l'âge de pierre se distingue par son côté hasard dû au lancement de dés. Ceci rendra la gestion du jeu imprévisible et donc mettra un équilibre entre les joueurs avertis et les autres.
Aucune objectivité pour moi, je passe mon tour.
Voila ce que je considère être le meilleur jeu, de tous les jeux, dans le monde du jeu.
Le plateau est magnifique, le thème est formidable, mais la préhistoire fonctionne (presque) toujours sur moi. On cultive, on chasse, on fabrique des outils, on se reproduit... et parfois on mange du bois. *Allez. Pas de chichis, c'est la survie.*
La double-façon de marquer des points (pendant la partie grâce à la construction de bâtiments, et en fin de la partie grâce à la collection de cartes) fonctionne toujours parfaitement. Pour ne rien gâcher, malgré les dés, le meilleur finit par gagner à la fin. Joli.
Léger regret quant à l'extension, la piste de troc a trop tendance à déséquilibrer les parties à mon goût, en faveur de ceux qui en abusent. Toutefois on a plaisir à l'utiliser, car elle ajoute quelques bâtiments/cartes sympas, et surtout une tribu de gugus supplémentaire pour rejoindre la belle survie! Et plus on est de sapiens...
Un jeu de pose d'ouvrier/gestion de ressources qui est accessible au débutant et agréable aussi pour les gros joueurs.
La thématique plait à beaucoup de monde et la mécanique est assez simple pour être acquise au bout de quelque minutes.
Pour moi un des meilleurs de son genre.
L’Age de Pierre est un de ces jeux auxquels il est bon de revenir quand on n’a pas trop envie de se faire des nœuds au cerveau, ou tout simplement à jouer en famille ou avec des néophytes. C’est l’un de ces jeux de plateau, comme El Grande, Saint-Petersbourg, ou plus récemment Five Tribes, qui est doté de règles simples sans être dépourvu d’intérêt, loin s’en faut.
Les manches s’enchainent très naturellement, suivant 3 phases :
1. On place à tour de rôle ses personnages disponibles sur des cases d’actions, (nourriture, ressources, village, bâtiments, cartes de civilisation)
2. On résout les actions sélectionnées (toutes à la suite par contre) et enfin,
3. On nourrit en fin de tour au taux de 1 nourriture par bonhomme en jeu, puis on passe le marqueur 1er joueur au voisin de gauche.
Fastoche.
Les emplacements du village sont très convoités car ils permettent d’avoir un personnage supplémentaire, de prendre des outils (et s’affranchir progressivement des aléas du tirage des dés) ou d'augmenter son niveau d’agriculture (1 marche sur l’échelle d ‘agriculture = 1 personnage à nourrir en moins en phase 3. Si notre rang d’agriculture >= nombre de personnages mis en jeu, on n’a donc plus besoin de nourrir)
A 2, le jeu est plus tactique dans la mesure où chaque emplacement est exclusif : une fois choisi, l’autre joueur ne peut pas s’y placer, de là, il est facile d’entraver son adversaire et de jouer défensif en le bloquant. Dans cette configuration, faire progresser son niveau d’agriculture et son nombre de personnages est aisé. A 4 en revanche, le jeu est plus tendu car les emplacements sont moins disponibles, et finalement plus opportuniste (je vais d’abord tenter de rassembler des ressources pour ensuite me placer sur les bâtiments et cartes de civilisations rapportant gros, car si mes intentions sont trop lisibles ou si je suis loin dans l’ordre de tour, mes choix seront réduits. Il faut arriver à cette situation qui consiste à ce qu’on n’ait que des options gagnantes et mettre à profit intelligemment sa qualité de 1er joueur)
Il y a 2 conditions de fin : l’impossibilité de compléter les cartes de civilisation, dans ce cas, c’est la « mort subite » et on procède au décompte final immédiatement, ou l’épuisement d’une des pioches de tuiles bâtiments, dans ce cas une dernière manche est jouée avec une pile vide. Les tuiles bâtiment font marquer des points directement à leur acquisition.
Lors du décompte final, on va s’intéresser aux cartes de civilisation récupérées en cours du jeu ; le nombre de cartes à fond vert de type différent est multiplié par lui-même, à la manière des cartes vertes dans 7 Wonders ou des cartes ressources dans Five Tribes. Les cartes à fond sable permettent quant à elles d’obtenir des multiplicateurs (représentés par le nombre de personnages figurant sur la moitié inférieure de la carte) pour le nombre de personnages mis en jeu, de bâtiments construits, d’outils ou le niveau d’agriculture que l’on a en fin de partie. En fonction de ses développements, il sera donc préférable de choisir une carte civilisation plutôt qu’une autre. En tout état de cause, les cartes multiplicatrices de personnages sont les plus intéressantes car on a déjà 5 personnages au début de la partie, alors qu’outils agriculture et bâtiments commencent à 0.
