Un jeu où le hasard n'existe pas !
Il faut savoir gérer ses ressources, son argent, prévoir ce que va (vont) faire le ou les autres...
Jusqu'à la fin le suspens est garanti...
Le jeu paraît compliqué avec la règle, mais il faut faire 2 ou 3 tours en suivant la règle pour comprendre...
A POSSEDER ABSOLUMENT !!!!
PS :
Pour ceux qui trouvent dommage le manque de rangement dans la boite de Caylus, nous avons acheté une boite pour... ranger des fils de point de croix de chez DMC qui convient PARFAITEMENT aux pions et tuiles de Caylus !Allez dans un magasin spécialisé genre "loisirs et créations" ou "eurodif"...
C'est une boite en plastique, il faut enlever le carton à l'intérieur de la boite de Caylus pour la ranger mais au moins les pions sont "au chaud" LOL
BON JEU !!!!!!!!!!!!!!!
Allez, faisons un peu de polémique ^^
Devant le flot d'avis positifs concernant ce jeu, j'avais fini par avoir presque envie de l'acquérir avant même de l'avoir testé, c'est dire !
Heureusement, je suis resté lucide et j'ai demandé à un ami de le ramener ce weekend pour que tout le monde puisse enfin essayer la bète !
On a donc fait notre 1ère partie hier, à 5 (1 joueur avait déjà joué plusieurs fois ce qui aide pour les explications)
Au premier abord, le graphisme :
Euuuh, bon.. Je dirais que le plateau n'est pas aussi moche que certains peuvent le dire. Il est même plutôt pas mal avec des illustrations correctes et détaillées qui permettent de bien se repérer.
De plus, j'ai trouvé la répartition des zones sur le plateau extrêmement bien pensée et pratique pour tout visualiser d'un seul coup d'oeil :
- La Route partie basse (pour développer le village)
- La Route partie haute (pour récupérer quelques avantages non négligeables)
- Le Chateau (pour développer le Donjon, les Remparts et les Tours)
- Le Pont (pour passer son tour)
- Les Faveurs (pour faire un peu de lèche au Roi)
- Le Comptage des points (classique mais bien intégré)
- L'Ordre des tours de jeu (extrêmement utile)
A coté de ça je trouve que les pièces en bois sont plutôt de bonne qualité et personnellement je n'ai eu aucun problème avec les couleurs (même si elles auraient pu être améliorées car un des joueurs + ou - daltonien a pas mal galéré)
Les Ouvriers, le Prévot, le Bailli, les Ressources sont donc améliorables mais déjà très bien.
Par contre les Deniers... ERF ! qu'ils sont moches : du plastique, et du plastique gris en plus ! :? ... c'est laid. A la limite du carton avec un logo dessus aurait été une bien meilleure idée (à la Puerto pour reprendre le jeu dont on parle souvent en comparaison).
Idem pour les tuiles, elles sont de bonne facture mais les coûts sont très difficiles à lire.. mais j'y reviendrais.
Faites place : Laissez entrer les Règles !
Alors là je dois dire que l'explication a duré 3 plombes. OK le jeu est fouillé et les possibilités nombreuses mais bon... on est parti dès le début avec un léger à priori sur le jeu après avoir passé facilement 30minutes à essayer d'imprimer ce que nous disait le "joueur vétéran".
Et puis on a commencé. Les tours et les différentes phases s'enchainent finalement **pas trop mal MAIS** ...
On a tous trouvé (du moins les 4 nouveaux joueurs) que le jeu était extrêmement **POUSSIF** !
Je ne dis pas qu'on n'a pas aimé, c'est un bon jeu avec de bonnes règles et du bon matos. Je ne dis pas non plus que nous n'aimons pas les gros jeux (car je vois de suite ceux arriver en disant : "Normal c'est un "gros" jeu, pas Ca$h & Gun$, blah blah blah..".. et là n'est pas le problème car on joue régulièrement à des jeux plus imposants que la moyenne)
En fait j'ai trouvé que dans le jeu on avait tout le temps plein de choses à faire, ce qui est très bien, mais là j'ai trouvé ça **étouffant** !
