Magister Navis regroupe tous les ingrédients faisant le succès de l'école allemande : des règles simples, des mécanismes épurés et efficaces, un niveau de choix et de réflexion intéressants, le tout dans une durée de 60-90 minutes et avec un matériel joli et fonctionnel. Dans la catégorie "poids moyen", il a peu de concurrents.
Son principal défaut reste finalement son affreux titre "français", qui cède à une horripilante anglomanie alors que ça ne semblait guère s'imposer. Je garde donc le joli "Magister Navis" allemand.
*Nombre de parties jouées : 4*.
Endeavor est un jeu:
-d'une grande richesse tactique qui mêle placement, gestion et majorité
-méchant où chaque choix est crucial et ou l'on peut faire souffrir les adversaires
-à "l'allemande" fait par des noé-zélandais
Endeavor n'est pas:
-un jeu de conquête
-un jeu de gestion pure
-un jeu dont le thème et l'aspect conviennent à tous
excellent , très similaire à porto rico mais tout de même original et plein de trucs astucieux. les plus,-matériel- l'originalité de la récupération de matériaux sur la carte,les moinsle plateau de base est pas très joli et un peu fade
Je suis, au contraire des mes amis, assez rarement tentée par une partie d'endeavor.
J'ai du mal à y faire des stratégies à long terme et à m'investir dans le jeu. C'est pourtant d'habitude un genre que j'aime bien, et je n'ai pas vu mon avis très partagé.
Je ne trouve pas que ce soit un mauvais jeu, les parties ne sont pas désagréable mais il n'y a pas eu d'étincelle pour ma part...
Jouer à Endeavor, c'est mettre le doigt dans un engrenage qui vous mènera d'Europe à l'Extrême Orient, en passant par les Caraïbes (si si, c'est possible).
Jouer à Endeavor, c'est prendre conscience que ok l'esclavage, c'est mal, mais quand même, 2 points d'industrie, là, tout de suite, ça ferait du bien.
Jouer à Endeavor, c'est se résoudre à attaquer quelqu'un que l'on apprécie histoire de récupérer un jeton d'action qui va permettre de déclencher un affrètement, qui va lui-même donner l'opportunité de devenir gouverneur d'Amérique du Sud... et tout ça avec le sourire.
Jouer à Endeavor, c'est voir des novices s'apercevoir après 1 tour et 3 minutes de jeu que "AAAAAAAAAAAAAH !!! mais c'est su-per sim-ple en fait ! alors que ça paraissait imbitable au départ ! mais je vais pouvoir faire des tonnes de trucs super chouette ! et je vais tous vous atomiser ! ça va être génial !" et vous mettre une dose une heure après.
Jouer à Endeavor, c'est retrouver des cheveux plein de vie, la peau douce et une haleine fraîche (mais là, c'est peut-être une coïncidence).
Jouer à Endeavor, c'est se demander à quoi on pouvait bien passer ces soirées avant de découvrir cette indispensable oeuvre d'art.
Jouer à Endeavor, c'est frôler l'arrêt cardiaque au moment de l'installation, lorsque l'on s'aperçoit qu'on a paumé un jeton.
Jouer à Endeavor, c'est se retrouver au bord des larmes lorsqu'un joueur vous demande pourquoi il y a 2 jetons sur la route entre l'Inde et l'Europe et que vous retrouver le fameux jeton que vous pensiez avoir égaré une demi-heure plus tôt.
Jouer à Endeavor, c'est mieux qu'une soirée avec Laetitia Casta... sauf si elle vous propose un Endeavor.
ce jeu est magnifique , sympa, thème assez bien rendu et sa mécanique est telle qu'elle nous piège en fin de partie......en effet le jeu commence avec une certaine vitesse d'execution plus la réflexion se complexifie et les actions sont de plus en plus tendues pour déboucher sur des conflits.... à essayer absolument
Je ne suis pas un grand fan des jeux de gestion, kubenbois, etc. J'aime y jouer par curiosité ludique et desfois par challenge. Endeavor est le seul jeu de gestion dans ma ludothèque car il sort du lot. Je le trouve a la fois complexe et super accessible. Le système des pistes (politique, culture, finance et industrie) et l interaction avec le plateau rendent le tout limpide. En plus on peut se permettre des vacheries avec les canons ce qui apporte un petit fun d interaction lors des parties avec les copains. Je recommande chaudement pour les middlegamer comme moi.
