un jeu qui annonce 2 h de jeu sur la boite on se dit que ca va être long ! normal ! et pourtant
on se dit qu'on va passer son temps à attendre ! et pourtant
le matériel est magnifique et la boite comporte plusieurs extensions ! que demander de plus !??
le jeu est stratégique avec une seule façon de marquer des PV : faire des bombes !
il y a beaucoup d'explications de règles mais elles sont toujours simples; c'est la multitude d'actions qui peut faire peur et appréhender sa façon de jouer mais au final il y a une grande fluidité et un grand plaisir de jeu
a conseiller imprativement ++
Prenez un thème historique bien sombre, genre la guerre froide et l’escalade de la puissance nucléaire. Prenez un mécanisme bien allemand de pose d’ouvrier, froid et mécanique. Prenez des bâtiments bien glauques et peu amènes comme des mines d’uranium, des usines de production et des centrales… Et faites-en un jeu hyper sympa, dynamique, voire drôle, avec beaucoup d’interaction et même presque beau !
C’est ce challenge impossible qu’a réussi Minion Games avec brio. Les ouvriers déguisés version meeple-like m’ont immédiatement fait craquer et l'esthétique dynamique rend le plateau juste extra. Graphiquement, ça le fait. Mécaniquement aussi : à votre tour, soit vous posez des meeples, soit vous les récupérez ; à la Tzolk’in sans les roues ce qui fait qu’une place prise n’est libre que quand elle est libérée. Ça donne un aspect timing très intéressant. En plus de ça on peut détruire des bâtiments ennemis ou les occuper par espionnage. Tout ça pour en plus rajouter une dimension course puisque le but est d’obtenir un certain nombre de points de bombes et que la partie s’arrête immédiatement quand le score requis est atteint.
Au final, il ressort de Manhattan project un jeu très dynamique qui laisse un gros goût de reviens-y. Avec un tel thème, j’ai été le premier surpris à adorer ce jeu. Je m’en referais bien une tout-de-suite, tiens !
The Manhattan Project est un jeu de placement d’ouvriers, sorti en VO en 2012 et en VF en 2014.
Il s’agit d’un jeu au thème décalé puisqu’il propose de participer à une course à l’armement atomique, mais très agréable tant l’éventail des possibilités est énorme ; non seulement en terme stratégique (je peux jouer agressif pour détruire les bâtiments adverses et les rendre inopérants, je peux jouer l’espionnage pour mobiliser mes ouvriers dans les bâtiments adverses, bloquant ainsi l’accès aux propriétaires effectifs, je peux jouer l’embauche à outrance pour avoir beaucoup de personnel à affecter lors de mon tour…) mais aussi en terme de modules supplémentaires (Nations, Fusée, Personnalités, Bombe H) qui garantissent un bon renouvellement de l’expérience de jeu tout en orientant la stratégie globale (un peu comme les aménagements mineurs dans Agricola)
En fonction de l’avancement de la partie, plusieurs joueurs peuvent se liguer contre celui qui est en tête pour l’empêcher de l’emporter trop vite. Dans M.P, il faut savoir gérer ses ressources atomiques, humaines, mais aussi le tempo (savoir quand je dois jouer pour me développer ou quand je dois jouer pour bloquer un autre). La disponibilité de l’argent est assez tendue, il faudra donc veiller à s’en procurer tôt dans la partie en achetant un bâtiment qui en rapporte (car il sera activable à chaque tour) par opposition aux cases de revenus à disposition sur le plateau central dont la disponibilité est incertaine [une particularité de M.P est qu’on ne peut placer qu’un seul de ses ouvriers lors de son tour sur le plateau central]. Il faudra enfin calculer le moment propice pour récupérer l’ensemble de ses ouvriers (qui déclencheront le rappel des ouvriers neutres, laissant ainsi libre d’accès certains bâtiments, à leur propriétaire ou aux espions). Pour mémoire, il s’agit d’une « course » donc le 1er joueur réussissant à construire (tester) et faire péter sa bombe empoche des points bonus. Pas tellement par rapport au 2ème mais assez nettement par rapport au dernier.