Il faut penser à tout : les faveurs, les ressources, les thunes, l'ordre des tours, le chateau, la route, le prévot, les comptages du chateau, le comptage du prestige, etc etc... On se retrouve ainsi souvent débordé et, au final on ne fait pas grand chose pendant son tour, préférant finir par assurer 1 ou 2 ouvriers et/ou passer... (ça peut paraitre bizarre mais c'est pourtant ce qui est souvent arrivé)..
Il en est ressorti alors **un énorme sentiment de frustration tout au long du jeu** car on ne peut pas être partout.
Ce sentiment est accentué par les milliards de possibilités de construction.
Déjà il y en a plusieurs types :
D'abors les marrons, puis les marrons qui permettent les grises, puis les vertes (elles aussi grâce aux marrons), et les bleues (mais pas avant d'avoir fait une verte ET d'avoir posé la Grise qui permet la Bleu... vous suivez toujours ?.. erk.. :? )
Ajoutez à ça les coûts de construction complètement anarchiques : Ici il faut du tissu, ici de la bouffe, ici plein de pierres, ...etc tout ça pour pouvoir gagner quelques Points de prestige et avoir accès (pour tout le monde) à d'autres choses et les multitudes de pouvoirs de tous ces bâtiments ... et vous avez **une bonne soupe bien compacte et un poil indigeste.**
Je me suis souvent demandé au cours de la partie : Mais pourquoi me ruiner pour les autres ??! Je construis mon bâtiment en sacrifiant le peu de ressources que j'ai en début de partie pendant que les autres accumulent tranquillement thunes et ressources ou s'attirent déjà les premières faveurs du Roi qui sont pas mal intéressantes... mouai...
Et tout cet imbroglio sans la moindre intéraction entre les joueurs... Arf.. on a l'impression de jouer dans son coin, tout seul, et de "faire avec" les autres qui, en plus, prennent un malin plaisir à poser leurs foutus ouvriers là où on aurait voulu mettre les siens ! Raaaah !!
On a vraiment trouvé que ce jeu manquait horriblement de fun et d'âme, et n'était finalement **pas très amusant**.. (on s'est même demandé si ce n'était pas un pur jeu 100% de tradition allemande, c'est dire !)
On peut encore ajouter à tout cela le fléau du Prévot qui vient vraiment gâcher le **peu de plaisir** présent dans la partie.. OK, il peut permettre de géner un joueur trop bien parti, de ralentir un joueur trop entreprenant ou tout simplement de déplacer le Bailli plus rapidement... mais que c'est désagréable de se débattre déjà lamentablement au milieu de toutes ces règles pour voir ses espoirs réduits à néant sur un Tour entier juste par le biais du Prévot... Erk...
L'impression à l'issu de la partie (qui en plus a duré très longtemps : presque 3h :? ) est donc plus que moyenne. Nous avons tous sans exception trouvé le jeu "**intéressant MAIS**".
=> Beaucoup de frustration, beaucoup de règles, très peu de fun et encore moins d'intéraction, ce qui donne un jeu vraiment poussif auquel on rejouera "peut-être" pour approfondir,mais vraiment sans plus...
Pour finir, et bien qu'il y ait peu de ressemblances avec un Puerto Rico, je dirais quand même que dans l'esprit je préfère LARGEMENT ce dernier qui sait rester complexe mais fluide, fun et intéressant.
Etonnant donc toutes ces notes qui me semblent vraiment un poil surfaites.. (c'est le chauvinisme qui fait ça ou quoi ?)
Moi je mettrais donc un 2/3 mais pas plus.
(j'imagine que plus on fait de parties de ce jeu, plus on peut l'apprécier à sa juste valeur... un peu comme un Puerto finalement. Sauf que, là, le jeu n'en donne pas vraiment envie à cause da sa mécanique bonne mais chiante)
EDIT : j'y ai rejoué 2 ou 3 fois depuis, certes rarement mais je vais légèrement augmenter la note pour lui donner plus que la moyenne finalement car certes le jeu est complexe, mais on s'y fait. Et surtout : l'Edition de Luxe est passée par là et j'adore le nouveau plateau, le nouveau matos et les deniers ENFIN supra-réalistes qu'on prend plaisir à tripoter :)
Bref, 3 me parait être une bien meilleure note plus fidèle à ce que j'en pense.
