Soyons clairs: ce jeu est destiné aux joueurs qui ne
craignent pas de suer du burnous, tant pour assimiler
les règles que pour le temps que requiert une partie.
Qui plus est, il vous faudra réunir cinq personnes
avec un tel degré d'implication (pas simple, donc).
Je n'ai moi-même pu réunir ces conditions qu'à la
faveur de mon service militaire, ayant motivé une
poignée de chiens de guerre (les teckels, ça compte ?)
à se remuscler les neurones et les zygomatiques au
sein de l'univers rieur de l'armée de terre: aucun
ne l'a regretté.
Si vous parvenez à réunir tous les ingrédients, vous
vous fabriquerez des souvenirs mutuels d'une intensité
surprenante..
Voila un jeu auquel je crois n'avoir à ce jour encore jamais gagné et que je positionnerais néanmoins dans mon top 5 : c'est vous dire !
Ce n'est ni un jeu de diplomatie, ni un jeu de stratégie, ni un jeu de chance, ni un jeu d'argent : c'est tout à la fois et un peu n'importe quoi en fait, mais c'est surtout un super jeu d'ambiance !
Excellent à 6 ou 7 joueurs.
Attention, par deux fois déjà un joueur est parti furieux de la table. A ne pas mettre entre toutes les mains donc...
Junta est un jeu qui allie à la fois les aspects politiques (mais d’un point de vue très humoristique), et un jeu de plateau.
Comme beaucoup de jeux de cette époque, les joueurs commencent le tour par **recevoir des cartes**. C’est la partie la plus aléatoire du jeu, et selon la chance que les joueurs auront, cela leur donnera un certain nombre de possibilité (pouvoir électoral accrue, possibilité d’assassiner ou de se protéger, de lancer un coup d’état). C’est ce côté aléatoire qui me gêne le plus dans ce jeux. L’écart peut être très grand entre une bonne main et une mauvaise.
Puis, le président élu, réorganise les postes et répartie le **budget**. Ce budget doit ensuite être voté.
Viens ensuite la phase des **localisations**. C’est une des phases clefs du jeu. Le but du jeu étant d’avoir le plus d’argent sur son compte en suisse, c’est la seule phase qui permet de verser de l’argent sur ce compte. C’est donc aussi la phase ou les joueurs doivent faire des choix cruciaux. Car en fonction de la localisation choisi, un **assassinat** pourra réussir ou échouer.
Enfin, il y a la phase **coup d’état**, la phase wargame du jeu. Les joueurs doivent choisir un camp (et ils peuvent changer de camp en cours de route). Les insurgés doivent prendre trois bâtiments stratégiques pour réussir le coup d’état.
Junta est donc un jeu très riche qui allie politique (choix d’un camp et vote), psychologie (choix d’une localisation et détermination des localisations des autres joueurs) et stratégique (wargame, même si les mécanismes sont très simple).
Comme tous les jeux politiques, la qualité des joueurs autour de la table est primordiale; sinon, le jeu perd tout intérêt. C’est le sérieux de cet aspect, même si c’est un jeu humoristique, qui fait que ce n’est pas qu’un simple chaos opportuniste. Je ne joue pas à ce jeu (comme à Diplomacy ou à Fief) avec des joueurs qui trahissent pour un rien, pour rire. Je ne suis pas contre la trahison, mais elle doit servir à construire un jeu efficace et doit être utilisé avec une très grande précaution.
Junta, par sa grande richesse restera encore pour un long moment dans les meilleurs jeux de tout les temps.
C'est la phrase que vous risquez d'entendre souvent lors d'une soirée de Junta!
Jeu de crapules, ou l'on ne se fait pas d'amis (on les perd plutot)
Mais lorsque la révolution est terminée et que l'on fait un dernier tour de table pour savoir qui soutient qui c'est un moment génial! ou les retournements de vestes sont conseillés! ;)
Bien sur comme tous ces genres de jeux tout est question d'ambiance, vos partenaires sont très importants, ce qui fait qu'on peut adorer ce jeu comme on peut le détester.
Bon Junta est un jeu agréable et plutôt amusant de par son sujet et ses graphismes. Toutefois, je n'ai jamais vraiment pris de plaisir à y jouer.
Premièrement je ne trouve pas les règles bien optimisées et finalement elles demandent de la préparation si l'on veut avoir prise sur ce qui se passe. C'est donc un jeu avec un certain investissement.
Deuxièmement, il y a un évidemment un côté mégalomane qui contraint à gagner et chercher les lieux ultimes de pouvoir (ce qui n'est pas ma tasse de thé) mais cela ne peut passer que par des associations à court ou long terme entre les joueurs. Donc on peut se féliciter de ce côté diplomatique.
Or, si deux ou trois joueurs décident finalement de jouer "ensemble" ou en bloc contre vous, la partie devient tout simplement détestable parce que vous ne pouvez absolument rien faire. Après plusieurs parties, je remarques que certaines alliances fonctionnent trop bien pour certain et bloquent les possibilités de jeu pour les autres.
A l'inverse, si personne ne produit d'association, le jeu est simplement chaotique et imprévisible. Ce qui donne l'impression de ne rien contrôler.
Les parties de 2 heures où l'on se contente de suivre le jeu des autres sans pouvoir influer merci, mais non merci.
Jeu excellent dans lequel tout un chacun peut être menteur, voleur, rancunier etc... du moment que ça demeure seulement pendant le jeu.
