Comme indiqué dans le titre, vous êtes marchands d'art à la découverte de nouveaux talents qu'il faudra promouvoir pour la valeur de leurs œuvres montent... Voilà, tout est dit.
Le jeu avec ses mécanises à enchaînement vous propose un sacré challenge: placement, action et éjection. Tout cela fonctionne à merveille. Attention,le jeu demande un bon niveai d'invcestissment. Ce n'est pas un jeu d'apéro!!! Moi j'adore
The Gallerist est un jeu à la réalisation superbe. La boîte surdimensionnée contient un insert très pratique qui protège des composants proches d'une édition collector : carton super épais, nombreux meeples, chevalets pour les œuvres, etc. Il manque seulement des pièces métalliques pour atteindre le collector, à mon avis.
Les règles sont relativement complexes mais plutôt bien écrites et claires, notamment grâce aux très nombreux exemples. Les aides de jeu sont bien faites et l'iconographie du plateau (et de tout le reste) aide beaucoup à s'y retrouver. Le travail d'édition est de très grande qualité.
Le thème est bien rendu sur certains aspects, très mal sur d'autres. Du côté positif, l'idée de découvrir des artistes, de les promouvoir, d'acheter bas et de revendre haut tiennent bien la route et correspondent au fonctionnement d'une partie du monde de l'art. En revanche la partie internationale est à mon avis complètement bancale, notamment en ce qui concerne les conditions d'accès au marché. De plus l'idée qu'il faut un contrat pour vendre une œuvre est juste débile (ce n'est pas comme ça que fonctionnent les galeries d'art). Et surtout, les œuvres sont minuscules ce qui est un choix vraiment étrange : pourquoi faire une réalisation d'un tel niveau et faire créer des œuvres pour le jeu pour ensuite ne pas les mettre en valeur ?!?
Enfin, je me suis ennuyé à mourir dans les deux parties que j'ai faites (une solo, une à deux). La mise en place est interminable (14 étapes), les parties sont très très longues (2 heures) et l'explication des règles s'y ajoute pendant très longtemps aussi. Ensuite, on a l'impression d'avoir une longue chaîne d'actions sans grand enjeux ni options : on découvre un artiste, puis on le promeut (ou on achète une œuvre d'un artiste qu'on n'a pas découvert), puis on vend l'œuvre. Chaque étape est longue : il faut récupérer un contrat pour vendre une œuvre, il faut bouger ses visiteurs pour optimiser un peu l'intérêt de chaque action. Quand on n'a rien à faire de bien intéressant à un moment, on peut aller à l'international, mais cela demande des conditions très artificielles sur la présence de visiteurs dans le lobby de la galerie et pas dans la galerie elle même (encore une idée sans grand intérêt). Tout ça est froid et long. On sent bien qu'après une dizaine de parties, on doit ressentir la tension des actions mais dans les premières on s'emmerde (enfin, je m'emmerde, chacun ses goûts).
Globalement, j'ai l'impression qu'on a là une belle illustration du « mieux est l'ennemi du bien ». Je ne sais pas comment procède Lacerda, mais ma lecture du jeu est qu'il ajoute des couches. Et là, il y en a beaucoup trop. Par exemple il y a en gros des bonus partout, tous différents, avec des activations en deux temps : on touche le bonus tout de suite et on active un bonus potentiel à la fin de la partie. Partout, pour chaque action importante... Au lieu d'avoir trois buts de base (parce qu'on a chacun deux objectifs cachés en plus de l'objectif de faire un maximum de thunes) plus ceux de l'international (avec un jeu de majorité double), on se retrouve avec autant d'autres buts que de bonus activés pendant la partie. C'est une usine à gaz (et le côté thématique m'échappe).
Bref, ce n'est pas pour moi, mais beaucoup de gens aiment :-)
Jeu complexe non dans sa mécanique mais dans l'anticipation de l'ensemble de l'enchaînement des actions. Le seul bémol que j'ai relevé c'est d'être dernier joueur au premier tour et de ne pas bénéficier comme d'autre des effets d'éjection. En effet tous les joueurs ne jouent absolument pas le même nombre d'actions. J'étais dernier joueur et lorsque mon tour arrive enfin après que les 3 autres aient joués, chacun avait déjà pu réaliser 2 actions, acheter des tableaux principalement et fait largement augmenter le prix des oeuvres. Or le dernier joueur ne bénéfice pas de compensations particulières. De plus après 3 tours de jeu, et j'ai arrêté de compter à ce moment là, j'avais joué 3 fois à mon tour normalement sans jamais me faire éjecter, alors que d'autres joueurs avaient déjà pu jouer par le biais des éjections plus de 6 fois. Résultat je finis dernier à 93 points le premier ayant 146.
