Très bon jeu de stratégie, de réflexion et de tactique, la chance est totalement proscrite dans ce jeu.
Le matériel est très bien fait.
Les parties sont toutes aussi jouables à 2-3 ou 4 joueurs.
Vous aimez vous creusez les méninges, ce jeu est fait pour vous.
Encore un bon gros jeu de gestion / programmation, à la fois « lourd » et ludique. Oui, mais celui-là, il est Français, mossieur !! Mis à part ce détail – d’importance – Caylus réussit à synthétiser ce qui se fait de mieux dans ce type de jeu, avec en plus quelques idées originales, comme par exemple le couple bailli / prévôt :
La mécanique semble parfaite, je n'arrive pas à lui trouver un défaut. Ce qui donne une idée des dizaines d’heures de tests qui ont du être nécessaire pour peaufiner les détails (par exemple, l’emplacement des bâtiments fixes, le nombre de cases à remplir pour terminer une partie du château, la position des bornes de décomptes sur la route). Tout dans ce jeu, dégage une impression de maîtrise totale, jusqu’au coût des bâtiments et à leur pouvoir. Rien n’a été laissé au hasard.
Les parties sont extrêmement fluides. Le tour de jeu est limpide (on suit la route), et les actions s’enchaînent sans à coups, au contraire de jeux comme Puerto Rico, qui sont saccadés par essence. C’est donc avec un réel plaisir que l’on progresse dans la partie.
Le thème du jeu est fort, même s’il est un peu artificiel. Les pouvoirs des bâtiments collent très bien à l’époque et à leur fonction : comptoir, guilde, église, banque, etc.
Et le moyen-âge, ça marche toujours. En plus, quand on est comme moi un ancien rôliste, on adhère tout de suite.
La tension est permanente, et du coup, on ne voit pas le temps passer. L’idée de génie, c’est de construire des bâtiments dont tout le monde peut se servir. A chaque début de tour, l’offre est donc complète pour chaque joueur. Et comme les joueurs posent un ouvrier chacun à leur tour, on reste concentré sur le jeu, en croisant les doigts pour que vos adversaires ne viennent pas se poser sur le bâtiment que vous convoitez.
A partir du milieu de la partie, on commence à avoir trop de choses à faire : on voudrait créer des ressources, mais aussi se construire un beau bâtiment, et aller un peu au château pour poser sa pierre à l’édifice, sans oublier de gagner de l’argent pour pouvoir poser ses ouvriers au tour suivant, tout en bloquant ses adversaires… C’est à partir de ce moment que les choix vont devenir vraiment décisifs, et que les erreurs risquent de coûter cher. C’est aussi ça qui est bien avec Caylus : on peut tout à fait louper son début de partie et se rattraper en cours de jeu (à mon avis, jusqu’aù milieu de la partie), contrairement à d’autres jeux où les erreurs initiales anéantissent vos chances de gagner (et il y en a des tas, des jeux comme çà)
Le matériel est de toute beauté, et la conception graphique est irréprochable. Le jeu est très agréable à la vue et au toucher.
C’est pourtant ici que se trouve le principal défaut du jeu : la boîte n’est qu’une boîte à chaussure, pas le moindre rangement de prévu. En ce qui concerne les tuils de bâtiments, j’ai mis longtemps à voir que les gribouillis en arrière-plan des tuiles étaient en fait les noms des bâtiments. Et il est parfois difficile de distinguer les couleurs des ressources nécessaires à la construction des bâtiments. Pour finir, la faute impardonnable, c’est la monnaie en PLASTIQUE !!! Une horreur.
Côté défauts, on retrouve également ceux associés à ce type de jeu : les parties peuvent s’éterniser avec des joueurs calculateurs. Et ce n’est qu’à l’usage que la durée de jeu pourra significativement baisser.
Enfin, et c’est ce qui est le plus rageant, on peut très bien faire une partie « parfaite » et perdre sur une erreur d’un adversaire.
Mais tout ça, ce sont des détails qui ne pèsent pas très lourd au regard de la qulité du jeu
Un grand bravo donc à toute l’équipe d’Ystari qui frappe vraiment très fort pour une seconde production. On parlera longtemps de Caylus !!!
je crois n'avoir jamais vu un jeu aussi complet et aussi équilibré. caylus est exceptionnel. nous avons joué à 5 pendant 3h30 et aucun des cinq n'a vu le temps passer et personne n'a trouvé un détail qui cloche, je dois avouer que j'avais sélectionné mes compagnons ( on ne dort pas de la confiture à des cochons).
je ne prends pas plus de temps pour vous décrire pourquoi le jeu nous a autant plut, si vous aimez les jeux sans hasards essayez le sans réserve c'est du tout bon.