bon j ai fais ma premiere partie de caylus dimanche dernier deja au niveau du jeu je le trouve tres beau ce qui pour moi est important ....
premiere lecture des regles ...bien passer plutot clair et bien agremente de belle photos meme si certain point ne sont pas encore tres tres kler ...
deja le faite de jouer sur plusieur chose a la fois ma vraiment plus ainsi que le faite d etre obliger d aider un peu ses adversaire juste ce qu il faut pour ce faire avancer soi meme la partie a duree 3 heures ....mais pas grave j adore les longues parties au coin du feu et la vapeur c est renverser a la fin comme quoi rien n est jamais perdu
en bref j adore et je ne peux que le conseiller
un grand merci a tric trac je vous ais fait confiance (car acheter en le voyant tric trac d or ) et je n en regrette rien
ps: desoler pour les fautes ..c est pas mon fort
S'il est un qualificatif qui ne convient pas à Caylus c'est celui de révolutionnaire. Le jeu, en effet, me semble en parfaite adéquation avec le thème qui l'illustre : le moyen-âge et son ordre ancien. Par sa richesse, l'érudition de ses mécanismes il me fait l'effet d'un vieux manuscrit où un moine copiste aurait déposé et compilé le savoir de son temps. Caylus, en quelque sorte, est une synthèse de ce qui se fait de mieux dans les limites du monde ludique connu. A l'allemande. Car la vielle europe, au temps de Philippe le Bel, n'avait pas encore découvert l'Amérique. En jouant à Caylus il vous vient des réminiscences. De Puerto pour les bâtiments, de Keythedral pour la collecte des cubes. Dans mon cas, ce serait Morgenland aussi bizarre que cela puisse paraître. Sans doute, le plateau de jeu avec sa perspective et la manière de "dérouler" les actions case après case. Mais ce qui me laisse baba dans ce jeu, plus que toutes ces citations, c'est l'architecture de l'ensemble, comment l'auteur a su agencer tout ces ingrédients sans que cela ne devienne un simple habit d'arlequin. Dans les cosmogonies du moyen-âge, on parlait d'harmonie, aujourd'hui on dirait simplement que le tout est parfaitement huilé.
L'auteur a certainement voulu nous pondre là le jeu ultime si j'en juge par la profusion des mécanismes et leur côté savant. Au point de froler le trop plein avec cette porte notamment, excellente dans son principe, mais inopérante dans le jeu. Après cela, je suis tout de même curieux de savoir comment l'auteur saura se renouveler.
Je préfère, en général des créations plus épurées mais j'avoue que là je suis bluffé.
Finissons par deux critiques. Le regret que l'on n'ait pas intégré des conditions de fin de partie les rendant plus courtes. Enfin, plus prévisible. Les pièces. Elles dépareillent vraiment le jeu ; aussi a-t-on décidé de notre côté de n'y jouer qu'avec celle de la Crique des pirates. Beaucoup plus classe.
Edit. Je mets en sourdine deux de mes critiques.
La porte, hermétique, en phase découverte, s'entrouvre petit à petit pour révéler tous ses secrets.
Les pièces, enfin, ont été remplacées par de très belles, dignes de DOW.
J'ai pensé refourguer les premières à Bernadette, hélas! elle ne prend point les grises!
Si vous deviez aller vivre sur une île déserte avec DomRdG, M. Phal et Vinciane, et ne choisir qu'un seul jeu, n'hésitez pas 30 secondes, et prenez Caylus.
A 5 ou à 2, c'est tout aussi bon !
C'est un conseil du GangBang ludique.
*Fervent adepte des soirées Fireball, je joue à ce jeu depuis Février dernier (2005) avec au moins plus de la moitié des parties soit avec l’auteur, soit avec l’éditeur. Si vous ne pensez pas trouver une certaine objectivité (toute relative j’en conviens) dans l’avis suivant, ne vous ulcérez pas à lire la suite :P*
Quand on lit une première fois la recette, on craint l’indigestion devant la multiplicité des ingrédients : une gestion mixte de ressources (nourriture, bois, pierre, tissu et or) et d’argent, un nombre conséquent de bâtiments, un mécanisme d’activation de bâtiments, des moyens multiples et transverses de gagner des ressources/marquer des points…
Est-ce qu’on est pas en présence d’un plat qui à vouloir donner un jeu de gestion exigent n’en est que trop riche ? Quelques tours (de cuillère) et on se rend compte de la fluidité autour d’un mécanisme central somme toute assez simpliste (je pose des pions et je récolte). Tout s’imbrique pour satisfaire le palais, en dévoilant au fur et à mesure des parties ses arômes et sa délicate subtilité.
