- Un jeu qui donne envie de cultiver seul ou à plusieurs .
- La version 2016 (Funforge) d'Agricola est une belle réussite, beau matériel et règles plus abordables.
En comparant Caylus 1289 et Caylus 1303, j'ai songé à cette querelle récente au sujet des chiffres romains dans certains musées : Au lieu d'enseigner des éléments de connaissances, on préfère maintenant les simplifier (quand c'est pas les supprimer) pour que tout soit à la portée "du plus grand nombre".
Alors à quand un Res Publica Romana roll and write ou un Antiquity dice ? Et oui, je vous le répète, il faut sim-pli-fier ! Le nivellement par le bas au nom de l'égalité, d'une pseudo-modernité ou de la "fluidité", le nouveau mot d'ordre chez certains éditeurs aujourd'hui.
ça va ! ne vous fâchez pas... :-) Cooool ! C'est juste une petite "intro-provoc" pour attirer votre attention et je grossis le trait volontairement ; Il faut parfois faire ressortir les choses plus que nécessaire afin de les rendre visibles par le plus grand nombre. Oh zut ! Vous voyez, même moi je cède à cette mode.
Alors passons rapidement sur les illustrations assez tartignoles (non, là j'exagère pas et je le pense vraiment), parlons des mécanismes... enfin, de ce qu'il en reste.
Caylus 1303 nous débarrasse de diverses scories qui polluaient Caylus 1289 :
- L'argent tout d'abord. C'est pénible de devoir gérer un peu d'argent ! Et puis ces piécettes au tintement clair quand on les manipulait, je me souviens que ça énervait les tables de jeu d'à coté. Remarquez, c'est un signe des temps hein, il faut toujours diminuer encore plus le "coût" du travail, alors à Caylus, on a trouvé la solution, on paye plus les ouvriers. Enfin, c'était un soucis pour les joueurs que d'être obligé d'aller au Comptoir ou bien de quémander quelques deniers à Philippe le Bel. D'ailleurs à ce sujet...
- Les faveurs du rois : Vous vous souvenez pas ? La prise de tête que c'était ! Mais si ma bonne Dame, c'était bien trop compliqué avant ces 4 lignes qui obligeaient les joueurs à faire des choix stratégiques au moment des faveurs. Aller, un truc linéaire (avec des récompenses simples) pour tout le monde et on en parle plus. Il y avait deux choses de pénibles à Caylus : les adversaires et les choix trop nombreux. Et bien là, on a diminuer les possibilités de choisir, comme pour la suppression de l'argent, ça donne plus de "fluidité "paraît-il. Manquerait plus qu'on en fasse un coop maintenant...
- Le (pauvre) Bailli :
- "Bonjour. Je me présente pour le casting de Caylus 1303, c'est moi qui tenait le rôle du Bailli dans la version précédente. J'ai de l'expérience et sans vouloir me vanter, j'avais un rôle important..."
- "Ah ! Oui... c'est vrai. Alors heu...comment vous dire ? En fait, comme il y a maintenant un nombre de tour fixe, le rôle n'est plus attribué. Et puis surtout, le Prévôt est à cheval à présent... vous montez pas à cheval vous ?[...] Et bien vous soyez, c'est donc plus possible, désolé hein..."
Oui, ça aussi, l'incertitude du nombre de tours, c'était un truc qui angoissait trop les joueurs, alors qu'avec un nombre de tour fixe au moins, on est plus rassuré, on peut mieux peaufiner une stratégie qui consiste essentiellement à envoyer des ressources au château déjà construit.
Car il est déjà construit, mais il faut - encore – le renforcer à cause des méchants "goddons" qui sont en Guyenne, à coté quoi et sait-on jamais, ils seraient peut-être tentés plus tard de nous faire une guerre qui pourrait durer cent ans au moins, allez savoir...
Avec Caylus 1289, les voies du succès passent par des chemins variés, une richesse stratégique que ne je retrouve pas dans le Caylus 1303, pour des raisons déjà évoquées, mais je n'ai pas encore parlé des bâtiments. Globalement, cela rapporte moins de points que de se lancer dans la construction, tout est orienté vers l'envoi des lots de ressources au chantier. Les bâtiments (bleus) de prestige ? Ils représentent 122 points potentiels dans le Caylus 1289, pour 70 points seulement dans le Caylus 1303. Les bâtiments (gris) en pierre ? 48 points dans le Caylus 1289, 37 points dans le Caylus 1303 et j'ajouterais que dans ce dernier, les résidences ne rapportent pas de points (2 points par résidence dans le Caylus 1289). Et je passe sur d'autres détails.
