un jeu excellent quoique un peu long.
le jeu tourne très facilement et très intuitivement,mais je n'arrive pas à maitriser à la fois l'achat des ressources le placement et l'achat des nouvelles centrales,c'est trop pour mon petit cerveau
Funkenschlag fait partie des jeux, comme Goa, Age of Steam ou Princes de la Renaissance qui m'ont instantanément plus.
Les différentes phases de jeux, très différentes les unes des autres (enchères, achats, investissements, placements...) s'enchaînent parfaitement.
Le jeu roule tout seul et est relativement maîtrisable, les parties sont assez différentes les unes des autres et il est difficile de s'en lasser !
J'aime aussi l'esthétique du jeu... moralité, c'est un must have !
D'aucuns décrient l'austérité du thème et du matériel, mais franchement, le thème a le mérite d'être parfaitement intégré aux mécanismes, et même si le plateau et les cartes ne sont pas des chef-d'oeuvres d'impressionnisme, le matériel est d'excellente qualité, coloré, clair et sobre à la fois.
Les mécanismes sont extrêmement bien trouvés et s'imbriquent parfaitement. Le jeu tourne sans interruption, sans ennui malgré sa relative longueur (2-3h) et le suspense reste complet jusqu'à la fin.
Trop peut être, on pourra reprocher au jeu de trop plomber les joueurs de tête, qui auront le moins de choix dans de centrales, les ressources les plus chères et les emplacements les moins intéressants, mais c'est à mon avis un paramètre à prendre en compte et évite qu'un joueur ne s'envole pour toute la partie suite à un coup de chance...
Le point réellement primordial reste la phase d'enchères pour le choix des centrales, et ici la moindre erreur se paiera cash en fin de partie.
Utilisez la bonne traduction : http://www.letempledujeu.fr/IMG/pdf/funkenschlag2.pdf
FAQ disponible ici : http://vion.free.fr/wiki/wakka.php?wiki=Funken
Un bon gros jeu allemand bien huilé. On y retrouve tous les ingrédients qui font d’un jeu un best seller : présentation impeccable (avec notamment la présence d’un immense plateau réversible), mécanismes rodés…
Les parties sont relativement longues mais jamais ennuyantes. Il faut surveiller le jeu de ses concurrents et programmer ses coups à l’avance. La tension monte progressivement quand les réseaux se développent et que la place vient à manquer. On sent qu’il y a comme de l’électricité dans l’air…Un jeu de placement donc mais aussi et surtout de gestion.
On est tiraillé aux moment des enchères entre acheter de suite ou attendre le bon moment. Et comme « Choisir c’est renoncer » on hésite toujours… Il faut à la fois regarder ses intérêts tout en gardant un œil sur les choix tactiques des adversaires ce qui ne laisse pas de place aux temps morts. Il faut surtout bien gérer sa fortune et tenir compte de l’évolution des prix des combustibles. Compter en permanence son argent fait un peu épicier… A moins de miser sur les éoliennes mais ça ne marche pas à tous les coups. Vouloir préserver la planète n’est pas forcement payant dans ce jeu.
L’astucieux principe qui consiste à avantager les derniers au score permet de rééquilibrer constamment la partie.
Funkenschlag n’est finalement pas un jeu aussi complexe qu’il n’y paraît au premier abord. Il fait souvent l’unanimité à juste titre parmi les joueurs. L’originalité de ses mécanismes, la fluidité des tours, le matériel luxueux et la possibilité de jouer à 6 sont des atouts qui ne laissent pas indifférents. Le seul reproche que je pourrais lui faire est l’impression de froideur que laisse transparaître ce jeu. C’est certainement dû au côté trop calculatoire des tactiques qu’il faut mettre en œuvre. L’image austère de la boîte annonce d’ailleurs la couleur ! C’est un jeu d’origine outre-rhin garantie !
J’y reviendrai pourtant volontiers avec plaisir et avec le sourire dés que l’on me proposera une partie.
J’ai fait ma première vraie partie de Funkenschlag hier à 5 en famille (avec entre autre ma cadette de 11 ans) et le moins que je puisse dire est que le jeu a enthousiasmé tout le monde. Les 2 h 30 de jeu (explication des règles comprises) ont passé sans que personne ne s’en aperçoive tellement nous étions tous absorbés par la partie. Pourtant ce n’était pas gagné sachant qu’au départ, ma fille de 11 ans voulait jouer à un jeu « marrant ».
Funkenschlag n’est pas ce que l’on peut appeler un jeu « marrant ». C’est un jeu très calculatoire où il faut sans cesse recompter son argent pour gérer au mieux les enchères pour l’acquisition des centrales, l’achat des matières premières, l’extension de son réseau (dépenses) et l’approvisionnement de ses villes (recettes).
Un mécanisme de rééquilibrage donnant l’avantage aux derniers, même s’il n’est pas forcément logique, permet de garder tous les joueurs dans la partie jusqu’au bout. C’est un aspect important du jeu qu’il faut également savoir gérer.
