C'est l'ancêtre des jeu de magouilles, de complots et de coups de vices. Enfin en tout cas moi c'est le plus ancien dont je me rappelle... Bon les coups de rateau dans le dos des petits camarades de bac à sable ça compte pas !
J'aime beaucoup ! Il est très riche, plein de phases différentes et offre beaucoup de possibilités de rebondissement. Il est peut-être un tantinet long. Ca vaut le coup de reduire un peu la pile de billets histoire d'écourter la partie au risque qu'elle s'essoufle un peu sur la fin.
Mais les alternances entre les phases de coup d'état et d'influence sont vraiment excellentes !
[Les moins]
Les parties sont parfois un peu poussive et la fin peut devenir fastidieuse.
Il est probablement un peu trop long car d'autres durent bien plus longtemps sans pour autant que l'on ne voit le temps passé...
[/Les moins]
J'avoue ma dernière partie date sûrement de plus de 10 ans, mais bordel, ça part dans tous les sens, à celui qui fumera tous les autres au mieux sans trop se faire remarquer.
Il a probablement mal vieilli et les règles sont assez complexes, à jouer avec au moins 1 joueur expérimenté, après tout le monde se prend au jeu.
Inconvénient: Temps de la partie extrêmement long!
Junta est un jeu à part. C’est un jeu de diplomatie, de rôle, de trahison, de passion, de violence, de corruption. A éviter à tout prix avec les mauvais joueurs et si vous voulez conserver une bonne ambiance au cours de la soirée... ça décoiffe.
Un jeu où on s'engueule, on hurle, on crie, on s'insulte. A ne pas mettre entre toutes les mains, certains joueurs particulièrement susceptible pourraient être tenté d'envoyer bouler le plateau et la partie en cours.
En voilà un gros jeu d\'ambiance long mais si compliqué su\'il en a l\'air. Jeu d\'ambiance oblige si personne n\'y met du sien pour animer ce jeu, c\'est sur vous aller vous ennuyer sévère pour les autres c\'est du tout bon : assassinat, magouille, trahison, cout d\'état ... rien que du jouissif et des rebondissements.
Junta est un jeu ou l'ont ne s'ennui vraiment à aucun moment, les phases de discussion peuvent être très longue mais palpitante lorsque tout le monde est plongé dans le jeu, on découvre les gens comme on ne les a jamais connu.
Il m'est arriver de faire des parties de 6-7 heures car on ne s'arrêter plus de discuter ...
Toutefois les coups d'état sont en effet un poil long mais avec quelque modification personnelle dans la règle, le jeu devient encore plus intéressant
Vraiment à conseiller si vous ne l'avez pas (cependant il faut que quelqu’un de votre entourage sache y jouer car sinon la règle est incompréhensible)
adriien
Ce jeu à un seul défaut : il est vieux et, à l'époque, plus c'était long, mieux c'était !!
Peut-être qu'avec quelques changements, on arriverait à finir une partie...
Voilà un « grand ancien » qui n’a pas vieilli.
Ce qui pêche, à la limite, c’est quoi ? La longueur, bien entendu, des parties réellement équilibrées à partir de 6 (5 étant mal équilibré), le coup d’Etat un rien longuet, et pas mal de cartes qui ne servent que dans des cas très précis, le manque de « troupes inattendues » à cause de conditions trop complexes à réunir…
Pour le reste, une partie de Junta réunit une énergie, une tension et une ambiance que peu de jeux de ce format atteignent. Une vraie transe. Cette qualité éminente, alliée aux « bas instincts » que le jeu appelle et à la thématique méchante et franchement politique, fait de Junta un très, très grand jeu.
Je conseille du reste une variante pour les Suffrages : plutôt qu’ils soient tirés complètement au hasard, en exposer autant que de joueurs à chaque tour et les mettre aux enchères. Cela permet un plus grand mouvement de millions, et rééquilibre (pour conquérir le pouvoir à l’assemblée, il faut douiller). De plus, les cartes permettant d’activer des unités inattendues sont plus aisément réunies avec le(s) Suffrage(s) nécessaires. De plus, faire ses propres cartes (et en défausser certaines) s’avère payant. Il manque notamment trois ou quatre assassinats de plus (avec des conditions et des risques, bien sûr) : Serial Killer, FBI, kamikaze pan-indianiste, etc…
De toutes façons, maintenant que le voilà épuisé pour la seconde fois, il ne manque plus qu’une nouvelle version, allégée et modernisée, mais toujours aussi joyeuse, ignoble et invitant à la réflexion avant la fin du monde !
