Je n'ai pas connu la première édition, mais celle-ci offre du matériel de qualité et une prise en main assez rapide. Mécanique assez simple pour pouvoir toucher un public assez large et jeu très fluide malgré le nombre d'opérations à effectuer lors de chaque tour. Jeu évolutif qui ajoute de la tension et les interactions sont nombreuses entre les joueurs, même à deux.
Un régulier dans notre rotation.
Voilà un jeu original!Le thème colle parfaitement aux mécanismes qui sont un peu la marque de fabrique des productions KRAMER.Le jeu est très plaisant à jouer et facile à expliquer.Le plateau change à chaque partie et les tours s'enchaînent sans difficulté. Une belle réussite, même si le jeu à un côté "pantouflard".Il est peu dynamique mais ce n'est pas ce qu'on recherche avec Tikal.Il y'a peu d'intéractions directes et les rebondissments ne sont pas si nombreux. Un joueur très à la traîne au 1er décompte a du mal à revenir mais est-ce vraiment un défaut?Il à noter que la règle initiale colle parfaitement au thème, je déconseille donc la règle d'enchères, plus longue.Esthétique, chaotique et agréable, c'est une bonne définition de Tikal.Une valeur sûre.
Où quand un jeu déjà extraordinaire devient un joyau de part son édition tout à fait remarquable.
Un must have pour les mateurs de placement, majorité et opportunisme.
Tikal est un jeu pour 2 à 4 joueurs à partir de 10 ans signé par le mythique duo Kramer & Kiesling, et sorti pour la 1ere fois en 1999 avant d’être réédité tout récemment par Super Meeple. Il fait partie, au même titre que Java (2000) et Mexica (2002) de ce que l’on appelle la trilogie du masque, dont il constitue le 1er opus. Outre leurs auteurs, les jeux de la trilogie du masque ont en commun le fait qu’à leur tour, les joueurs bénéficient d’un certain capital de points d’actions à répartir parmi plusieurs actions possibles. Simple et efficace.
Plus spécifiquement concernant Tikal, nous sommes à la tête d’une équipe d’explorateurs, 18 pour être précis, en partance pour découvrir la jungle guatémaltèque, et surtout les trésors qu’elle recèle, afin de collecter ces trésors et prendre le contrôle de pyramides mayas.
Tikal, c’est en fait 2 jeux en 1 : une variante de base, plus hasardeuse mais plus thématique et une variante avancée, plus calculatoire mais pour le coup un peu surfaite, avec une phase d’enchères des tuiles terrain visibles au début de la manche afin d’annuler le hasard du tirage.
Du tirage de quoi me direz-vous ? En fait, au début de son tour de jeu [dans la variante de base] chaque joueur tire une tuile qu’il doit placer sur le plateau. Il y a 2 possibilités : soit il s’agit d’une tuile « volcan » qui occasionne un décompte de majorité immédiat, soit c’est une tuile clairière, trésor ou temple qui est à placer immédiatement. A son tour, un joueur a donc à charge de placer la tuile puis de répartir un capital de 10 points d’actions parmi les options suivantes : mettre en jeu un explorateur (1 pt), le déplacer (n points, en fonction du nombre de dalles présentes entre deux tuiles hexagonales, qui vont rendre les chemins plus ou moins accessibles en fonction de leur nombre), fouiller un étage de temple (sur une tuile temple, si possible 2 pts), prendre un trésor (sur une tuile trésor, s’il en reste, 3pts), établir un campement sur une tuile clairière ou trésor vide (5 pts), prendre le contrôle d’un temple (5 pts), et échanger des trésors avec un autre joueur (3 pts), à condition que l’échange en concerne pas un trésor déjà présent en 2 exemplaires devant l’un des joueurs concernés.
Les 4 types de tuiles vont sortir au cours d’une phase déterminée (j’appelle phase la lettre qui figure derrière les tuiles hexagonales) mais dans un ordre indéterminé en fonction des parties (on place d’abord les tuiles estampillées « A » au dos, puis les tuiles « B », puis les « C » etc jusqu’aux « G ». Un volcan se cache parmi les tuiles "B", "D", et "F" ; on sait par conséquent qu’un décompte va intervenir lors de ces périodes, mais pas exactement quand). La variante expert propose donc de choisir la tuile à rajouter au plateau par un système d’enchères de PV, car dans cette variante, toutes les tuiles d’une même phase sont disposées à l'avance face visible à côté du plateau. Le joueur le plus offrant remportera l’enchère et choisira sa tuile à rajouter au plateau parmi les tuiles proposées. Ensuite, il ne participera plus aux enchères s’il a déjà joué dans cette phase. Du coup, le dernier joueur n’aura plus le choix de la tuile à placer mais ne paiera rien pour l’acquérir.
