Grand frère d'Iliade, Condotierre est plus "fun" que son cadet. C'est sans doute lié (pour moi) à la présence d'un plateau qui rend tout de suite plus lisible la stratégie à adopter et notamment la bonne gestion de ses cartes. Il faudra faire des choix selon les batailles et veiller à toujours avoir un potentiel minimum d'attaque.
Bon, il y aura toujours des impondérables très énervants lorsque vous déployez beaucoup de mercenaires dans un combat, à savoir l'évèque (combat annulé pour tous) et la rédition (le plus fort l'emporte au moment où cette carte est jouée).
Un point faible : la règle de base permettant d'obtenir deux cartes supplémentaires est trop violente pour ceux qui mènent le bal et il est mieux de n'en donner qu'une par province.
Un jeu somme tout ludique et agréable à plusieurs.
Un très bon jeu de bluff, un très bon jeu de cartes et de plateau : Condotierre ravira la plupart je pense mais provoquera peut etre des crises irreversibles et des rixes incessantes entre deux amis ...:)
perso, dès que j'y joue, on sait qui finira dernier : MOI , mais je persiste !
J'aime bien !
Simple et subtil, Condottiere réverse des parties diversifiées pleines de suspense. Si l'on n'a pas de bonnes cartes à la première donne, un peu de ruse permet de s'en sortir, il faut adapter sa tactique aux cartes en main et cela amène une bonne diversité ; au final même un joueur chanceux peut être contré par les autres. Par contre ce jeu n'a guère d'intérêt à deux.
Contexte : environ 40 parties.
Vraisemblablement un des jeux que je préfère.
La mécanique est simple et se saisi tout de suite.
Mais ne vous y trompez pas, il y a plus que de la tactique, de la stratégie aussi.
Peu de joueurs comprennent avant 4 ou 5 parties que celui qui est en dernière position doit être aidé et même favorisé de façon à faire évoluer le classement.
PS : c'est dommage, mais je crois que la version 3 apporte des modifications qui vont dans le mauvais sens.
L'esprit du jeu, selon moi, c'est la gestion de ses ressources de mercenaires, les coups fourrés, le bluff et la diplomacie. Le printemps, la courtisane et le nouvel évèque n'ont un peu rien à faire par ici.
Ils ont beau avoir mis un beau plateau dedans, on ne se laissera pas berner aussi facilement: *Condottière* est avant tout un jeu de cartes, mais avec une grosse boîte autour. Un peu comme *Hispaniola*, donc, mais avec dix ans d'avance. Autant dire qu'on parle là presque d'un ancêtre, tout du moins d'un précurseur du jeu de plis.
Puisqu'il y a des cartes dans ce jeu, je il va bien falloir les distribuer à un moment. Et là, paf ! fatalement, il y a les petits vernis qui récupèrent des cartes extraordinaires, tandis que vous lorgnez tristement sur votre main moisie en espérant, au moins, être heureux en amour. Alors bien sûr, ça sera difficile, mais tout n'est pas perdu; bluff et gestion de la main sont en effet décisifs, et il est souvent possible d'embêter son monde, et de faire tomber quelques bonnes cartes, en attendant une main plus heureuse, et en s'adjugeant au passage quelques positions stratégiques. C'est pourquoi je trouve ce jeu plaisant malgré tout.
Plaisant, mais pas exceptionnel pour autant. Si le jeu est pour moi bien plus agréable que son successeur *Iliade*, je lui préfère en effet le *Camelot* de Knizia. Mes Ce que lui reproche en particulier, c’est ce système de "win-win" (je gagne plus pour gagner encore plus), et les quelques cartes de rupture de conflit (reddition et surtout évêque, pour ne pas les nommer) qui perturbent beaucoup la stratégie et rallongent les parties. Alors bien sûr, on peut toujours les anticiper, il n'empêche que ce sont de sacrés cartes de gougnafiers. Aux combats psychologiques de condottieri belliqueux, je préfère donc les joutes délurées de l'ami Reiner, qui sont certes plus chaotiques, mais me semblent plus funs et plus équilibrées.
*Condottière* n'en reste pas moins un jeu sympathique, servi par des illustrations de toute beauté, et par des cartes au format tarot du plus bel effet.
J'aime bien ce genre de jeux car on a à la fois de la bonne stratégie et une mécanique très simple.
En 5 minutes on a compris. Après pour gagner, c'est une autre paire de manche car les personnages spéciaux peuvent mettre en l'air votre belle stratégie. Il faut bien gérer ses cartes, choisir avec soin les villes à attaquer quand vous etes le condottiere et parfois bluffer ou ruser pour faire tomber les grosses cartes adverses.
Un jeu subtil qu'il convient de bien maîtriser, ce qui vient sans doute avec le temps.
Les 2 ou 3 eres parties se resume a de simples combats mais bon c'est déja çà. Mais ensuite aves un peu de technique et quelles bonnes cartes pausées au bon moment cela devient un recal.
Condottiere est un jeu de cartes très plaisant mais nécessite au moins 4 joueurs pour des parties intéressantes.
Je garde de très bons souvenirs de ce jeu très tactique mais avec cette petite dose de hasard et de bluff qui donne tout son sel à cet objet ludique.
Condottiere fait partie de ces jeux dont on se lasse jamais et reste pour moi un des premiers grands jeux achetés de ma collection.
Evidemment, il ne faut pas partir pour ce jeu dans l'optique d'un gros jeu de conquete sur les terres de la renaissance italienne.
Ca reste un jeu ou la chance a une importance non negligeable.
