueurs, c'est finalement court; la fin arrive toujours trop tôt et on en voudrait encore et encore et encore...
Fausse mauvaise raison donc, car si on était prêt à aller jusqu'au bout de la nuit avec "La città", c'est que le plaisir était au rendez-vous, après tout.