J'ai joué ce jeu à cinq et j'ai tout simplement adoré. Nous avons menti, assassiné et renversé les gouvernements dans la joie et la corruption.
Le jeu est peut-être un peu long mais cela peut-être réglé facilement en retirant quelques billets ou en mettant une heure limite, cela n'enlèverait sûrement rien au plaisir.
aaaaaaaaaahhh note de 6/5
du grand jeu des années 80 un peu lourd à gérer un peu trop long parfois mais un plaisir sans fin .
des partis mémorables dans mes souvenirs d'ado quand je découvrais le monde du jeu moderne.
certes ce jeu mérite une nouvelle édition plus légère en terme de gestion et permette des parties plus rapide pour la nouvelle génération ludique qui ne supporte pas les jeux qui dépassent une heure de jeu .
mais pour les vieux briscard comme moi c'est un véritable bonheur .
Un bon jeu des années 80 désormais daté. Beaucoup trop long et règles imbuvables. Reste l'humour noir et l'ambiance "enfoirés" mais ce n'est pas assez pour donner envie de se replonger dans une partie.
Essayez "Intrigue" pour l'ambiance "tous pourris" ou "Cash'n Guns"... c'est plus court pour un même résultat.
Junta n'a qu'un défaut il demande 5-6 joueurs pour une grosse après midi de 6-7 heures.
Passé la difficulté d'organisation, le jeux n'a que du bon avec sa diplomatie, ses trahisons de dernier moment et sa partie wargame ligth.
Oui, il a beaucoup vieilli, il est lourd, long...
Mais j'ai passé de très bons moments sur ce jeu, avec une ambiance du tonnerre, aussi je ne peux pas noter plus bas.
Un jeu pour joyeux fourbes avec du mini wargame dedans.
*Plus de 10 parties*
Bien fendard ! Règles simples (enfin pas pour la génération des jeux allemands) et singulièrement fun.
Petit reproche à la carte de cette édition particulièrement moche.
En revanche attention, le jeu prend tout son sel une fois que tout le monde sait jouer et a joué au moins une partie.
Junta est un jeu qui vaut avant tout par son ambiance, celle de la dictature sanguinaire et pourrie jusqu'à la moelle, plus que par sa mécanique, qui est largement perfectible (cartes pas très équilibrées, manque de possibilités pour un révolution efficace...)
Incarner une bande de joyeux putschistes dans une république bananière, où tous les coups permis : l'idée originale est très alléchante.
Mais le soufflé retombe dès le deuxième tour de jeu, lorsqu'on constate que seules les cartes d'influence permettent de faire son chemin. Ces cartes étant tirées au hasard en début de partie, parmi d'autres cartes de bien moindre intérêt, le déséquilibre s'installe immédiatement : la moitié des joueurs a tout pouvoir, tandis que l'autre a les mains liées et subit la partie.
Et quand on sait qu'une partie dure environ 8 heures...
Même le matériel rebute, exclusivement en papier et en carton.
Un jeu trop vieux, créé à une époque où toutes les mécaniques de jeu se ressemblaient, et où les playtests étaient bâclés sinon inexistants.
*Prez, files-moi le Ministre de l'Intérieur, promis-juré-craché, je ne te trahirais pas !*
Bon ok, le matériel a vieilli. Mais il reste tout de même clair et fonctionnel, et en plus il fleure bon les années 80.
Junta est un jeu très spécial : les règles sont touffues et pas toujours claires, du coup, on ne joue pas toujours les mêmes. C'est le seul jeu auquel j'ai joué dans lequel on a organisé des votes pour légiférer sur des points de règles !
Ici, la traîtrise est de mise, elle est même élevée au rang de doctrine : il est impossible de s'assurer l'honnêteté ou la fidélité de quelqu'un. C'est très amusant et en même temps ça souffre du même défaut que tous les diplomacy-like : on fait des accords, on en respecte parfois certains, parfois on trahit. Les joueurs se font confiance par affinités, ou sont marqués come traîtres récurrents. A éviter absolument avec les mauvais joueurs et ceux qui sont trop honnêtes : ils risquent de vous en vouloir à la fin de la partie.
Ce jeu nous a tout de même fait passer de très bons moments dans un univers familier, très immersif. Les joueurs de Junta ont tous une expérience mémorable à rapporter, même des années plus tard.
*Quoi ??? Tu me refourgues encore la Cannonière ???*
(avis sur Junta en général, pas sur cette version particulière)
Junta est objectivement moche, lourd, inutilement long, et hasardeux. Typiquement américain quoi.
Pourtant c'est certainement là un de mes jeux favoris. On discute, on diplomatise, on prévoit des plans abracadabrants qui tombent à l'eau, on poignarde dans le dos, et tout ça dans l'ambiance et la bonne humeur (contrairement à Diplomacy) !
Junta, on l'aime ou on déteste. Faut l'essayer (idéalement avec un groupe de rolistes).
Jeu un peu long, mais bon !!!
Il faut toutefois faire en sorte que l'on reste ami après une partie, parce que cela peut vite s'envenimer si il n'y a pas de détachement. "Rien de personnel quand je te trahis, non non !!!"
J'ai acheté Junta parce que le thème me donnait vraiment envie et semblait très présent ; malheureusement, après quelques parties avec mes amis, nous nous sommes rendus compte que le jeu, bien que drôle et très second degré, ne tournait pas très bien et était même considérablement ralenti lors des interludes de révolte.
Une bonne idée, donc, mais une mécanique pas assez fluide, hélas.