Mais je trouve ca tres fun. Poser des grosses cartes n'assure pas du tout la victoire, et n'avoir que des cartes speciales non plus. D'ailleurs les cartes sont dans l'ensemble plutot bien equilibrees.
A jouer a la fin d'une bonne grosse soiree, pour se detendre les meninges (ou au debut pour les chauffer?).
et fun, malheureusement il s'essoufle vite par manque de variété, des parties(agréablement courtes) de temps en temps, pour ne pas se lasser et regretter l'achat...
Bon les cartes sont jolies, le plateau aussi, les pions en bois aussi. Le jeu va bien, ca tourne. Justement, un peu trop bien. Ca avance. Des qu'on possede qq regions, les gens se mettent contre nous, normal. Mais surtout c'est que les regions lointaines sont sans interet, et que les regions proches ont trop d'interet, donc tout le monde voit venir la "strategie". Pour limiter les gains de regions, il y a toujours un qui a un vieil empereur (je crois que c'est cette carte-la) qui annule tout le tour et toutes les cartes. Donc tout la "strategie" tombe a l'eau et c'est reparti pour un tour mais avec de moins bonnes cartes... Donc c'est surtout du hasard. Enfin, ce jeu ce n'est pas pour moi, definitivement.
Je voulais mettre 2 mais en fait, puisque je n'aurai jamais aucune envie d'y rejouer, je mets 1. je crois que c'est mon premier 1...
Le jeu est sympa très bien pensé mais un trop grand nombre d'évêque en jeu réduit à néant toute stratégie.
De plus, les fins de parties sont parfois ennuyeuses pour ceux qui ne peuvent plus prétendre à la victoire.
Enfin, il s'agit d'un jeu clairement "win to win" avec le fait d'avoir 2 cartes de plus en mains par ville possédés....
Déçu. On m'en on avait dit beaucoup de bien, je l'ai acheté... Et ça n'a jamais vraiment marché.
Le système fonctionne, c'est sûr, mais c'est difficile d'y trouver un grand intérêt. Je m'explique :
Bien que le jeu possède un plateau, le jeu se résume toujours à abattre des cartes. Oui il faut bien les gérer, mais à la cinquième ou sixième bataille, l'intérêt commence à tomber.
Il faut avouer que la répartition des cartes peut être sacrément frustrante. J'ai vu plusieurs fois des parties où un joueur c'est retrouver deux fois de suite des mains de m.... et ensuite la partie était terminée. Il n'a strictement rien pu faire si ce n'est regarder les autres s'amuser.
Le jeu peut être intéressant si la répartition des cartes se fait de façon équilibrée et que tous les joueurs utilisent leurs cartes intelligemment. Mais il faut croire que je n'ai pas de chance car ça n'a quasiment jamais été le cas.
un tarot simple, ou la ditribution des cartes est importantes, mais où l'opportunisme et la gestion de sa main est importante.
Dommage que l'éditeur n'ai pas prie le soin de vérifier la carte historique de l'Italie avant d'imprimer le platau de jeu...
Un très bon jeu de cartes.
Le plateau qui l'accompagne est plus un support "pretexte" qu'autre chose mais il à le mérite d'exister.
Les pions sont en bois (ils auraient put être en carton..) et le format et la qualité des cartes est irreprochable.
Les règles sont vite comprises et vite assimilées.
Ce jeu généère (au dépard) un véritabble engouement et on enchaine assez facilement les parties (qui sont rarement longues).
Du bluff, des promesses et des entourloupes se rajoutent facilement aux parties pour en faire bien plus qu'un jeu d'enchère.
Je le conseille vivement, même si on fini par s'en lasser et/ou se dire que c'est principalement le hasard qui décide du vainqueur !
Ce jeu de gestion de main, qui fait un peu penser au jeu du Président ou au Gang of Four à l'envers, est sympathique et visuellement réussi. En fait, il serait même incontournable s'il n'était des jeux comme Taj Mahal ou Camelot. Ces deux derniers, fonctionnant sur le même principe, sont bien plus subtils ou dynamiques, et mieux dans leur format, et ciblant mieux leurs joueurs.
Bref, si vous voulez un jeu de gestion de main très subtil, tactique et stratégique, jouez à Taj Mahal. Si vous voulez un truc rigolo, dynamique et pas prise de tête, jouez à Camelot.
Et au milieu de tout ça, le précurseur Condottiere paraît bien seul...
En dépit de la (magnifique) carte de l'Italie de la Renaissance, il s'agit bien d'un jeu de cartes où le hasard fait tout ou presque, et non un jeu de placement.
Certes, il y a quelques subtilités tactiques qui permettront de garder l'avantage...
Le principal défaut : le fameux "plus on gagne, plus on gagne, plus on perd, plus on perd". Après un certain stade, les retournements de situation sont délicats, à cause des cartes supplémentaires piochées en fonction des villes capturées.
Variante suggérée : ne donner qu'une seule carte par ville.
Finalement, nous avons là un jeu de cartes où la carte est un petit plus. Comme dans beaucoup de jeux de cartes, il faut gérer le hasard de la distribution. C'est possible dans une certaine mesure, mais l'écart se creuse vite entre les joueurs, ce qui fait que celui qui prend l'ascendant est bien parti pour gagner, même si les autres se liguent contre lui. En définitive, j'ai adapté les règles de façon à réduire cette part de hasard : une table attribue à chacun des cartes identiques formant la base de son paquet, et on complète avec quelques cartes cette fois-ci tirées au sort. Pour pimenter le tout, j'ai ajouté des événements à partir de cartes de tarot de la Renaissance. Dans ce cas, le hasard cesse d'être aussi fondamental et le jeu gagne en variété.