De nombreuses pistes et que des suspects, le système et l'atmosphère sont super, mais je m'énerve car je n'arrive pas à la hauteur de sherlock Holmes, le maître 😉
Vraiment une très bonne enquête. Difficile, et au dénouement qui peut surprendre, mais qui offre toutes les sensations qu'on peut attendre de ce jeu. Clairement meilleure que certaines du jeu de base. N'hésitez pas si vous avez fini les autres.
SPOIL Attention lecteur,cette critique contient au moins six accents circonflexe. Vous êtes prévenu. FIN DU SPOIL
j'ai fait 4 enquêtes sur les 5 proposés dans cette extension. J'ai adoré les 4 donc même si la cinquième ne me plairait pas, cette extension vaut le coup pour les quatre premières.
L'idée de l’hôtel est une bonne idée, ça rajoute un coté cluedo mais c'est aussi le défaut de l'extension. Oui parce que une demi douzaine de mort dans le même endroit dans un intervalle de 2 ans. Moi ça me ferai flipper. Je condamnerai la maison et j'appellerai SOS fantôme pour chercher une malédiction qui traîne sous le tapis. Mais ça gène personne ici.
Pour commencer je précise qu'avec mon groupe nous avons fait toutes les enquêtes des boites "marrons" et "rouges" ainsi que quelques enquêtes amateurs glanées sur internet et que nous n'avons pas trop aimé l'enquête de Jack l'éventreur (même si la rédaction/immersion était géniale). Je précise aussi que le jeu est magnifique et que la rédaction des textes nous plonge dans l'ambiance avec brio.
Du coup, pourquoi mitigé :
- Nous avons beaucoup aimé les enquêtes one shot et les enquêtes du Carlton House
- Par contre, nous n'avons pas aimé Queen's Park.
Les règles pour Queen's Park changent : la quantité de lieu à investiguer est drastiquement réduite (grosso modo une quinzaine) et l'enquête se déroule sur 3 jours. La prise en compte des déplacements ainsi que le fait d'avoir des infos différentes pour un même lieu suivant les jours ou les heures sont de bonnes idées. Par contre, on se retrouve frustré de ne pas pouvoir enquêter plus pour dérouler le fil de l'enquête et si les 3 jours d'enquêtes ne sont pas réalisés dans la foulée, il va être très difficile de se souvenir des protagonistes et de leurs liens. (nous avons fait les 3 jours d'enquête dans la journée en commençant à 14h et en finissant à 00h00, avec 2h de repas).
Pour résumer, j'aime toujours autant les enquêtes et j'ai hâte qu'une nouvelle boite sorte (la "jaune"?!). Par contre, le système de campagne ne fonctionne pas et rend le jeu indigeste.
Je préconise de commencer par la boite "marron" dans tous les cas.
(rien n’est dévoilé dans cet avis)
Le parti pris de ce Sherlock est de se dérouler dans un même lieu : un énorme manoir, qui selon les enquêtes, ne sera pas occupé de la même façon. Telle pièce sera une fois un bureau, une fois un salon et on ne retrouvera pas les mêmes personnages. Ce Carlton House n’est pas une campagne.
Les enquêtes, à part une, sont de bon niveau. On finit par se lasser d’être toujours dans le même décor mais c’est un moindre mal.
On aime toujours autant le détective et on est content de le retrouver en forme après le fiasco de Queens Park.
(aucun indice dévoilé ici)
Après la Campagne de JAck l'eventreur, nous attaquons enfin le Sherlock qui manquait à notre palmarès: le QP.
le mode campagne est assez déstabilisant, on ne sait pas forcément quoi chercher et les objectifs sont parfois éloignés de ce que l'on croit. Mais après Jack, nous pensons être rodés.
Ici, la grande trouvaille (qui fonctionne à moitié) est de ne pas calculer en "piste" mais en temps. Chaque personne visitée, chaque déplacement coûte du temps et vous en avez un stock limité.
Hélas, pour moi ce SHerlock est le pire de tous. On galère souvent dans les enquêtes mais on la joie d'avancer, d'approcher , voire de trouver la solution.
Les 3 jours de QP ne sont qu'une bouillie indigeste qui ne fait que tourner en rond. Rapidement on saisit le sens du problème et on ne fait que chercher des pistes que l'on qualifieraient de secondaire dans les autres enquêtes et qui nous racontent la même chose et ne mènent pas loin, même quand on tombe sur un bon indice.
La révélation finale tient à peine la route...
