Parties : 20+
Parmi les 3 grands anciens (Puerto, Caylus et Agricola), les jeux qui ont veritablement ouvert la voie, ma preference va indeniablement pour Puerto, principalement pour son hyperinteractivite (cela reste mon jeu ultime). Agricola occupe la 3e place pour sa mecanique hyper-repetitive mais un bon theme, pour lequel on y revient de temps en temps, et Caylus la seconde place : il souffre de son austerite, de la violence se son interaction, mais propose, a mon sens, une mecanique de jeu bien plus riche que celle d'Agricola.
C'est un jeu tres complet, ou les parties peuvent prendre des aspects tres differents (beaucoup de batiments, beaucoup de faveurs, courses aux batiments, a la thune, presence de batiments speciaux, agressivite entre les joueurs...)... Je regrette de ne pas y jouer plus souvent, car les options de jeux sont vraiment interessantes, mais je recule souvent devant la violence de la competition. Il y a beaucoup d'interaction, beaucoup de blocages possibles, et habituellement j'aime ca. Mais la, c'est tres tres violent, et je ne sais pas pourquoi je prend la competition sur ce jeu tres a coeur. L'autre reussi ce que tu ne reussis pas et inversement. Pas vraiment de place pour le ventre mou, ou un plaisir intermedaire... Pas non plus de place pour les secondes chances, les erreurs sont fatales!
Si je reviens sur la classique comparaison entre Agricola et Caylus :
- Caylus en propose pas de cartes, toute l'information est sur le plateau de jeu, ce qui en fait un jeu plus austere, sans reelles surprises, ou territoires intermediaires ouverts par ces fameuses cartes.
- Le theme de Caylus est aussi plus austere : pas de petits moutons, ni d'enfants, ni de maison en argile, juste du cube, du cube et encore du cube!
- En revanche la mecanique de Caylus me parait infiniment plus riche : les possibilites de jouer sur l'ordre du tour sont plus vastes, il peut etre interessant de jouer dernier, les strategies pour faire du PV sont plus ouvertes, on a la possibilite de retrecir ou etendre son tour de jeu, l'argent circule en circuit quasi-ferme ce qui permet d'alimenter ou assecher la partie, le systeme des faveurs ajoute une petite touche de folie... Bref TRES complet.
En resume, un gros plus et quelques moins :
Mon gros plus : une mecanique tres riche (je me repete).
Mes quelques moins :
- Un jeu assez austere
- Quelques passages obliges : l'or, certaines faveurs et surtout la construction de certains batiments, ce qui peut mecaniser le jeu, malgre la liberte dont on beneficie pour creer un contexte (thunes, or, batiments, faveurs etc...) a chaque partie.
Pour moi c'est LE grand ancien. Il n'est pas parfait, mais reste au niveau des plus grands!
J'ai découvert ce jeux récemment, au premier abord il fait un petit veillo mais une fois la première partie lancé on comprend vite pourquoi il fait partie des grand classique du genre.
N'hésitez surtout par à l'essayer si vous aimez ce genre de jeux.
La mécanique est complexe à prendre en main (et donc les règles sont complexe aussi), mais une fois la première partie passée, ça roule et on s'y fait plaisir. Seul point noir... Le temps d'explication à chaque fois qu'on intègre un nouveau joueur.
Je viens d'essayer le jeu, j'en suis encore tout perturbé. J'ai passé deux heures hier à lire les règles et à regarder des vidéos pour m'assurer de bien les comprendre. C'est ce matin que ma copine et moi avons tenté de les mettre en pratique. Et que dire si ce n'est qu'on a tous les deux pris une grosse claque dans la gueule. Quel jeu ! Alors je réponds à tout ceux qui se posent la question: non ce jeu n'a pas vieilli. La mécanique est vraiment bien, le jeu à un côté très méchant (le prévôt, le fait de pouvoir poser un ouvrier sur une case voulue par un autre joueur) et c'est juste trop bon de se foutre sur la gueule comme ça. On se rend coup pour coup, et la victoire s'est jouée au dernier tour. Un écart de seulement trois points.
