Tokaido est un jeu magnifique accessible à tous. C'est une excellente alternative aux aventuriers du rail, par exemple. Évidement, ce n'est pas une alternative à Agricola ou Myrmes, Tokaido est beaucoup moins complexe et ne s'adresse pas au même piblic. C'est un des rares jeux que j'arrive à faire avec mes parents !
Il ne faut surtout pas s'attendre à un jeu avec de la tension et ou de la stratégie, si on aborde se jeu comme un bon moment de détente à plusieurs, on commence à l'apprécier et et on y passe un très bon moment.
Bref si vous voulez vous détendre dans un magnifique voyage n'hésitez pas à y jouer.
A noter que le jeux bénéficie d'une très belle édition.
Si l’on exclut l’aspect purement esthétique et artistique de l’édition Deluxe absolument magnifique, Tokaido demeure un très bon titre familial et qui offre surtout un voyage très agréable sur l’une des plus célèbres routes du Japon féodal. Un voyage amusant, simple, mais plus malin qu’il ne peut le laisser paraître au départ, et légèrement vicieux à deux. Que demander de plus ?
Ma critique complète : http://www.gamelove.com/news-actu/test-tokaido-entre-esthetisme-et-ludisme-143541
Je me permets d'abord de recopier l'avis d'Ocelau que je partage complètement :
*Voilà une jolie invitation : design épuré et élégant, invitation à un voyage zen et contemplatif. Dommage qu'en fait la mécanique ne suive pas. Alors oui on se promène, mais on passe surtout son temps (beaucoup trop) à compter , décompter et recompter l'une des multiples méthodes de calculer des précieux PV. Ce voyage m'a fait penser aux voyages organisés : planning strict, quota de visites à respecter, optimisation du temps. Ce n'est pas vraiment ma vision des vacances et vraiment pas l'expérience que j'attends d'un tel jeu.*
Et d'y rajouter ma note personnelle : Je ne vois pas vraiment Tokaido comme un jeu familial, et je n'imagine pas de familles y jouer. Pour moi, un jeu familial c'est un bon thème servi par une mécanique de jeu concrète, et non pas par des points de victoires abstraits.
Parce qu'on dit que le jeu est zen : excusez-moi, je ne suis pas dupe, ce ne sont pas des illustrations et le thème qui vont me donner un sentiment de zenitude. Il faut que le mécanique suive. Et je pense que si des enfants y jouent, ils ne seront pas dupes non plus et verront rapidement que derrière la beauté du thème, la mécanique ne suit pas et ressemble plus à un exercice de math déguisé.
Tokaido a donc pour moi un problème majeur : trop abstrait pour être familial, et trop léger pour plaire aux joueurs. Il pourra cependant plaire au public qui est entre les deux : les enfants qui jouent avec leurs parents joueurs.
Le jeu en lui-même, c'est une sorte de 7 Wonders léger. Oui, j'y vois réellement des points communs avec 7 Wonders, dans la manière de gagner de points, différentes selon le type d'action (les majorités sur le temple = le militaire, les panoramas = le scienti). En soi, le jeu n'est pas désagréable et est plus subtil qu'il en a l'air, mais ça reste du léger, pas fait pour joueurs comme moi.
Enfin, les illustrations... ben désolé mais je n'adhère pas. Naïade est excellent pour Seasons, mais ici dans Tokaido je trouve que le style fait un peu trop "Euro-Manga kawaii caricaturé". Antoine Bauza étant passionné de japon, j'aurais tellement aimé un truc qui fasse plus vrai, moins artificiel, quelque chose dans le style des estampes japonaises...
Au milieu des argumentaires péremptoires des aficionados de gros jeux de gestion, Tokaido n'a pas à rougir.Oui il est simple (il ne faut pas programmer cinq tours en avance), mais pas simpliste.Son thème est rafraîchissant (il ne faut pas ramasser des matières premières pour construire un quelconque et énième édifice).Il y a du blocage, et oui il y a des choix.On râle contre l'adversaire qui nous prend la place, on se fait plaisir à jouer plusieurs fois puisqu'on traîne derrière...à découvrir :-D
(note modifiée) mais malgré tout, le jeu reste gentillet pour moi.
Il faut vraiement apprécier l'univers japonais qui est omniprésent dans ce jeu. Moi j'adore mais je regrette le côté un peu répétitif du "voyage éclairé".
Tokaïdo fait partie de ces quelques jeux poétiques et contemplatifs, la richesse de la culture japonaise du moyen age, est ici retranscrite dans un petit jeu d'accumulation de points et d'objets. D'un graphisme très beau et trés épuré, il donne un aspect vraiment très calme, les parties sont très sympa même si elles se ressemblent parfois.