On peut sortir frustré d une enquête mais content du déroulement. Là, et c est la première fois que cela nous arrive, on est content de terminer tant on s'est ennuyé.
Connaissance de l'histoire des USA exigée (depuis quand faut connaître l'histoire d'un pays pour gagner à Sherlock ?), indices cruciaux censés être dans le Times mais n'y figurant pas, texte d'une platitude morne, changements de règles annoncés à la révélation du score (en gros, le nombre de pistes ne compte plus, oui, donc vous pouvez aller partout et tout lire afin de faire 100, euh, et l'intérêt du coup ?), bref c'est la catastrophe. Soirée perdue sur l'un de mes cinq jeux préférés. Fuyez pauvres fous !
"Sherlock Holmes détective conseil" (SHDC) est un jeu miraculeux, unique en son genre encore aujourd'hui, à l'heure où le jeu de société contemporain se pique de narrativiser l'expérience de jeu afin de gagner en immersion et en implication émotionnelle. Car ici rien (règles, matériel...) ne vient distraire l'imaginaire des joueurs, stimulé de la manière la plus puissante qui soit : la lecture ! Tout simplement.
Plaisir de lire et de conter, ratification puissante du pouvoir évocateur ou falsificateur des mots, plaisir sans cesse renouvelé des caractères et des motivations humaines, dialogue subtil et passionnant avec une œuvre et un mythe littéraire hyper vivants, joies du débat argumenté (la coopération à son plus haut !), jouissance de faire surgir une vérité cachée... Sans doute "SHDC" est-il un ovni dans la mesure où c'est un jeu fait par des littéraires pour des littéraires, singulière exception dans un monde ludique dominé par les "matheux" et leur vision logico-mathématique de l'agôn.
(comme disait Léo Ferré : "cette suprême intolérance du chiffre avant la lettre...")
Alors pourquoi n'ai-je pas mis la note maximale à "Carlton House", regroupement de 5 enquêtes, que voici ?
1. "La Fin d'un néphaliste"
2. "L'assassin habite au 221" (enquête de Thomas Cauet et non des auteurs originaux, enquête inédite dont je parle à la fin)
3. "La Débutante défenestrée"
4. "Le Colonel en retraite"
5. "Le Triple Homicide"
Qui se lance dans "Carlton House" après les 10 enquêtes de la boîte de base (boîte N°1 dans l'édition Space Cowboys) va trouver sans doute que les défis déductifs y sont globalement plus simples (une enquête = un nœud résolutif et un seul, parfois très astucieux), ce qui n'est pas nécessairement un défaut en soi. Mais il m'a semblé qu'il manquait aux quatre enquêtes des auteurs originaux un ingrédient essentiel à l'épatante réussite des dix premières enquêtes. Il m'a semblé qu'il leur manquait quelque chose comme de la générosité dans la narration...
"SHDC" est autant un jeu narratif qu'un jeu logico-déductif. Son attrait ludique repose sur une subtile alchimie entre ces deux pôles, alchimie que les auteurs m'ont semblé peiner à retrouver. À l'exception peut-être de "La Fin d'un néphaliste", la narration ici se fait inexplicablement plus laconique, les ambiance plus sommaires et donc un peu moins prenantes, les motivations des personnages plus schématiques, réduisant in fine "SHDC" à un jeu de casse-tête au charme amoindri.
Difficile d'en dire plus sans dévoiler le contenu de ces histoires...
Les bonnes idées ne manquent pas pourtant, mais elles sont développées avec moins de rigueur et côtoient des choses moins inspirées. Les intrigues se font plus linéaires et approximatives (pas d'histoires secondaires, de fausses-pistes ou de bifurcation narratives, des à-peu près ici et là...). Le plan additionnel, censé renouveler l'expérience de jeu (en apportant un côté Cluedo), reste sous-employé.
Rien qui suffise à gâcher le plaisir (pas de bugs à proprement parler), mais rien qui contribue non plus à le décupler.
L'impression que j'en retire est la suivante : ici l'invisible et pourtant gros travail de réécriture de l'éditeur Ystari n'a pas été aussi poussé que sur la boîte de base. La finition s'en ressent.
Heureusement, tant du point de vue du défi déductif que de la densité narrative, la diabolique enquête de Thomas Cauet ("L'assassin habite au 221") justifie à elle seule l'achat de "Carlton House". Le plan du manoir y est enfin exploité à fond les ballons !