Alors voila un jeu comme je les aime, ils vous font passer un bon moment entre amis tout en faisant tourner votre cervelle à plein régime. Pour obtenir cela il fallait additioner les bonnes idées sans qu'elles ne deviennent trop lourdes et le pari est réussi. Je retiendrais particulièrement la phase de placement des ouvriers très tactique car le fait de passer son tour et donc d'augmenter le coût de placement est tout aussi déterminant que de placer un ouvrier à un bâtiment plutôt qu'un autre. En outre, chaque joueur a à sa disposition plusieurs stratégies pour gagner une partie, il peut se concentrer sur le château, sur la construction de bâtiments prestigieux ou encore sur un subtil panachage des deux. Bref, on sent que le jeu a été testé et bien testé.
Je souligne néanmoins que je n'ai joué qu'avec le nombre maximal de joueurs, à savoir 5, je ne prononce donc pas ici sur une partie à 3 ou 4. Néanmoins je maintiens ma bonne appréciation.
Ce jeu est une perle!
Pour mener à bien votre équipe d'ouvriers, il vous faudra rester concentré durant plus ou moins trois heures, mais rassurez-vous, vous ne verrez pas le temps passer tellement la tension est permanente. L'interaction entre joueurs est omniprésente et pourtant ce jeu reste une merveille d'équilibre tant les mécanismes sont bien pensés.
Ses défauts? On peut difficilement enchaîner plusieurs parties à la suite et puis surtout, une fois que Caylus est dans votre ludothèque, vous n'avez plus envie de jouer à autre chose :-)
Caylus est terriblement addictif et la dépendance peut s''installer rapidement!
Un grand MERCI à l'équipe de développement!
Je n'ai pour le moment eu l'occasion de jouer à Caylus que très peu de parties, mais ce jeu m'a tout de suite accroché. Pourtant cela partait mal parti en lisant les règles qui paraissaient fastidieuses. Mais après 1h de lecture on ne se pose plus de question. Tout est limpide. Et que de bonheur ....
hmmm terrible...on y retrouve un peu de l'atmosphere d'une partie de Goa, mais avec beaucoup plus d'interaction et plus d'effets en cascade...
La premiere partie est un peu longue, comme d'habitude avec ce type de jeu, on se sent paume face a la multitude d'actions et de choix possible.....ca prends du temps de se rendre compte a quoi serve tous ces batiments, de decouvrir les differentes sources de point de gloire....
Mais apres quelques tours, ca s'accelere et on se toture la tete pour se positionner au mieux.....et on finit souvent a s'empoigner les cheveux pendant l'activation des batiments quand on se rend compte des bourdes du placement.....meeeerde, on active le notaire et ces dans 3 batiments que j'aurai la pierre qui me manque....hehe
Bref, vite, on s'en refait une
Caylus est un excellent jeu de gestion à l'allemande qui reprend et recombine des mécanismes issus d'une pléthore de jeux : la construction avec ressources de Kateydral, les enchères +3-3 de Amun Ré, la progression sur des axes de développement de Goa, l'utilisation d'une grande variété bâtiments de Puerto Rico, la combinaison de bâtiments de Sankt Petersburg.
A la lecture des règles indigestes, on se demande si l'auteur n'a pas voulu trop en faire : tout est touffu, il y a plein de petits détails, etc. A l'instar d'un jeu de Martin Wallace, on est surpris par la fluidité du jeu à peine commencé. Le système mise sur l'insatisfaction : on convoite une case ou une action qu'un joueur précédent nous ravit. Il faut sans cesse choisir, choisir est renoncer, il faut s'adapter, ramer, ramer, ramer... Le jeu dégage assez vite une très grande richesse, il y a de multiples stratégies possibles, qui ne peuvent absolument pas être explorées en une partie.
Je mets 5 car il y a longtemps qu'un jeu d'une telle profondeur n'est pas sorti, pourtant j'ai quelques réserves :
- le matériel est un peu cheap. Les illustrations sont moches mais très fonctionnelles, comme dans Im Schatten des Kaisers. Cependant, les textes en filigrane des bâtiments n'apportent vraiment rien d'autre q'une surcharge inutile. Les pièces d'or sont rebutantes et peu pratique. Quitte à miser sur l'aspect fonctionnel, le matériel n'est pas encore assez sobre.
