Outre le bonheur que j'ai eu à retrouver ce magnifique roman qui m'a passionné sous la forme d'un jeu, il se trouve en plus que le jeu est à la hauteur du roman, ce qui n'était pas forcément évident au départ. J'ai déja eu grand plaisir à jouer l'original en allemand, mais l'édition d'une version française était presque indispensable, vu la quantité de texte sur le plateau et sur les cartes.
Le matériel, comme le graphisme, est carrément haut de gamme. Mais surtout, il y a quelque chose de romanesque dans ce jeu très fluide qui tient à la fois de Caylus, de Léonardo et des Princes de Florence. La deuxième phase où l'on tire des maîtres d'oeuvre est carrément jouissive. Le jeu est si bien équilibré qu'on se trouve souvent à jouer la victoire au dernier tour. Tout s'articule autour de combinaisons d'artisants et de ressources qu'il faut parvenir à optimiser au bon moment, pour autant qu'on ne se fasse pas doubler, et qu'on aie assez d'or pour le faire. Là aussi, c'est bien le nerf de la guerre, ou plutôt de la construction. Le plateau, en plus d'être très beau, est d'une lisibilité parfaite, on n'a qu'à enchaîner les actions telles qu'elles se suivent logiquement. Ca ajoute à l'impression narrative qui correspond bien au thème du jeu sur un roman. Enfin, le thème justement, est rendu avec beaucoup d'intelligence et d'art. La logique des étapes de construction où le maçon ne peut maçonner sans mortier, et où le sculpteur succède au menuisier, pour finir par l'orfèvre et le fondeur de cloche. Jusqu'au marqueur de tour, très classe, consistant à poser les pièces de cette jolie cathédrale au milieu du plateau.. On s'y croirait
Ma premiere reaction apres la premiere lecture des regles de ce jeu, ce fut: c'est un caylus light, avec une dose de funckenschlag dedans et un theme plutot sympathique.
Apres mes 2 premieres parties, ce sentiment s'est confirmé.
Un materiel tout simplement magnifique, une atmosphere plutot bien rendue, on se croirait revenu au temps des peccos serviables et asservis où tout est bon pour construire pour la gloire de dieu.
Un mecanisme donc parfois deja vu, mais tout en ayant son petit parfum d'originalité.
Seul bemol: les parties se ressemblent un peu et j'ai peur de me lasser a terme. je ne le ressortirais donc que de temps en temps.
Le livre est un chef-d'oeuvre (saga médiévale autour de différents personnages aux fortes personnalités : foi sans limite du prieur Philip, acharnement de Tom le bâtisseur à construire SA cathédrale, le talent de Jack, l'amour d'Aliena ...).
Le jeu traduit bien cette atmosphère. Les différents apports des personnages du livre figurent dans le jeu (Influence du Roi, de l'Evêché, existence du marché ...).
Le but du jeu est de participer au plus à la construction de la cathédrale, tour par tour. Pour cela, il est nécessaire de fournir la matière première aux artisans (ils la transforment en Points de Victoire). Il est donc nécessaire de maitriser son budget pour payer les artisans et leur fournir de la matière première (on l'obtient en envoyant des ouvriers à la carrière, la sablière ou la fôret ou alors en allant au marché).
Résumons : excellente ambiance dans ce jeu de gestion médiévale très agréable et complet !
Salut les piliers!
Les Piliers de la Terre est un jeu comme je les aime :
Matos super beau!
Règles assimilées et 2 tours de jeu!
Rejouabilité excellente!
Intelligent
Fluide et malin!
Un Hit de plus dans ma collection!
En reprenant à son compte des mécaniques largement éprouvées, *Les Piliers de la Terre* revendique un glorieux héritage. Une bonne louche de *Caylus* et de *Leonardo da Vinci* pour le placement et la construction, un zeste de *Sankt Petersburg* pour le recrutement d'artisans, un peu de *Funkenschlag* pour la production, secouez bien fort et vous obtenez un jeu qu'on croirait connaître avant même d'y avoir joué.
Que du gros jeu, certes. Pourtant, les auteurs ont osé un véritable blasphème pour un jeu de gestion : y introduire une part d’aléa non négligeable. Le tirage des bâtisseurs dans un sac pour le placement est en effet la véritable originalité du jeu ; c'est à la fois ce qui lui donne son identité, et ce qui le maintient dans l'antichambre du jeu pour gros joueur. Car j'entends ceux qui disent "ce jeu est une passerelle entre *les Colons* et *Caylus*", et je réponds "c'est pas faux". J'entends aussi ceux qui parlent de "génération des jeux taillés pour une spieldesjahrisation", et je réponds "c'est pas faux non plus". Mais pour moi, avant tout, le plaisir de jouer est là, d'autant que les choix sont nombreux et l'interaction plutôt forte.