Il y a d'abord le prévôt aux niveaux multiples :
-celui passant en dernier ayant le plus grand pouvoir sur lui, il fait partie intégrante du système de passe, contrebalançant l’avantage de passer tôt (pièce bonus et placement plus coûteux pour les autres)
-un petit jeu du « si tu avances quand je recule » pour l’activation qui conduit à des négociations pimentées, et parfois quelques aigreurs d’estomac
-un marqueur de temps pour la partie accélérant la cuisson aux différents décomptes et pour certains, les carottes seront cuites avant l’heure.
A ce titre, la porte (un des bâtiments spéciaux) peut accroître la frustration autour du prévôt, surtout si la guilde est choisi.
En cours de partie, on est souvent tiraillé entre 2 voies principales.
D’une part le développement de la ville qui sera le moteur de la partie. D’une situation initiale où les ressources sont d’inégales raretés (du bois et de la nourriture communes, à la moins commune pierre puis au tissu, et enfin à l’inaccessible or), on se dirigera vers d’autres distributions inégales, qui influenceront complètement les décisions à prendre, que ce soient les positions à investir rapidement lors du placement, ou même les constructions suivantes (les combinaisons dans l’ordre de construction ayant leurs importances).
D’autre part le chantier du château source principale de points *« directs »* et de faveurs royales. Ces faveurs pourront servir tactiquement à combler un manque (d’argent, de ressources ou de bâtiments construits) mais seront également le principal moyen d’élaborer une stratégie (le plus souvent à court terme, sur 2 ou 3 tours de jeu). D’autant plus que l’auberge et le champ de joute seront des pierres d’angles pour véritablement révéler un investissement intensif dans cette voie.
Au final, un jeu de gestion pour opportunistes et hautement tactique, dont la multiplicité des moyens de marquer des points (entre construction de la ville, du château, ou conversion) permettra de retomber sur ses pattes. Le plus troublant, et c’est ce qui fait l’âme d’une grande recette, c’est de ne pas avoir un chemin clair vers la victoire : on rajoute une pointe de sel, une pointe de poivre, on goûte, on adapte, on recommence… Il va falloir sentir où le courant nous mène.
La cerise sur le gâteau: ce jeu est une merveille dans toutes les configurations et c'est ce qui en fait sa force. Du jeu à 2 plus cérébral, au jeu à 5 opportuniste où tout est rare, en passant par 3 ou 4 avec son piment de négociation. Et des stratégies toutes différentes et de puissances variables en fonction de ce nombre.
Rien de feint dans cet avis dithyrambique. Le plaisir est complet et véritablement, chaque partie de Caylus a pour moi été une évasion ludique réussie, d’autant plus que je ne cesse de m’étonner de son renouvellement. Et je ne refuse jamais une partie (même si c’est la troisième de la semaine). Il rejoint sans honte le panthéon des jeux qui m’impressionnent simplement par leurs mécanismes : [Puerto Rico](//www.trictrac.net/jeu-de-societe/puerto-rico) et [Princes de Florence](//www.trictrac.net/jeu-de-societe/die-fursten-von-florenz) en tête de liste (et sans problème mon top 1 ou pouic d'or si vous voulez).
Bref un régal !
Quelle richesse dans ce jeu. Et pourtant il est simple à apprendre. Et le thème aide à bien assimiler le jeu. Il y a une ambiance ludique et studieuse autour de la table.
Qu'il est agréable à jouer parce qu'il y a plein de choix possibles, à la fois tactiques (court terme) et stratégiques (plus long terme). Que le matériel est sympathique à manipuler!!
Et on ne s'ennuie pas, même quand les adversaires réflechissent à leur stratégie.
C'est vraiment un coup de coeur de catégorie 1!!!
