Voici probablement pour moi l'un des meilleurs jeux sorti en cette fin d'année 2006.
On lit deci delà que nous sommes en présence d'un Caylus-light et je dois admettre que sans en arriver tout-à-fait au niveau, ces "Pilliers de la Terre" n'en sont pas très loin d'un point de vue plaisir de jeu... De toute façon, les similitudes avec son aîné sont flagrantes: Les joueurs rivalisent en prestige dans la construction d'une Cathédrale. Ils disposent de 12 ouvriers chargés de leur apporter divers matériaux (bois, pierre, sable), de 3 bâtisseurs amenant privilèges, pouvoirs, argent...et de 5 postes évolutifs d'Artisants spécialisés servant à optimiser votre acquisition de points de victoire.
Les 6 ouvriers de Caylus sont ici remplacés par les 3 bâtisseurs à placer tour à tour au choix sur 14 lieux distincts inamovibles, la plupart n'ayant qu'une seule place vaccante. On est encore une fois plongé dans une série de petits dilemmes bien malins pour essayer de faire les meilleurs choix en fonction de l'argent dont on dispose et du placement de nos bâtisseurs durant le tour de jeu. Celui-ci étant décidé de façon originale bien qu'assez aléatoire à la manière d'un tirage au sort du loterie, il y a donc bien une petite dose de hasard qui n'est absolument pas génante et ne sera pas ici un argument valable pour totalement expliquer une défaite.
Un peu comme dans un Prince de Florence ou un Leonardo, un nombre de tours de jeu déterminer, 6 pour être exact... , et le verdict tombe, unanime: "C'est d'la bonne ça, ma p'tite dame !!.."
Il ne manque plus maintenant qu'un éditeur se penche sur une édition française. Car c'est bien là le seul hic, quelques cartes en teuton gênent un peu la fluidité du déroulement mais rien de vraiment rédhibitoire.
A conseiller d'urgence à tout amateur de jeu de gestion et d'optimisation bien huilé.
Un jeu pour le plus grand plaisir des yeux.
Les points positifs :
- Je le redis, le jeu est magnifique, le compte tour qui est représenté par la cathédrale est très beau visuellement et s'intégre subliement dans le jeu.
- La gestion entre les ouvriers, les différents placements autour de la cathédrale, la prise de risque des différents est très bien conçu.
- La sortie hasardeuse des contremaitre est vraiment très bien pensé (et très vicieux)
Les points négatifs :
- En allemand ! Je me l'acheterai que s'il sort en français.
- Le jeu est légérement scripté (toujours les même artisans), j'ai peur que la durée de vie ne soit pas énorme ou alors il faut sortir le jeu moins réguliérement. Mais il faudrait que je fasse plus de parties pour me rendre compte.
Au final, un très bon jeu de gestion avec un peu de hasard dedans pour rendre les parties différentes. C'est vrai (pour suivre les différents avis) qu'il me fait un peu penser à Caylus, mais les différents éléments du jeu en font un jeu vraiment différent.
Avant toutes choses il convient de féliciter Kosmos pour le magnifique matériel. Je sais bien que c'est très suggestif mais personnellement j'aime beaucoup le plateau.
Ensuite au niveau du jeu, il faut reconnaître qu'on a un peu l'impression de jouer à Caylus en light même si certaines différences sont à noter.
Le hasard tout d'abord, beaucoup plus présent à la fois dans le système de construction des architectes qui sont piochés dans un sac (cette pioche est cependant compensé par un principe de taxe assez futé), mais également dans la répartition des cartes, toutes ne sont pas disponibles à chaque tour et ça peut gêner si on a une stratégie trop axé sur un type de ressource.
On notera également le fait que l'on dispose de deux moyens de "paiement" : l'or pour les artisans et les ouvriers pour les matières premières. Ca simplifie un peu les calculs, l'un et l'autre étant indépendant, on n'a pas de choix cornélien à faire.
En résumé ça s'apparente à un jeu de gestion bien connu tout en simplifiant le fonctionnement. Et à trop alléger on perd le goût (comme avec le fromage).
Alors attention : Je ne dis pas que ce jeu n'est pas intéressant mais c'est vrai que je n'y ai pris q'un plaisir très relatif à y jouer (avec c'est vrai un mal de tête lancinant).
Alors c'est de la gestion pure et simple (choix des actions, des artisans à utiliser ou pas, des ressources à privilégier, tactique fric vs ressources...). Le jeu est bien foutu, tout roule MAIS de là à y rejouer souvent, je ne pense pas. Autant attaquer Caylus directement...
On diraît que ce type de jeu est à la mode.
Pour ceux qui aiment (j'adore) et qui aiment Ken Folett en plus (je craque), c'est que du bonheur.