Ce jeu s’adresse à un public déjà familiarisé aux jeux de stratégie, qui comme moi apprécient l’interaction car il y en a plus qu’à l’accoutumée comparativement aux jeux de la même catégorie, tout en étant capables d’une certaine abstraction par rapport au thème. Compter 2h de jeu à 4, ce qui est raisonnable. J’ai été tout à fait convaincu par cette expérience ludique et suis fort aise que l’éditeur français nous ait gratifié de tous les modules pour le prix d’un jeu de base. De ce fait, j’accorde sans sourciller la note de 90%, les deux bémols que je relève étant le cynisme du thème et la taille du jeu qui aurait pu être un chouilla plus grand.
The Manhattan Project est un jeu de pose d'ouvrier avec un thème particulièrement grinçant puisque l'objectif est de fabriquer (et éventuellement de tester) des bombes atomiques et, comme le jeu est américain, il est plus interactif et méchant que ses modèles allemands. Il reprend à son compte un mécanisme que j'apprécie tout particulièrement : il se joue au fil de l'eau (la partie n'est pas rythmée par un tour de jeu : une action laissée à l'initiative de chaque joueur permet de reprendre ses ouvriers du plateau - et de libérer les emplacements qu'ils occupaient). Le déroulement est en grande partie classique : on peut collecter des ressources (du fric ou du yellowcake - c'est-à-dire du minerai d'uranium), embaucher du personnel (obtenir des ouvriers supplémentaires, y compris des ouvriers temporaires), spécialiser son personnel (former des ingénieurs ou des scientifiques, nécessaires pour activer certaines actions, en particulier pour raffiner le yellowcake et développer les bombes), construire des bâtiments (et disposer ainsi de nouvelles actions sur son plateau personnel). Ce dernier aspect est primordial car un joueur ne peut jouer qu'une seule action du plateau général à son tour tandis qu'il peut activer plusieurs actions de son plateau personnel. La partie interactive est assurée par l'action d'espionnage (qui permet d'utiliser les bâtiments des autres joueurs - et de bloquer ceux-ci au passage) et par la fabrication de bombardiers ou de chasseurs (les premiers permettent de bombarder les bâtiments adverses et les seconds permettent de se prémunir des bombardiers adverses - de manière passive - ou de détruire les appareils adverses - de manière active). La partie se termine dès lors qu'un joueur a fabriqué une valeur suffisante de bombes atomiques (bombes qui peuvent être soit au plutonium, soit à l'uranium, et offrent deux stratégies légèrement différentes pour scorer). Par ailleurs le jeu est fourni avec du matériel supplémentaires pour plusieurs petites variantes sympathiques. Un excellent jeu, plein de mauvais esprit et de petites subtilités sur lesquelles je suis passé, auquel je ne reproche que les fins de partie assez abruptes (deux bombes suffisent parfois pour terminer la partie) et de n'être vraiment intéressant qu'à 3 - 4 joueurs (en particulier à 5 joueurs les stratégies qui reposent sur l'interaction - espionnage ou aviation - ne fonctionnent plus).
Excellent jeu de pose d'ouvrier avec une touche d'immersion.
Il est très fluide et le gros plus par rapport à cette catégorie de jeu c'est que l'on peut bloquer son adversaire en lui bombardant ses usines (sur son plateau personnel) ou bien en l'espionnant (on se sert de ses usines) ce qui va le ralentir considérablement. De l'interaction donc.
Le jeu est livré avec ses extensions alors que demander de plus.
Bref que du bon.
Je ne suis pas un grand adepte des gros jeux de gestion et j'avoue avoir peur des jeux qui annoncent des parties aussi longues en moyenne.
Et pourtant quelle bonne surprise que la découverte de ce jeu très simple d'accès grâce à une thématique immersive, des actions simples et variées et un plateau détaillé.