Lorsqu’un volcan est tiré par un joueur (ou choisi suivant le variante jouée), il ne le met pas tout de suite en jeu mais dépense 10 points d’actions (la plupart du temps ce sont des mouvements pour se redéployer mais on peut très aussi construire des étages de pyramides lors des décomptes). Lors d’un décompte, et suite à la dépense de ses points d’actions, on ajoute : les trésors en sa possession en fonction du nombre d’exemplaires que l’on a acquis par découverte ou par échange. On compte aussi l’étage le plus élevé sur chacun des tuiles temples où l’on est majoritaire suite à ses déplacements et ceux dont on a pris possession [on peut prendre le contrôle de 2 temples au maximum par partie]. Le chef d’expédition (matérialisé par une figurine un peu plus grande à chapeau) vaut 3 explorateurs dans les décomptes. Le total donne le nombre de points que l’on marque sur le pourtour du plateau de jeu, puis c’est au joueur suivant dans le sens des aiguilles de répartie ses 10 points d’actions et de décompter etc, jusqu’à ce que cela revienne au joueur qui a tiré le volcan qui devra alors le placer sur la carte, sans contrainte de pose puisqu’un volcan est inaccessible, par contre toujours en mitoyenneté d’une tuile déjà placée. Et il pourra ensuite jouer ses 10 points d’actions propres (les 10 points d’actions joués au tirage du volcan sont des points d’actions donnés à tous les joueurs dans le cadre du décompte).
La partie prend fin lorsque la dernière tuile (« G ») est posée. On procède alors (après que le joueur qui l’a tiré ait placé cette tuile et joué son tour), à une dernière phase de décompte avec 10 points d’actions. Celui qui a capitalisé le plus de PV remporte la victoire ; l’égalité est brisée par le temple possédé le plus haut.
Alors il y a tout un tas de subtilités à maitriser pour se réserver le meilleur chemin vers les trésors ou les temples qui rapportent le plus, notamment au moyen de l’orientation des tuiles voire le placement des volcans (rappelons qu’au plus il y aura de dalles entre 2 tuiles au plus se déplacer coûtera cher et qu'un volcan est infranchissable) ; vous pourrez ainsi naturellement limiter l’accès à certaines zones aux adversaires en rendant le coût du déplacement prohibitif. Il faut prendre au bon moment le contrôle d’un temple, ce qui sacrifiera des explorateurs mais permettra ensuite que le temple ne soit compté qu’à votre profit exclusif lors des décomptes. Plus on le fait tôt, moins les temples rapporteront car les étages supérieurs ne seront pas encore construits, mais ils rapporteront pour tous les décomptes ; plus on le fait tard, plus cela coûtera cher en terme d’explorateurs à défausser, cela ne rapportera pas pour tous les décomptes, mais il y a fort à parier qu’il y aura beaucoup d’étages de construits.
Comme tous les jeux de K ‘n K, on se situe dans du familial à tendance expert. Ce jeu constitue une excellente passerelle vers des jeux plus costauds. Depuis 18 ans qu’il est sur le marché, Tikal n’a pas pris une ride et reste très efficace et plaisant à jouer, servi de plus par une réalisation irréprochable lors de sa dernière édition. C’est un incontournable qui a sa place dans toute bonne ludothèque auquel on pourra simplement reprocher son hasard (mais en même temps c’est tout à fait thématique de ne pas voir ce que l’on va trouver quand on part en exploration…) ou le fait de ne pas être plus complexe une fois les règles assimilées. 8.7/10
Mis à part les fiches de rappel des actions des joueurs qui ne ressemblent à rien, tout le jeu est vraiment beau. Les tours sont finalement très fluides, malgré cette mécanique assez vieillotte des 10 points d'action à dépenser (j'ai rajouté au jeu 10 gemmes vertes symbolisant ces points d'actions, histoire de ne pas s'y perdre). Les scores sont souvent tendus, et obligent à une autre partie !