Ce qui frappe de prime abord, c'est évidemment le matériel, d'une qualité et d'une esthétique remarquables. Le rendu graphique du plateau et des cartes est somptueux, loin de l'habituelle austérité allemande; la cathédrale compte-tour, complètement superflue donc carrément indispensable, est d’ailleurs un vrai plaisir pour les yeux. Du coup le thème semble plus crédible, d'autant plus que de nombreux mécanismes s'y intègrent parfaitement (paiement des impôts, recrutement d'artisans, protection du clergé..).
*Les Piliers de la Terre* n'est donc pas un jeu stratégique, mais un jeu tactique et opportuniste : on est à des années-lumière de la profondeur d'un Caylus. Avec la contrainte de 5 cubes, il est même presque impossible d'avoir une vision de long terme. Mon seul vrai regret concerne en revanche la linéarité des parties, et une sensation de manque de renouvellement. Du coup il est presque certain qu'après une dizaine de parties, ce jeu ne sortira plus de mes étagères que très occasionnellement. Mais d'ici là, je vais continuer à me faire plaisir, parce qu'il le vaut vraiment bien.
Excelent jeu qui ressemble un peu a Caylus en un peu plus light mais de mon gout tellement plus jolie au niveau design et matos.
Beaucoup de choix, un peu de hasard tous ce qui fait un bon jeu quoi.
1eres impressions tres positives, des l'ouverture de la boite avec un materiel superbe.
Les regles sont tres bien expliqués, avec des rappels sur le tres beau plateau de jeu.
Apres 1 ou 2 tours, tout roule et l'on se rend compte que l'on manque de tout et qu'il va falloir faire des choix.
Peut-etre que l'on peut se lasser, etant donné que les tours ne change que parce qu'on a acces a des cartes plus puissantes.
En tout cas, pour l'instant, je lui mets 5 !
Terrible comme jeu. Autant à 2, qu'à 3 ou 4.
Plein de possibilitées s'offrent dans ce jeu, et il est toujours difficile de choisir laquelle sera la plus rentable.
De plus le plateau est magnifique. Pour une fois que le matériel de jeu allemand est respecté et qu'aucune simplification à la "française" n'a eu lieu je dis bravo.
C'est un jeu vraiment sympa, on se prend facilement au jeu, même à deux. Je le conseil les yeux fermés. Les 2 premiers tours demandent un temps d'adaptation, mais dès le 3 ou 4 tour, le jeu est compris par tous. Il y a beaucoup de choses à manipuler durant le jeu (cartes, pions,...), et il n'est pas touours facile de penser à tout. Mais on se rattrappe le tour suivant. Je le souhaite sincérement, il est très agréable, dommage qu'on ne peut y jouer qu'à 4. Si on aurait pu y jouer à 5 ou 6, je lui aurait mis 6/5.
Allez bon jeu à tous.
Je partais avec un à priori très positif et à l'issue de mes 3 parties effectuées je suis plutôt déçue.
Les plus :
- très beau matériel
- règles bien écrites et assez rapidement assimilables.
Les moins :
- une certaine lassitude et une impression de répétition due à un manque d'évolution.
A essayer avant d'acheter.
Pour tous les fan de jeux videos genre age of empire ou warcraft qui aiment la gestion de ressources, ce jeu est terrible!!
Je ne suis par contre pas d accord avec le 2 noté en chance. Perso, je ne lui aurait mis que 1 car le hasard n a pas trop sa place dans la maniere de jouer. Il ne represente que 10% dans le jeu
Points forts -materiel somptueux
-regle d une rare clareté
-Theme accrocheur
-Fluidité des tours de jeux
-Jeu parfaitement equilibré
Points faibles - Apres 2 parties seulement, difficile de degager des stratégies gagnantes sur le long terme(mais ca peut justement etre un point fort)
C'est un bon jeu sans nul doute.
L'avis général est qu'il est bon, ce n'est pas faux.
Il me manque personnellement un sentiment de renouvellement à chaque tour de jeu mais surtout d'évolution.
Pourtant il y en a dans les cartes mais ce ne sont qu'après tout que les points de victoire qui vont en s'amplifiant, pas le plaisir du jeu.
Pour moi, ça n'a pas la trempe d'un Puerto Rico et même de Leonardo da Vinci qui ne fait pas l'unanimité (Mais quel jeu fait l'unanimité ?!).
L'ouverture de la boite fait apparaitre un matériel superbe. La règle ensuite parait un peu longue.....mais en fait elle est très clairement expliqué et parfaitement illustré.
La mécanique des 3 phases de jeu est parfaite necessitant d'etre attentif a tous les tours de jeu.
Juste un premier avis âpres lecture de règle et ouverture de la boite.
TRES TRES BEAUUuuuuuu !!!!!!!!!!!!!!!!