L’Extension « Troc et Breloques » apporte un 5ème plateau personnel, qui est utilisable sans rajouter le reste de l’extension, les bijoux (qui constitue une ressource supplémentaire, échangeable) et la notion de troc (pour justement pratiquer l’échange)
L’Age de Pierre est pour moi une agréable surprise qui offre un bon panorama des mécaniques de placement / gestion d’ouvriers / combos avec le système de décompte en fin de partie, même s’il persiste indéniablement une certaine part de hasard dans le tirage des dés. 8.5/10
**Ça raconte quoi ?**
Tu es le chef d’un village néolithique. Tu veux démontrer à la postérité que l’herbe pousse plus verte dans ton village que dans les villages voisins. Tu as soif de ressources, d’outils, de huttes et de technologies.
**Ça marche comment ?**
Comme un jeu de placement d’ouvriers où il faut gagner des points de victoire ! Le jeu se structure en 3 phases.
***Le placement d’ouvriers proprement dit***. Un joueur choisit un lieu où il place un nombre d’ouvriers qui peut être contraint ou libre, avec limite ou sans limite en fonction du lieu. On procède ainsi en sens horaire jusqu’à ce que tous les joueurs aient placé tous leurs ouvriers. On ne peut ni passer momentanément, ni revenir dans un lieu où l’on a déjà envoyé des ouvriers.
***Les ouvriers se mettent au travail***. Le premier joueur réalise toutes ses actions, et ainsi de suite en sens horaire (on ne fait donc pas plusieurs tours de table comme dans la première phase.
***Les ouvriers ont faim***. Il faut les nourrir. Mais pas avant d’avoir récolté les champs qui assurent un surplus bienvenu en nourriture pour franchir cette étape décisive. Il faut en effet dépenser 1 nourriture par bonhomme. Si on n’en a pas assez, on peut encore envoyer le bonhomme troquer l’une de nos ressources contre 1 nourriture, ce qui est économiquement désavantageux, cela va sans dire. Sinon, on peut aussi laisser les gens avoir la dalle. Mais c’est 10 PV en moins.
L’essentiel du jeu consiste :
À augmenter sa population et corrélativement sa production de nourriture.
À acquérir des ressources et les convertir au meilleur ratio possible en PV.
À développer sa civilisation (outils, technologies) pour faire les deux choses précédentes plus facilement. Se spécialiser dans un genre de technologies peut également rapporter gros en PV.
Dès qu’il n’y a plus assez de cartes Civilisations ou bien dès qu’une pile de bâtiments est vide, c’est que l’on joue depuis longtemps déjà et qu’il est temps de compter les PV.
**Ça vaut quoi ?**
A priori pas grand-chose d’original, ce qui est un peu normal pour un jeu devenu « classique du genre ». Sans étonnement, on retrouve les deux leitmotive du placement d’ouvriers : augmente ta population au maximum sans être pénalisé, convertis au mieux tes ressources en… PV. Seul l’usage des dés vient bouleverser ce bel ordre inébranlable (non ce n’est pas un gros mot !). Leur irruption est d’autant plus agréable que le hasard reste finalement marginal, et pas chaotique.
Lors de l’acquisition des ressources (1 lieu pour chacun des 4 type de ressources) : on lance autant de dés que d’ouvriers placés dans le lieu de production. Le total obtenu est divisé par 3, par exemple, pour du bois, ou par 6, pour de l’or. Une mécanique assez thématique donc qui reflète assez bien la recherche de ressources plus ou moins rares. D’autant que le total peut être modifié par l’utilisation d’outils.
Lors de l’acquisition de certaines cartes technologie (1/4 à peu près) : on lance autant de dés que de joueurs, et chaque joueur, en sens horaire en commençant par l’acquéreur, choisit un dé, dont le résultat correspond à un bonus en ressource, outil, ou niveau d’agriculture. Mécanique dont le répondant thématique est moins évident (retombées de l’avancée technologique sur les villages environnants ?...) mais qui incite à suivre un minimum ce que font les autres joueurs.
On peut malgré tout déplorer que L’âge de pierre n’échappe pas au défaut récurrent des jeux de placement d’ouvriers : à savoir, les « premières actions automatiques ». Il est à peu près certain que les 3 premiers joueurs choisissent à chaque tour, sauf peut-être au dernier, les actions Hutte (fait gagner un bonhomme), puis Champ (augmente le niveau d’agriculture), et enfin Fabricant d’outils (fait gagner un outil) – et dans cet ordre, qui plus est. D’où, ce paradoxe, peut-être pas si regrettable d’ailleurs, qu’à 4 joueurs, le dernier dans l’ordre du tour est en fait le premier à effectuer un véritable « choix » !