Autant autrefois on pouvait tenter un service minimum concernant le château (enfin, il fallait quand même un peu s'y coller au moins pour pas être puni par le roi et obtenir quelques faveurs) et se concentrer sur d'autres aspect du jeu, autant on a pu constater, au fil de nos parties de Caylus 1303, que les grosses livraisons étaient clairement le meilleur moyen de bien figurer dans le jeu, sans trop s'inquiéter des bâtiments. On vous demande en réalité d'inventer la première grand plateforme de livraison. Et puis n'existe plus de restriction ou de sanction au manquement, c'est open-bar quoi...
Il y a toutefois un ajout qui m'a séduit, c'est celui des personnages dont le fonctionnement et la circulation fait beaucoup penser au système de Rattus. J'aime bien cette mécanique et pour tout dire, c'est ce que j'ai préféré dans ce nouveau jeu... heu.. Caylus, pardon. A souligner aussi le fait qu'ils ne seront pas tous présents à chaque partie, ce qui apporte une variété intéressante. De même, la mise en place de départ est un point plutôt positif, mais cela ne compense pas ce qui me manque dans cette version.
Des petits taquins pourraient me dire "Ouai, mais il est dans ta ludo ce Caylus 1303 et puis tu avais raconté que tu le trouvais pas mal, et blablabla..." Alors en effet, lors des premières parties, j'étais plutôt satisfait, mais c'est après que cela s'est gâté, d'abord pour cette histoire de livraisons un peu trop souvent victorieuses et surtout qu'une partie de Caylus, "le Grand", jouée il y a quelques temps, m'a rappelé combien sa richesse n'empêchait pas la "fluidité" , que rien ne le "ringardisait" et qu'il était quand même d'une taille bien au-dessus...
A la limite, Caylus 1303 est un bon marchepied pour des joueurs moins habitués avant d'aborder "le Vrai" Caylus, ou bien encore si on manque de temps, si on est un peu fatigué, si on a que lui sous la main... non, là je blague. Evidemment, nous n'avons pas là un mauvais jeu, loin de moi cette idée mais vous l'aurez compris, je suis déçu par ce "nettoyage" qui selon moi ne s'imposait pas.
- Pour les enfants mais aussi pour les très grands.
- Un jeu de cartes rigolo qui met une bonne ambiance autour de la table.
- Avant le début d'une partie on peut aussi choisir un thème plus ou moins difficile pour corser le jeu.
- Quadrillion le jeu qui vous fait chauffer les neurones.
- Le grand avantage de Quadrillion c'est la possibilité de créer son plan de jeu en plus des 80 défis du livret et tout ça avec du beau matériel.
- Scooby-Doo c’est la nostalgie de ma jeunesse et j’ai toujours adoré le dessin animé alors pour ma part c’est une très belle occasion d’avoir un tel jeu.
- La mécanique du jeu est simple ce qui fait qu’il est facilement accessible pour jouer en famille à deux ou en solo sans oublier qu’il est possible de choisir le niveau de difficulté de la partie (facile-moyen-dur).
- Le matériel et les figurines sont de très belles qualités.
- Le plateau de jeu est magnifique.
- C’est un vrai plaisir de jouer avec Scooby-Doo et ses amis pour capturer le monstre qui effraie la ville.
Euh... oui mais non...
C'est du Space Cowboys (serais-je médisant??? mais là tout de suite je pense à BlackFleet (LE VIDE ABSOLU) et Splendor (bon jeu mais qui casse pas 3 pattes à un canard) ) : du super matos, du buzz mais au final un jeu bien triste...
Je prends une carte: "oh il y a des zombies", je jette les dés voir si je survie et si je survie....
Je prends une carte: "oh il y a des zombies", je jette les dés voir si je survie et si je survie....
Je prends une carte: "oh il y a des zombies", je jette les dés voir si je survie et si je survie....
Je prends une carte: "oh il y a des zombies", je jette les dés voir si je survie et si je survie....
Bref, les dés décident de à 80% de notre victoire (ou plus probablement défaite) et c'est répétitif!
Dommage car du super matos, une idée sur le papier intéressante mais ils ont pas creusé le truc à fond.
Alors il faut le dire, je n étais pas très chaud pour un jeu avec obligation d'utiliser une appli mais franchement ici ça fonctionne très très bien,
Non, même plus que bien !!
L'appli joue parfaitement son rôle et nous immerge totalement dans l'aventure. L'association avec les tuiles et les figurines se combine à merveille.
Le jeu n'est pas calculatoire, au contraire il y a le facteur "chance" qui peut jouer ou pas dans le tirage des cartes mais en combinant bien nos actions avec son coéquipier, on peut se débrouiller.
