Étonnamment, ricochet robot s'est révélé un jeu d'ambiance. Derrière le côté froid, il y a les méninges en plein travail et dès qu'un joueur annonce un chiffre c'est l'ébulition : comment ça neuf coups ? D'ailleurs, après la première sortie de ce jeu avec des amis geeks, ce sont leurs compagnes qui ont le plus accroché au jeu et qui le redemandent.
Variante intéressante, le Ricochet Picole. Le gagnant boit un coup à chaque manche, ça équilibre le jeu !
Que ceux (ou plutôt celles) qui ne sont pas des spatiales passent leur chemin, et écartent ce petit bleu qui me bousille mon trajet jusqu'à l'objectif jaune en 7.
Tout le monde regarde le plateau, quelqu'un prononce un nombre, les autres poussent des "oh" "ah" et "woo" et puis... on admire la solution...
Original, bien pensé et... très prenant!
A conseiller à tous ceux qui aiment les expériences différentes....
Heu... Oui. D'accord. Casse-tête à plusieurs plutôt que jeu de société, on dira. Enfin... "à plusieurs", c'est vraiment parce qu'il est mis dans les règles... Comme tout casse tête, il n'y a pas besoin d'être plusieurs pour y "jouer". Je parie que tout ceux qui aiment ce "jeu" le font, tout seul chez eux. Hein oui, bande de petits cochons?
Bref on accroche totalement ou pas du tout, et je ne sais pas vraiment quoi mettre comme note alors je mets celle du milieu. J'aurais pu aussi ne pas en mettre, mais non.
12.
Dans ce jeu , en générale on entend pas une mouche voler, les joueurs sont toujours en train de compter et d'essayer de trouver le meilleur des chemins.
Personnellement j'adore ce genre de jeu dans lequel il faut visualiser et se faire un chemin au plus court, ensuite annoncer, et prouver ...
Cela dit, je comprend tout a fait qu'il en fasse fuire plus d'un !
Le jeu d'observation et de rapidité d'esprit par excellence !
Quelle pression de trouver le chemin le plus court avant les autres et avant la fin du sablier :-))
Peut-être un défaut : les différences de niveaux se font cruellement sentir ...
Il ne paye pas trop de mine comme jeu mais quel casse-tête. Je ne vais pas naturellement vers ce type de jeu (d'où ma note) mais la partie que j'ai faite et à laquelle j'ai assisté m'a montré un jeu extrêmement bien construit, simple dans son apparence mais diabolique quand la partie commence.
Ce duel-casse tête mathématique et logique est une bénédiction pour les joueurs qui adore calculer leurs déplacement (ici c'est le but du jeu) et qui le font rapidement. Ce n'est pas mon cas...
Bon, ok.
J'ai vu ce jeu pour la première fois dans une version faite main en Grandeur Nature médieval fantastique. Plateau en bois, symboles à ramasser "d'époque" et voleurs à la place de robots. Je n'avais fait qu'une partie. Le type qui l'avait fait et qui invitait les clients de l'auberge à y jouer était super fort de démoniaque. Il retournait une pièce, annonçait "8" au bout de 10 secondes et, pendant que tu essayais encore d'arriver en moins de 20 coups, il corrigeait "Non! 6!", puis "Pardon, 5!". Du genre à te dégoûter d'un jeu!
C'est pour cela que je ne voulais pas me fier à cette première expérience.
J'ai eu l'occasion d'y rejouer hier soir, avec 4 autres joueurs débutants.
Ben pareil, en moins pire...
Je reconnais que le jeu est bien fait, qu'il tourne bien et assez vite mais c'est juste pas pour moi! Je veux bien croire qu'il plaise beaucoup à certains, mais je n'en fais pas partie. C'est tout.
L'inconvénient majeur selon moi (le plus objectivement possible) est que, pour ce genre de jeu, il y a des gens qui sont faits pour et d'autres non.
Si, dans beaucoup de jeu, un vieil habitué aura normalement plus de chance de l'emporter qu'un débutant, ici, même entre débutants, il y aura une énorme différence entre ceux qui "visualisent" les parcours et ceux qui y sont totalement hérmétiques. D'où une grande disparité et peu de fun sur le moyen terme.
Il peut plaire mais je ne ferai pas plus d'une partie (et encore, si vous insistez vraiment...).
Un jeu de rapidité qui pourra en frustrer plus d'un.