Un excellent jeu dont je suis longuement passé à côté malgré sa réputation de "classique" et qu'il m'a été permis de redécouvrir grâce à la TricTrac TV.
Le nouveau matériel de l'édition Super Meeple rend ce jeu proche de la perfection. Les règles sont super simples, j'ai pu faire une première partie à 3 dont 1 joueur franchement néophite, et en plus fatigué :-)
Ces mêmes règles sont d'ailleurs très bien écrites et bien synthétisées.
En bref je recommande chaudement, le niveau de mes joueurs actuels ne semble pas m'imposer l'utilisation d'un chrono pour limiter leur temps d'action, à voir avec le temps !
Me reste plus qu'à essayer Mexica maintenant (que j'ai reçu en même temps :-)
PS : à la fin de la partie vous ne résisterez pas à l'envie de prendre votre plateau de jeu en photo tellement c'est beau !
C'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes parait-il. Je n'irai pas le vérifier en séduisant ma voisine septuagénaire, mais j'ai déjà une idée de la chose en ayant jeté mon dévolu sur cette version de Tikal.
Tikal est un vieux jeu et cela se ressent à la lecture des règles. Les 10 points d'action par tour font craindre de longs moments d'attente mais il n'en est rien. La mécanique s'assimile rapidement et les temps morts sont du coup assez rares après quelques tours de chauffe (un peu plus longuet à quatre joueurs tout de même).
Il y a deux jeux assez différents dans cette boîte. Le 1er (le "normal"), est un jeu calibré pour être un jeu familial+. La part importante de hasard dans les tuiles que l'on pioche peut engendrer beaucoup de frustration chez les joueurs les plus stratégiques. Elle plaira par contre nettement plus aux plus jeunes et à ceux qui aiment une part d'imprévisible (qui colle d'ailleurs nettement plus avec le thème de l'exploration).
Le second jeu (règles avancées) a justement été pensé pour limiter au maximum la part de hasard (qui devient ensuite quasi inexistante, sauf dans la découverte des trésors amassés). Cette version se rapproche plus d'un jeu expert (mais parmi les plus simples du genre) avec son système d'enchères qui contraindra les joueurs à dépenser de l'influence pour se voir attribuer la tuile de leur choix. Cette seconde version a ma préférence (quoique je ne rejetterai pas la première en fonction des occasions) et permettra de jouer plus confortablement entre joueurs aguerris.
A noter que le jeu à deux joueurs est sympathique mais que l'on ne se gêne pas assez pour révéler tout le potentiel du jeu.
Enfin, dernier point qui a déjà été bien assez soulevé dans les autres critiques, cette version du jeu est MA-GNI-FI-QUE. Pas photo avec la version précédente. Un réel bonheur de manipuler ce matériel de qualité, dans une boîte finalement à bon prix au vu du matériel contenu.
Très célèbre et avec plusieurs années dans les hanches depuis sa création, "Tikal" restera un de mes jeux préféré sous tous les points de vue et la réédition de chez "Super meeple" est une bénédiction. Gestion, majorité, opportunisme, mini casse-tête lors de la pose des tuiles pour vous faciliter les déplacements et contrarier ceux des adversaires, collectes de trésor offrant bonus de points de prestiges, etc, etc... et j'en passes.
TOUT (presque) est dans "Tikal" et sans prise de tête avec une réflexion stratégique des plus agréable avec un matériel somptueux (regardez au ras du plateau ces temples Guatémaltèque en résine s'ériger de plus en plus durant la partie).
Cela ne peut se refuser une partie de "Tikal" et que ce soit la famille en mode casual ou de gros gamers "Tikal" c'est toujours très bon.
Si vous en avez perdu le souvenir, ressortez le. Il ne mérite pas l'ombre, la poussière et l'oubli dans votre ludothèque.
Un des tous bons jeux à avoir à la maison pour sa capacité à se laisser jouer de 2 à 4 de manière efficace et intéressante.
Même un peu largué en début de partie il est toujours possible de se rattraper.
Seul un peu trop de chance sur les totems peut déséquilibrer la partie, sinon dans l'ensemble il tourne bien.
Malgré pas mal de points de règles à ne pas oublier, malgré la multitude de sources de points de victoire, Tikal n’offre paradoxalement pas de grande profondeur stratégique, (il a ainsi le cul entre deux chaises : pas assez familial, pas assez gamer), pourtant il m’a beaucoup plu.