Un de mes jeux préférés. Tout n'est que tromperies, fourberies et assassinats . Le jeu des dictateurs en puissance. Le seul petit défaut est sa longueur, il vaut mieux avoir sa journée devant soi ou sa nuit comme il vous plaira.
Ici même la tricherie est permise par les règles dans une certaine limite bien entendu.
Un thème terriblement accrocheur, beaucoup de rires et d'ambiance autour de la table (souvent désertée pour aller négocier), si on a la nuit devant soi c'est un excellent choix. Seul défaut connu, les règles sont très mal écrites, et il faut jouer une variante pour simplifier les coups d'état. Un de mes jeux favoris, pour l'ambiance et l'interaction entre les joueurs.
Voila un jeu d'ambiance auquel il fait bon jouer, assurez-vous qu'il n'y a pas vos meilleurs amis autour de la table et vous pouvez commencer ^^
Pas trop compliqué à prendre en main, il va falloir faire votre place au soleil dans une république bananière, en corrompant passant des alliances pots de vins coup d'état etc etc ....
au bout d'un certains nombres de parties vous ne ferez confiance à plus personne méfiez-vous !!
mais quel plaisir de jouer avec une bande de vieu briscard qui connaisse tous les mécanismes du jeu !!
Délire garantie ^^
Les phases politiques sont excelentes.
Quel bonheur de faire son budget :)
Cependant, le jeu perd des joueurs potentiels à cause de la phase de coup d'etat qui est un mini wargame.
Jouer une famille de pouvoir dans une république bananière, voilà qui rappelle à certains une réalité récente de certains ministres....
Mais ici, l'intérêt du jeu, c'est vraiment cette ambiance pourrie en permanence où chacun essaye de faire des alliances qui seront trahies au gré du jeu, essayer de pomper un maximum d'argent tout en exerçant le pouvoir, pas toujours pour s'en servir mais pour empêcher les autres de s'en servir: par exemple, le poste de ministre de l'intérieur peut être bien plus efficace si l'on ne se sert pas du tueur de la police secrète que si l'on s'en sert.
Tout est dans la pression, l'influence, la psychologie et la trahison.
La phase coup d'état ajoute un vrai plus au jeu, si ce n'est vraiment en terme de stratégie (basique), réellement en terme d'ambiance et de progression du jeu par la suite (nouvelles alliances,...).
Les parties sont très différentes, la prime est souvent donnée au risque....
Un jeu pour ceux qui aiment les jeux de pression, de bluff, de psychologie, et qui n'ont pas peur de se prendre pour un ministre, un vrai....
Grandiose ! Génialissime !
Thomas d'Acquin affirme que Junta constitue la somme théologique du jeu d'enfoiré.
Pour Roland Magdane, Junta représente une source inépuisable d'inspiration.
Ronald Reagan a entrepris des recherches afin de connaître l'identité des puissants finançant les dictatures.
Carlisle Group : "Junta symbolise le monde meilleur dont nous nous attachons à propager les valeurs"
La politique sans les scrupules...
En une phrase tout est dit ! Le jeu se déroule dans une république bananière d'amérique du sud et le but est simple : détourner un maximum d'argent vers son compte en Suisse.
Le jeu commence par l'élection du Président (élection à vie, il va sans dire...), ce dernier forme ensuite son cabinet en donnant aux autres joueurs des postes à responsabilité et surtout retire "l'aide étrangère" à savoir l'argent gentiment donné par les Etats Unis pour soutenir la dictature. Il doit cependant prendre garde à ménager un maximum de personne et à faire éliminer ses opposants sinon, il risque d'être renversé par un coup d'état...