Incomparablement plus consistante que les autres, elle est le sommet du cycle "Carlton House" à mes yeux, et assurément une des meilleures enquêtes de "SHDC" tout court (bel exploit), l'auteur parvenant à garder toutes les qualités de sa première enquête "La Rançon du diable", sans les défauts. Complexe, parfaitement logique, gratifiant.
Bon. J'ai l'air de faire ma fine bouche mais qu'on ne s'y trompe pas : "SHDC" reste "SHDC", c'est-à-dire résolument indispensable !
Je suis un fan absolu des enquêtes de la boite de base (et d'autres extensions) mais là, je bute, je n'ai pas pu y jouer et pourtant j'ai essayé à deux reprises avec deux groupes de joueurs différents. Trop de lecture de mise en place pour présenter Carlton House, trop de lieux dans le manoir, etc. les autres joueurs et moi même avons abandonné avant même de commencer la partie. Suis-je le seul à avoir ressenti cette très grande lourdeur ?
(Avis sans SPOIL, sauf structure générale de l'enquête)
Ystari a entreprit de rééditer et remettre à jour le fond de catalogue des enquêtes et Sherlock Holmes Détective Conseil (SHDC) est c'est une bénédiction. On a également droit à de nouvelles enquêtes originales (4 à l'heure où j'écris) et c'est fantastique.
En attendant la publication de Sherlock contre Jack l'Eventreur, en préparation depuis plusieurs années et subtilement annoncée dans Queen's Park et la remise à jour de l'Affaire de l'Oiseau de Papier / Adventure by Gaslight, Queen's PArk (QP) est la seule campagne pour la réédition Ystari du jeu. Elle couvre une seule enquête et ses ramifications sur 3 jours consécutifs (avec 3 livrets)
Qui dit campagne dit (beaucoup) plus de temps pour couvrir l'enquête mais aussi beaucoup plus de plaisir. Dans notre cas, cela signifie 3 soirées de 3h environ pour couvrir chacune des journées de l'enquête + une heure un 4éme soir pour découvrir les questions, y répondre et lire la solution (1h en tout environ). Les 4 soirées ont été étalées sur 15 jours et deux d'entre nous ont relu les pistes explorées entre chaque soirée pour redonner le contexte et ne pas perdre d'informations en route.
QP est une enquête ouverte, dès le début plusieurs événements intriguent : une disparition, un match de criquet explosif, des opérations immobilières douteuses, un prisonnier évadé ... Et ça ne va pas s'arranger les jours suivants.
QP introduit un système de gestion du temps qui oblige à se concentrer sur les pistes à suivre, chacune d'elle consommant du temps. On dispose de 13h par jour enquêter (de 9h à 22h) et de nombreuses pistes évolueront d'un jour sur l'autre mais même parfois d'une heure à l'autre. Au final on explorera une quinzaine de pistes par jour, donc chaque piste gâchée fait mal. Comme les déplacements sont couteux, on essaiera en général de concentrer son activité dans un quartier avant de bouger ce qui fait qu'on tire à part chaque fil au lieu d'en dénouer un complétement le plus souvent (parce qu'il nécessiterait de traverser plusieurs fois Londres).
A ces évolutions près, on retrouve ce qui fait le bonheur et les frustrations des enquêtes dans SHDC. Le début est particulièrement dur, nous avons eu l'impression de ne rien saisir. Ensuite l'enquête est construite pour fournir peu à peu certains éléments.
Le final est composé de 20 questions et ne propose pas de "score" (on peut se noter sur 20 - nous avons fini entre 11 et 12), avec l'habituel étonnement sur certaines questions qui n'évoquent rien faute de pistes explorées.
> J'encourage les joueurs de SHDC à ne pas avoir peur de se lancer dans ce monstre, il est en fait très abordable. Une fois que vous aurez passé la première journée, je parie que vous aurez hâte, tout comme nous, de vivre la suite.
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Au rayon des accrocs, nous avons vu très peu de choses : quelques petits erreurs de typo (très peu honnêtement). Nous avons eu un paragraphe qui n'existait pas alors qu'on pensait vraiment avoir une piste et nous avons une fois atterri sur un paragraphe qui nous appris de choses très différentes de ce que nous cherchions. Aucune incohérence n'a été détectée.
On attend Jack l'Eventreur de pied ferme.