Le jeu peut rebuter aux premiers abords, mais vraiment n'ayez pas peur, il n'est pas vraiment compliqué dans sa mécanique. Les règles restent cependant difficiles à lire, on comprend pas où ils veulent en venir. C'est une vidéo sur internet qui m'a permis de bien les comprendre donc n'hésitez pas à aller voir ailleurs. Je suis bien content d'avoir franchi le pas. Bon je vous aime bien mais je vous laisse, j'ai une partie qui m'attend.
**Edit**: Après quelques nouvelles parties je l'affirme: j'adore ce jeu. J'ai le fameux triangle d'or des jeux de gestion à la maison (Puerto Rico, Agricola et Caylus) et Caylus est mon préféré. Je ne m'en lasse vraiment pas et chaque partie est hyper serrée. Un must have !
Caylus est un jeu d'exception...
les règles, bien qu'assez conséquentes, sont d'une fluidité exemplaire et leur rédaction est parfaite. On sent, à leur lecture, qu'elles ont été rédigée en français et que l'on a pas affaire à une traduction d'une règle allemande, comme c'est très souvent le cas avec ce genre de jeu.
Le matériel (particulièrement en version "premium") est irréprochable, un vrai travail d'orfèvre, rien a redire, si ce n'est: chapeau Ystari !
Les mécanismes, eux, tiennent du génie. Le jeu est d'une richesse a priori inépuisable et mettra vos neurones a rude épreuve: on priorise, on gère son argent, ses ressources, la position du Prévot et du Bailli, sa place dans le tour etc... mais avec une fluidité presque déconcertante. Cette multiplicité de possibilités nous mets perpétuellement face à des choix cornéliens ("*dois-je pourrir untel pour ne pas le laisser prendre trop d'avance, construire au château pour éviter le malus, ou continuer de me concentrer sur la construction d'un futur bâtiment de prestige ???...*"). De cette richesse, de ces innombrables possibilités dont seules quelques unes seront exploitées, de ces nombreuses voies stratégiques explorables parmi lesquelles il faudra se résoudre à choisir, naît une délicieuse frustration. Celle qui nous donne envie d'en faire toujours plus que l'on ne peut, et qui nous fait redouter à chaque fois la fin de la partie.
De plus, et même si le jeu à deux est fort agréable, plus il y a de joueurs autour du plateau et plus les places intéressantes sur les bâtiments seront disputées. (Les parties à 5 joueurs sont extraordinairement tendues)
Si la perfection n'est pas de ce monde, Caylus s'en rapproche tout même très fortement.
Une grande claque ludique. Un monument.
J'ai eu un peu peur avant de commencer ma première partie. Il la fallu près de 3/4 d'heure pour expliquer les règles et encore je n'avais pas tout assimilé. Mais en jouant et après quelques tours on est rodé. La mécanique paraît beaucoup plus fluide et on commence à élaborer une stratégie. j'ai beaucoup apprécie Caylus. Par contre je m'interroge sur ça durée de vie, je ne vois pas énormément de stratégies gagnantes. De plus cela s'adresse à des joueurs chevronnés, le hasard n'a aucune place et les parties sont assez longues du coup , cela exclue une certaine catégorie de joueurs.Je ne mets pas la note maximale car il est trop élitiste.
Caylus fait partie des références en terme de jeu de pose d'ouvriers, avec cette touche "fourbe" en plus.
Je m'explique, au delà des actions classiques de pose, paiement et construction de bâtiment avec les contraintes d'ordre de jeu, Caylus propose en plus la possibilité au joueurs à la fin de chaque tour d'actionner le maléfique prévôt !
Lors de cette dernière action, les joueurs s'entendent, ou pas.., moyennant piécettes et empêchent une ou des actions d'un ou plusieurs autres joueurs de se réaliser en avançant le prévôt sur le plateau. Si le prévôt dépasse la case sur laquelle on a posé un ouvrier, l'action est perdue pour le joueur.
