- Mécanique qui ne semble pas bien tripante ni très originale- Matériel austère (mais pas dans cette édition ci)- Règles ultra compliquées- Thème moyennageux qui ne me fait pas rêver- Et insulte suprème : Un petit côté Monopoly avec les batimentsVoila tout ce que j'ai pensé avant d'avoir essayé Caylus.Et pourtant, l'arrivée de ce jeu sur BGA m'a donné envie de le tester. Je me suis donc farci la vidéorègle de Yahndrev ( videoregles.net - je vous recommande vivement de la regarder au lieu de lire les règles).Et j'ai commencé.Alors certes, le jeu est un peu long, et surtout très lourd : il y a un peu "trop" de choix, de réflexion pour faire son coup, etc...Mais pourtant, j'ai pris mon pied en y jouant : un équilibre parfait entre stratégie et tactique, un système d'ordre d'activation de batiment, d'ordre de tour bien foutu...Le système de déplacement du prévot n'est pas "trop" agressif, contrairement à ce que je craignais.Le tableau des faveurs montre bien les différentes stratégies possibles, et il y a un bon renouvellement (il y a un nombre suffisant de batiments différents).
Et oui, Caylus est un classique qu'il faut absolument faire découvrir aux joueurs passionnés. Je vois bien que ce jeu est de moins en moins joué notamment en ligne sur boardgame arena, mais sa mécanique de jeu est tellement bien pensé (les faveurs du roi est un must) que je ne comprends pas cette lente érosion chez nos amis joueurs.
Peut-être une tendance chez les plus chevronnés d'entre eux à devenir des robots, tellement la notion de chance est inexistante dans ce jeu ?
J'ai joué pour la première fois à Caylus après avoir testé d'autres jeux plus récents ; j'ai cependant vite compris en quoi il avait posé des bases pour certains jeux. Les quelques actions fixes, les autres qui arrivent le long de la route selon le bon vouloir des joueurs, les différentes manières de marquer des points, le facteur "méchant" permettant d'influer sur le jeu des autres, les positions avec emplacement unique, etc... tous ces aspects sont des points que l'on retrouve dans de nombreux jeux modernes et qui sont déjà bien présents et parfaitement exploités dans Caylus.
Le relooking de la boîte et du matériel a offert une seconde jeunesse à ce jeu (pourtant pas si vieux que ça) ; vu la qualité ludique et esthétique des jeux actuels c'était essentiel (et d'autres éditeurs pourraient faire de même avec certains classiques dont les boîtes ont pris un sacré coup de vieux).
**En bref : *un classique du jeu de gestion qui mérite de garder sa place auprès des jeux plus récents ; à ne pas rater car il vaut le coup même pour ceux qui pensent qu'un jeu récent fera tout aussi bien l'affaire***
L'intérêt général pour ce jeu me perplexifie. Après deux parties avortées (mon dieu que ce jeu est loooooong), le constat est sans appel : quasi aucune interaction entre les joueurs et c'est vraiment le jeu typique tamagoshi où on se contente d'appuyer sur des boutons poussoir pour obtenir des ressources. Là où Agricola utilise le thème à fond pour rendre le jeu de ressources intéressant et où Les colons de Catane ajoutent de l'incertitude et du pari, Caylus n'apporte ni l'un ni l'autre.
Sans moi !
Une magnifique édition de ce jeu, avec une bourse imitation velours pour contenir de belles fausses pièces d'or qui pèsent leur poids ! Le jeu en lui-même est très bon, un jeu de gestion avec placement d'ouvriers, collecte de ressources, et un large choix d'actions possibles pour gagner des points. Investir dans la construction de bâtiments, ou plutôt au château, etc. Sans oublier le roi et ses faveurs ! Bref, deux joueurs peuvent choisir d'investir leurs ouvriers dans des entreprises très différentes, et obtenir un nombre de points similaire. C'est d'ailleurs grâce à cette pluralité d'actions que le jeu fonctionne déjà très bien à deux joueurs.
J'aime ce jeu alors que je suis pas fan de kubenboiserie
J'aime ce jeu alors que les graphismes sont pas franchement dingue
J'aime ce jeu alors que moi ce que j'aime normalement c'est poutrer du zombie, abattre mes cartes, jeter des dés, explorer des donjons.
Mais devant l'évidence on est obligé de s'incliner.
Caylus est un chef d'oeuvre.
Un des meilleurs "kubenbois" qui existent.
C'est toujours un plaisir d'y jouer et de partager ce moment avec d'autres joueurs.
Le jeu n'est pas compliqué en soi.
Les choix des actions à son tour sont très importants, il faut donc les faire au bon moment. Comme dans tous les jeux de ce genre.
C'est souvent la course au 1er joueur, car les joueurs bloquent les actions au fur et à mesure d'un tour de jeu. On est donc toujours en train de surveiller tout le monde et on n'est pas chacun dans son coin.
