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Tous les avis pour : The Peloponnesian War (2002)
Bon jeu solo... à deux
D'aspect sobre et élégant, Peloponnesian War a su capter les lignes de force de son sujet sans en faire des tonnes. La stratégie est bien au coeur des débats, notamment face à un adversaire humain. De fait, la mécanique solo est aisée à déborder, et ne saurait constituer le moindre challenge au bout d'une ou deux parties de découverte. La bascule qui intervient entre Athènes et Sparte lorsque le joueur enfonce trop sévèrement l'IA de papier est d'ailleurs révélatrice de cette carence de base. A découvrir, même si le jeu est finalement sur-évalué sur le marché d'occasion.

tt-c4f702ad0144c50...

13/11/2013

6,5
un des meilleurs solo de tous les temps
un superbe jeu que ce peloponnesian war. jouable en solo (et tres interessant) ou a 2. le theme est original, la realisation parfaite, un des meilleurs wargames en solitaire. malheureusement difficile a trouvé et cher ... meriterait une readaptation ... si il fallait n'en choisir qu'un sur une ile deserte ce serait celui ci a coup sur :-)

harveyfox

08/06/2010

10
Un jeu original
Peloponnesian War est original par son thème (très rarement traité, et ici vraiment bien rendu), d'abord, puis par la possibilité (en fait, c'est même l'idée de départ) d'y jouer en solo. De plus, l'opinion publique est prise en compte, ce qui est rare dans un jeu de guerre. Il y a de nombreux petits points de règles qui plongent dans l'ambiance de la Grèce antique. Les opérations militaires, conformément au récit de Thucidyde, sont en gros de deux types : opération de ravage et opérations de combat. En effet, une partie du jeu consistera à ravager les territoires ennemis pour diminuer ses ressources alimentaires et démoraliser sa population. Un autre aspect est la prise de points-clés, certaines cités alliées de Sparte ou d'Athènes (par exemple, les cités des détroits permettant le ravitaillement d'Athènes grâce au blé des bords de la Mer noire). Par contre, il n'y a pas trente-six stratégies utilisables, et c'est encore plus vrai dans le jeu en solitaire. Tôt ou tard, les ravages ne suffiront pas (on s'en serait douter), et il faudra frapper là où ça fait mal : aller chercher les Spartiates sur le continent ou s'en prendre à leurs alliés majeurs, couper Athènes de ses lignes de ravitaillement ou susciter des révoltes avant de frapper les derniers grands alliés, par exemple. On peut être aussi dérouté par l'absence de ligne de front : c'est le royaume de la discontinuité... Mais c'est une restitution authentique de cette guerre. De même, le fait que les armées puissent aller où elles veulent à chaque tour (avant de revenir chez elles dans un "Going home segment") est très original. La variété des scénarios et des configurations permet de prolonger la durée de ce vie décidément hors norme mais hélas bien peu connu.

Maurice la Grammai...

16/01/2006

8