Attention toutefois, car les pièces sont rares et indispensables pour payer le salaires de ses ouvriers...mais que c'est bon de voir son adversaire perdre son combo sous ses yeux mouhahaha !!!
Ce jeu est excellent !
Un jeu qui commence à dater, mais dont j'ai eu énormément de plaisir à jouer.
Connaissant déjà Agricola, je comprends bien pourquoi son jeu est son "ancètre". C'est le placement d'ouvriers pur et dur. Beaucoup moins frustrant qu'à Agricola !!
A 5, la partie a duré 3h. C'est assez long quand même, même si le jeu est très prenant.
Par rapport à Agricola, le thème est plutôt froid et austère par contre, mais il est très intelligent je trouve. Plein de choses à faire et à penser, et toujours surveiller un peu ses adversaires.
Vraiment un excellent jeu !!
Conseillé par un passionné qui passait dans mon magasin de jeu de société préféré par hasard...
Le petit + : Les bâtiments spéciaux et l'infâme prévôt.
Le petit - : Le temps passé à la première lecture des règles...
Un grand cru et j'en redemande ! Et en plus comme avec le vin, il se bonifie avec le temps.
A force de vouloir d'acheter des nouveautés, je devrais d'abord (re)tester les classiques ;-)
Entre TIGRE & EUPHRATE et CAYLUS, en 2016 mon cœur balance pour définir lequel est mon jeu préféré.
Ce qui est certain c’est que CAYLUS est :
- Le premier gros jeu allemand que j’ai essayé avec PUERTO RICO. Et de fait il me rappelle une certaine nostalgie des premières parties « sérieuses » du jeu de société « moderne ».
- Comme TIGRE et EUPHRATE, c’est un jeu de société qui commence à avoir pris de l’âge mais qui reste pourtant toujours « indétrôné » par rapport aux productions actuelles.
Pour les « ignorants » (xD), CAYLUS c’est :
- Un thème de construction de ville au moyen âge.
- Un jeu de poste d’ouvrier pour récolter des ressources, construire et développer des bâtiments et LE château.
- Des mécaniques géniales (Oh OOoOuiiiiiii) :
o La route ; pour la résolution des actions et l’évolution du terrain de jeu.
o L’évolution des bâtiments (Construction, Evolution, Destruction).
o Les bâtiments spéciaux avec des pouvoirs bah spéciaux (xD) ; LA porte, Le comptoir, la guilde des marchand, les champs de joutes, l’écurie, L’auberge !!!!
o Le prévôt (Presque un traumatisme à lui tout seul)
o La pose d’ouvrier qui coute de plus en plus cher quand les autres joueurs ont passés.
o Une course sur tout plein de points.
- Un vrai jeu profond, long et exigeant avant d’arriver à le maîtriser.
- Une boite remplie de petits cubes en bois qu’on pourra toucher pendant au moins 2h !!! (Et ça c’est bon).
Sachant que je ne saurais jamais résumé un avis sur CAYLUS en quelques lignes …
En tout cas, soyez sur que ce jeu engendre LA PASSION et qu’il est difficile d’en parler dans des termes modérés tellement il est bon !
indémodable ,complexe a souhait ,équilibré ,trés stratégique, le must du must. Seul point négatif mais vraiment a minimiser c'est qu'il est un peu lent.
Le jeu est bon, la mécanique est bien huilée mais je trouve qu'il n y a pas assez de diversité dans la façon de faire des points de victoire.
Ceux qui ont les bâtiments donnant des ressources vont avoir pas mal de points gratuitement car les autres joueurs sont quasiment obligés d'aller chez eux pour obtenir ces précieuses ressources introuvable autrement ou trouvable mais en quantité bien plus faibles. Dommage car ce manque de diversité dans l'apparition des ressources rend le jeu un peu fade.
De même que la fondation de Rome fit date dans l'histoire de l'humanité, la sortie de Caylus fut pour moi la révélation du kubenbois dans ce qu'il a de meilleur.