Habitué des jeux de Vital Lacerda, on retrouve dans The gallerist tout les ingrédients chers à l'auteur. Un thème fort, des mécaniques imbriquées les unes dans les autres (on retrouve par exemple les actions exécutives) mais surtout des mécaniques au service du thème. Par exemple lorsque l'on vend une oeuvre de sa galerie il faut faire partir un visiteur, ou bien le fait de gagner des tickets quand des visiteurs viennent dans notre galerie, la cote de l'artiste qui fait monter le prix des oeuvres... Tout est au final très thématisé.
L'interaction est également bien présente, car on joue parfois avec les autres joueurs (faire monter une cote par exemple) ou contre les autres (placement au marché international) mais jamais vraiment de façon frontal.
Evidemment il y a une certaine lourdeur au début mais le jeu est au final fluide et les règles toujours nombreuses dans les jeux de Lacerda sont très claires et logiques.
Le décompte des points n'est pas simple car on score dans beaucoup de domaines différents et il peut parfois être un peu compliqué de savoir ou tout le monde en est au cours de la partie. (Cela peu déranger certains joueurs).
Le matériel est toujours exceptionnel également, tuiles, meeples, petit chevalet, joli sac tout est au top, on est dans du haut de game.
Bref encore un coup de coeur, un grand Lacerda.
Plus je joue aux jeux de Lacerda, plus je suis surpris de la simplicité des règles mais de la profondeur des jeux. Effectivement, les règles de The Gallerist ne sont pas compliquées, mais nombreuses. Une multitude de petites actions à faire, de choses à penser car une action, dans un jeu comme The Gallerist, en déclenche un certain nombre. Le tout en restant très thématique.
Mention toute particulière au matériel de très grande qualité qui, à chaque fois, nous plonge encore plus dans le thème.
Le thème, la stratégie, la beauté du jeu, tout y est !
Du Lacerda quoi :)
Attention tout de même.
Jeu pour joueurs avertis.
Annoncé 30 min par joueur, vous pouvez facilement compter le double.
Surtout pour une première partie.
Et une chose garantie : les neurones vont chauffer !!! Mais le plaisir ira de paire !
Pas grand chose à dire de plus :
- C'est magnifique graphiquement
- Le matériel est d'une qualité très au dessus des standards habituels (et y a même un thermo)
- La profondeur de jeu est bien présente
- Le thème est intéressant/non habituel/bien intégré
- Les règles sont facilement assimilées
- Le plaisir de jeu est immédiat
- L'envie de rejouer est tout aussi immédiate !
En bref foncez vous procurer votre boite, c'est un achat sur !
Un tres bon jeu ou le theme est tres bien rendu, une fois le jeu joué une fois, on peut revenir dessus des mois plus tard sans se replonger dans les regles grace a une iconographie tres bien faite.
Joué uniquement à 2 pour le moment, à jouer à 3 très bientôt.
Un très bon Lacerda
A noter pour beaucoup une fin de partie un peu délicate à lire, mais ça n'enleve rien au jeu.
Mon Lacerda préféré parmi tous. J'adore Lisboa, j'apprécie Vihnos mais j'aime vraiment Gallerist. Ce jeu est parfait, l'équilibrage au top et le matériel magnifique.
Ce qui est génial avec les jeux de Lacerda, c'est l'histoire que transmet l'auteur : tout est logique dans le jeu, y'a pas d'actions "poubelle" qui permettent de compenser une faiblesse de la mécanique. Hélas, c'est plutôt compliqué de le trouver en France.
2 parties à trois :
\* la première un peu longue du aux explications et à l'assimilation des règles 3h45
\* deuxième partie 2h30
Le matériel est de qualité et le jeu tourne super bien. C'est un jeu qui mérite plusieurs parties de manière rapprochées comme beaucoup de jeu de ce type.
Perso, suite à ces 2 parties, je l'ai acheté.
Ce jeu est finalement pas si compliqué, certes il y a beaucoup de choses, mais une action par tour, Une première partie est nécessaire pour bien appréhender "la bête", car la difficulté est de bien orienter sa stratégie, optimiser ses actions, le tout avec de l'interaction grâce à cette mécanique originale de l'éjection. J'apprécie l'utilisation thématique des visiteurs vers sa galerie.
Mention spéciale pour la qualité du matériel.
Au final une grande richesse de jeu grâce à sa forte courbe d'apprentissage, que du bonheur!