Le jeu reste néanmoins très agréable à jouer, les règles se comprennent rapidement, et l’expérience ravira ceux qui fuient la violence comme la peste, car, en guise de conclusion, on se rappellera volontiers que Rousseau voyait dans l’âge de pierre finissant le véritable âge d’or de l’humanité.
jeu bien équilibré sur les différents choix de placement et donc de strategie. une rejouabilité intéressante grâce au carte multiplicative des points qui arrivent au hasard. des règles très accessibles.
C'est un incontournable de ma ludotheque.
il manque néanmoins d'interaction entre joueurs, sa simplicité peut être aussi sa faiblesse pour les joueurs les plus aguerris.
Ce jeu n'est pas le plus jolie, meme si le matériel est de bonne qualité, mais son principe de jeu est assez intéressant. Basés sur des lancers de dés, ce jeu est pour beaucoup un jeu de chance pourtant une mauvaise stratégie entraînera une défaite assurée.
J'ai eu ce jeu. J'y ai joué plusieurs parties. Simple mais pas simpliste, familial, plaisant, beau matos, thème sympa... Et puis je me suis lancé dans des parties sur BoardgameArena. J'ai compris que le jeu est buggé car on peut s'affranchir complètement de gérer sa nourriture - ce qui est un des nerfs du jeu - sans en être durement pénalisé in fine lors du décompte final. Et sur BoardgameArena, personne ne s'en prive. Le jeu en perd tout son sel, je l'ai revendu.
Matériel splendide ( quel bonheur un plateau et du matos comme ça) règles ni trop plates ni trop touffues et bonne immersion , un classique, j e n'ai eu aucune personne qui n'aime pas ce jeu à la maison.
Un jeu de pauses d’ouvriers où vous pourrez chasser, fabriquer des outils, collecter des matières premières, assurer la croissance de la tribu et devenir son chef.
Illustré par Michael Menzel « les piliers de la terre », « Dominion », « Andor », « Catane » ou encore « Cuba » et c’est tout simplement magnifique.
Un jeu simple à comprendre avec un plateau intuitif, les parties tourne vite, pas le temps de s’ennuyer. Le jeu est immersif et comme il n'y a pas de place partout pour tout le monde, il faudra gérer ses actions pour espérer gagner la partie.
Une réussite.
Le plus gros avantage de l'âge de pierre c'est pour moi son accessibilité aux joueurs occasionnels. Cela est possible d'abord par la qualité du matériel et la beauté du plateau. Les mécanismes s'expliquent facilement parce qu'ils s'imbriquent bien avec la thématique, à part peut-être pour l'achat des cartes. Mais il suffit d'un ou deux tours de jeux pour qu'un joueur moyennement habitué à la chose ludique, finisse par en comprendre tous l'intérêt.
Les parties sont d'une durée tout à fait acceptable pour ce type de jeux (environ 1h) et ça c'est aussi dû au dynamisme des tours, qui laisse peu de place au temps mort et c'est aussi pour ça que le jeu est plus accessible.
La récolte par des jets de dès est très bien compensé par la possibilité d'augmenter ses jets de dès par des outils ou de mettre plus de meeples sur le plateau. Ces lancés de dès donneront l'occasion à des râleurs mauvais joueurs d'estimer qu'ils ont perdus à cause de ça, mais au fond la part de chance est quand même bien moins présente que pour un jeu comme Catane, ce qui a encore plus conquis mes parents.
Pour finir, et ça a déjà été dit, le jeu a pour lui d'être tout aussi excellent à deux, trois ou quatre joueurs. Ce qui me semble un argument supplémentaire pour être présent dans une ludothèque.
L'âge de Pierre est désormais LE classique, mais c'est un réel plaisir que de rejouer encore est toujours à ce jeu qui m'a fait découvrir les jeux de société moderne, finis les ''Monopoly'' et autres ''Bonne paye'' avec peu d'intérêt ludique.
Ce jeu à été le tout premier de ma ludothèque et celui avec lequel j'ai véhiculé la fièvre des jeux au sein de mon clan, pour les personnes amoureux de jeu de qualité aussi bien en terme de design et de matériel je vous le recommande.