En effet, Ricochet Robots c'est tout autant une question de logique que de chance : soit on part dans la bonne direction, soit se fait ramasser... et tandis qu'on peine à atteindre la cible en 24 coups (faut s'en rappeler en plus !), l'adversaire vous en annonce 5... rageant !
Y en a qui sont plus doués que d'autres à ce jeu ! Perso, ce n'est pas mon cas.
Un jeu au concept très simple, mais qui peut prendre des proportions étonnantes dans certaines dispositions. Seul bémol : si on n'a pas pris le coup, on est complètement largué. Mais c'est contrebalancé par cette règle très sympathique qui veut qu'en cas d'égalité, ce soit le joueur le moins avancé qui puisse remporter la manche.
Du coup, les scores sont équilibrés à la fin, on n'a pas l'impression d'avoir perdu son temps, si on a un minimum d'esprit logique.
Pour les habitués, la partie se joue sur les manches les plus compliquées (+ de 15-20 coups), les autres manches étant triviales, tous les joueurs réussissant généralement à trouver la même solution.
Jeu de rapidité et de déduction, au matériel austère mais soigné et aux règles très simples. Un vrai jeu de déduction, en cela que la rapidité ne tue pas la déduction: on dispose d'une minute pour trouver une meilleure solution lorsquequ'un nombre de coups a été annoncé (ce qui peu donner des pistes d'ailleur). Un jeu d'esthètes, on applaudi parfois une solution finement trouvée par un adversaire.
Un jeu froid? Non, pour peu qu'on aime la réflexion pour ce qu'elle est: un moment de détente (oui oui, de détente) cérébrale.
Un jeu avec une idée simple et facile à se fabriquer soi même.
Voilà pour ce qui est du positif.
Sinon, c'est à celui qui trouve le plus rapidement; un peu comme si on jouait tous ensemble sur une grille de mots fléchés : c'est bien et même intéressant au début...
Et puis on se lasse.
Bon, c'est vrai qu'en plus, ceux qui aiment pas voir tjs les mêmes gagner risquent de se lasser encore plus.
A jouer, donc, mais pas à avoir (ou fabriquez vous le !)
Ce jeu fait partie de la famille des casse tête. Sauf qu'il se joue à plusieur. Il est lumineux de simplicité et d'élégance des règles, addictif, intelligent au possible.
Un must absolu pour ceux qui aiment bien se prendre la tête entre deux mains...
Il est par contre quasi nécessaire d'y jouer entre gens de même niveau, faute de quoi, certains vont s'ennuyer ferme.
Testé en club, j'ai tout de suite accroché. Cela me rappelait des énigmes de certains jeux vidéo.
Pas fun (quoique !), on sue, on se crâme la tête sur des problèmes qu'on ne se serait pas posés sans ce jeu. Les verdicts tombent : '12, 10, 4' coups, argl, je ne l'avais pas vu...
On fini épuisé mais heureux de cette petite gymnastique cérébrale.
Les points négatifs à mon goût sont :
- le matériel très moche
- le prix un peu élevé pour si peu de matériel.
De la même manière que Carcassone, c'est un jeu dont j'ai entendu beaucoup de bien, et il a bien fallu que je craque un jour!!!
Matériel de jeu: rien de bien spécial à dire. De bonne facture. Juste un petit bémol concernant l'alignement des tuiles: contrairement à certains collègues, j'ai des petits soucis d'alignement de tuiles, avec un petit décallage de 2 ou 3 mms sur les couloirs dans cetaines configurations...C'es le genre de détail qui me saute à la tronche de suite, mais que j'oublie bien vite, car au final çà n'a vraiement pas eu une influence quelconque...
Règles de jeu: ultra simples!!! J'adore! hihi
Dans la globalité: malgré un certain manque de background, de personnalité, j'adore ce jeu! J'apprécie de pouvoir me foutre les neurones en l'air avec d'autres, de trouver le plus court chemin, la combinaison la plus efficace et tout çà sous le stress du sablier.
J'A-DORE! C'est typiquement le genre de jeu où on revient sans cesse et où les parties s'enchaînent. A conseiller vivement!
Dans 2001 l’odyssée de l’espace, le temps d’un plan très court, on voit Dave – non pas celui qui bêle Vanina si tu m’oublies mais un astronaute en mission pour Jupiter - jouer aux pantaminos contre Hal l’ordinateur omnipotent du vaisseau. Ceci bien sûr avant que les choses à bord ne tournent au vinaigre et que l’IA ne décide de débrancher tous les humains. Or ce jeu qui confronte homme et machine n’est pas qu’un simple accessoire de cinéma ; ce jeu en l’occurrence existe bel et bien. Il a pour nom Universe et est l’œuvre d’Alex Randolph.