Au final, la confirmation (des avis précédents) d’un excellent jeu, très prenant et pas si difficile que cela à appréhender.
Pour un bon jeu de reflexion, c'est un pur bon jeu de reflexion.
Rien ne se fait au hasard, tout est le fruit de l'incroyable echauffement de nos pauvres neuronnes...
Mais quel pied !!
Si les parties durent longtemps, on ne voit pas le temps passer, et on regrette de ne pas avoir eu quelques minutes pour affiner notre stratégie une dernière fois...
En plus c'est plein de jeu dans un seul et unique beau jeu : enchère, placement, calcul ...
du bonheur en boite !
Voilà un jeu qui ne provoque pas l'envie de prime abord avec son thème assez froid (les joueurs incarnent des entrepreneurs essayant de former un réseau électrique) et le dessin de couverture totalement décalé pour un jeu à mon sens.
Mais on devient vite accro du jeu grâce essentiellement à son système qui pallie largement le problème du thème.
Alors certes il s'agit d'un jeu de gestion purement mathématiques et vous ne trouverez pas ici le fun d'un créature de la crypte par exemple mais tout tourne avec une fluidité telle qu'un joueur ne pourra que vouloir en refaire des parties encore et encore.
On joue aussi bien à un jeu de placement qu'à un jeu d'enchères. Et il faudra facilement deux ou trois parties avant de véritablement maîtriser toutes les subtilités du jeu.
En fait il s'agit là de l'archetype du jeu allemand dans le bon sens du terme : un système en béton armé qui ne sera jamais pris en défaut et qui permet des heures de jeu !
Alors voilà un jeu plaisant. Tout le monde est dans le coup toute la partie s'il n'y a pas trop d'ereurs accumulées, grace au remarquable travail d'équilibre perpétuel du mécanisme... Très gros travail de test j'imgine pour un jeu parfaitement huilé.
Les trois dimensions ( matière première, placement réseau et enchère sur centrales ) se complètent parfaitement pour rendre un jeu très agréable et néanmoins stratégique ou les premiers cherchent à garder leur avance ou à se retrouver légèrement derrière le premier et les derniers veulet remonter sans être devant...
très agréable, de plus il n'y a pas de cartes ou d'actions qui feraient que toute une stratégie soit anihilée.... très bon jeu donc
Un jeu certes calculatoire mais bourré de finesses. Un jeu marriant à merveille mécanismes d'enchère et de réseau. Un jeu nécessitant une saine gestion et des prises de risques mesurées.
On s'y croirait. Etre le boss d'EDF, développé au mieux sont réseau au moindre coût. Fournir de l'électricité au plus grand nombre avec les centrales les plus adaptées du moment. Et bien entendu, faire tout son possible pour que les confrères soient bloqués et ne bénéficient pas des usines les plus performantes et les matières premières les moins couteuses. Quel réalisme !
Ce jeu est un top que je conseille à tous.
J'ai essayé un peu toutes les configs (de 2 à 6 joueurs) et ce jeu est aussi bon pour moi dans toutes les configurations!
Peut etre un poil meilleur à 5 ou 6 car la lutte est plus rude et il faut encore plus se creuser la tête pour bien optimiser ses actions, mais l'inconvénient est qu'à 5 ou 6 le jeu commence à devenir un peu trop long...
Bref le thème n'est pas très accrocheur mais les mécanismes sont très bons et je trouve le plateau et le matériel assez jolis!
Essayez le et vous serez conquis!
Super jeu de gestion, où il est indispensable de jouer sur trois tableaux à la fois.
Et même s'il est très interessant de bien démarrer la partie, il faut être attentif toute la partie pour l'emporter.
Un jeu de gestion d'argent super bien pensé. Le thème colle parfaitement au jeu. L'objectif est d'alimenter le plus de villes possibles en électricité tout en se constituant un réseau le plus important. Si vous aimez Goa, Puerto Rico, courez vous procurer Funkenschlag, la qualité est la même. Un peit défaut, les parties peuvent être longues, 120 minutes à 2 joueurs et 180 minutes à 4,5 ou 6 joueurs. Le jeu est très prenant et ce, quelque soit le nombre de joueurs.
J'ai bien dû insister, semaine après semaine, prendant près d'un an pour convaincre les membres de mon groupe qu'un jeu portant sur la consruction d'une réseau électrique en Allemagne ne pouvait pas manquer d'être fascinant.
Finalement, j'ai placé le jeu avant leur arrivée et j'ai commencé l'explication des règles avant la première protestation. Depuis ce temps, on me dit chque fois: "pourquoi pas Power Grid" ?
Et voilà ! un top 5 de tous les temps.
Power Grid est finalement une création étrange. En apparence, il réunit des mécanismes plutôt hétérogènes et on reste assez sceptique pendant les premiers tours de jeu. Et puis on s'aperçoit du génie de ce petit frankenstein.