De + il y a vraiment de bonnes interactions avec les autres joueurs et ça ça me plait beaucoup! (on ne fait pas chacun sa soupe de son coté)
Bref j'ai pas vu le temps passé et j'ai vraiment pris du plaisir à y jouer
Vous en avez marre de placer des ouvriers pour construire un château ou collecter du mais, dans ce jeu vos mineurs exploiteront des mines d'uranium, vos scientifiques l'enrichiront en plutonium, et vos ingénieurs en feront des bombes H, et vous, vous! Oui vous vous pourrez les envoyer sur les villes des autres joueurs!! A l’ouest rien de nouveau, donc, au niveau des mécanismes, c’est de la pose d’ouvrier même si l’espionnage peut changer un peu la donne, il faut aussi bien faire attention à quand reprendre tous ses ouvriers, mais à l’est, vous pourrez incarner la Corée du nord et vous en donner à cœur joie…
Pleins de mini extensions incluses de base dans le jeu, c’est top pour le renouvellement…
Un très bon jeu où il faut calculer ses coups à l'avance et où l'interaction avec les autres joueurs est forte (espionnage, bombardements).
Apprentissage simple, iconographie évidente, les tours sont rapides mais nécessitent tout de même une anticipation de chaque instant. Le thème peut en repousser certains (construire des bombes atomiques), bien que moi j'adore parce que cela sort justement des sempiternelles zombies, sorciers et autres infestations d'orcs.
Un must have pour ceux et celles qui aiment les calculs au millimètre, qui détestent perdre sur un hazard malchanceux, et qui apprécient les fourberies de type fin de partie rushée non prévue au programme...
Un grand jeu! classico subito comme on dit du coté du vatican. La thématique un peu border-line est marrante et bien présente. La mécanique est bien huilée et équilibrée, l'interraction est possible mais pas obligatoire. Le matériel est beau et classe suprême: toutes les extensions sont dans la boite de base. C'est le zéro défaut de mon point de vue.
Car au-delà de son thème fort et qui pourrait ne pas être accepté par tout le monde, The Manhattan Project est un excellent jeu de placement d’ouvriers, stratégique, complexe et qui de surcroît ouvre la porte à l’agression directe entre joueurs. En plus, comble du bonheur, histoire de faire le pire jeu de mots possible en disant que ce jeu est une bombe, cette édition de The Manhattan Project contient une ribambelle de mini-extensions offertes comme les fusées pour se foutre encore un peu plus sur la tronche, les personnages spéciaux et les nations qui disposent de pouvoirs spéciaux ou encore les « usines, matériaux, bombes, et réacteurs » pour insérer le lithium dans la partie et encore plus la complexifier. Ce jeu est une bombe… j’assume…
(Ma critique complète : http://www.gamelove.com/news-actu/regard-sur-manhattan-project-118087)
Avis donné après une partie seulement... donc à prendre avec des pincettes.
Le jeu est à peu près conforme à ce que j'attendais, à savoir un mélange d'Agricola (on pose des ouvriers sur un plateau central et/ou personnel pour déclencher un effet) et de Tzolk'in (ouvriers à poser/reprendre à intervalles réguliers) mâtiné d'un côté agressif (possibilité de bombarder les bâtiments adverses pour les bloquer temporairement). De ce point de vue-là, pas de surprise et pas de déception. Le jeu tourne bien, le matos est impeccable, la règle est parfaitement écrite. J'ai bien aimé le principe d'espionnage, même si je l'ai trouvé cher et difficile à mettre en place (en espionnant on se prive d'une autre action sur le plateau central). J'ai également bien aimé les cases qui proposent un plus gros bonus ($, yellowcake) en contrepartie d'un petit bonus offert aux autres joueurs. J'aurais d'ailleurs aimé que le concept soit poussé plus loin.
Quelques déceptions en revanche :
- Je pensais trouver, un peu comme dans Tzolk'in, un jeu dans lequel le "tempo" est très important pour la gestion des ouvriers : savoir quand placer seulement un ou deux ouvriers pour temporiser afin de bloquer un joueur ou d'attendre une ouverture. Dans les faits, nous avons tous eu l'impression qu'une fois notre "moteur à uranium/plutonium" acheté, rien ne nous incitait à temporiser, au contraire : on fait un gros tour en plaçant un max d'ouvriers pour récupérer un max de ressources et/ou construire une bombe, puis un tour "à vide" où on rappelle tout le monde.