Junta est un jeu essentiellement axé sur la diplomatie et les complots. De la même façon qu'un autre de mes chouchous, Illuminati, il ne plaira pas à tout le monde et il faut un peu sélectionner avec qui on y joue. Il faut prendre Junta pour ce qu'il est à savoir un jeu et ne surtout pas y faire entrer des paramètres qui n'ont rien à voir avec le jeu. Je ne saurais que trop déconseiller certains comportements comme le fait de faire rentrer une relation de couple dans le jeu ("Voyons chérie, tu ne me mentirais pas !") cela plombe l'ambiance et fait chier tout le monde, en plus de facher les gens.
Mais sinon, c'est du tout bon. On y joue de vrais politiciens, on y magouille, on détourne des fonds, on complote et on fait assassiner. Une différence avec la réalité : il y a dans ce jeu une certaine forme de morale. En effet, les pourris comme ceux que l'on joue finissent toujours assassinés ou fusillés...
[Usage: une vingtaine de partie de 3 à 4 joueurs]
Junta ton univers impitoyable !
C'est un des jeux dont il m'est arrivé plusieurs fois de ne pas finir la partie pour cause de démissions et de mauvaises humeurs de quelques joueurs. La pression monte assez vite durant la partie ; il faut savoir garder son calme et maitriser ses émotions, bluffeurs et fourbes en tout genre, ce jeu est fait pour vous !
La mécanique du jeu permet de nombreux changement de situations, le moment de répartition des postes et de l'argent est crucial et la meilleur façon de jouer dépend essentiellement de la psychologie et des rapports entre les personnes en présence. Jouer avec des personnes qui se connaissent très peu est certainement le moyen de faire les parties les plus intéressantes, autrement les jeux d'alliances ont souvent tendances à se renouveler à l'identique.
La phase assassinat peut se révéler assez tendue également, et à elle seule engendrer pas mal de tensions. Le ministre de l'intérieur du moment risque quelques fois de s'attirer une inimitié persistante pour les prochains tours.
Enfin, le petit plus de Junta, la phase "Stratégique" avec la partie WarGame en miniature façon "Mai 68" (le jeu). Cette phase ne s'enclenche qu'en cas de coup d'état, décision prise par un ensemble de joueurs mécontents du président. Durant cette phase il faut savoir judicieusement placer et déplacer ses "troupes", corrompre quelques militaires, mais également choisir son camp et éventuellement retourner sa veste au bon moment.
Junta est certainement un jeu intéressant pour les fans du bluff et les pros de l'embrouille. Je le trouve malgrè tout un peu bric à brac, la mécanique générale tourne bien, mais la phase "WarGame" est un peu baclée et surtout s'intègre finalement assez mal dans l'ambiance. Elle donne l'impression d'avoir été rajouté là un peu artificiellement, je pense qu'avec un peu d'imagination les auteurs auraient pu trouver un autre moyen de gérer cette phase de rebéllion ... peut-être avec plus d'humour.
Par ailleurs cette phase a tendance à rallonger considérablement les parties, qui sont alors généralement assez longues (compter 2 bonnes heures pour une partie standard).
Dernier point qui me chiffone, la qualité générale du matériel laisse à désirer (surtout par rapport aux jeux d'aujourd'hui).
Je lui mets 3, il pourrait mériter 4, à ne jouer qu'entre joueurs aguerris, de bonnes humeurs, et prêt à supporter la trahison de leurs meilleurs amis.
Nous avons ici le jeu d'ambiance typique ou la verve est votre premier atout. Préférez jouez avec des personnes avec lesquelles vous pouvez momentanément vous fâcher mais aussi qui ne sont pas des enfants de coeur car sinon les parties vont vite tourner à la chasse aux bébés phoques.
Bonne ambiance assurée donc, on regrettera néanmoins la difficulté de se remettre en jeu après son décès. De notre coté, nous avons adopté une variante ou le mort pioche 4 cartes au lieu de deux pour reconstituer sa main.
« Junta » reste un standard inégalé, pour des folles soirées avec le nombre maximum de joueurs (c'est-à-dire 6 ou 7 !).