Attention, par contre, les joueurs découvrent bientôt que pour gagner, il ne faut pas que produire, mais élargir son réseau le plus possible, tout en fournissant plus d'électicité que son voisin. À 5 joueurs, la partie se terminera beaucoup plus vite que vous ne le croyez. Je conseille donc de a. Jouer avec un objectif de 17 villes au lieu de 15. b) retirer 4 cartes centrales au hasard dès le début de la partie.
Funkenschlag s'est imposé pour moi comme un standard des jeux de réseaux aux cotés d'Age of Steam.
Le matériel tout d'abord peut sembler baroque mais il est vraiment dans le ton du jeu et colle bien au thème "industriel". Bon, il faut bien avouer que les réseaux électriques ne font pas vraiment rêver, et « Funkenschlag » pourrait souffrir du même déficit d'image qu’un jeu comme « Giganten » mais au final il n'en est rien. Il est toujours glorifiant d’acheter des centrales électriques et nucléaires, un truc de mec probablement…
Au niveau des mécanismes, le jeu est parfait. Trois fonctionnements se côtoient, enchères pour les centrales électriques, achats de ressources avantageant le dernier et mise ne place de réseaux de villes sur la carte (avantageant le dernier toujours). Tout ceci procure un fonctionnement bien huilé. Il faut néanmoins être calé en calcul mental, c'est un atout significatif à ce jeu. Il m’est arrivé de rater des coups fumants à cause d’une erreur de un ou deux elektros (la monnaie).
Le point négatif pour « Funkenschlag » serait bien le coté monotone des fins de partie. Cela se joue souvent par une provocation d’un manque de ressource particulière, cela pour qu’un concurrent ne puisse pas alimenter une des ses centrales pendant les derniers tours. Les fins de parties sont donc toujours très tendues mais assez monomaniaques.
Cela reste néanmoins un standard de ma ludothèque.
Oh ben dis donc j'ai jamais dit que j'aime ce jeu :))
La gestion sérrée de l'argent, le timing et le sens du placement sont vraiment le coeur du jeu et en font vraiment un jeu passionant. Malgré sa durée (surtout lorsqu'on joue à 6) le jeu est très fluide et il y a peu de temps mort tellement il mobilise notre cerveau à 100% (en tout cas le mien qui il est vrai est un peu limité :s)
Il faut toujours garder en tête l'ordre du tour et les conséquences (grandeur de ses centrales, nombres de "maisons") de ses actions sur celui-ci.
C'est vraiment un de mes jeux préférés, il me semble d'ailleurs qu'alors que je faisais partie d'un jury pour un prix tout pourri en 2004 (un truc genre tructrec de toc) j'avais voté pour ce jeu mais un lobbying nordiste et orleanais avais mis fin à mon rêve
Bon je vais pas un faire des tonnes sur le qualités de ce jeu encensé par pratiquement tout le monde, insister sur la mécanique géniale du jeu... mais je vais plutot parler des 2 ou 3 choses qui m'ont chagriner dans ce jeu, que j'ai pu lire dans certains avis, et qui empêche Funkenschlag d'être le jeu quasiment parfait :
- Tout d'abord, le fait que, quoi qu'on fasse, la partie soit quasiment toujours équilibrée jusqu'au 2 derniers tours de jeu me gêne. C'est dommage qu'on ne puisse pas adopter une tactique du style : je peux mettre le paquet en début de partie pour essayer de faire la différence : c'est impossible. Bref l'équilibrage systèmatique me gêne.
- Ensuite et surtout, c'est ce qui se passe dans les 2 derniers tours de jeu qui me dérange : à 2 tours de la fin, rien n'est jamais décidé quant au futur vainqueur de la partie, c'est le status quo.
Et puis tout à coup c'est le top départ pour le sprint final, comme si l'heure précedente passée à jouer n'avait servie à rien. Tout le monde est plongé dans ses petits comptes d'apothicaire, pour calculer si il peut en 1 seul fois placer 8 maisons avec 175 Elektro (la monnaire du jeu) et griller le voisin qui n'alimentera pas autant de villes que nous, à moins qu'il n'achètre la prochaine grosse centrale... Bref, c'est du calcul mental plus que de la stratégie ou de la gestion.
Je me demande si il existe une variante du jeu évitant ces fins de parties trop calculatrices...
Bref, c'est évident qu'il y a du génie chez le créateur de ce jeu, que tout y est extremement bien calculé, bien huilé... mais la fin de partie gache un peu tout
Excellent jeu réservé aux initiés.
Un plateau austère, mécanisme lourd mais tellement fluide, les parties s'enchainent rapidement.
Je n'ai pas encore rencontré un meilleur jeu de stratégie et gestion. Cependant je reconnais que cela peut rebuter les récalcitrants aux jeux de calculs et de gestion. Personnellement j'adore même si je trouve que le rush de la fin, gâche un peu la jouissance de la sensation 'mammouth' de ce jeu.
Encore un grand jeu du génial et iconoclaste Friedman Friese.
C'est vert, ça commence par un F et c'est fantastiquement fabuleux. Foncez fous, c'est féérique!