- Dès la première partie, j'ai eu l'impression qu'on faisait tous un peu la même chose : il n'y a qu'une seule voie vers la victoire (construire des bombes) et qu'un seul moyen d'y parvenir (récupérer du yellowcake pour faire de l'uranium ou du plutonium). Les bâtiments personnels ne sont pas très variés et ne font "que" produire des ressources plus ou moins efficacement. J'ai un peu peur que le jeu se renouvelle assez mal, mais je me trompe peut-être.
- Enfin, si j'ai beaucoup aimé le fait de pouvoir ralentir un adversaire trop en tête en bombardant ses bâtiments, j'ai trouvé dommage que cela affecte énormément l'équilibre des forces : je me suis pour ainsi dire "sacrifié" pour ralentir le joueur proche de la victoire, mais j'ai du coup perdu du temps et laissé le champ libre au troisième joueur, qui remporte la partie sur le fil. Sans le vouloir, j'ai fait du kingmaking et je pense que c'est un aspect inévitable du jeu : mon choix d'attaquer le joueur en tête était parfaitement logique (il lui manquait une dizaine de points d'une part et d'autre part, le troisième joueur était trop bien protégé derrière une armée de chasseurs) et je ne le regrette pas, j'ai d'ailleurs terminé deuxième alors que j'étais loin derrière au départ... mais j'ai quand même trouvé un peu dommage que le bombardement soit très handicapant pour la cible, gênant pour l'attaquant et bénéfique pour tous les autres joueurs (qui du coup peuvent joueur normalement dans leur coin). J'aurais aimé que les effets des bombardements soient plus globaux et affectent tout le monde, quitte à être moins puissants.
- Pour terminer, j'ai trouvé dommage que rien ne soit prévu pour adapter le plateau central aux configurations 2-3 joueurs. J'imagine bien qu'à 4 et 5 joueurs ça doit fighter pour obtenir une place sur le plateau, mais là on faisait un peu ce qu'on voulait...
Voilà, c'est indéniablement un beau jeu qui tourne très bien, mais qui semble manquer de variété et qui m'apparaît très sensible aux situations de kingmaking. Si j'avais un temps infini j'y rejouerais volontiers, mais j'ai déjà tellement de bons jeux auxquels je n'ai pas le temps de jouer...
Bouchez-vous les oreilles et cachez vous derrière la cabane de Mickey, ça va faire un peu de bruit... Bon, c'est d'accord, nous sommes en présence d'un jeu qui ne fait pas rêver aux plages de sable fin. Car ici, les plages, on préfère les atomiser pour faire quelques tests \*amusants\*. Uranium ? Plutonium ? Hydrure de lithium ? Faites votre choix.
Ca a au moins l'avantage de justifier qu'on puisse se mettre sur la tronche à grand coups d'armes (presque) conventionnelles tout au long de la partie. Un peu de chasseurs, un poil de bombardiers et un zeste de fusées feront la joie des grands et des petits. Des grands et des petits pays, bien entendu.
Le point fort du jeu réside dans le décalage entre les joueurs qui est généré par le système de pose et de reprise de ses ouvriers. On est en effet tenté de continuer à poser sans cesse pour ne pas libérer des places sur le plateau pour les autres joueurs. Mais, dans le même temps, reprendre ses ouvriers permet de les replacer tous sur ses propres usines au tour suivant... A moins que. A moins qu'un espion ne soit venu utiliser ces usines entre temps. Ou à moins qu'un bombardier ne soit passé par là.
Le jeu est très tendu jusqu'en fin de partie, car les joueurs sont tous plus ou moins proches de l'objectif, et le couperet tombe d'un coup : un joueur parvient à construire soudainement la bombe qu'il lui faut pour achever son œuvre, et la partie s'arrête net. Il est d'ailleurs très difficile d'évaluer lequel en est le plus proche, et même lorsqu'on annonce fièrement qu'on finit au tour suivant (si les autres joueurs ne sont plus en mesure de faire quoi que ce soit pour empêcher ça), il est tout-à-fait possible qu'un autre joueur, qui se faisait tout petit parce qu'il n'était pas sûr d'avoir ce qu'il fallait, vous grille la politesse au dernier moment dans un dernier tour fracassant ! Suspense insoutenable donc.