- le jeu me semble trop long. 3h au bas mot, plus à 5. Nécessitant une concentration supérieure à Age of Steam, le cerveau (en tout cas le mien) surchauffe assez vite et les tours, pouvant être répétitifs, s'enlisent.
- A termes, il faudra voir si la stratégie Château-faveurs n'est pas LA stratégie gagnante entre toutes, provoquant un déséquilibre.
Mais ne boudons pas notre plaisir, c'est véritablement un excellent jeu. Avec Struggle of Empires (plus fun, plus de hasard) et Age of Steam (aussi sérieux, moins foisonnant et peut-être plus court), il rentre dans mon top 3 des jeux "longs".
Ben au risque d'être différent des autres, moi je le trouve bien ce jeu mais...
i ly a un petit quelque chose qui ne me va pas. J'ai fait 2 parties, longues et je trouve que le jeu se répète au niveau stratégie à utiliser. Il faut prévoir ces coups sur 2 ou 3 tours afin de bien se placer, avoir suffisamment d'argent. Une fois qu'on a fait cela, on peut alors faire ce qu'on a prévu. Et on est reparti pour le cycle de 2 ou 3 tours.
C'est cette partie là que je trouve bizarre. Elle me laisse un gout de répétitif dans la bouche. Pourtant au final, on va vers telle ou telle type de construction mais pour y arriver, on fait toujours la même chose. Et c'est long pour y arriver.
Le même jeu en plus rapide me plairait plus.
Autre chose, comme déjà signalé, on peut facilement pourrir un joueur si on le souhaite.
Mais ça reste un bon jeu quand même car riche en possibilités, matos bon (mis à part les pièces pas belles du tout) et je peux y rejouer sans problème avec grand plaisir.
Voici mes premières impressions après 3 parties, qui ne seront bien sûr pas suffisantes vu la profondeur apparente du jeu. A suivre..
**Les moins :**
MATERIEL :
La boîte est moins belle que celle de Ys, mais ça ne me dérange pas plus que ça.
Les couleurs sont proches (violet, gris, marron, rose) c'est très esthétique, mais pas du tout pratique : les joueurs qui voient bien les couleurs ont un peu de mal alors les daltoniens dont je fais partie :-( Heureusement Fredm de boiteajeux a fait une aide très pratique avec des lettres en plus des couleurs. Elle est dispo sur Trictrac.
DUREE : je n'ai pas encore fait de partie où tous les joueurs connaissaient le jeu, donc j'espère bien que la durée actuelle de 3h-3h30 va diminuer. Espérons que les parties puissent durer 2-3h, mais compte-tenu de la règle du bailli, la durée des parties risque d'être très variable.
COMPLEXITE : au début on est complètement perdu parmis le nombre de possibilités, mais rapidement après quelques tours et surtout après une partie, on commence à voir des stratégies possibles. Lors de la 3eme partie j'ai encore loupé une règle :-( Pas évident avec toutes les règles, le nombre de batiments, et le nombre choses différentes à faire. Ca me refroidit un peu, car j'aime plutôt les jeux profond avec des règles simples, ou pour être plus précis avec peu de règles.
En résumé le jeu tourne assez bien et n'est pas vraiment complexe, pas plus qu'un Age of Steam ou un Goa, mais certains joueurs seront peut-etre refroidis lors de leur 1 ere partie.
THEME : C'est un jeu "à l'allemande", et le thème est plutôt artificiel, donc ce n'est pas le meilleur point.
**Les plus :**
HASARD
Là où certains jeux pour hardgamers laissent apparaître une petite faiblesse du au hasard, Caylus s'en sort royalement : il n'y a aucun hasard si ce n'est la position initiale des tuiles et l'odre de tour initial. Les malchanceux apprécieront beaucoup !
LA FLUIDITE
Le jeu est long, mais les tours s'enchaînent rapidement et l'on ne s'ennuit pas. Le système d'activation des tuiles et très simple et efficace (on suit la route à partir du chateau).
LE NOMBRE DE JOUEURS
C'est à tester, mais vu la mecanique, le jeu semble pouvoir aussi bien être joué à 2 joueurs qu'à 5. Le seul problème à 5 risque d'être la durée.