Voila le jeu qui nous fait rentrer dans tout l'univers du jeu à l'allemande , tout y est..
cubes en bois , placement d'ouvrier , construction de bâtiments d'abord petit plus plus grand. Casse tête de savoir ou aller. prévoir les coups futur.
j'ai découvert ce jeu à sa sorti et je le sort au moins un fois par mois pour initier des futurs joueurs de gros jeux.
Je pense que Caylus est la passerelle entre le jeu dit " famille+" et les gros jeux.
Bravo Mr Attia ..
Il s'agit de mon premier jeu de "kubenbois". Je dois dire que j'ai été séduit par la mécanique du jeu. Plusieurs stratégies sont possible. Le but est de construire le château de la ville de Caylus tout en agrandissant la ville de Caylus. Un jeu opportuniste où il faut veiller aux actions de ces adversaires.
Un grand classique du kubenbois, un grand Ystari, un grand Attia.
Je suis totalement fan de ce jeu. Il offre une mécanique simple mais avec des possibilités énorme ou il faut tout anticiper sur son adversaire. Par contre, ce jeu à mon avis est plus plaisant à 2 ou 3 car à plus il peut s'avérer long à moins d'être en présence de joueurs qui ont une capacité de prise de décision rapide.
Très bon jeu, assez complexe à expliquer aux nouveaux joueurs. Les parties sont un peu trop longues dû aux nombreuses phases. Mais elles sont très variées, graphisme respectant bien le thème. Plateau de jeu explicite. Un jeu très stratégique.
Non.
Doté de règles facilement explicables, grâce au chemin sur le plateau notamment, il offre une prise en main très rapide pour les nouveaux joueurs.
Le jeu est aussi intéressant quelque soit le nombre de joueurs et les interactions ne manquent pas.
Ce jeu a maintenant 10 ans et d'autres jeux dans cette gamme ont fait, non pas mieux, mais différemment (je pense à Tzolk'in, par exemple).
Caylus est, à mon avis, un pilier fondateur et un modèle du genre car il est rare que des règles aussi simples apportent un telle profondeur de jeu.
Le jeu qui, me semble-t-il, a introduit le placement d'ouvrier.
Le seul défaut, à mon sens, est de pouvoir jouer la partie en mode blitz / chateau avec le déplacement du prêvot.
Très bon jeu! J'ai beaucoup de plaisir à jouer à 2 comme à plus.
J'aime beaucoup le fait de pouvoir influer sur toutes les facettes du jeux : ordre des joueurs dans le tour, pose/abandon des ouvriers, choix des batiments, faveurs du roi etc...
Un incontournable qui mérite bien d'être incontournable.
Caylus est un immense jeu de stratégie, sans une once de hasard, et dont la profondeur reste sans égal à ce jour, le tout servi par un univers médiéval, que personnellement j’adore.
Ce qu’il y a en plus dans Caylus, c’est que le champ des actions est modulable en fonction de la position des prévot/balli, or donc, stratégiquement, il sera possible de bloquer l’activation de certains bâtiments, qui d’ailleurs n’apparaitront pas dans le même ordre d’une partie à l’autre. De là, la rejouabilité est infinie.
Tout le reste y est : les ressources, la possibilité de prendre la place de 1er joueur, la piste des faveurs apportant des bonus. Contrairement à certains jeux, il n’y pas a pas de phase nourriture punitive mais une phase château : gare à celui qui ne construit aucune partie du château dans la phase de construction !! A l’inverse, celui qui construira plusieurs parties obtiendra des avantages qui lui permettront de creuser l’écart. On est donc plus dans une optique « on récompense les bons » que « on tacle les mauvais ».
Le tout est très bien pensé et mérite bien un 9 (même si je préférais graphiquement l’édition de 2005 à celle de 2012). On n’est pas loin du jeu ultime. Ce que je reproche à Caylus, c’est le nombre de phases dans le tour de jeu (trop long), et la difficulté des règles à assimiler qui pourront rebuter le néophyte, même s’il est vrai que tout jeu d’envergure nécessite un investissement intellectuel. Sinon, ben, on joue tout simplement à autre chose de moins ambitieux !
Caylus est le seul jeu qui parvient à me mettre dans un état second. Le bruit et le toucher des pièces de monnaie (pièces en métal indispensable !), que l’on « lance » à la banque lorsqu’on place un ouvrier sur ce sublime plateau de jeu, me met réellement en transe.
Le superbe plateau de jeu « impressionniste », peint à la main (sauf pour la dernière édition – mais qui respecte le projet original), est un beau pied de nez aux trop nombreux plateaux de jeu « HD », quasiment « pornographiques », où plus rien n’est suggéré.
Quand au jeu lui même, je le compare au chef-d’œuvre d’un compagnon du Tour de France (qu’il soit du ou des Devoirs...), c’est peu dire.
Caylus est un jeu de pose d'ouvriers qui se situe entre un Agricola et un Monopoly +++ (si si...). Découvert sur le tard dans sa version remaquillée, mon sentiment alterne entre joie et frustration quant à ce titre culte dans le milieu du jeu.