Ouvrir une boite de The Gallerist, c'est toute une aventure. L'odeur du matériel neuf nous chatouille les narines, le thermoformage nous interpelle par son efficacité et la beauté du matériel émoustille nos yeux , suffit plus qu'à dépuncher et c'est parti !
Il y a 20 pages de règles bien formatées avec en plus un exemple de partie et le détail du mode solo. Pour ce jeu, il faudra donc un certain investissement niveau temps pour éviter de lire la règle en diagonale et donc ne pas oublier un ou deux points de détails. Je conseille de faire une petite fiche notes pour que dans le futur, en ressortant le jeu, qu'on aie pas besoin de replonger dedans très longtemps.
On pourrait s'attendre à un jeu ultra complexe où il faudrait avoir bac+4 pour espéré jouer correctement, mais une fois les premiers tours effectués tout s’enchaîne avec simplicité déconcertante. Le thème est très bien retranscrit et toute action effectuée "a sa raison d'être" dans celui-ci.
Découvrir des artistes; Acheter et exposer leurs œuvres; Vendre des œuvres d'art et faire marché vos relations à l'international pour gagner de la réputation seront le mot d'ordre dans ce magnifique jeu que je recommande si vous aimez vous casser les neurones pendant 2h (un peu plus lors des premières parties) sur un jeu bien thématisé et de très bonne qualité
Un vrai jeu pour les gamers dans lequel le génie de Lacerda s'exprime à son plus haut niveau. Un vrai petit bijou ludique pour lequel il ne faut pas avoir froid aux yeux pour maîtriser une regle complexe mais redoutablement imaginée où tout s'enchaîne parfaitement. Le matériel est magnifiquement réalisé et l'ambiance du jeu est très travaillée. Du lourd mais du bon !!
Si Vinhos et Kanban résonnent à vos oreilles comme une douce mélodie, précipitez vous sur Galerist, c'est du haut niveau fume neurones !
Le thème est cette fois le marché de l'art, un thème très bien exploité avec ses galeries où il faut attirer les VIP, investisseurs et autres collectionneurs. Allez vous découvrir de nouveaux talents et les pousser vers le somment, spéculer sur les toiles, gagner de la réputation, tenter d'acquérir des chef d'oeuvres ? ...et surtout, gagner de l'argent.
A part l'oubli des vernissages (un comble très cheeeeeeer !) tout y est. Il faudra choisir une direction (les objectifs peuvent vous y aider), s'y tenir, être opportuniste, faire des choix impossibles...
Toute la panoplie des jeux de gestion y est. L'auteur a mis pas loin de 6 ans à finir ce jeu, ce n'est donc pas en une partie que vous allez en découvrir les finesses.
Du gros, du bon.... mais pas pour tout le monde.
En anglais mais, à part les règles (pas vraiment compliquées), ce ne sont que des logos, beaucoup de matériel, pour un prix avoisinant les 80/90 e.
Et pourtant on adore Kanban et on avait bien aimé Vinhos. Mais la non, le thème ne colle pas assez. Ces achats / reventes à la façon d'un jeu de bourse mais en beaucoup plus lourd sont des mécanismes pas du tout novateurs.
Par contre le matériel et notamment la boite sont d'une qualité remarquable.
Avis après 2 parties (une à 2j et une à 3j):
Matériel (9/10): matériel de haute qualité (normal au regard du prix). Aucun point négatif à mentionner.
Règles/ thème (8/10): les règles sont bcp plus simples à expliquer que celles de Kanban. Toutefois ça reste du lourd, du Lacerda. Le thème de gestion d'une galerie d'art est bien retranscrit par rapport à d'autres jeux de gestion: pendant la partie on ressent bien ce sentiment de développement de sa galerie d'art.
Gameplay (7/10): les mécaniques du jeu s'imbriquent bien: on sent le travail de réflexion de Lacerda pour sortir un jeu épuré et à priori équilibré (je manque de recul pour savoir s'il existe une stratégie plus forte que d'autres). Je n'ai pas joué à 4j mais je crains que ce jeu soit trop lourd à 4 en termes de suivi du joueur actif de part les actions kicked-out (comme expliqué dans une réponse précédente). Mais rien de très innovant en termes de mécaniques.
Rejouabilité (NC): je me prononce pas sur ce point avec seulement 2 parties au compteur.
Conclusion: Après Kanban que j'ai bcp aimé, j'étais un poil déçu avec the Gallerist en termes de propositions de mécaniques originales. En revanche coté matériel et thème, Lacerda est très fort. Pour moi c'est un très bon jeu.