L'INTERACTIVITE
Le jeu est très interactif, notamment avec le système du bailli : on aura souvent besoin des autres joueurs et souvent on leur fera des sales coups. C'est pardois rageant, mais quel plaisir de pouvoir se mettre des batons dans les roues comme ça, sans que cela puisse trop handicaper un joueur. Très bon point.
CONCLUSION :
A voir si toutes les stratégies sont intéressantes. Pour l'instant dans mes 3 parties, celui qui a construit le plus de bâtiments a gagné, les joueurs ayant délaissé quelque chose ont perdu. Espérons qu'il soit possible de gagner sans forcément se ruer sur la construction de bâtiments.
Le jeu est un jeu de gestion intéressant dans la lignée d'un Puerto Rico. Mais voilà je n'ai pas accroché. Pourquoi ? Peut-être le manque de thème. Et à force de jouer à des jeux à l'allemande, je me lasse des jeux où il faut avoir des cubes bleus pour ensuite permettre d'acheter des rouges pour ensuite avoir la bonne tuile.
Dans le style "jeux de gestion" je préfère Race for the Galaxy ou Dominion qui sont plus légers.
EXTRAORDINAIRE!
Plus j'y joue plus j'ai envie d'y rejouer...
Et j'ai honte de ne pas m'investir dans la rédaction d'un avis le concernant...
Je me réserve encore une vingtaine de parties pour vous expliquer ce qui me fait considérer Caylus comme un des deux meilleurs jeux de plateau du monde...
Vous identifierez bien tous les autres ;)
A suivre...
Bien qu'on le compare souvent à Puerto Rico, ce sont deux jeux différents sur bien des aspect. Les joueurs pouvant se bloquer beaucoup plus facilement et se faire des crasses par la même occasion. C'est un bon gros jeu de gestion. Par contre, il y a beaucoup de paramètres à gérer.
J'ai quand même quelques (léger) reproches à lui faire :
- Le nom des batiments n'est pas clairemnt écrit et cela gache un peu l'ambiance du jeu
- Je trouve que le but principal du jeu ( cad construire un chateau ) n'apparait pas clairement sur le plateau. J'aurais aimé quelque chose de plus démonstratif. Surtout que le chateau est déjà construit sur le plateau.
- Le jeu à 5 est peu controlable.
Ce jeu est vraiment génial plus j'y joue plus je trouve intéressant. Il est complet demande de la réflexion et de la logique, il a tout d'un très grand jeu.
Un tel jeu, il n'en sort que très rarement, mais quand il est là on en peut que rester bouche bée devant une telle perfection. Caylus est pour moi le JEU et je pèse mes mots !
Je ne pourrais rien ajouter de plus que tout ce qui a été dit dans les différents avis, on est en face d'une perle ludique !
Après Ys, Ystari Games réussit un nouveau coup de maître avec Caylus, chapeau bas !
Enfin joué à Caylus !
Chapeau bas a William et tous ses comparses de l'ombre.
Absolument convaincant. Très bon jeu, doté d'une mécanique sans faille et étonnement chaleureux contrairement aux gros jeux allemands dont il est l'héritier.
La longueur des parties s'accorde pas mal avec la gamme dans laquelle se situe le jeu et permet d'établir des stratégies au long cours Très intéressantes.
Forcément, impossible d'y jouer avec le tonton de passage réfractaire aux jeux de société. Tant pis pour lui il ne sait pas ce c''il perd !
Il ne manque plus qu'un petit pas grand chose pour que la gamme se désengage de son look un houille trop "fait a la maison" : -) mais je ne parle que de mon goût personnel…
Le constat final est donc évident : un gros et grand jeu qui va connaître un succès mondial mérité.
Puisse les Fans (au sens le plus crétinisant qui soit) de Puerto Rico en faire un attaque... ^^
Après Ys, Caylus... Mais où s'arrêteront-ils chez Ystari ? Pas là j'espère. En tout cas avec deux premiers jeux aussi bons à leur actif, on va les attendre au tournant sur chacune de leurs prochaines sorties...