Vraiment trop complexe pour se motiver pour y rejouer. Le jeu est très complet mais peu être trop ... La mise en place est très longue, la jouabilité difficile. Expliquer les règles a des personnes qui ne le connaissent pas impossible.
J'espère pouvoir le ressortir un jour ...
Les empires décident de s'étendre et de découvrir de nouvelles terres…
Endeavor est un jeu de développement riche en rebondissements avec un matériel sympa
Il faudra jongler entre les constructions que vous pourrez faire à chaque tour, des constructions de bâtiments qui vous donneront des avantages, des pouvoirs, des attaques ou encore la possibilité de piocher des cartes.
Les joueurs s’efforceront de grimper dans les scores sur leurs petits plateaux perso en industrie, culture, finance et politique. Chaque choix vous donnera des avantages comme avoir plus d’ouvriers, pouvoir construire des bâtiments plus chers, récupérer des ouvriers, etc. Un plateau perso qui fait penser à un livre de bord, tant il permet de se rendre compte en direct de sa situation.
J’ai trouvé le jeu excellent, malgré le nombre de possibilités pour gagner, les règles sont incroyablement simples et l’immersion dans le thème relativement présente. Un jeu parfait pour les débutants et qui ne fera pas fuir les joueurs avisés friands de tactique et de stratégie.
Le jeu se déroule en sept tours
Une fois passé deux ou trois tours pour bien comprendre les tenants et aboutissants de **Endeavor**, j'ai été complètement séduit par la mécanique très fluides de ce jeu. Au point même ou j'ai été frustré par l'arrivé si rapide de la fin de la partie.
Choix d'évolution des ses capacités, opportunisme, attaque, optimisation des actions... plein d'aspects différents qui sont contenus dans une simplicité étonnante qui consiste à placer qu'un seul pion à un endroit à son tour.
Par contre, j'ai eu l'impression que sur un bon coups joué, l'écart pouvait considérablement se creuser entre les adversaire. Et par la suite difficilement se rattraper. En clair sur la seule partie que j'ai fait, on connaissait quasi certainement le nom du vainqueur quelques tours avant la fin.
Mais cela nuit nullement ou presque à mon grand désir de vouloir refaire une partie.
Quel régal. La recette est exceptionnellement gouteuse : une dose de CIV IV, des mécanismes subtiles mais non complexes et qui ne sont pas surabondants, la possibilité d'élaborer des stratégies individuelles ou comptant sur les autres, des règles précises, du joli matériel et cette agréable sensation qu'on n'a jamais ce qu'il faut.
Dès que la partie est finie, on veut rejouer pour appliquer de nouvelles idées.
Plait aux joueurs aguerris mais aussi aux autres.
Durée raisonnable. j'aime beaucoup ce côté préparation pendant les tours du début pour les avalanches d'actions des derniers tours.
Se joue bien à 3, vraiment géant à 5
Une seul partie pour le moment et pourtant, Wow ! Énorme coup de cœur pour ce jeu. Sentiment de montée en puissance vraiment présent, plateau super joli et d'une lisibilité parfaite, rejouabilité apparemment inépuisable, nombreuses stratégies possibles et visiblement équilibrées, neurones qui fument, la juste dose d'agressivité/interactivité... Le tout en 2 heures déballage/rangement/explication de règles inclus.
Tout ce que j'aime dans le même jeu, quel bonheur ! Une seul envie : y rejouer au plus vite.