Un thème original, une mécanique plaisante, beaucoup d'interactivité et une fin de partie haletante. Un très bon jeu en somme.
Un très bon jeu ou le thème et la terminologie mettent dans le contexte historique de l'époque prélude à l'ère nucléaire et autre course à l'armement.
Ici deux possibilité on pose des techniciens ou on les retire. La difficulté étant d'acquérir le ou les cartes bâtiments on bon moment et de les activer afin d'obtenir des ressources qui vous permettront d'augmenter vos capacités de recherche sur deux échelles, l'uranium et le plutonium. Pour obtenir cela vous avez un panel de possibilité, les mines de Yellow cake, l'espionnage ou le recrutement de techniciens, l'espionnage.
La course à l'armement s'avérant primordial vous avez la possibilité de ralentir vos adversaires en lançant des attaques aériennes et de détruire un temps les divers installations de vos adversaires.
Beaucoup d'interaction entre les joueurs et n'oubliez pas d'observer le plateau des joueurs.
Bref un très bon jeu, du matériel de qualité et des extensions à foisons. De prime abord le livret de règles peu rebuter mais tout est bien expliqué et claire.
"Je t'assure, je ne cherche qu'à défendre ma propre nation...Oui, d'accord j'ai bombardé ta base mais c'était un tir ami..."
Bienvenu dans une nouvelle guerre froide ou il va falloir trouver le bon équilibre entre la gestion et agressivité.
La force du jeu est là, malgré la mécanique du placement d'ouvriers, on n'a pas l'impression de jouer seul dans son coin puisque l'on peut lancer (ou subir) attaques et espionnage. Garder un œil sur ses adversaires, gérer ses chasseurs/bombardiers et bien penser le moment de rappel des ouvriers et crucial.
De plus, le jeu s’accélère vraiment au fur et à mesure (les bâtiments et les ouvriers de plus en plus nombreux est multiplient nos actions possibles) ce qui donne un bon coup de pression à la fin avec une véritable course à la bombe.
De plus le jeu est fourni avec toutes les extensions ce qui vraiment agréable (l'éditeur aurait pu nous les vendre par la suite...) et permet de renouveler les parties.
Un petit bémol, les bombes à l'uranium semblent finalement plus inintéressante que le plutonium car vraiment moins coûteuses mais c'est peut-être que je ne maîtrise pas encore cette technologie.
Avis après 5 parties (2, 3 et 5 joueurs)
Les+ :
-Un thème très bien rendu à travers la mécanique du jeu.
-matériel de bonne qualité
-Toutes les extensions disponibles surtout avec les nations et les personnages
-plaisir de voir ses actions démultipliées au fur et à mesure de la partie avec ses bâtiments.
-Le plaisir d’aller espionner chez les autres
-tout le timing à maitriser entre poser ses techniciens et savoir quand les reprendre.
-Les parties à 2 joueurs très tendues et beaucoup plus contrôlables.
Les - :
-se faire pilonner tous ses bâtiments ( j’ai fini une partie avec tous mes bâtiments explosés, ce qui ne m’a pas empêché de gagner d’ailleurs car heureusement il y a l’espionnage J)
-se faire prendre un super bâtiment sous le nez
-se faire espionner par les adversaires
Conclusion :
Après une première partie désastreuse où j’étais fatigué et n’avais pas trop apprécié le jeu, j’ai heureusement eu l’occasion d’y rejouer et de découvrir tous le plaisir de l’espionnageJ.
J’avoue que c’est la configuration à 2 joueurs qui m’a le plus conquis, car plus maitrisable et surtout sans effet de kingmaking avec un joueur qui t’explose tous tes bâtiments. De toute façon justement entre les pouvoirs des bâtiments, l’espionnage, l’aviation il y a plusieurs moyens de se retourner.