Caylus, j'aime bien le comparer à Puerto Rico, ce qui scandalise certains joueurs. Alors je le dis tout de suite: Caylus, c'est comme Puerto Rico, mais ce n'est pas Puerto Rico. Je m'explique :
S'il est exact que Caylus est un jeu totalement différent de Puerto Rico, ils ont bon nombre de qualités communes qui le destinent à la même catégorie de joueurs :
- très peu de hasard (tirage des plantations à Puerto Rico, ordre des bâtiments neutres à Caylus)
- un matériel riche et de qualité où on peut établir un parallèle (plateau, ressources, bâtiments, colons/ouvriers, argent) bien qu'ils ne soient pas du tout utilisés de la même façon
- des tours qui ne se font pas par joueur (un joueur effectue toutes les phases de son tour puis c'est au suivant) mais par phase (donc le contraire)
- de la gestion
- une partie aux points de victoire (ou de prestige), qui peuvent être acquis de différentes façons selon les stratégies
Caylus a par contre en plus pour lui une apparence un peu "artisanale" très plaisante, dûe à son style graphique assez inusité qui colle parfaitement à l'ambiance du jeu (l'époque de Philippe le bel).
Bref, Caylus est par sa durée un jeu un peu plus "gros" que Puerto Rico, mais qui devrait être apprécié des mêmes joueurs. Et comme il ne s'agit aucunement du même jeu, les deux se trouveront vraiment très bien côte à côte sur votre étagère.
alors que dire de plus que ce qu'il y a deja etait
dis
les pieces ne sont pas tiptop et la boite de l'image n'est pas extraordinaire mais c'est pour chipoter car se sont les 2 seuls petits defaut de cette petite merveille.
jamais un jeu ne m'avais emballé des la 1er partie a ce point.
la regle est un peu lourde a expliquer mais des que l'on a passer cette etape et fait 1 ou 2 tours on commence deja a reflechir beaucoup tellement les possibilités sont enormes dans ce jeu.
aucune parties ne ressemblent a une autre
le jeu tourne tres bien dans toutes les configurations et meme a 2 joueurs sans devoir changer les regles ce qui est assez rare.
donc un jeu a se procurer car il est indispensable
et soulignons le il est FRANCAIS
alors bravo Ystaris et continuez comme cela.
C'est beau, c'est calculatoire sans excès, c'est plein de rebondissement et il faut continuellement faire des choix ou réagir aux concurrents ...
J'adore !
et oui et j'ai pu y jouer !!! j'ai même fait 3 parties !
une fois à 3, 4 puis 5 joueurs ...
Caylus a pour moi énormément de qualités... je ne referais pas ici la liste de tous les points positifs, les différents collègues ludiques par leur 5/5 ont sans doute tous démontré les qualités de ce jeu.
Côté défauts par grand chose à reprocher, voire pas du tout.
En fait je vasi faire très court. Caylus est pour moi l'un des meilleurs si ce n'est le meilleur "jeu moyen" c'est à dire d'une durée approcimative de 2 heures.
J profite de cet avis pour saluer le travail de Cyril alias Karis. J'ai souvent eu l'occasionvia trictrac ou à Essen de le féliciter pour son remarquable travail d'auteur et d'édition. J'ai vraiment le sentiment que Ystari Games a fait un grand pas vers la reconnaissance et je luisouhaite ainsi qu'à toute son équipe de continuer à travailler et de réussir à éditer de plus en plus de jeux... Bonne chance et merci pour ce plaisir ludique !!
Ce jeu porte quelque chose d'irrationnel en lui. Un espèce de sentiment de reviens-y dès qu'une partie est finie. Ce sentiment peu de jeux me le procurent.
Pour revenir à des choses plus rationnelles :
C'est un excellent jeu de gestion avec le coup classique du je ramasse des denrées qui me permettent de construire des trucs qui me permettent de ramasser encore plus de denrées etc ...
Jusque là que du classique. Maintenant l'original :
- Le plus original est le fait qu'un bâtiment construit par un joueurs est utilisable par tous, moyennant rétribution à celui qui l'a construit. Là commencent les dilemmes : que construire pour que ça m'arrange plus que les autres ?
- La construction linéaire des bâtiments avec le système d'activation grâce au prévost original, permmettant moultes coups vaches.
- Un nombre de tours dans la partie variable, que l'on peut influencer. Encore un paramètre intéressant à contrôler.
Beaucoup de choses dans ce jeu, sans que cela devienne indigeste. C'est fluide, ça tourne vite, c'est vicieux.
C'est un jeu quiu s'apprend, au bout d'un certain nombre de parties je ne suis pas sûr de bien jouer, et je sui quasiment certain de me faire piler par Thomas par exemple.