Est-ce le thème particulièrement immersif, le plateau modulable de toute beauté, les multiples choix qui s’offrent perpétuellement à nous et le fait de savoir que quoique je fasse j’aurai l’impression de ne pas trop mal jouer, la victoire se jouant parfois sur des détails ?
Peu importe finalement, le fait est qu’il est très ludique et fluide dans son déroulement.
PS Après y avoir rejoué, je baisse la note. Le plaisir s’estompe au fil des parties qui se ressemblent étrangement. Ce qui plaisait à la première partie, à savoir l’impression de ne jamais faire de mauvais coups, est à l’origine de ce désintérêt : pas de grande profondeur stratégique, il faut juste essayer de grappiller des petits points de victoire par-ci par là.
Les règles de Tikal sont très simples, comme quasiment tous les jeux allemands. Le matériel de bonne qualité et très agréable, cela compte quand on joue. Les finesses du jeu viendront rapidement et très vite vous utiliserez la version professionnelle qui apporte énormément. En effet, elle limite la chance en proposant de retourner les plaques et de les acquérir aux enchères. Fini le coup de pas de bol du pointage "que c'est le voisin qui a le volcan et que c'est injuste car j'avais prévu des trucs de la mort !". Vous gérez vos points de victoire et calculez si vraiment il vous faut cette plaque ou cette autre.
Ici, de part chez nous, nous ne pratiquons que cette méthode qui apporte une autre dimension au jeu.
Les parties sont assez rapides, aucun joueur n'est laissé à la traîne et il faut se rappeler que le dernier au tableau des scores commencera à compter lors du dernier pointage ! Ceci est très très très important ! En dépensant habilement lors de la dernière enchère... Vous pouvez vous retrouver vainqueur.
Ce jeu conviendra aux constructeurs, "il ne peut y avoir qu'un temple à 10, et il est à moi !", aux conquérants, "je me développe ici, car c'est mon coin !" et aux filous, "non, je ne fais que passer, je m'en fous de ton temple à 9 !". Si, comme moi, vous entrez dans les trois catégories, vous allez adorer !
Et aussi un des jeux que j'ai le plus joué à deux.
Mais quelques soit la configuration dans laquelle vous décidez de le jouer, c'est de la bombe.
Un classique absolument indémodable. Simple à apprendre, intense en stratégie.
Bref, un jeu à avoir dans toute ludo qui se respecte et qui en plus reçoit une magnifique édition avec un matos de ouf sous cette version.
La mécanique bien en place de la série des masques, pour un jeu accessible qui fait se lever pour réfléchir en regardant le magnifique plateau (et ses pyramides en 3D !) Une bien belle ré édition d'un super jeu, des règles accessibles, à posséder dans sa ludothèque.
A part la taille de la boite un poil trop grande ce jeu est un exemple de qualité au point de vu matériel.
Le termophormage est parfait , les graphismes sont immersifs à souhait et les figurines de toute beauté.
Le jeu quant à lui est un mélange de mécanismes à points qui ont déjà fait leur preuve mais qui pourront paraitre un peu trop nombreux au joueur débutant.
Cela dit une fois maitrisées les possibilités de scorer seront nombreuses et entraineront des stratégies variées ainsi que des parties bien accrochées.
Tikal II est donc très agréable , beau et tendu et synthétise bien le jeu de plateau moderne. Il a pour lui d'avoir été remarquablement bien pensé à tous les niveaux rendant sa jouabilité plus qu'agréable.
Les joueurs dont je fais partie apprécient une telle qualité d'édition au service d'un jeu complexe mais pas compliqué. A posséder.
Jeu très sympa, avec une superbe qualité de matériel. On a plaisir à se prendre pour un explorateur sur un plateau très immersif. Les parties sont plaisantes à deux et très prenantes à quatre. À posséder dans sa ludothèque.
Les avis sur le jeu sont tellement nombreux qu'il n'est pas nécessaire d'en rajouter une couche supplémentaire.
Le système de point n'a pas du tout mal vieilli!
De plus cette édition est juste absolument magnifique et c'est un plaisir de voir les fouilles évoluer au fur et à mesure de la partie (presque aussi beau que l'évolution d'un plateau de Taluva).
Bravo aux Super Meeple, et vivement Java!