On y retrouve le système choix/majorité multi-actions qui a fait la fortune de Caylus et peut-être celle de Léonardo, sauf qu on est pas au bord d'une route ni dans des ateliers, mais dans un village de l'Angleterre médiévale. Toujours avec le même problème de savoir si on va se mettre sur ce poste-là pour pouvoir faire cette action-là avant que lui il ai pu faire ça pour acquérir ces ressources-là, mais qui ne seront optimisées que si je suis premier joueur ensuite pour pouvoir faire ça, ou alors plutôt ça...
Bref, à jouer, c'est le pied.
En plus le matériel est carrément somptueux.
Un seul ennui (ce qui explique mon 4/5).
Pourquoi avoir mis du texte partout (plateau, cartes...) quand Ystary et bien d'autres ont prouvé si besoin était qu'on peut faire ça parfaitement sans obliger le joueur de base à apprendre dix langues pour pousser le premier pion ?
Le jeu est jouable sans, d'accord, mais c'est quand même pas pareil.
Après plusieurs parties dans les différentes configurations, je dois avouer que j'ai toujours eu beaucoup de plaisir à jouer à ce jeu, pour différentes raisons:
a- Le matériel: magnifique et agréable à manipuler ! Le plateau est superbe, même s'il semble chargé au premier abord...
b- Les mécanismes du jeu sont très bien pensés et s'organisent d'une manière très fluide. Il est vrai que certains rappellent Caylus (dans la frustration du choix des actions limitées en posant ses 3 seuls batisseurs), mais d'autres m'apparaissent un peu plus originaux (le fait de tirer les bâtisseurs du sac, et les 1er paient beaucoup plus que les derniers !).
c- Les parties tournent bien et ne sont pas trop longues et lentes.
Ainsi, on se retrouve avec un vrai bon jeu, pas trop complexe mais suffisamment riche pour que l'on y retourne avec plaisir.
Le 4/5 est du à une raison simple: on ne peut pas grand chose contre un joueur chanceux malgré lui (c'est à dire chanceux alors même qu'il n'avait pas prévu qu'il pouvait l'être!), même si beaucoup de facteurs doivent être réunis pour que cela se produise.
Bref, pas de révolution, mais beaucoup de plaisir !
J'ai essayé de mettre un lien en dessous, mais ça a probablement foiré !
Une explication détaillée du jeu se trouve sur le tripot, à l'adresse suivante :
[Le Tripot](http://www.letripot.be/m2_view.php?MsgID=54)
Je vous demanderais de ne pas trop ébruiter cette annonce. Merci
*Nombre de parties : 1 (à 4 joueurs)*
J'adore le livre que j'ai dévoré 2 fois avec plaisir, et j'étais impatiente de découvrir le jeu qui s'en inspire. C'est vrai que le livre n'est qu'un pretexte car le thème médiéval s'y prettait bien sans qu'il faille y attacher un récit précis...mais ça ne me déplait pas.
J'ai beaucoup aimé la partie de découverte car, si le jeu est plus léger que [**Caylus**](//www.trictrac.net/jeu-de-societe/caylus), les choix n'es sont pas moins cornéliens et le plaisir n'en est pas moindre à mon goût. Les tours s'enchaînent très naturellement et l'idée de la pioche des architectes (qui introduit un peu de hasard) couplée à l'évolution des prix de pose me plait beaucoup...de plus, le matériel est à mon goût, même si le plateau est un peu sombre pour l'éclairage habituel de mon salon ;o)
Vraiment, je souhaite à ce jeu le Spiel 2007...et l'opportunité d'être édité en Français...
Impossible de ne pas comparer les deux jeux. Mais "Caylus" reste un poil au dessus de "Die Säulen der Erde" qui semble cependant plus facile à appréhender pour des joueurs occasionnels.
Des choix! des choix! encore des choix! on aime ou on aime pas.
Avec en plus le côté cartes bonus et tirage aléatoire des artisants qui donne un petit suspense à l'ensemble.
Comme toujours, les nombreuses possibilités de victoire font que le jeu se renouvel à chaque partie.
Donc, que du bon.
Mais j'attends la traduction française pour éviter les allers et retours au dictionnaire franco/deutsch.
Juste une partie pour l'instant et je le trouve magnifique à tous points de vue: graphisme, matériel, qualité des mécanismes, habile dosage de tactique et de hasard. On y rejoue quand ma chérie ?