Que dire sur ce jeu qui n'ait pas été dit avant moi ?
Il s'agit là d'un concurrent sérieux de Puerto Rico et Funkenschlag dans le domaine du jeu de gestion.
Comme ces deux derniers, les règles semblent tout d'abord compliquée avec tous ces bâtiments et ces options qui nous sont proposés puis on y joue et on se surprend à trouver le jeu souple, logique et totalement en adéquation avec les objectifs proposés aux joueurs.
Les parties s'enchainent et ont tendance à être différentes.
On a bien ici un grand jeu qui mèrite largement les louanges entendus ici ou là.
La France tient donc ici son chef d'oeuvre !!
Bon, j’y vais de ma petite critique de Caylus… mais franchement, je ne sais plus trop ce que je peux ajouter sur les qualités de ce jeu.
J’y ai joué à 5 en famille (les 3 enfants ont entre 17 et 12 ans) et, avec Funkenschlag, c’est le « gros jeu » qui passe le mieux.
Même si l’approche peut sembler compliquée à la première lecture des règles, le jeu est très fluide et on se pose très peu de questions pendant le déroulement des parties. Dès la seconde partie, nous n’avons plus eu du tout recours aux règles. La description du tour de jeu est suffisante et pour le reste, tout est expliqué sur le plateau de jeu ou sur les tuiles.
Vraiment, je ne peux que conseiller ce jeu, même en famille pour des enfants dès 12 ans à condition qu’ils aient un tant soit peu l’habitude des jeux de société. Il est d’après moi beaucoup plus accessible qu’un Puerto Rico ou un Fürsten von Florenz et apporte au moins autant de plaisir. Une partie de Caylus, ce sont deux heures de réflexion, de discussion, de tension,... de plaisir quoi... Un must…
Contexte : 5 parties jouées
Points positifs:
- Mécanisme fluides
- Personne n'est jamais bloqué, il y a toujours quelque chose d'intéressant à faire
- Multiples stratégies possibles (villes & batiments, chateau, faveurs ...)
- La tension palpable entre les choix se proposant à chacun : se battre pour la place de jeu, pour une spécialité voulue ...
- Les retournements possibles de situation : celui qui part bien n'est pas forcément celui qui va gagner
- Absence complète de hasard
- Multiples mécanismes en présence : majorité, course, choix d'items uniques, prevision de récupération de pépétes ...
Points négatifs:
- la "fausse" complexité des règles et leur explication la première fois
- peut être la durée des parties avec certains joueurs lents
Conclusion : Ne pas se retenir --> achetez le !
Alors voilà c'est dit j'adore ce jeu.
J'ai attendu d'avoir joué dans presque toutes les configurations pour donner mon avis. Je n'ai pas joué à 5 mais ça ne doit pas changer fondamentalement le jeu par rapport à 4.
J'aime :
- énormement de reflexion avant de jouer chaque coup
- beaucoup d'interactivité entre les joueurs
- une durée de partie importante (entre 2 et 3h) qui apporte de nombreux retournements de situation
- une durée de vie qui a l'air très honnête
- un plateau de jeu agréable (moi je le trouve joli)
- quelques mécanismes très intéressants et originaux (prevot, faveurs)
- un jeu aussi performant à 2, 3 ou 4
Je n'aime pas :
- ......
- Allez si j'ai trouvé une critique : j'aurais aimé que les noms des batiments soient plus visibles.
Bon en résumé, ce jeu est fait pour moi (et pour mes partenaires lors de mes 5 parties).
Achetez les yeux fermés !!!
Alors là, oui, j'aime énormément ce jeu !
Il a pléthore de qualités (profondeur, stratégies multiples, influence sur les autres joueurs...) et quelques défauts (pas très clair, un peu fastidieux...) dont un me parait majeur pour moi: la longueur et la difficulté du jeu à 5 joueurs !
En effet, de 2 à 4 joueurs, il semble que le jeu soit excellent et les parties tournent autour de 2 heures !
Par contre, j'ai effectué 1 partie à 5 joueurs qui m'a paru très intéressante, mais bien trop longue (plus de 3 heures)...
Ainsi, pour l'instant, j'aurais du mal à refuser une partie de Caylus, sauf s'il se trouve que l'on soit 5 autour de la table, auquel cas, je préfèrerai un autre choix...