Un jeu à part => à destination des hédonistes qui aiment savourer chaque instant d'un voyage et à ceux qui cherchent un jeu à part qui ne mise pas sur une compétition exacerbée.
Très bon jeu et des illustrations juste magnifiques.
Y'a pas à hésiter !
Ah, Tokaido... J'ai longtemps soupiré devant cette boîte quasi-immaculée, ce plateau graphiquement épuré et magnifiquement illustré par Naïade, à la fois zen et acidulé. J'ai longtemps été intrigué par l'expérience ludique qui semblait se dégager de cet OLNI, à la limite de l'expérience mystique si j'ose en croire certains qui m'en vantèrent alors les mérites.
J'ai longtemps hésité, à la fois désireux d'arpenter moi aussi la route du Tokaido et d'emplir mon esprit de tous ces souvenirs incroyables, de me laisser bercer par le bruit des vagues en bord de mer, le corps apaisé par de délicieux bains dans les sources chaudes couronnés par, ô merveille, des mets aussi exquis qu'exotiques, mais également craintif que l'expérience puisse être un échec t que ce parcours initiatique ne se révèle être qu'un mirage soigneusement conditionné.
C'est donc avec une certaine appréhension que j'ai découvert Tokaido. Découvert et parcouru de nombreuses fois avant de livrer mon avis définitif sur la chose...
Si je ne peux que m'incliner devant le désir de félicité qu'Antoine Bauza a souhaité faire éprouver à la populace ludique, je ne peux que m'attrister devant l'écueil imparable d'un système de jeu qui pousse à la compétitivité, voire presque à l'anti-jeu.
Ô combien j'aurais aimé ne dresser qu'un portrait élogieux d'un jeu que j'ai presque adulé dans des rêves un peu fous, ô combien j'aurais souhaité conserver l'image idéalisée que j'en avais avant de poser plus que les yeux sur ce plateau de jeu presque semblable à un Sam Francis qui aurait mangé du Mondrian... Hélas, après plusieurs dizaines de parties, j'en reviens à un constat identique.
Ce que je reproche avant tout à Tokaido, c'est l'aspect indirectement compétitif de la chose, le fait qu'on nous propose un voyage mystique, une véritable expérience de soi au travers d'une illumination contemplative mais que tout cela se fasse au travers d'une "course qui n'en est pas une parce qu'il ne faut pas aller trop vite pour profiter de tout".
Profiter de tout, oui, mais pas au service de l'expérience, simplement au service d'un décompte de points final qui désignera le meilleur tacticien ou le plus bloqueur des joueurs.
Car c'est là que le bât blesse dans Tokaido. Selon le personnage de chacun, et dès lors qu'on a saisi la simplicité du système et ses déséquilibres flagrants (les arrêts aux relais notamment), il ne devient que trop aisé de réfléchi, moins qu'à l'optimisation de ses mouvements, à la meilleure façon de rendre la vie dure à ses compagnons de route...
J'ai pourtant lutté et tâché de ne jamais jouer autrement qu'en cherchant à faire un voyage plus beau que le précédent, à m'emplir les yeux de ces paysages propres à figurer sur une estampe et à imaginer les saveurs marines ou épicées qui monteraient jusqu'à mes narines...
Je ne renonce pas, Tokaido restera dans ma ludothèque comme un trophée à la fois précieux et douloureux, mais je ne le sortirai désormais plus qu'avec le sentiment amer de la trahison d'un rêve que j'aurais aimé faire.
Voilà un jeu qui m'a fait de l'oeil de sa sortie. Après pas mal de parties au compteur, mon avis est beaucoup plus nuancé qu'au début. Joli, superbe graphisme, mais les personnages ne sont pas équilibrés et le jeu en perd de sa crédibilité et de son accroche final.
Au final décevant, même si c'est des plus beau jeu de ma ludothèque.
Ce jeu est une occasion de faire une ballade, sans animosité, sans confrontation, sans conflit. On choisit un personnage et on progresse le long du chemin allant d'une échoppe à un magnifique panorama, d'une pause dans un bain chaud à un temple. Les moyen de faire progresser son score sont multiples et le système de déplacement fait que l'on est jamais loin les uns des autres.
J'ai adoré joué à ce jeu et j'aime toujours autant. Je pense que je prendrai les extensions.
**Tokaïdo** est un très beau jeu avec beaucoup de qualités.
Déjà son thème est enchanteur: une ballade à travers le Japon féodal superbement illustrée dans une ambiance zen.