S'il y a un jeu qui m'a fait une rude bonne première impression à Essen, c'est bien celui là. Un jeu très fluide et facile d'accès où on va:
- gérer un revenu d'hommes (plus on les envoie collecter de ressources, moins on gagne de thunes)
- un placement d'ouvriers caylusien puis résolution de route avec une certaine originalité: on pioche l'ordre de placement dans un sac! Y en a qui vont se dire aie du hasard, mais en fait on a le plus souvent le choix de soit se placer de suite en payant (plus on est pioché tôt plus c'est cher), soit se placer après (portes caylusiennes multiples en priant pour qu'il nous reste du choix)
Ouste les combos de ressources, on convertira directement en points/argent à la fin du tour, fonction des métiers qu'on aura collecté devant soit.
Mon seul tout petit regret: la cathédrale est un compte tour très esthétique mais rien de plus. Elle aurait ptet pu influencer de quelques manières (même subtiles) le cours du jeu. Mais c'est vraiment pour pinailler parce que le jeu est vraiment de la balle!
Petit problème: y a du texte en allemand certes visibles (à part un cas très très particulier) et on s'en sort volontiers avec des notions basiques. Vivement la VF, je suis immédiatement preneur!
Après j'espère ne pas me lasser trop vite (le fait que les mêmes professions arrivent dans le même ordre relativement feront que les parties peuvent se ressembler)...
[EDIT] J'avoue qu'après quelques parties de plus, y a beaucoup de manip et niveau ergonomie (notamment le côté un peu artificiel des ouvriers pour collecter les ressources) gâchent un peu la fluidité. Il y a juste un peu trop de détails et le soufflé retombe un peu. Le renouvellement n'y est clairement pas non plus. Bref bien mais pas ultime.
Mon avis ne porte que sur peu de parties (2..., les 2 sur BSW d'ailleurs) et est donc tout relatif.
Premier bon signe, j'avais très envie d'y jouer rien qu'à le voir (mais le tout allemand m'a fait patienter 24 heures...)
Deuxième bon signe: ça ressemble à Caylus
Bon signe final: je suis pressé d'y rejouer!
Néanmoins, l'impression globale n'est pas extraordinaire non plus. Plutôt bonne mais sans plus. Disons que j'ai l'impression d'avoir joué à un nouveau jeu fait d'une foule d'idées et de concepts ayant fait leurs preuves, piqués à droite et à gauche.
La première impression était d'être face à un Caylus-like. Ce n'est pas faux mais y'a plus ressemblant. En effet, on récolte des matières premières et on est là pour construire un édifice, mais au bout du compte celui-ci se construit tout seul, quoi que vous fassiez pour. On place ses pions sur la carte avec un coût qui évolue (dans le sens inverse de Caylus d'ailleurs), mais l'environnement n'évolue pas en fonction des choix des joueurs comme dans Caylus. Ici la carte reste la même du 1er au dernier tour.
Autres petites similitudes: Saint Peterbourg, car on achète des cartes artisans ayant certains pouvoir. Wallenstein, car on a 1 événement caché par tour, car le nombre de tours est fixé et petit (6), car il y a une incertitude sur l'ordre, non pas des actions mais des interventions des joueurs.
Mais au final, ce jeu est selon moi un Funkenschlag en puissance. On a des matières premières, qui au lieu d'être réparties entre 5 usines le sont entre 5 artisans pour obtenir de l'or ou des points de victoires. Il y a même l'équivalent des "centrales éoliennes" avec des artisans qui ne consomment rien. L'interface de BSW est d'ailleurs très similaire.
Bref, ça ressemble à un jeu taillé pour être un succès: que de bons mécanismes (je n'ai pas dit "bonnes idées", c'est volontaire), très fluide, très esthétique, mais qui n'a rien inventé, si ce n'est sa seule bonne idée originale: avoir mis toutes les autres en commun.
Notons tout de même que le mélange ainsi obtenu est bien plus accessible que certains des jeux dont il s'"inspire" (ce terme n'engage que moi). Le jeu est donc certes assez long mais relativement facile d'accès, et c'est ma foi un bon point si l'on reste dans l'idée du patchwork.
Je ne suis pas certain (mais je découvre à peine le jeu) que l'on puisse y construire de réelles stratégies, variées ou évolutives comme à Puerto-Rico ou Caylus. Chaque tour peu presque être joué indépendamment des autres (j'exagère un peu, mais un peu seulement...).
=> Un (très) bon tremplin vers les jeux "lourds"
NB: note revue à la baisse avec le temps... Finalement je n'y ai pas rejoué... même pas l'envie de...
Un premier avis partiel car basé sur la seule adaptation online sur BSW (très séduisante cela dit), en avant première de la sortie du jeu à Essen.
C'est à mon avis du très bon Calyus like en un peu plus léger tout de même, et qui s'adressera donc à un public un peu plus large. Il permettra l'initiation aux jeux de gestion. Les tours sont très fluides et la beauté du matériel ne rend le jeu que plus agréable. Vraiment du bon ... déjà un premier candidat au Spiel des Jahres 2007 ?