*Nombre de parties : 7 (à 2,3 et 4 joueurs)*
Tous les ingrédients d'un bon jeu stratégique sont réunis dans ce jeu et les mécanismes sont plaisants. Les actions possibles à chaque tour sont nombreuses et font de Torres un jeu plutôt ouvert.
J'aurais certes préféré des petits blocs en bois plutôt qu'en plastique, mais ça ne m'empêchera pas de jouer, pour sûr !
Torres est probablement un bon jeu mais je n’ai pas accroché du tout, il n’a pas su réellement m’enthousiasmer ; je l’ai trouvé laid et froid. Il lui manque un style, un petit supplément d’âme ;)
Cette uniformité d’ocres-beiges-orangé est affreusement triste, les cartes et les pions sont de mauvais goût, le thème chevaleresque totalement absent et les étages en plastique font un désagréable bruit de légo !!!! Un ensemble fade qui ne m’a donc pas convaincu.
Les mécanismes sont cependant très intéressants et la version avancé accroît les stratégies possibles. N’ayant fait des parties de Torres qu’à 2 joueurs, il se peut que je sois passée à côté de l’essentiel !
En attendant , il connaît la malédiction du placard, alors un classique incontournable… pas sûr !
J'adore Torres !
Ce jeu a beau être très abstrait et son thème vraiment bidon), il est passionnant !
Je le colle directos dans la trilogie (tétralogie) tykal/mexica/java où il tient un forte place ! Plein de tactique, d'interaction avec une mécanique magnifiquement huilée !
A avoir de toute urgence non mais !
Un petit bijou de jeu. Vraiment.
L'auteur est son apogée ludique et il produit chefs d'oeuvre sur chefs d'oeuvre. Torres en est un de plus, justement récompensé par un Spiel des Jahres.
Très tactique, sans cesse renouvelé grâce au plateau qui se construit au fur et à mesure, gestion de la 3D (pas si fréquent), le jeu procure des heures et des heures de plaisirs.
A ressortir souvent et sans modération.
J'ai attendu longtemps avant de poster mon avis car je n'avais essayé Torres qu'à 2 et j'avais été très déçu.
Après quelques parties, c'était toujours la même chose : aucune surprise, parties serrées et sans fun, tout se joue à trop peu de choses.
En plus, le matériel n'arrange pas les choses (les blocs des châteaux sont vraiment moches par rapport au reste, et, malheureusement, c'est l'élément essentiel du jeu !).
Je ne parle même pas du thème, ça ne vaut même pas le coup de l'expliquer à des nouveaux joueurs !
Bref, ça sentait le fond du placard ad vitam eternam...
Depuis, j'ai eu l'occasion de l'essayer à 3 et ça me parait beaucoup mieux : ça bouge un peu plus (heureusement !), on manque de place, on se fait des sales coups, ce qui rattrape une partie de ses défauts et donne au final un Pouic moyen.
Il était une fois... un Chevalier vert en forme d'ogive ou de dé à coudre. Son Père, le Roi, était blanc comme un spectre et arborait un beau chapeau de guerre teutonique. Il avait décidé de donner en succession son Royaume de carton, lequel était délimité par des cases de pointage serpentées en forme de rempart crénelé. Au milieu du Royaume, le territoire du Roi s'étendait sur une surface ressemblant à un échiquer.
Le Roi dit au Chevalier et à ses frères côniques : "Mes fils, vous allez rivaliser d'adresse. Pour m'émerveiller, j'entends que construisiez des châteaux sur mon territoire et que vous y postiez vos meilleurs GentilsCônes. Celui dont les acolytes seront situés au plus haut des plus hautes tours sera déclaré Roi !"
Le Chevalier trouva la solution très démocratique. Il engagea les meilleurs architectes pour qu'ils empilent allègrement des morceaux de plastique d'un somptueux orange, le plus magnifique orange qu'on puisse imaginer resplendir à la lumière d'une lampe de ludothèque ! Ses tours étaient majestueuses, et ses GentilsCônes s'y plantèrent comme des sapins de Noël dardant les cieux ! À la fin, le Roi déclara le Chevalier vainqueur et il y eut une grande fête en carton-pâte et en plastique translucide.
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Ah, Torres ! Si Kramer n'existait pas, il faudrait Knizia pour l'inventer. Ce serait son ombre maléfique, l'homme des grands jeux ambitieux portant des noms espagnols tambours-et-trompettes; l'homme qui récolte tous les prix pendant que le mathématicien continue à créer des mécanismes de montres suisses.
De toutes les merveilles de Kramer, Torres se situe sur les plus hauts remparts. Il faut le jouer avec tout juste assez de Porto pour se dérégler l'esprit un tantinet, et pas trop, faute de voir les tours vaciller comme à Pise. Oh oui, Torres est un jeu aride pour les calculateurs fous: ceux qui savent que Kramer, dans son génie, écartant tout hasard, sait introduire trop de possibilités pour que les meilleurs d'entre eux arrivent à toutes les envisager. Ils s'arrachent les cheveux, doivent agir trop vite, et font une erreur... Celle qui permet, tout à coup, à votre chevalier de se hisser tout en haut du château que l'adversaire peine à ériger depuis le tout début...
Château, Monsieur Kramer...
P.S. Je recommande ce jeu avec les Cartes Meister et la variante la plus impitoyable, celle qui donne toutes les cartes Action en mains dès le départ.