A cet hommage furtif qui lui était ainsi rendu, notre homme (Alex pas Dave), 30 ans après, répond à son tour par un autre chef d’œuvre, Rasende Roboter, que l’on peut considérer à raison comme son testament ludique et dont l’inspiration SF puise aux canons esthétiques établis par Kubrick auparavant. Pour preuve, le vortex multicolore où Dave est aspiré dans le final du film et qu’Alex cite ici comme un des objectifs du jeu. Pour preuve encore, la fameuse ellipse temporelle dans 2001 amorcée par l’outil primitif qui tournoie dans le ciel avant de se muer en station orbitale, ellipse à laquelle fait échos dans Rasende Roboter le labyrinthe antique, espace fini, fermé, symbole du macrocosme, projeté à son tour dans l’infini de l’espace-temps en station interstellaire à présent habitée non plus par Thésée et sa descendance mais par des robots. Paradoxe très kubrickien : la seule trace d’humanité dans Rasende Roboter réside dans les robots eux mêmes, silhouettes plantureuses et obèses dont les rondeurs s’opposent au caractère anguleux et quadrangulaire de la station tout comme dans 2001 les humains apparaissent tellement désincarnés dans l’accomplissement de leurs taches que l’IA semble, en regard, le seul capable d’émotion. La dernière correspondance que je relèverai ici et qui nous conduit au jeu proprement dit (enfin ! trépignent certains) concerne le silence et la musique. Une partie de Rasende Roboter - tout le monde est à peu près unanime là-dessus - est une expérience qui nous fait approcher ce silence intersidéral qu’a su si bien rendre palpable Kubrick dans son film. Oui mais quid de la musique, en revanche, et où diable pourrait-elle bien se nicher, m’objectera-t-on, dans la création de Randolph ? Il faut se placer, en fait, comme si le plateau de jeu dans Rasende Roboter n’était qu’une partition de musique. Une partition sur laquelle les trajectoires dessinées par les robots sont autant de lignes mélodiques. Dans cet environnement, le joueur, endosse, lui, les habits du compositeur. En fonction de la tonique de la pièce à écrire - la note cible affichée – il fera intervenir un registre de voies-voix plus ou moins abondant et plus ou moins entrelacé. Alternant tour à tour compositions à caractère monodique dans lesquelles un robot seul portera l’ensemble du discours l’ornant de broderies et de diminutions multiples avec des compositions à l’architectures plus audacieuse, à la texture polyphonique, aux motifs empruntant au canon et à la fugue. Ceci est particulièrement vrai lorsque les robots au terme de cheminements identiques marquent au même endroit un repos et s’étagent en accord pour permettre au dernier de rebondir et de conclure la cadence et la phrase. Alors comme pour tout ce qui touche à cet art délicat du contrepoint, les plus savants en cette matière n’hésiteront pas, pour sûr, à corser l’exercice en s’imposant des contraintes toujours plus délirantes à l’instar d’un Jean Sébastien Bach rédigeant son Offrande musicale. C’est là que se révèle le potentiel vertigineux du jeu aussi bien dans une pratique à caractère solitaire avec la résolution de puzzles que dans une confrontation à plusieurs où ces contraintes serviront de handicaps pour rééquilibrer les chances de chacun . En ce sens, la seconde édition avec pour nouvelle recrue dans l’équipage le mythique robot argenté repeint en noir tire le jeu vers toujours plus de modulations, de fantaisie, d’abstraction, de combinatoire. Et l’ouvre sur des dimensions plus labyrinthiques encore sans rien sacrifier de son épure première.
Cérébral et froid. Tels sont d’ordinaire les critiques formulées à l’endroit de 2001 l’Odyssée de l’espace comme de Rasende Roboter. Je dirai que ces qualificatifs sont finalement bien choisis pour décrire l’esthétique qui imprègnent ces deux œuvres même si les termes sont porteurs d’une charge négative.
Rasende Roboter est d’une beauté froide, celle peut-être qui fascine le plus.
Distante et énigmatique. Comme les nombres. L’harmonie universelle. Et la musique des sphères.
Bof c'est vraiment pas le genre de jeu qui me botte.
Le principe est sympa mais uniquement pour jouer en solo.
A plus c'est triste, morne sans ambiance.
Quitte à jouer seul je préfère encore un Rush hour qui a pour lui d'avoir un matos agréable et peut s'emporter partout