J’ai gagné une partie à 5 avec toute une stratégie basé sur l’espionnage par exemple. Je dirais que dans ce jeu et ce que j’aime bien c’est qu’il faut maitriser l’art du timing de pose et récupération de ces techniciens au bon moment. Quand on y arrive bien c’est un vrai plaisir. De plus pour une fois le thème n’apparait pas plaqué pour un jeu de gestion. Un must donc pour moi !
Je possède le jeu et j'ai trois parties à mon actif.
**Au niveau matériel, je suis un peu déçu:**
Un jeu trilingue (français/allemand/anglais), c'est déjà limite confus. Même s'il est bienvenu d'avoir le jeu en français et en allemand (ça ne peut pas faire de mal), je trouve très mal venu que bon nombre de cartes, quand à elles, soient exclusivement en anglais. Il est en quelle langue ce jeu finalement?
Ils essayent de justifier ça dans leur fascicule par le fait que c'est "historiquement" plus juste par rapport aux origines du projet (on se demande s'ils parlent de leur jeu ou de l'incident tant c'est bien tourné) mais c'est injustifiable car pas du tout cohérent et totalement infondé. En quoi est-ce historiquement plus juste d'appeler l'usine "Factory" et l'université "University"? Ca apporte quoi? Faire des economies est une chose mais me faire avaler des couleuvre en est une autre.
Passe encore le mélange de langues (même si 40% des cartes sont en anglais). La goûte radioactive qui fait déborder le baril, c'est la présence d'un petit autocollant noir sur une des cartes pour cacher un texte erroné qui a été corrigé à la va-vite. Facile de voir ce qu'il s'est passé: ils ont eu une erreur d'impression avec un texte doublon, ils ont voulu cacher ce doublon via un autocollant inscrit mais au lieu de mettre cet autocollant côté traduction française, ils l'ont fait côté traduction allemande. Résultat des courses: on a une carte avec une erreur de texte d'un côté et un autocollant rectificatif de l'autre. On sent nettement une décision de dernière minute qui vient tout gâcher. Un défaut, ça se rectifie pleinement ou ça s'annonce sans détours (je comprendrais) mais ça ne se refile pas en douce.
C'est dommage car on voit qu'il y a un réel effort au niveau de la qualité du matos. Le reste est juste parfait et sent la qualité.
**Au niveau du jeu et de la mécanique:**
C'est juste génial. Plein de choses à faire. C'est un jeu de placement et de course à la fois et il n'est pas impossible qu'une fois ce jeu acquis, d'autres jeux prennent la poussière tant celui-ci a le potentiel d'en remplacer beaucoup d'autres voire de faire mieux.
Le thème est cohérent et les extensions (incluses) amènent un plus indéniable au jeu (nations, personnalités, bombe H, fusées). L'extension "fusées" est probablement dispensable mais pour le reste, il n'y a rien à jeter.
En ce qui concerne la possibilité de bombarder les bâtiments des adversaires, même si ça me semble pertinent, nous n'avons jamais eu à y faire appel. Cela semble être une action inutile quand il y a tellement à faire et donc personne ne s'y est mis. Il semble que c'est une remarque qui revient souvent à propos de cette règle mais ce n'est pas un défaut car la possibilité est là, libre à vous de l'utiliser ou non.
Sans l'autocollant noir, l'erreur d'inscription, la traduction partielle et la justification bidon dans les règles, ce jeu aurait la note maximale tant il est bon.
2 parties à mon conteur, un avis mitigé sur un jeu attendu.
J'aime le design et les dessins, j'aime l'idée de fabriquer l'arme de destruction massive quasi ultime (ben oui ça vaut pas une épidémie de peste noire !), j'aime d'avoir dans la boîte tout le jeu et toutes les extensions existantes à ce jour.
J'adore les jeux de placement d'ouvriers, mais là le bas blesse sur un certain nombre de points :
il y a des moteurs à victoire, les gens ayant expérimenté le jeu les connaissent et se les accaparent très vite,
on joue seul dans son coin, les bombardements ont toujours été soit bloqués car tout le monde se montait au même niveau et personne n'osait attaquer, soit se focalisait sur celui en avance, qui de toute façon avait de quoi réparer, et on a pas réellement le temps de perdre une action centrale pour bombarder vu tout le développement a faire. 1 air strike c'est limite pour la stratégie de jeu alors 2 c'est quasi impensable.