Endeavor est jeu aux règles relativement bien écrites, combinant stratégie, tactique, et opportunisme.
Stratégie, car il faut avoir un objectif à long terme sans trop s’éparpiller sur le plateau (faute de n’être majoritaire sur aucune piste de frêt, et de ne pas s’approprier l’une des cartes gouverneur, très intéressantes du point de vue des bonus qu’elles rapportent)
Tactique, car certaines actions jouées au bon endroit et au bon moment permettent de ramasser les bonus de routes entre les villes
Opportuniste car les jetons bleus du plateau sont très intéressants pour exécuter des actions sans utiliser une personne mobilisée dans un bâtiment.
Dans Endeavor, le tour de jeu consiste successivement à prendre un bâtiment de niveau permis par sa piste d’industrialisation, accroître sa population (= prendre de nouveaux arrivants) en rapport avec son marqueur sur la piste de culture, payer les salaires (=reprendre de la main d’œuvre des bâtiments activés au tour précédent) dans la limite permise par la piste finances. Enfin, jouer les actions tour à tour avec le personnel nouvellement acquis et récupéré.
La première action à mener est de coloniser (action « occuper ») les villes européennes afin de pouvoir avoir accès rapidement aux cartes Europe (action « piocher ») ; en effet, celles-ci peuvent s’obtenir sans avoir à ouvrir une route de frêt et offrent des bonus de départ qui peuvent être réinvestis tout au long de la partie pour se développer plus rapidement. Si vous calculez, vous vous rendrez compte que récupérer une de ces cartes en une action « piocher » vous fait gagner autant que de récupérer des jetons sur une piste de frêt en 3 ou 4 actions. De là, la logique dicte plus ou moins l’ordre de réalisation : occuper plusieurs cités en Europe pour pouvoir piocher des cartes de niveau intéressant, puis affrêter pour ouvrir les autres régions, occuper (les colonies) et enfin attaquer pour réaliser des ponts entre ses cités qui permettent de récupérer les bonus route. Vous pouvez aussi la jouer plus guerrière en augmentant le niveau de population mais vous ne pourrez attaquer plus de 2 ou 3 cités par tour.
En conclusion, c’est un jeu d’observation, d’aubaine et de calcul. L’interaction est présente sous forme d'attaques, mais reste limitée. L’ambiance est plutôt studieuse. L’attaqué n’a pas la possibilité de se défendre contrairement à d’autres jeux comme Cyclades. Enfin, l’ordre de tour est linéaire (le 1er joueur change à chaque tour, sans qu’il y ait moyen de reprendre la main ni de compenser le fait d’être dernier, même au début).
Globalement, je suis satisfait d'Endeavor à hauteur de 85%. Ce qui lui manque: la possibilité de jouer à 2, le déséquilibre 1 seule action au 1er tour, 5 ou 6 au dernier, le côté impitoyable (quand on est décroché, on ne se refait pas)
Un jeu de gestion et d'exploration, très bien servi par un plateau magnifique qui nous plonge entièrement dans le thème.
Les (très) nombreux jetons répartis sur celui-ci, certes un peu fastidieux à mettre en place, rendent les parties véritablement différentes les unes des autres. Un autre point positif.
Le tableau de ressources est lui même intéressant dans son fonctionnement. On a là une grande liberté, dans le choix des axes de développement que l'on souhaite privilégier. En fonction de la stratégie que l'on souhaite mettre en place, mais également en fonction des jetons et cartes disponibles, que l'on récupérera en étendant son territoire ou en partant explorer de nouveaux continents.
Là encore, on pourra choisir de se concentrer sur un petit nombre de zones géographiques, pour se les approprier pleinement, ou de mettre un pied un peu partout. On pourra se sentir l'âme d'un grand explorateur, ou bien d'un conquérant profitant des routes ouvertes par ses adversaires pour s'y engouffrer.