Remarque: je ne sais pas si l'on ressent dans cette critique que je trouve ce jeu vraiment fabuleux dans certaines configurations, donc j'en rajoute une couche dans ce paragraphe !
A force d'entendre parler de ce jeu (énormément en bien), de le voir comparé aux meilleurs, j'avais très peur d'être décu et d'en attendre trop.
Force est de constater qu'il n'en est rien et que l'avis excellent sur ce jeu est parfaitement justifié.
A noter que je n'y ai joué qu'à 2, et que le jeux fonctionne à merveille.
Dans cette configuration le jeux est ultra-tactique, car on est en permanence en train d'observer les choix de son adversaire pour les contrer si possible.
Les choix sont multiples et j'adore cette façon de ganger des points de prestige de manière différente tout au long du jeu.
L'ajout à la dynamique de base des favuers du roi est tout simplement génial.
On se retrouve donc bien en face d'un gros jeu tactique d'une richesse infinie.
Mais par dessus tout, le plaisir est réèlement là, et la froideur relative de certains gros jeux de gestion n'est pas du tout présente ici.
Bref, je confirme, l'avis de beaucoup : Caylus est l'un des meilleurs jeux auquels j'ai joué, alliant à la fois richesse tactique et plaisir énorme.
Caylus était très attendu comme le deuxième jeu édité chez « Ystari », le premier "Ys" ayant déjà eu assez bonne presse. « Caylus » se place comme « Ys » dans la catégorie des jeux complexes sans hasard. Si « Ys » était une émanation de « Morgenland », nous sommes ici en présence d'un croisement entre « Keythedral » (beaucoup) et « Goa » (Un peu).
C'est ici que je plante ma première banderille sur ce jeu. Bien que très équilibré et complexe, je n'ai pas trouvé de nouveauté ni dans les mécanismes ni dans le thème. A tous points de vue, « Caylus » ressemble à un ou plusieurs jeux existants. (Je veux pas être rabat-joie mais « Ys » - bon jeu au demeurant - soufrait un peu du même mal).
Un autre petit point négatif concerne le matériel. La boite de rangement n'est pas terrible et malheureusement pour les collectionneurs la boite de « Caylus » n'est pas écrite dans le même sens que la boite de « Ys », ça fait moche sur les étagères.
Bon, OK, je chipote mais c'est plutôt bon signe puisque j'ai été obligé de me creuser un peu pour trouver des réels défaut à ce jeu, qui a aussi, je vous rassure de nombreuses qualités qui en font un très bon jeu.
Le plateau de jeu est fort joli et très bien illustré de mème que les tuiles des batiments. La mécanique ressemblant à « Keythedral » (de Breese) fonctionne très bien (quoique produisant des parties un peu trop longues à mon goût, à savoir 40 minutes par joueur, donc environ trois heures à 5 !). Le système de construction est motivant et oblige à planifier et anticiper les actions de ses adversaires. En l'absence de hasard, il s'agit bien la de gestion du chaos engendré par la complexité du jeu.
Les parties sont donc assez différentes les unes des autres même si une tendance des joueurs à la même stratégie s'installe au fil du temps. Au final, « Caylus » offre tout de même un bon gros challenge intellectuel mais qui pourrait en rebuter plus d'un. A l'instar d'un « Prince de Florence » ou d'un « Goa », on peut très bien gagner ou perdre sans vraiment pouvoir analyser les erreurs ou bonnes actions accomplies. C'est cela qui en fait un jeu rude à l'intérêt certain (à tel point que pendant la première partie de Caylus personne ne s'est levé de table pour prendre le moindre ravitaillement !).
Je soulignerais aussi le spectre de joueurs très intéressant puisqu’il va de 2 à 5 joueurs (mais je n’ai pas encore testé à deux).
Au final, « Caylus » est un achat dont je suis assez content (rien à voir avec la pénurie actuelle ;o)), mais qui ne rentrera pas ton mon top 10. Il est arrivé 4 ans trop tard, il y’a du très gros jeux sur le piédestal !