Tout a été dit ou presque sur ce vénérable mais indémodable précurseur du jeu de gestion de ressources à base de pose d'ouvriers. Un thème bien servi par une élégance épurée des mécaniques, une fluidité des tours, des choix cornéliens, une interaction forte, des stratégies multiples fonction du nombre de joueurs et de leurs propres choix; bref une merveille.
Après quelques parties, je peux enfin écrire un avis sur une des genèses du jeu de société moderne. Je considère qu'il faut quand même quelques parties avant de pouvoir poster un avis conforme et réaliste.
Caylus est aujourd'hui considéré comme un des pères fondateurs du placement d'ouvrier. On observe ainsi des ressemblances avec maintes jeux "plus moderne" : La cathédrale de Troyes proche du chateau de Caylus, les avancées technologiques de Tzolkin ressemblant au faveur du roi ou encore le placement d'ouvrier sur les édifices adverses (les actions secondaires) du plateau art nouveau de Bruxelles rapportant des avantages ressemblant à la pose d'ouvrier sur des bâtiments adverses donnant des points de prestige.
Ce jeu a ainsi la saveur d'une bonne bouteille de vin bonifié par les années. Tous les sens ludiques en sont exaltés. On sent un équilibre vraiment travaillé, chaque option peut ainsi emmener à une victoire.
Le thème du jeu, le Moyen Age avec Philippe le Bon et le village de Caylus n’est vraiment pas présent au cours de la partie occulté par la part calculatoire.
Ce jeu ne conviendra pas à tous les types de joueur vu sa longueur (près de 2h pour 4 joueurs) et ses nombreuses possibilités. On remarquera aussi le nombre élevé de phase de jeu, 7 au total qui pourrait surement égarer le joueur débutant.
On notera ainsi l’absence d’une carte d’aide de jeu résumant les différentes phases de jeu et une fiche d’aide résumant les fonctionnalités, les couts et les points de prestiges gagnés des différents bâtiments. A mon sens, ceci constitue un (des seules) point négatif important qui aurait pu être corrigé vu le nombre de réédition effectué.
Niveau design, on reste sur du basique, du cube en bois, des tuiles de bâtiments classiques et un plateau sommaire mais informatif. Ca ne laisse pas des paillettes dans les yeux mais ca reste correct vu l’âge du jeu.
Donc pour conclure, un jeu difficile, prenant mais pas forcément adapté aux joueurs débutants. Un chef d’œuvre ludique qui satisfera sans problème les amateurs de gestion calculatoire…
Je donne bien sur le meme judgement que pour Caylus en edition classique (cf), avec unbemolle sur l'estetique de cette edition premium. Certainement tres belle et de qualité elevé pour le materiel (avec en particulier de vraies pieces et de sacs de toute sorte pour ranger ses pions et un tres beau ensemble plateau + tuiles). Un peu cher quand même, mais j'imagine que sa valeur soit destiné à grimper avec le temps.
Caylus, LE jeu de gestion par excellence, avec un équilibre de jeu exemplaire et ayant fait sa renommée (avec ses multiples voies possibles et toutes valables menant à la victoire à découvrir), sa rejouabilité grâce au placement initial des bâtiments neutres et à la construction des bâtiments artisanaux variables, et ses mécanismes captivants (placement d'ouvriers et résolution des effets des bâtiments suivant leur ordre d'activation sur la route qui s'étend au pied du château, sans oublier l'infâme Prévôt, bien sûr!)
Oui, Caylus est un jeu froid et abstrait (course à la construction des éléments du château, des ressources et des bâtiments valant les plus gros PV, conversion de ressources en argent, d'argent en ressources, d'argent en PVs, etc. etc.) aux règles touffues et peu immersif par rapport au thème, mais profond et calculatoire à volonté et empreint d’une forte dose de tension et d'interaction entre joueurs.
Quand l'envie nous prend de brûler quelques neurones à jouer un bon jeu de gestion, quel pur bonheur de sortir ce bon vieux Caylus! Un coup de coeur indémodable!