Cathédrale Rouge, par son format et ses règles simples, cache bien son jeu...
La mécanique de collecte de ressources est innovante. C'est l'aspect du jeu le plus agréable. Le reste est plus classique.
L'interaction est bien réelle pour la construction de la cathédrale qui demande de réserver les portions convoitées au bon moment.
Le jeu demande plus de réflexion et d'anticipation que l'on peut croire au premier abord. On pourra juste émettre une petite réserve sur la rejouabilité sur le long terme.
Un petit jeu bien malin dans la catégorie "expert".
'Trouvé en occase, et la surprise fut excellente ! La thématique s'intègre bien, les parties sont à la fois fluides et pleines de réflexion, et j'adore la tension qui monte à chaque "escarmouche" (oui, les traductions sont un peu bidon) et surtout lors de l'approche du dénouement final : on se pose la question "que faire avec nos cartes ? quelles options tactiques privilégier ?" à chaque tour ou presque, mais quand la pile des ressources contestées se réduit comme peau de chagrin, les dilemmes n'en deviennent que plus passionnants... Cinq actions de base disponibles (creuser, piocher, recruter, jeter & participer ou non à l'escarmouche de fin de tour) puis d'autres en sus (saboter un outil/une arme, sniper un personnage adverse, sauver l'un des nôtres, planifier la construction d'un bâtiment, placer/retirer des cartes dans/de ces mêmes bâtiments), actions dont l'intérêt varie en fonction des différents moments...et aussi en fonction de ce que font nos adversaires.
La surprise fut excellente, donc. Ah bon, je l'ai déjà dit ?
Depuis plus de trois ans on ne s'en lasse toujours pas... Et notre prosélytisme a produit de nouveaux adeptes autour de nous ! Ce jeu n'a pas eu la notoriété qu'il mérite : ainsi nous n'aurons jamais le loisir de jouer avec les autres extensions en langue française... Dommage.
Nouvelle version / édition de Libertalia, histoire de fêter les 10 ans du jeu.
Personnellement, je trouve les choix graphiques moins beaux, mais dans la pratique, on s'y fait facilement.
La gestion des égalités est enfin corrigée (même si de nombreuses variantes ont été proposées pour l'ancienne version et gommer ce souci), et le jeu propose 40 persos au lieu de 30.
Le plateau est double face, histoire de proposer différents pouvoirs pour les jetons. Seul hic : si comme moi, vous préférez une moitié d'un côté du plateau et l'autre de l'autre, bah comme çà vous ne pouvez pas.
La version "gentille" l'est trop et le peu d'interaction fait que si un joueur a une combo dégue de "lunes" posée devant lui, on ne pourra rien faire pour l'empêcher de se gaver, tandis que la version "trash" l'est trop, là où l'ancienne version était déjà pas mal dans le genre et finalement le bon équilibre.
Bref, de bons changements, de moins bons : à chacun de choisir sa version préférée.
Perso, finalement, çà tangue pas mal et je m'en trouve plus indécis que prévu.
Vin d'jeu: L’essentiel n’est pas la victoire mais l’histoire! Et pour ça, A la Croisée des Chemins remplit bien son rôle. Il faut évidemment aimer le thème de la dystopie mais si les joueurs s’y sentent bien, ils y passeront un excellent moment à s’inventer des histoires les plus terrifiantes/ rigolotes/ incroyables/ folles/ cohérentes possibles pour plaire à leurs adversaires 🙂
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