à part le dessin de couverture de la boîte que je trouve très tristounet et le plateau qui fait un peu fouillis - du moins au début - , ce jeu est pleinement une réussite ; les actions s'enclenchent parfaitement, les choix sont difficiles, le temps passe sans que l'on s'ennuie, on peut se faire des petites crasses, chacun cherche à optimiser avec une grande interaction entre les joueurs. Un jeu très travaillé, très testé et finalement très réussi ; on l'a comparé avec justesse à Puerto rico, au niveau qualité et plaisir du jeu : ce sont les mêmes.
après un excellent Ys - selon mes critères de joueur - voici un second jeu du même éditeur qui met la barre très haut ;-)
On attend le troisième jeu avec ferveur et impatience !
Ce jeu est tout simplement très fin au niveau de la stratégie à adopter et çà, j'adore!
C'est vrai que les explications sont assez longues et qu'il faut essayer de bien retenir tous les points car tout a son importance.
Dans ce jeu, vous pouvez commencer par "investir"/ accumuler divers matière premières avant de tout de suite essayer de marquer des PV ou inversément.
Ces investissements/accumulations de matières premières pourront vous rapporter gros et ce, sans que les autres joueurs se rendent comptes des implications de vos actions.
Les graphismes laissent un peu à désirer au niveau du plateau et de la boîte mais le matos vaut franchement la peine pour ce prix.
Les parties sont relativement longue mais intense et passionante.
A essayer ABSOLUMENT!!!!!!!!!!!!!!!!
Bon, dans la catégorie des gros jeux qui prennent la tête, c'est du très bon. J'ai beaucoup aimé, même si le seul bémol vient du look. On peut être un gros geek du jeu sans forcément ne pas avoir de goût. C'est dommage quand même que l'aspect général fasse un peu old school. Bon, sinon, c'est très bien. Les choix sont cornéliens, (les faveurs du roi, ou le construction de bâtiments qui rapporte), il y a beaucoup d'interactions entre les joueurs, y compris du côté obscur de la force, avec le placement du bailli. On peut se mettre de sérieux bâton dans les roues... Sinon, il serait trop long de détailler ici les options tactiques, retenez ceci : accumulez les petits cubes, ça sert toujours!!
*Caylus*, c'est du gros, c'est du lourd. Vous ne pourrez pas dire qu’on ne vous avait pas prévenu. Le jeu vise principalement les joueurs réguliers, qui attendaient impatiemment un bon gros jeu de développement/ gestion à la *Princes de Florence* ou *Puerto Rico*, où ce n'est qu'en se triturant les méninges qu'on parvient à l’emporter. Et bien avec Caylus, ils vont être servis.
Le système de jeu est essentiellement bâti autour d’une mécanique « je pose donc j’active » qui donne lieu à des dilemmes constants : car il n’y a jamais assez de place pour tout le monde, ce qui oblige à recentrer ses choix sur des priorités, car se poser s’est forcément s’installer chez quelqu’un et donc l’avantager , car même une fois posé un pion risque de passer à la trappe pour peu que le prévôt s’en mêle, car on hésite toujours à passer plutôt que de jouer pour récupérer son précieux argent, au risque de prendre du retard… *Caylus* navigue sans cesse sur la frontière entre opportunisme et stratégie de long terme, avec une interaction très forte, une gestion du timing essentielle, et rien ne s’y fait au hasard. Les voies stratégiques y sont nombreuses, subtilement équilibrées, et cerise sur la gâteau, le jeu garde toute sa saveur dans toutes les configurations. Bref, un vrai bonheur.
Autre point très agréable, malgré des règles relativement denses, la mise en route est immédiate, principalement grâce à l’ergonomie du plateau et à son système de symboles récapitulatifs très efficace. Une fois expliquées, les règles ne constituent donc plus une barrière : la visibilité est totale, et le jeu garde une grande fluidité. Si on devait lui trouver un seul léger défaut, ce serait sur la durée des parties, qui peuvent dépasser les trois heures au début, même si après quelques parties on descend facilement sous les deux heures, voire une heure à deux. Mais après tout quand on aime on ne compte pas.
Avec sa durée de vie inépuisable, *Caylus* dispose donc incontestablement de toutes les qualités requises pour s'installer dans le top de toute ludothèque. Sa carrière risque d’être grandiose...