Une grande liberté donc, mais les décisions n'en seront pas moins cruciales. Et tout cela est servi par des règles extrêmement simples, encore un avantage supplémentaire à mettre au crédit de cet excellent jeu. Et l'on sent bien son empire grandir et la tension monter, au fur et à mesure des tours. Des tours dont, au fil de la partie, l'évolution en terme de richesse est presque palpable, pour terminer généralement sur un final en apothéose.
Et oui ce jeu qui ressemble pas mal à un gros paquet de clopes ne vous tuera point. Essayez donc de vous griller une petite partie vous verrez...
il n'est pas facile à définir... c'est clairement de la gestion, mais y'a du poutrage dedans. C'est clairement abstrait avec ses jetons et ses batiments à peine illustrés, mais y'a quand même un thème qui se tient avec l'Europe, les continents colonisés, l'esclavage...
7 tours seulement, dont les premiers assez rapides, ça se "analyse-paralyse" un peu plus vers la fin, logiquement.
Chaque jaugee a son importance, et les stratégies appuient sur certaines au détriment d'autres, même, si, comme souvent dans ces jeux-là, faire un peu de tout, mais mieux que les autres, c'est bien aussi.
Bonne rejouabilité, manque peut-être un peu de variété sur ls batiments, notamment pour les habitués de Puerto Rico (avec les extensions!!) , mais je suis toujours enthousiaste à l'idée d'y revenir.
Je vais faire concis, vu le nombre d'avis déjà disponibles.
Les + :
- les règles sont faciles à expliquer (15 petites minutes)
- le jeu tourne comme une horloge suisse, la mécanique est parfaitement huilée
- pour du kubenbois, il y a beaucoup d'interactivité avec vos adversaires (chacun ne joue pas dans son coin en se foutant royalement des actions de ses petits camarades)
Les - :
- le plateau de jeu aurait mérité une esthétique moins antidatée (idem pour les plateaux individuels, très austères)
- le plateau de jeu n'étant pas modulable, j'ai des doutes sur les parties à 3 - à voir
Dans les ni +, ni -, le jeu est assez rapide avec ses 7 tours. Pour la 1ère partie, c'est d'ailleurs surprenant de voir que l'on boucle le 1er tour en 5 minutes! (bien sûr, au fur et à mesure des tours, leur durée va croissante)
Oui, une horloge, mais une horloge bien réglée, c'est l'impression que m'a donnée la première partie de ce jeu.
Je pense que c'est la première fois qu'un jeu m'a autant pris de cour.
En effet, à l'installation et après la première (mais néanmoins rapide) lecture des règles, j'avais un la sensation d'avoir été un peu vite et de devoir régulièrement revenir à la règle (ce qui est souvent le cas lors des premières parties d'un jeu de ce type quand on "survole" les règles.)
Et bien non. La partie s'est déroulée sans que j'ai eu le temps de m'en rendre compte (1h30 à 5) et sans aller-retour incessants vers les règles.
Endeavor est fluide, diaboliquement efficace et rapide.
Si je devais lui reprocher quelque chose (après peu de parties pour le moment, vu qu'acquis récemment) ce serait son look tellement peu sexy qu'il ne fait pas rêver, pire il ne donne pas envie de jouer.
Que ce soit la boite, le matériel, le plateau de jeu, tout est "terne". D'ailleurs j'ai bien l'impression que c'est le point qui dessert le plus ce jeu !
Endeavor est un bon jeu de placement qui risque fort de passer inaperçu en raison de son "look".
Dommage, car peu de jeux de ce type peuvent prétendre être si fluide et rapide tout en restant stratégique.
Il faut l'essayer pour comprendre !
Un bon jeu de développement à base de placement, de gestion et de majorité. J'ai testé à 4 joueurs et le jeu est très plaisant et plutôt court pour un jeu de ce type. Un format très sympa pour un jeu de gestion. En plus l'interaction est vraiment présente et s'ajoute au plaisir du jeu.
Le matériel est sympa et les règles sont assez simples.
A tester sans aucun doute !