C'est un classique de pose d'ouvrier et de récolte et celui qui aura le plus de points de victoire remportera la partie. L'interaction entre les joueurs est possible mais n'est pas le cœur du jeu, en revanche des tric-traciens ont proposés des variantes que j'ai moi-même essayés et permettant beaucoup plus d'échange, bref L'age de Pierre est Le jeu par excellence.
Jouable sans aucune difficulté à deux (autre configuration non essayée), le jeu est très prenant, profond et intéressant. Les règles sont facilement assimilables. Le thème est original, ce qui change. A recommander sans hésitation. Jeu de durée moyenne (1 h 30 environ), ce qui est inhabituel pour un jeu à deux (un peu comme Cyclades en configuration 2 joueurs)
Un jeu riche et sympa qui se déroule assez intuitivement une fois les différentes actions possibles expliquées. Un jeu malin où l'on cherche à développer sa tribu en nombre mais aussi ses ressources en nourriture pour ne pas manquer ; l'agriculture est importante pour éviter de perdre du temps et des meeples à sa recherche dans la foret.
Développer ses outils permet à terme de rapporter plus de bois, d'argile, de pierre ou d'or (en plus de limiter le côté hasardeux mais sympa des lancers de dés en fonction du nombre d'hommes envoyé). Les ressources permettent de construire des huttes et de scorer. Les cartes s'achètent aussi grace aux ressources et permettent de belles bonifications en fin de partie.
Bref il faut tenter de faire croitre sa tribu tout en lui donnant de quoi manger mais aussi la faire évoluer et la rendre plus efficace à la ''récolte'' des ressources. Le tout pour construire des huttes et aussi prendre le temps de découvrir l'art, l'écriture, la poterie, la médecine... Ce sont aussi ces évolutions qui permettront de marquer un maximum de points.
Un très bon jeu où l'interaction n'est pas absente et où l'on doit faire des choix pour son compte mais aussi savoir empêcher les autres joueurs d'obtenir ce dont ils ont besoin. Un joli plateau central et de beaux plateaux individuels accueillent buches de bois, brique d'argiles et pierres taillées....et des lingots d'or bien sûr.
Beau avec du matériel et de la rejouabilité (mise en place aléatoire des huttes et autres cartes de développement), pas trop fastidieux à mettre en place ni à expliquer, il est pour moi une bonne entrée en matière pour faire découvrir le jeu moderne mais pas que...
Ce jeu est considéré, à juste titre, comme un excellent jeu d'initiation aux jeux de gestion/développement.
Le jeu est esthétiquement réussi, les règles sont claires et accessibles aux joueurs occasionnels et aux enfants à partir de 8/10 ans (niveau 7 Wonders, Small World).
Le thème est bien rendu avec le développement logique et cohérent d'une civilisation préhistorique : évolutions progressives (agriculture, chasse, outillage, agrandissement de la tribu...) et plusieurs stratégies possibles (construction de huttes, stockage de matières premières...).
Le jeu est fluide et agréable et la part de hasard liée aux lancers de dés est tout à fait acceptable pour un jeu de ce type.
Il me semble toutefois souffrir de deux défauts :
- des parties un peu longues pour un jeu familial (compter 1h30 à 4 joueurs)
- une stratégie optimale facile à identifier pour les joueurs aguerris qui identifieront rapidement le meilleur choix ce qui contribue à des débuts de partie identiques; le dernier joueur étant un peu désavantagé. Mais il faut être clair "L'âge de Pierre" n'est pas un jeu pour "gros joueurs", c'est un jeu pour joueurs occasionnels auquel les joueurs expérimentés prennent plaisir à jouer.
Ce jeu est à recommander à tous ceux qui après avoir fait leurs premiers pas dans le monde des jeux de société modernes avec Augustus, Minivilles ou Jamaïca souhaitent découvrir de nouvelles mécaniques ludiques sans toutefois se confronter directement aux jeux "experts".
Le plus du jeu, une série de mécaniques simples et qui marchent bien. Pas banale à maitriser, il est bien conçu, avec de bonus à combiner pour gagner.
Par contre évidemment la présence de pioche et dés rend l'ensemble un peu chaotique. Rien de bien grave, le jeu tient la route et reste amusant.
Ce jeu est un véritable bijou à jouer en famille (et aussi entre adulte) :
Les plus :
- Superbement illustré
- Thème respecté
- Vraie gestion du placement d'ouvrier
- Initiation au xcombo de carte
- Jouable dès 2 joueurs
- La gestion de proba des dés pour les plus jeunes avec +/- d'outils ou de culot
- L'obligation de nourrir ses ouvriers
Les moins :
- Le lancer de dés pour les allergiques du hasard (mais en fait c'est de la gestion de proba... donc pas vraiment un défaut)
Ce jeu est une véritable initiation !