J'ai été passionné et à fond dedans plus jeune. Hélas, on ne peut pas parler de convivialité en compétition. Ce n'est alors plus un jeu. Reste la gratification de "voir" son niveau augmenter (calcul des combinaisons en particulier)en se disant qu'avec tout ce temps passé en club, il en reste quelque chose. Est-ce la cas pour d'autres jeux?
Mais si, c'est bien les échecs...
J'aime bien, j'avoue.
Mais, d'une, c'est moyen comme jeu de "société".
Ensuite, c'est quand même un peu trop mécanique pour moi. Il y a un niveau d'abstraction au-delà duquel je ne suis pas prêt à aller, pas pour un jeu en tous cas.
Je connais trop (et pas assez aussi, sans doute) le jeu pour y trouver encore du plaisir et il n'est pas - à mon sens - aussi ouvert et surprenant que le *shogi* ou le *go*. Mais je n'ai pas joué autant de parties de ces deux derniers jeux, aussi (ce qui fausse sans doute un peu la comparaison).
Aussi, contrairement à la suggestion du titre, je ne refuserai pas une partie avec trop de mauvaise foi... mais, heureusement, il y a peu d'adeptes dans mon entourage... Dieu merci.
Ce n'est pas pour rien qu'on l'appelle le jeu des Rois: les combinaisons qu'il propose sont tellement nombreuses que de nombreux livres et traités analytiques lui ont été consacré, et c'est peut-être ça le principal défaut de ce jeu: si l'on veut s'y intéresser un peu sérieusement, il est nécessaire de potasser un peu ses ouvertures.
Je joue pour ma part en dilletante à ce classique des classiques, toujours avec un immense plaisir.
... c'est le genre de jeu auquel il faudrait consacrer une vie entière pour réellement en profiter! Dans "jeu", il y a ... jeu, et donc il faut que ce soit aussi un peu ludique!
Donc, j'adore, mais c'est trop "sérieux" pour que j'y consacre plus de temps, au détriment de tout un tas d'autres jeux...
D'où mon petit 3/5...
Les échecs sont la base même du jeu de stratégie/ jeu de guerre. On lui doit tout. Cet ancètre du JdS a des siècles de pratique derrière lui et doit sans doute être celui qui aura le plus fait couler d'encre dans son histoire.
Les échecs ne seront jamais dépassés, mais je les considère d'une élite de stratèges capables de prévoir 10 coups à l'avance dans laquelle je ne me compte pas.
Si je ne refuse forcément pas une partie, je n'irai pas la chercher... sauf avec une tempête Faidutti au milieu.
Ce jeu reste pour moi intimement lié a des rencontres. Plus que le système de jeu que nous connaissons tous et sur lequel tout a été dit, plus que son naturel 5/5 du fait de sa profondeur, de la beautée de l'abstraction que cet affrontemment nous propose, des rencontres. J'ai eu la chance de jouer avec des arméniens et des russes avec qui, pendant un temps, les échecs ont tenu lieu de language. Nous avions en commun de connaitre, sinon les mêmes phases de jeu, du moins les mêmes déplacements. Nous avons souri en même temps devant l'élégance d'un geste, d'une séquence, d'une prise. Les échecs pour eux, comme les dominos en Algérie ou les dames chez nous, semble être le plus petit dénominateur commun en terme de jeu. Très lié, de par chez nous, à une image intellectuelle et, pour tout dire, bourgeoise, il semblerait que ce soit d'un autre accès pour eux. Ils me battaient les yeux fermés, bien sûr, car je n'ai pas le début du commencement d'un talent pour les échecs -- et je suis sans doute plus sanguin que cérébral -- mais je perdais toujours avec plaisir. A l'opposé de ces rencontres, j'ai aussi croisé de gens complètement immergés dans les échecs, pour qui les échecs furent *"comme la vie",* puis la vie même. Il y avait quelque chose de terrifiant à voir ces affrontements entre eux: yeux exhorbités, sueur, tension palpable, violence retenue. Un silence de mort entourait ces parties. Stephan Zweig dans ce roman, court mais essentiel, *"Le joueur d'échec"* ne s'y est pas trompé, en liant, autour de ce jeu décidément pas comme les autres, la survie et la folie, l'élégance et la vulgarité, l'intelligence détachée de la vie et la capacité à jouer.
Toute petite, mon père a tenté de me convertir aux échecs. Mais voilà, je n'ai jamais vraiment croché. On dit que les joueurs de Go ne sont pas fans des échecs et vice versa, cela semble se confirmer. Pourtant, j'ai un très beau jeu d'échec, et je sais bouger les pièces (et même jouer !), mais voilà, c'est quand même bien moins rigolo que le Go : la stratégie est moins complexe, les coups plus prévisibles (sauf, bien sûr, si on joue face à un grand champion -Kasparov me mettrait une raclée en 2 coups ! lol) et mine de rien, c'est moins classe qu'un beau jeu de Go.
En bref, je suis pas fan, et j'ose le dire, au risque de me faire haïr de tant de gens (snif)
LE classique des classiques.
Très exigeant, chance = 0, stratégie = 5
Personnellement, je n'ai jamais pris beaucoup de plaisir avec ce jeu, qu'il faut pratiquer des heures durant pour progresser.
Qu'est-ce que j'ai pu y jouer quand j'étais gamin ,à l'école ou avec mon père. Je m'y suis remis récemment sur PC. Je découvre les stratégies, les ouvertures, les tactiques de fin de partie. J'y joue parfois avec un ami en cher et en os, mais les occasions sont trop rares. Un must à 2.
Stratégie guerrière absolue, jeu sobre et sans âge, indémodable et accessible à tous niveau.
Je n'y joue que tres rarement car je lui préfère des jeux à thèmes comme Dungeon twister, même si les mécaniques ne sont pas aussi parfaites, elles peuvent être plus riches.
Et plus philosophique, il y a le GO.
Enfin, si vous n'avez jamais joué, faites vous initié au plus vite!!!
Les échecs c'est comme le violon autant commencer tot et en faire tout le temps. Je ne méprise pas ce jeu mais je considère qu'il réclame trop d'entrainement donc de temps pour pas grand chose finalement : ça reste un jeu dont certains très modernes sont plus passionnant.
Nombre de parties: + de 70 au 07/08/07.
Et oui le roi des jeux de stratégie abstrait ne mérite pas que l'on s'y abrutisse, essayer les variantes, jouer en ligne, inventer de nouvelles règles, utiliser un pendule...bref divertissez-vous!
Bon jeu!