Au chapitre des reproches :
- Niveau design, les sous font un peu "cheap" comparé au reste du matos, splendids ...
- Le jeu à 5 peut être extrêmement long et peut atteindre des durées qui ne conviennet plus (pour moi) à un jeu de ce calibre.
- Le jeu à deux est très bon. Par contre je le trouve très en dessous du jeu à plus. La raison simple en est que le jeu devient trop facile. Profusion de cubes qu'on peut difficilement empêcher. Deux personnes seules allant au chateau, les faveurs pleuvent. La guilde des marchands devient quasiment déterministe (et revient juste à faire défausser des sous à l'adversaire ...). Bref c'est très agréable mais ça manque de tension.
L'idéal est d'y jouer à 4, il reste excellentissime à 3, très bon à deux et cinq (configurations que je préfère le moins).
En résumé, un jeu excellentissime, qui a sa place juste à côté de Puerto Rico. Pas de doublons ni de concurrents, juste deux chefs d'oeuvre, qui ressortiront aussi souvent l'un que l'autre.
Vendredi 28 novembre, 17.00, je sors du boulot (et je suis même pas fonctionnaire, dingue), d'une humeur maussade, la journée s'est mal passée. Vite, j'ai besoin de réconfort, allez Jull réfléchis gngngngngnngn (ha oui quand je réfléchis je fais pas semblant). Une bonne bière bien fraîche? Oui mais pour l'instant j'suis tout seul ce serait glauque, une tartine de Nutella devant la Star Ac'? (je vous ai bien eu là). Noooon je sais, il me faut un jeu, j'ai besoin d'ouvrir une boîte et de me plonger pendant une soirée dans un manuel de règles. Allez hop je pose ma caisse devant chez moi et je me précipite dans mon Descartes à moi de Bordeaux. A peine rentré dans la boutique je sais déjà ce que je veux, ce qui n'est pas un mince exploit vu que la plupart du temps j'y reste des heures sans savoir quoi prendre (Merci Mr Rody pour le conseil de dernière minute pour Palazzo). Je veux Caylus! Je chope ma boîte et j'entends une petite voix derrière moi disant "Tiens le premier Caylus qui s'en va". Et c'est pas peu fier que le père Jull s'en rentre dans sa tanière sa grosse boîte bleue sous le bras.
Du joli matos tout ça, le plateau est pas mal du tout avec tout plein de dessins et d'indications diverses qui laissent présager de multiples actions et possibilités. Des régles limpides avec moults exemples qui mériteront une deuxième lecture pour être sûr de soi. Je me voyais déjà galérer à expliquer les règles à ma femme (faut dire que je suis vraiment minable pour expliquer un jeu à d'autres personnes, c'est une catastrophe. Faut voir la tête de mes potes quand je pose la question : z'avez compris?). Mais Caylus, comme la plupart des grands jeux, roule tout seul au bout de deux tours. C'est fluide, rapide (pour peu que l'on prenne garde à ne pas cogiter pendant des heures). Les règles sont très facilement assimilables par tous, et même si les jeux de gestion comme celui ci peuvent rebuter, je reste persuadé qu'il peut être joué par un très large public.
Pitch : vous êtes à la tête d'une petite PME de 6 ouvriers supra-qualifiés capables de vous monter une muraille en moins de deux, de vous produire tissu, or et autres rondins de bois, et même de tenir une auberge. A vous de placer judicieusement vos ouviers sur les différents bâtiments afin de récolter des ressources, construire... Obtenez les faveurs du roi en combattant aux joutes ou en agrandissant son château.
Tant de tactiques s'offrent à vous, obterez vous pour la main mise sur les bâtiments de production, vous jeterez vous sur le notaire et l'architecte afin de profiter de leurs talents de bâtisseur. Serez vous le constructeur officiel du roi.
Ajoutez à cela le fait de pouvoir court circuiter ses adversaires grâce au prevôt corruptible à souhait, décidant des bâtiments "activables". Et du bailli qu'il faudra surveiller si l'on ne veut pas voir le jeu se finir avant d'avoir pu apporter la touche finale à sa stratégie.
Bref ce jeu est très, très bon. C'est Noël avant l'heure, une claque. J'y retourne car ma femme jubile rien qu'à l'idée de me ridiculiser à nouveau, grrrr.