Avis écrit après avoir fait les 5 enquêtes. Celles-ci prennent place dans un manoir dont les propriétaires changent à chaque enquête et il s'y trame toujours quelque chose. Particularité de ces enquêtes : les déplacements dans le manoir sont considérées comme des pistes à part entière et il faudra bien fouiller et se servir des plans pour trouver la vérité.
La première enquête (La fin d'un néphaliste) n'est pas une grande réussite à mon sens mais les autres sont de bonne qualité. Mention spéciale à la deuxième (L'assassin habite au 221b) qui est certainement l'une des meilleures du jeu.
Très bon jeu avec un seul inconvénient : la non rejouabilité par définition d'une énigme une fois résolue (avec succès ou pas d'ailleurs).
Ces quelques scénarios prolongent le plaisir. Ils sont peut être plus simples et évident (mais ce n'est pas gênant, c'est peut être mieux finalement). Le plan de la maison est probablement un peu grand puisque quelques pièces sont utilisées à chaque fois seulement.
Bon alors ça partait plutôt mal vu que la préface indique "Mercredi 18 mars 1891" et que le journal est celui du "Jeudi 18 mars 1991" ... aïe aïe aïe ... comment va être la suite ?!
Enquête jouée en collaboratif à 5, en 3 heures.
Cette enquête est très chouette, car il y a au moins deux façons d'arriver à remonter la piste, il faut vraiment analyser la scène comme peut le faire Sherlock, utiliser le plan est indispensable et aide à se projeter au coeur de l'action. Nous sommes passé à coté de détails que Sherlock aurait remarqué, cette sensation est à la fois frustrante et fait que cette enquête est sans doute la plus proche du personnage. Après coup on se dit : "mais oui bien sur !!!" Et avec nos petits 15 points on pleur !
On avait la trame mais les détails que l'on avait zappé, nous on couté cher. Quoiqu'il en soit nous avons beaucoup apprécié.
Un conseil : de l'analyse et de l'observation.
Avis mitigé sur cette enquête, très touffue. On ne sait pas trop ou on navigue et on peut à peine supposer les questions qui nous seront posées à la fin. Elle rejoint les deux enquêtes de jeu de base que j'avais moyennement appréciées (à savoir Les mystères de Londres et le mort mystérieux). J'ai largement préféré la rançon du diable.
J'ai fait cette enquête en solo il y a de ça 3 semaines, je je l'ai trouvée de qualité et très bien écrite et ficelée. Félicitations à Grunt pour son travail.
Une bonne petite enquête, bien construite, mais assez linéaire au début et relativement binaire sur la fin : il y, en gros, une piste indispensable à suivre. Si on la loupe, on passe à côté de toute l'affaire. Si on la suit, tout est évident ou presque. Un peu dommage.
Je n'aime pas non plus le système de décompte de cette affaire (lié, bien entendu, à l'absence de Sherlock Holmes), même si je n'ai finalement jamais vraiment accordé d'importance au décompte.
Malgré ça, nous avons passé un bon moment et n'avons pas regretté notre soirée, ce qui est bien l'essentiel !
D'abord enthousiasmés par cette enquête, nous avons fini fort déçus. Ne pas lire les commentaires ci-après pour ne pas se gâcher le plaisir.
Tout commence merveilleusement : enquête superbement construite, indices se recoupant, convergence tranquille vers l'idée de la solution. Jusqu'à ce qu'un homme assassiné, et connaissant son tueur, ayant le temps d'écrire un dernier mot avec son sang... choisisse d'écrire un message codé faisant référence à un événement anecdotique antérieur de 10 ans (certes, c'est un indice pour l'enquête mais comment imaginer que ce soit la dernière pensée d'un homme sur le point de mourir). Incapables de déchiffrer cet indice, nous avons tourné en rond pendant une bonne heure sans avancer d'un pouce. En lisant la solution, nous sommes restés incrédules face à cette invraisemblance, et sommes allés nous coucher un peu dépités. C'est d'autant plus dommage qu'il y avait sûrement d'autres manières d'introduire cet indice, dont nous nous étions d'ailleurs passé pour reconstituer l'essentiel de l'histoire.
Dans un hôtel particulier comme on aimerait y vivre, cela rajoute un piment supplémentaire, une réflexion de par ou, comment il a pu passer,...
donc 5 nouvelles enquêtes toujours aussi palpitantes!
Ce jeu est une drogue, on en est fous. Cette enquête ne pourra que plaire aux fans. L'ambiance est excellente. La carte n'est pas en option, contrairement à certaines autres enquêtes, et joue un rôle important : bref, on en redemande !