Mon préféré dans la collection parce que le plus évocateur (dés roses, construction des maisons, souffler sur l’aiguille). L’un des meilleurs jeux pour commencer à jouer avec des 4 ans (avec de l’aide)/5 ans.
Lupinement recommendé !
5-minute Marvel est la rethématisation dans l’univers Marvel de 5-minute Dungeon, qui faisait partie des recommendations du Spiel 2018.
Le but du jeu : on a 5 minutes chrono pour se débarrasser des Super Vilains et de leurs sbires.
On incarne un superhéros et dispose de deux decks et d’un super pouvoir. Un deck est composé de cartes ressources (point, tech, energie, jump et bouclier) et l’autre l’autre deck de cartes ressources (spécialisation en jump par exemple) et de cartes spéciales (arrêt de l’horloge, cartes joker, défaite d’un type de villain etc...) spécifiques à chaque héros.
Les héros peuvent donc piocher au choix dans les deux decks (avec une limite de cartes en main) et jouer leurs cartes simultanément pour battre les vilains avec les ressources correspondantes, jusqu’à battre le Boss final. Ils bénéficient également d’un pouvoir spécial qui permettent, par exemple, de refaire sa main, ou d’aller au-delà du nombre limité de cartes en mains.
Le challenge sera donc de jouer les bonnes cartes au bon moment et de communiquer avec ses partenaires. On subira une défaite si on ne peut pas jouer les cartes demandées, si les decks sont épuisés ou si le temps est écoulé. Des événements viendront également pimenter et perturber l’enchainement des combats.
Le jeu offre plusieurs modes de difficulté, avec augmentation du nombre de vilains à battre et des boss toujours plus forts (Thanos en point d’orgue).
Voilà donc un jeu coopératif frénétique et finalement plutôt malin. Balancer des cartes sans réfléchir mènera inévitablement à la défaite. La communication est un élément essentiel du jeu et les pouvoirs asymétriques permettent d’éviter un effet leader. Les dix différents spécifiques permettent d’appréhender le défi de manière différente.
Les 5 minutes s’écoulent évidemment très vite, on en refera donc 2 ou 3 sans problèmes.
Idéal en famille avec des enfants dès 8 ans, 6/7 ans si bien entraînés (du texte sur les cartes des deck héros à expliquer en début de partie), ça marchera très bien également en club de jeux avec enfants et pré-ados.
La comparaison est inévitable et pourtant...
Avec les mêmes ingrédients de base (un sac, des jetons, un plateau perso, une phase de pioche, une phase de planification), Altiplano parvient à trouver son identité mécanique et mieux, à offrir un plaisir ludique totalement distinct.
Si le rôle de départ et les missions donnent une direction de départ, les leviers stratégiques et les dilemmes à chaque tour ne manquent pas :
Sur quels lieux vais-je me focaliser ? Quelles extensions acheter ? Pousser l’asymétrie à fond ou apporter de la variété ? Dois-je concurrencer l’adversaire sur une ressource ? J’accélère la fin de partie ou je temporise ? À quel moment je bascule vers l’entrepôt ? Et la nourriture, qu’en faire en deuxième moitié de partie ? Comment optimiser/valoriser les ressources à 0 point en fin de partie ?...
Au final, derrière un principe classique de conversion de ressources, le sel du jeu viendra de la planification de nos actions et de la gestion finalement assez technique du sac qui exigera une orientation stratégique en cours de partie.
Concernant les critiques relatives à l’interaction, il faudra quand même veiller aux pénuries éventuelles et au tempo du jeu. Et pour les durées de parties, ça dépendra encore une fois du profil des joueurs autour de la table.
Altiplano n’est pas le plus flashy des jeux de gestion mais il offre des possibilités d’optimisation à court (la pioche), moyen (le sac) et long terme (orientation stratégique) qui poseront des dilemmes savoureux tout au long de la partie. Excellent jeu !
El Gaucho est un jeu made in Norm… euh, made in germanie, signé Argentum Verlag, un éditeur que peu de joueurs francophones connaissaient. Un autre titre l’avait pourtant sorti de l’ombre : Hansa Teutonica (15 000 exemplaires vendus). Depuis, à cadence d’un jeu par an paraissant à l’occasion du salon d’Essen, l’éditeur commence à avoir un joli catalogue, qu’on peut plus facilement découvrir depuis quelques temps en francophonie puisqu’Atalia le distribue.
Et cette mise en avant n’est pas prête de s’arrêter, vu que leur tout nouveau jeu, Antarctica, est signé d’un auteur français (Charles Chevallier) qui a déjà fait parler les poudres, avec de nombreux jeux dont Abyss, notamment (45 000 exemplaires vendus).
Et qui dit Atalia dit règles en français. Ca, ça permet de faire la différence également. Alors certes, il ne faut pas qu’elles soient rédigées par une personne parlant le français comme une vache espagnole. Je serais d’ailleurs un mufle si je relevais l’erreur que j’ai signalé au distributeur il y a quelques mois concernant les 4 tuiles de l’action "6": après l’action, on ne rajoute pas 4 tuiles, mais on recomplète à 4. Mais non, point de vacherie. Ne ruminons pas ce petit désagrément, qui sera d’ailleurs notifié dans les règles qui accompagneront la petite extension à venir.
Une extension ? Oui. Parce que si ce jeu est encore bien trop discret, il le « veau » bien (oui, je vais toutes les faire…), et les quelques joueurs ayant mis le museau dedans ont plutôt laissé des avis positifs sur le web ludique, ceci expliquant cela.
C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai souhaité vous en parler plus longuement dans cet avis. Histoire que vous alliez y jeter un coup d’œil. Parce que ce jeu a de jolies qualités.