On peut donc faire beau et agréable avec des règles super claires, ca me change d'un certain Eolis, si beau mais avec des règles si :o(( et un interet tout aussi :o(((
J'ai hate de faire ma première partie Des Piliers, je reviendrais en suite pour affiner ma note.
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Me revoila âpres quelques parties : Ce jeu est de la bombe, vraiment, j'ai jouer cette merveille à 3 avec un joueur qui n'est vraiment pas un joueur habituellement, ben, il a adoré, il veut recommencé, comme tout ceux qui y on jouaient.
Je vous conseille ce jeu qui a un ramage égal à son plumage. Pour moi, une jolie revelalation de ce deuxième semestre. Mechanisme claire, interaction nombreuses, beau, interessant, pas trop long, multi strategies, JA DO RE !!!!
Foncez dessus, de suite :)
J'ai adoré la première partie de ce jeu, et j'ai plus apprécié encore les suivantes.
C'est un jeu de gestion light, c'est à dire qu'on avance progressivement pour monter en puissance et optimiser ses artisans vers la fin, après avoir élaboré sa stratégie sur un ou deux types de ressources.
Evidemment c'est pas si simple, puisque les adversaires peuvent vous piquer les cartes qui vous auraient arrangé : ça c'est pour l'interraction, et elle est bien réelle, on s'en rend compte après plusieurs parties.
La phase de pioche des batisseurs est toujours un grand moment de stress, certes, y'a du hasard, mais il ajoute de la tension. Ce hasard tant contesté dans ce jeu ne flingue pas la stratégie, à vous de vous adapter et d'avoir prévu dans les tours précédents les mésaventures que peut vous réserver cette fameuse pioche. (notamment niveau sous-sous)
Je trouve, pour ma part, que les parties se renouvellent assez (notamment par les cartes évènements et cartes persos spéciales) pour permettre un plaisir de jeu à chaque fois.
On compare le jeu à Caylus en plus léger, et je cherche encore pourquoi.
Non, vraiment je ne lui trouve que des qualités. Même la durée (compter 1h30), permet à die saulen de sortir souvent.
Tant que j'y pense, lisez le bouquin, c'est du tout bon aussi !!
Bon, sortie du jeu ce vendredi, passage par ma boutique préférée à Nantes, samedi matin et hop, partie ce dimanche avec les pôtes!!!!
Bon, super matériel avec d'excellentes illustrations. Règle du jeu, fournie mais surtout très claire. Ca parait complexe au début mais le plateau est hyper bien fait et les résumés des règles sont bien présents aux bons endroits.
Fluidité et tactique sont au rendez-vous.
Mais qu'il est difficile d'avoir assez d'or et de ressources pour faire tout ce que l'on voudrait!!! Et comme on n'a jamais assez d'ouvriers er de bâtisseurs, on y manque cruellement de tout!
Mais c'est là le charme du jeux.
Bref avec ces mécanismes simples et ces choix stratégiques variés, je dirais que ce jeu a tout pour faire un must!
A acheter d'urgence si vous aimez les Caylus light mais en plus accessible tout de même.
Que dire a part que des bonnes choses, en voici quelque une :
1. Du matériel de trés bonne qualité et de toute beauté !!!
2. Régles bien écrite et de compréhension facile.
3. Plein de possibilité de jeu et même si on est pas chanceux dans les tirages des batisseurs...
4. Un bon mixte entre gestion des ressources (qui rapportent des points de victoire si on les transforme grâce aux artisants) et de la politique (Roi et Evêque).
5. On peut y jouer a partir de 2 joueurs.
6. Prix classique 45 €.
7. Voila, je vais y rejouer tout de suite...
Je jeu est moins lourd que Caylus, les actions me semblent mieux coordonnées et cohérentes, c'est donc très fluide. Le jeu est captivant du début à la fin, même si évidemment le gros du stress se manifeste principalement à la fin de la partie car il n'est pas rare de gagner sur le fil dans le dernier tour.
De plus le matériel est superbe (si si, vraiment superbe, un de mes plus beaux jeux avec Goa).
Enfin et surtout, le jeu est novateur sur un système de placement des architectes qui est basé à la fois sur le hasard de la pioche des architectes et la décision de placer son architecte avant les autres ou pas. Mais pour ça il faut payer, sinon on attend (la pose est alors gratuite) mais entre temps, on peut se faire voler la place qu'on convoitait secrètement.
J'adore !! Ce système rend vraiment le jeu, pas seulement tactique, mais bien stratégique car il faut maintenir de l'argent à disposition et donc anticiper les tours suivants pour savoir s'il vaut mieux dépenser tout son argent ou pas.
Ah oui, le système des impôts dans le jeu est très bon.