Le principe de jeu est assez jouissif puisque, malgré son livret de règles trop fourni, la mécanique est assez simple : il suffit de poser un ouvrier chacun son tour sur une action (générée par un bâtiment de base ou construit au cours du jeu), en payant son salaire et en réalisant l'effet un peu plus tard dans le tour (quand tout le monde a fini de poser et dans l'ordre des bâtiments sur la route du village). Certaines actions peuvent être omises par un habile coup de vilain de la part d'un adversaire (en déplaçant le prêvot sur la route, personnage après lequel tous les bâtiments situés ne produisent rien...).
Les multiples possibilités offertes pour réaliser des points de prestige, pour agir sur le cours du jeu ou s'octroyer des bonus en font un titre extrêmement intéressant stratégiquement parlant. L'ordre des actions est très important pour pouvoir faire aboutir ses tactiques, ce qui donne un jeu exigeant au niveau du réchauffage de méninges... Un peu trop peut-être, compte tenu du nombre important d'ouvriers dont l'on dispose, ce qui ne joue pas en faveur de sa fluidité.
Alors avec un descriptif pareil, vous allez me dire "Mais que vient faire ce pauvre Monopoly là dedans" ? Hé bien figurez vous que lorsque vous construisez un bâtiment, si un adversaire souhaite l'utiliser par la suite pour bénéficier de son action, vous recevrez un dédommagement de la banque. Ce mécanisme de jeu est redoutable puisque certains bâtiments procurent des actions uniques et l'on est obligé de passer par ces derniers pour se renforcer. Le joueur possédant cette construction en profite donc régulièrement, ce qui génère un effet "monopolesque" : il est bon d'acheter directement un max d'immeubles (si possibles inévitables pour les adversaires) pour se sucrer sur le dos des autres.
D'ailleurs il est amusant de noter que les pions "maisons" sont identiques à ceux du Monopoly et que pour construire certains bâtiments plus valorisés il faut "écraser" certains de ses anciens édifices... (ça ne vous rappelle rien ?...)
J'écrivais que la fluidité du jeu était remise en question par le nombre d'actions disponibles, de tactiques possibles et le soin qu'il faut apporter à l'enchaînement de ses actions pour arriver à ses fins. Il faut savoir également qu'une partie de Caylus prend du temps : comptez entre 2h30 et 3h de jeu tout de même !
Au niveau du matériel, le tout est assez esthétique et aide à la compréhension du jeu (ce qui est fort appréciable pour un titre où les bonus et actions disponibles sont légions !). Les pictogrammes résumant les pouvoirs sont intuitifs et évitent les retours à la règle, et ça, c'est un super bon point ! Par contre, c'est peut-être un détail mais il est dommage que côté immersion, on ai pas forcément apporté le même soin aux éléments de jeu : les noms des bâtiments ne sont pas présents sur les tuiles et la construction des différentes parties du château est représentée pauvrement par la pose de pions "maison" (il aurait été appréciable de poser des pierres par exemple, ou mieux, de disposer des éléments à la verticale pour voir l'édifice pousser sous ses yeux !...).
Bref, Caylus est un excellent jeu de pose d'ouvriers qui ravira les gourmands de stratégie de haute volée et qui disposeront d'un minimum de temps devant eux. Esthétique et exigeant, avec une mécanique qui tourne bien, il dispose d'atouts non négligeables qui expliquent facilement son énorme succès. Il est simplement un peu dommage que le rythme n'y soit pas plus punchy, que la durée d'une partie ne soit pas un peu plus courte et que le côté immersif n'ai pas été plus travaillé... Dommage, ça y'était presque pour ce titre qui reste néanmoins une valeur plus que sûre de l'univers ludique !
Quoi qu'on en pense, quoi qu'on en dise, Caylus est une référence, et une source d'inspiration pour de nombreux jeu.
Une perle ludique incontournable pour tout amateur de jeux dit ''kubenbois'' et de placement d'ouvrier avec des batiments à construire, des ressources à acquérir et à transformer, un chateau à construire (avec des cubes) et ce qu'il faut d'intéraction pour embêter les adversaires avec le prévot qui peut empecher l'exploitation d'un batiment.
Je le conseille plus que jamais à tout amateur de gros calibre aux règles relativement simples.
Pour situer les contexte, je joue énormément avec des joueurs d'horizons différents,
Pour que j'apprécie un jeu, il faut qu'on puisse s'y amuser des la première partie.
La première partie sur ce jeu est une calamité, on ne comprends rien, on ne s'amuse pas, elle n'a que pour seul intérêt : apprendre les règles.
Ca n'en fait pas pour autant un mauvais jeu, les mécaniques sont intéressantes, mais on ne peut pas y jouer avec de nouveaux joueurs; ou il va s'ennuyer ferme. Surtout que c'est long.
Il ne rentre pas dans mes critères.