De ce que j’en ai ressenti, nous avons ici un jeu plus familial qu’il n’y parait. Je pourrais vous expliquer la règle en deux lignes, sans rentrer dans les détails.
Allez, du coup, je tente : on lance deux fois plus de dés que le nombre de joueurs présents, +1. A tour de rôle, on en choisi deux pour acheter des tuiles de vaches de diverses familles, ou s’occtroyer des pouvoirs pour nous aider un peu plus tard. En fin de partie, les tuiles vaches rapportent les points de victoire. Vous devez les acheter par ordre croissant ou décroissant pour maximiser tout ça. Voilà. A la portée de tous, je vous le disais !
En terme de complexité, et pour rester sur l’idée d’un jeu de plateau employant des dés, je situe El Gaucho dans la même catégorie que l’excellent Yspahan. Même nombre de joueurs, durée de partie relativement courte, accessibilité certaine et choix de ses actions via des dés, diminuant les possibilités du joueur suivant.
Il me serait périlleux de continuer le parallèle trop longtemps, car dire lequel des deux est le meilleur semble compliqué. El Gaucho est plus joli. On en peut qu’apprécier le graphisme des tuiles et l’enclos à dés en trois dimensions, qui ajoute à la beauté tout autant qu’à l’immersion (même si on n’ira pas jusqu’au roleplay…). Ayant découvert Yspahan en premier, il avait pour lui la découverte, cette petite touche de nouveauté qui n’est pas totalement là chez El Gaucho (bon, j’en ai bouffé des jeux, depuis). De plus, il emploie des cartes pour amplifier la diversité des parties.
Et vous ne retrouverez pas de cartes dans El Gaucho. Mais l’ordre d’arrivée des tuiles en est le pendant. Et c’est justement le fait de savoir analyser les tuiles disponibles, d’anticiper l’ordre dans lequel vous allez les collecter (vous verrez, c’est très malin comme mécanisme. Ca peut même permettre de bien ennuyer les autres joueurs) qui va faire de ce jeu familial un jeu que les gamers apprécieront également. Ils ne parleront de hasard que lors de leurs parties perdues, comme à leur habitude ;) Il va vous en cuire d’aller les tanner !
Bref, El Gaucho est loin d’être une bouse, c’est même un jeu qui botte.
Alors, si vous hésitiez encore à faire un élevage de vaches pas sages passées chez Soch, rodez vos dés et partez pour ce super rodéo !
Une énième - et sympathique- variante de l'ascenseur (où il faut parier sur le nombre de plis que l'on fera, sur des mains de 1 à 10 cartes). Cette fois on est dans le thème de la piraterie, avec la plus forte carte : le Skull King que seule la Mermaid pourra prendre (enchanter).
Joliment illustré, agréable à jouer, un jeu à ne pas bouder mais pas meilleur qu'un 7 Sceaux ou un El Diablo.
Je ne lui mets pas 10, car la qualité des figurines est bien, mais sans plus. Et vu le prix, c'est quand même à prendre en compte.
J'écris cet avis après 6mois de bonheur à y jouer un soir par semaine (un peu moins même) en prenant mon temps pour profiter de cette aventure hors norme.
Comme mes menhirs étaient (et sont toujours) à l'atelier peinture et non sur ma table de jeu, j'ai joué avec des D8 à la place et c'est limite mieux en terme de visibilité.
L'application est pour moi un gros plus, car elle soulage de la gestion du décodage des pages du livre des secrets. Mais elle à l'immense avantage d'être totalement facultative.
Le gameplay est top, mais comme il mêle exploration ET survie ET gestion de ressource ET combat ET deck building, il va demander un gros effort d'équilibre dans le développement des différents axes. Et de la même manière, il ne faut pas hésiter à s'accorder un peu plus de tolérance en fonction de ses goûts.
Augmenter un peu la durée des menhirs, limiter le besoin en ressource (mode histoire), s'autoriser à recommencer un combat ... plein d'optiques pour une personne qui préfère l'exploration au défi de la survie.
Inversement, l'appli offre pas mal d'indices pour la partie aventure/exploration, pour aider un groupe qui préfère le défi survie, sans pour autant vouloir trop tourner en rond.
Le jeu propose des modifications des règles pour le faciliter/le durcir. Il ne faut pas hésiter à s'en inspirer pour trouver son équilibre.
J'ai joué solo, en augmentant de 1 tous les cadrants et le nombre de carte évènements aléatoires. ça m'a permis de soulager la pression survie, pour me concentrer sur l'exploration tout en ayant le sentiment d'urgence voulu par le jeu.
L'extension échos du passé permet d'en apprendre plus sur le monde et les personnages. Mais comme elle couvre les 3 campagnes, elle a pas un super rapport quantité/prix pour ne jouer qu'à la campagne de base.
Hâte de me relancer la campagne pour explorer les autres chemins scénaristiques.
Tout simplement le meilleur jeu de plateau "familial" de ma ludothèque.
La gestion de main est juste géniale (on ne peut jouer que les 2 cartes à l'extrémité de sa main de 5 cartes et la carte piochée vient s'insérer au milieu) et la tension est permanente avec une bagarre sur la collecte de tuiles et la pression de la course.
Il aurait vraiment mérité son SPIEL (et je pense que Sysyphus ne me contredira pas!)
Petit jeu sympa pour la famille, très rapide et ludique. Les personnages rajoutent un peu de rejouabilité. La piste en néoprène pour les dés présente dans la boîte est un vrai plus.
Fan de Marvel, ce jeu est vraiment top et bien dans la thématique. Le seul bémol est que les héros n'évoluent pas, il faudrait des extensions pour améliorer les héros existants.
Fan de Marvel, ce jeu est vraiment top et bien dans la thématique. Le seul bémol est que les héros n'évoluent pas, il faudrait des extensions pour améliorer les héros existants.