**Conclusion : en fait tout est très bon dans ce jeu, pour moi il va certainement devenir un grand jeu.**
Contexte : 1 partie jouée
Points positifs:
- Le plateau de jeu est impressionnant de réalisme, de beauté et d'efficacité. Bien qu'en allemand, il donne envie d'y jouer
- Le système de résolution des zones (de 1 à 15 du même style que Léonardo) et le choix nécessaire de se positionner sur ces dites zones (genre Caylus) me plait beaucoup. Il me semble en plus assez équilibré.
- Le fait de de voir payer de moins en moins cher plus on est tiré tard dans le sac (pour pouvoir se placer sur le jeu) contrebalance un peu le hasard (mais un peu seulement)
- Le plaisir du jeu : on prend réellement plaisir à jouer à ce jeu
Points négatifs :
-Jeu en allemand avec du texte sur les cartes (ceci dit, on peut les traduire et jouer avec des aides disponibles. De plus la version française arrive bientôt
- La part de hasard quand même importante (car certaines cartes très puissantes sont proposées à certains et on n'a pas les moyens de s'y opposer).
Conclusion : Un très bon jeu familial à qui je mettrais 4 étoiles lorsqu'il sera françisé
Après une première impression mitigée au bout de quelques parties en ligne, le fait d'y jouer sur plateau m'a un peu réconcilié avec le jeu.
De ces parties, à deux, trois et quatre joueurs, je retiens surtout la grande linéarité du jeu, qui rend les parties assez peu variées. Les mêmes artisans sortant aux mêmes tours, les stratégies sont peu ou prou les mêmes à chaque fois.
D'ailleurs, quand je dis stratégie, c'est assez exagéré. Ce jeu est surtout très tactique, et se joue essentiellement au tour par tour.
En effet, l'impossibilité de conserver plus de 5 cubes ressource et le risque encouru à trop miser sur le fait de choper tel ou tel artisan en fin de partie incite plutôt à voir à court terme. Tout juste est-il bon de mettre de côté un ou deux cubes de métal au cas où. Pour un jeu de gestion de ressources et d'argent offrant autant de choix, c'est un peu dommage.
Le jeu est moyennement intercatif et est surtout un jeu d'optimisation personnelle chacun dans son coin. Il est quand même rare de choisir un emplacement dans le but de gêner : on joue d'abord et avant tout pour soi.
La beauté du matériel et le thème agréablement rendu donnent de la vie à un jeu qui, sans cela, serait fianlement assez froid.
*Nombre de parties : 4*
On imagine mal comment *Die Saülen der Erde* aurait pu précéder *Caylus*, tant il chasse sur les mêmes terres que le chef d'oeuvre de William Attia. C'est à la fois une grande force et un lourd handicap. Une grande force, car *Caylus* a commencé à explorer le terrain, à dégager quels chemins peuvent emmener loin et quelles voies semblent sans issue. Il restait alors à pousser un peu plus loin l'incursion dans cette contrée fertile. Michael Rieneck et Stefan Stadler se sont donc attachés à travailler plus en profondeur certains aspects de *Caylus* et à ajouter de nouveaux éléments, négligés par Attia. Et en ce sens, *Die Saülen der Erde* va plus loin que *Caylus*.
Mais le jeu de Michael Rieneck et de Stefan Stadler souffre aussi de cette parenté – quel jeu de gestion n'en pâtirait pas ? *Die Saülen der Erde* est plus court, moins complexe, parfois un peu trop simple et est donc moins riche stratégiquement. C'est d'ailleurs la seule chose qu'on puisse lui reprocher. Après une dizaine de parties, on peut estimer avoir fait le tour des différentes façons de gagner. Mais cette pauvreté stratégique n'est que relative – la plupart des jeux proposent beaucoup moins – et surtout elle est compensée par une bonne profondeur tactique, ce qui est d'autant plus sensible que les auteurs ont habilement ajouté un grain de hasard dans un genre qui habituellement n'en tolère pas une once.
Même si elles ne sont pas d'une infinie variété, les parties, rythmées, s'enchaînent rapidement, du fait de mécanismes simples et fluides. Cette sobriété du système de jeu favorise l'épanouissement d'un autre aspect : l'imaginaire. Aidé par un matos splendide – le plateau de jeu notamment est impressionnant –, *Die Saülen der Erde* développe un thème brillant, qui colle parfaitement au genre du jeu. C'est tout un univers qui sort de terre quand une partie débute. Il n'est pas question ici que de manipuler des cubes de bois colorés, de piocher des cartes, de jouer des pions sur des cases, etc. mais aussi et surtout de recruter des tailleurs de pierre et des souffleurs de verre, d'extraire du bois des forêts, de se rendre au château de Shiring ou au prieuré de Kingsbrigde, bref de participer à la construction d'une cathédrale gothique au Moyen-Âge. Monumental !