Voilà un jeu que j'ai présenté à mes voisins sans savoir ce à quoi ils aimaient jouer (voire même s'ils aimaient jouer)... Un vrai tour de force, sachant que ce n'est pas le plus fun, le plus simple d'approche et qu'il faut quand même se casser un peu la tête.
Mais la partie a été un franc succès et ils ont adoré. A vrai dire, plus Elle que Lui, car je lui donnait quelques conseils de placement qui ont fait qu'Elle à fini quelques points devant Lui ;-) J'adore...
Pour le jeu lui-même, j'aime tout. Ne croyez surtout pas que ce soit parce que le jeu porte mon nom de famille ;-) mais tout simplement parce que je l'adore pour ses valeurs intrinsèques.
J'aime bien la boîte, le plateau, les pions, les petits étages en plastique ainsi que la mécanique, soit tout l'ensemble. Au début, le plastique me gênait un peu, mais maintenant je m'y suis habitué et je trouve que le jeu n'y perd rien.
Une stratégie est difficile à maintenir (quoi que) mais des petites tactiques mises en place chaque année sont gagnantes.
Bien sûr, c'est un jeu où il faut réfléchir, où il y a très peu d'échanges verbaux avec les autres joueurs, mais par contre, on peut bloquer les autres, leur prendre des places importantes, et ça c'est génial ;-) Haaa les pôv'...
Dans mes jeux préférés, tout simplement.
La richesse tactique de Torres est largement visible des la première partie : système de placement, de poses, cartes actions, influence sur les autres joueurs et décompte des points en font un jeu complexe à gérer mais pas compliqué a comprendre.
Je n'ai fait qu'une partie et je ne sais pas trop quoi en penser. Si le jeu est interressant, et doit l'être d'avantage au fil des parties avec des joueurs de même niveau, il ne m'a pas emballé. Il ne me fait pas envie. Le matériel doit y être pour beaucoup, un beau matos aide a donner envie de jouer lors des premières parties. Le thème qu'on oublie vite n'a pas du aider : les chateaux et les chevaliers ne font pas illusion longtemps. Enfin l'heure tardive de jeu n'a pas contribué à en faciliter l'accés : le sommeil concurrencait déjà durement les neurones !
Un jeu que je vais donc réessayer car il me semble vraiment riche en possibilités (je modifierais mon avis a ce moment là). Ce qui est clair pour l'heure, c'est que si vous n'aimez pas les jeux de poses tres tactiques au theme archi-artificiel, il a peu de chance de vous plaire.
Ce jeu est exceptionnel. J'en rajoute : Exceptionnel a 2 joueurs, exceptionnel a 3 joueurs, exceptionnel a 4 joueurs. Oui, vraiment.
Comme d'habitude on a jamais assez de points d'action pour faire tout ce qu'on veut (c'est moins vrai a 2 joueurs car on est en confrontation pure). Pire, ce jeu ne fait pas de cadeau : en general, un mauvais coup et c'est irrecuperable.
Bref, si vous aimez rester concentre, si vous aimez compter les points en cours de partie, si vous aimez les tables silencieuses et la pression qui monte, ce jeu est fait pour vous.
Jouer au minimum la variante dans laquelle chaque joueur a son paquet de cartes et peut piocher 3 cartes, en choisir une et remettre les deux autres dessus ou dessous.
Je joue toujours la variante Meister sans les cartes bonus (toutes les cartes en main en debut de partie, cout de 0 pour jouer une carte). Je n'ai jamais essaye la variante Meister avec les cartes bonus.
Torres est dans mon top 3, sans hesitation.
Torres est un excellent jeu, j'en conviens, surtout lorsqu'il est pratiqué dans sa version "règles avancées", mais j'ai pourtant quelques reproches à formuler au milieu de ce concert de louanges :
*Premièrement :* les éléments de citadelles sont moulés dans un plastique (beurk) d'une teinte hideuse (re-beurk) !
*Deuxièmement :* le jeu est tellement équilibré que les écarts en points à l'arrivée (surtout dans une partie à quatre joueurs) sont très faibles, même entre un joueur expérimenté et un joueur débutant. Il est par contre très difficile d'arriver à combler le moindre retard de développement pris en début de partie, car la mécanique ludique fait la part belle à la tactique (opportunisme et optimisation à outrance) au détriment de la stratégie.
*Troisièmement :* l'ambiance est généralement assez lourde et l'attente entre deux tours peut parfois être longue. Un conseil : utilisez un sablier (2mn max. par tour et par joueur) et surtout interdisez toute reprise d'un coup joué.
Ce jeu semble bien se prêter à la pratique en compétition : à quand l'organisation de tournois de Torres, ... et pourquoi pas un championnat du monde ?
Torres ne mérite pas son Spiel des Jahres. En effet, ce prix récompense un jeux simple beau et rapide. Torres est rapide, mais purement stratégique et laid. Cependant, je l'aime beaucoup. Chaque coup doit être calculé, chaque tour de jeu optimisé, et ce n'est pas facile. Les parties entre joueurs aguerris se jouent à moins 10 points, il est excellent de 2 à 4 ,ce qui est suffisament rare pour être remaequé. Enfin, pour les cartes, joué toujours, même lors de votre 1° partie avec vos 10 cartes en main. C'est la seule manière vraiment intéressante de jouer car un jeu comme çà ne doit pas laisser de place à la chance
Loïc