Le jeu n'est pas facile, nous sommes au chapitre 6 et je crois que l'on a gagné seulement 1 chapitre mais ce qui est très bien fait c'est que l Aventure continue même si on échoue (pas de frustration de ce côté). On n'est, pour le coup, jamais bloqué, on gagne juste moins d'expérience à la fin du chapitre et le jeu évolue un peu différemment.
On peut aussi améliorer ses perso. Il est aussi possible de changer d un chapitre sur l'autre les "traits" de son perso (voleur, combattant etc..) chose que nous ne faisons pas assez (à tort car je pense qu'on se débrouillerait mieux d'un chapitre sur l'autre 😉) mais avec mon garçon nous sommes surtout sur le côté Aventure, c'est ce qui nous plaît.
On recommencera plus tard dès le départ du voyage car ce qui est très chouette c'est que l appli ne remettra pas les mêmes indices, mêmes ennemis ni les même tuiles au même endroit donc impossible de tricher.
Bref, une bonne surprise bien immersif, à fond dans l'Univers Tolkien et ça c'est cool.
Seul hic, le prix mais bon en fan du Seigneur des anneaux, nous avons cédé ;-)
Y-a-t-il une différence entre Chtulhu et les Hobbits ? Non, ils se servent tous de la mécanique révisée des « Demeures de l'épouvante ». La version sans MJ avec apply avait crée la surprise l'an dernier (voir avis) pour la saga des Grands Anciens. Même principe, même soin apporté à ce passage dans la Terre du milieu (tuiles, figurines, cartes). Un copier /coller, mais qui a su prendre ses distances et s'adapter à ce nouvel univers. Le mode campagne présenté ici compte ??? scénarios (c'est un peu frustrant, on se sait pas quand ça va finir) où il faudra parcourir les tuiles biscornues représentant les zones du monde de Tolkien. Il faudra trouver des ruines, taper du gobelin (exit les dés de combat, on tire des cartes et on se débrouille par rapport aux symboles présents), réussir sa mission dans un temps impartit, réussir une multitude de tests, ne pas mourir pour ne pas tout reprendre (mais vous n'êtes pas obligé). Le souffle de l'aventure parcourt ces expéditions et on oublie rapidement le modèle à tentacules pour se plonger dans la fantasy. L'apply est une fois de plus à la hauteur, très claire dans son fonctionnement, tout comme les livrets qui reprennent les termes par ordre alphabétique. On regrettera ce que l'on a regretté dans les « Demeures », des cartes trop petites à la limite de l'illisible, une traduction faite par moment avec les pieds , un prix élevé et cette fois, la longueur mystère de la campagne. On a néanmoins envie de se replonger vite fait dans la Comté et défaire le mal qui rôde.
Vous voulez un tuyau pour vous amuser? Jouez à Botanik . Les règles très simples permettent de jouer , euh de s'affronter ....tout de suite . Piquez une tuile convoitée par l'adversaire, obligez - le à en prendre une autre ...En plus, cest beau . C'est très rafraîchissant. D'habitude, je n'aime pas trop les tuiles. Franchement, ça serait une tuile de ne pas jouer à Botanik.
L'avis de notre Community manager :
Petit jeu Fun et simple à jouer avec vos jeunes enfants ou vos neveux et nièces !
Attention, ce jeu est plus tactique qu'il n'y paraît ;D
Bien plus sympa que je ne l'avais imaginé. Visuellement ce n'est pas mon truc mais j'apprécie le côté "assumé" du style! Quant aux règles, elles s'assimilent assez vite mais pour autant ce n'est pas un jeu "bêtio"...
J'aime toujours y jouer de temps en temps. Des souvenirs d'enfance, une simplicité qui n'a rien à envier à certains jeux actuels tout aussi basiques pourtant très prisés. Je garde.
1- Les atouts:
- Incontestablement, l'univers graphique. Les personnages avec ce petit côté humoristique ont été très appréciés, et font beaucoup parler pendant la partie. Heureusement d'ailleurs, car selon moi c'est son seul atout.
2- Les limites:
- On ne peut que subir le jeu. Ce qui est frustrant, c'est qu'on a l'impression que l'on peut prendre un risque pour récupérer plus de cartes, ou tenter quelque chose. Mais cela est vain. Car dès que quelqu'1 peut créer une connexion pour récupérer des cartes, il ne se prive pas et met tout votre plan en l'air sans même le savoir. Donc autant de hasard que dans une bataille, avec encore plus de frustrations.
3- Résumé:
- Si les enfants peuvent apprécier (et encore ils s'en lassent vite), les adultes vont vite (très vite) s'ennuyer... Bah dès le départ en fait.
- quand un jeu est meilleur par son visuel que par son gameplay, ça fait flop!