L'espionnage par contre est une vraie bonne idée et est bien pensée on occupe chez les autres et c'est au reset que l'on libère les places à la fois des usines occupées, des emplacements du plateau central et de ses autres usines qui s'ouvrent ainsi à l'espionnage d'autres.
Il y a une réelle stratégie à savoir quand faire le reset pour maximiser son tour suivant.
Il y a un réel déséquilibre avec la variante des cartes nations, certaines sont clairement plus puissantes que d'autres.
Il y a le souci de la sortie aléatoire de la file d'attente des usines. On est toujours en début de partie à se dire, je crame un pion pour récupérer un chercheur ou un ingénieur ou j'attends en faisant autre chose en espérant que j'aurais acès à une université après ?
Je développe plutôt en plutonium ou en uranium ? les bombes accessibles sont que en uranium et on a que des usines au plutonium pour l'instant, quoi faire ?
Dans mes parties j'ai eu ça justement toutes les usines à plutonium étaient à la fin du paquet de bâtiments, j'ai développé dès le second tour en plutonium car il y avait plus de bombes comme ça. Mais j'ai jamais pu réellement monter efficacement sur le plateau, et lors de la distribution des bombes j'ai eu le choix qu'entre 2 à l'uranium bien sur ! Les suivantes disposées étaient majoritairement uranium aussi et on a plus le temps de changer de stratégie.
Enfin, impossible d'anticiper la fin, d'un coup un joueur fait une combo mortelle sur son plateau individuel, valide 2 bombes et fait le total des points de victoire demandé. Il y a un déséquilibre clair mais je me demande encore où exactement.
Voilà un jeu dont j’attendais beaucoup à la vue des premières images du jeu dont je trouvais les illustrations très bonnes. Le moins que je puisse dire c’est que je n’ai pas été déçu.
Matériel de qualité, jeu édité en France incluant directement toutes les extensions, thème très bien retranscrit … bref un sans-faute ou presque que ce soit au niveau création qu’au niveau édition française (merci Marabunta !).
La mécanique du jeu (placement d’ouvrier) n’a rien de révolutionnaire mais est très bien traité.
Le jeu s’apparente à une course contre la montre. Il faut d’abord développer un outil de production (travailleur, mine de Yellow Cake, usine d’uranium et/ou plutonium) avant de passer à la construction des bombes elles-mêmes.
Et le tout sans oublier d’espionner un peu les adversaires pour anticiper une éventuelle attaque sur nos installations.
Pour un jeu de gestion, l’interaction est omniprésente : Squattage de case sur le plateau principal, espionnage des bâtiments adverses, bombardement des bâtiments adversaires.
Côté extension, nous avons la possibilité de construire des usines de roquette, d’incarner une nation avec une spécificité unique, interpréter un des acteurs historiques du projet Manhattan ou encore de construire des bombes à l’hydrogène.
Un hit du second semestre 2014 à côté duquel il ne faut surtout pas passer.
Et bien, je suis un peu surpris des avis que je lis ici. Les gens disent que le jeu est long et lourd à 4 ou 5 joueurs, et pourtant c'est la configuration que moi, je conseillerais le plus. A 2 ou 3, c'est trop facile de voir où vont les autres et quelques bombardements en début de partie suffisent à les arrêter complètement. Du coup, il suffit d'acheter les 2/3 bonnes cartes pour que la partie devienne tout d'un coup très facile. Car justement, la disparité des cartes fait qu'on se rend très vite compte de quelle carte est pétée, et de laquelle ne l'est pas. 1, 2 ou 3 joueurs, il devient donc facile qu'un joueur obtienne toutes les cartes pétées, et donc prenne l'avantage sur ses adversaires. Chose qui à mon sens est infaisable à 4 ou 5 joueurs.
A part ça c'est un très bon jeu, autant le thème que les graphismes et les mécaniques sont bons.