Les mécaniques proposent une multitude de façon de scorer. Un système que personnellement j'adore dans les jeux. Toutefois j’avoue qu’ici, ne pas savoir combien de fois je vais avoir la possibilité de faire telle ou telle action avant la fin de la "ballade" m'a procuré une petite sensation de frustration. Mais c'est aussi là l'un des principaux ingrédients du jeu: On peut toujours sauter sur une action loin sur le trajet pour être sûr de pouvoir la faire. Cependant combien vos adversaires vont jouer de tours avant vous jusqu'à vous dépasser sur la piste? Cet aspect est donc vraiment intéressant même si pour ma part j'ai une préférence pour pleins d'autres titres qui proposent ce que j'aime appeller le "multifaçon de scorer".
En tout les cas, après le très bon et beau **Takenoko** dans la gamme familiale, Antoine Bauza récidive en terme de qualité avec ce **Tokaïdo**.
Tokaido est un jeu de déplacement tactique, plutôt famillial.
De combien devez-vous avancer pour réaliser une action qui vous intéresse sans trop avantager vos adversaires? C'est la principale question à laquelle vous devez répondre durant une partie.
La règle est simple, les illustrations sont superbes et correspondent bien au thème, le jeu est fluide (il faut gérer ses sous un minimum).
Cependant, à l'issue de la partie, j'avoue être resté sur ma faim. Tout ça pour ça ?
En effet, l'interaction est assez limitée (on peut bloquer l'adversaire un temps , mais comme on est obligé d'avancer, au final ça ne le gêne pas plus que ça), ce qui donne l'impression que chacun poursuit son chemin sur la même route, dans une ambiance zen et bon enfant. Bref on s'ennuie !
Et pour marquer des points, on collectionne juste des cartes (l'interdiction de manger 2 fois le même plat n'est pas très contraignante)
Les pouvoirs des personnages ne sont pas tous équilibrés (celui que j'ai eu m'a bien aidé à la boutique de souvenirs)
Enfin, je dis carton rouge pour les marqueurs de score, qui sont à peine plus gros qu'un gravillon. C'est abusé !
Tokaido est donc un jeu avec une ambiance zen... Trop zen d'ailleurs. Dans la catégorie, je préfère largement Takenoko, du même auteur.
Ce jeu est très agréable à jouer et à regarder, quel bonheur de jouer à un jeu où son unique but est de parcourir une route pour y découvrir des paysages magnifiques, faire des découvertes culinaires, faire des rencontres etc... Je n'y ai pas joué beaucoup et j'imagine qu'après une dizaine les parties doivent se ressembler mais son accessibilité et son ergonomie le rendent très agréable
Que dire de plus, je me suis ennuyé.
Puisque je n'aime pas rester sur une mauvaise impression, relecture des règles (très bien écrite), nouveaux joueurs, rebelote....
Un jeu plat dans une jolie boite. Se glisse très bien dans un salon design.
Tokaïdo c'est une promenade ludique paisible et c'est très plaisant ! Mini-Prunelles ne s'y est jamais ennuyée, moi non plus, ni les gens à qui je l'ai fait découvrir !
Ce qui est intéressant c'est le mécanisme d'avancement des pions qui engage souvent à rester en arrière pour avoir plus de choix et donc plus de points.
C'est un voyage où il faut prendre son temps pour gagner ça dans notre société actuelle, c'est difficile à faire passer : aller, vite, toujours plus vite.
Ce jeu est une bouffée d'oxygène qui invite à se poser, tout en beauté. Prendre son temps, ce n'est pas s'ennuyer. Je dirais que c'est un jeu qui se mérite, qui demande qu'on lui consacre du temps, justement.
Nous venons de recevoir l'extension mais pas encore joué, juste lu les règles. Effectivement plus de choix et de nouveaux personnages. Un bel ajout à un beau bijou.
Le seul point négatif : les pions "score" minuscules
Les + :
* Un univers sublime,
* Des graphismes d'une beauté,
* Très simple d'accès,
* Quelques dilemmes par-ci par-là,
* Différentes manières de marquer des points,
* Les personnages qui orientent votre manière de jouer et celles de vos adversaires,
Les - :
* Ça casse pas trois pattes à un canard non plus,
* Le hasard des cartes dans les échoppes et les onsens.
Ma modeste connaissance du Japon et de sa culture m'amène à dire que Tokaïdo est une grande réussite.
En effet voici un jeu où il est contreproductif d'aller vite, de vouloir être le premier à réussir un objectif. Il faut sans cesse adapter finement sa stratégie par des petits renoncements pour accomplir le parcours le plus abouti.
Il y a en apparence peu de choix à faire mais le décompte final, souvent surprenant, montre qu'il y a beaucoup de paramètres à intégrer pour réussir.
Les joueurs peuvent être déçus et décontenancés car leur détermination et leur volontarisme ne sont pas toujours récompensés comme ils l'imaginaient : la mécanique du jeu est subtile et certains pensent que c'est le hasard des déplacements qui décide seul du sort de la partie. Ce n'est pas mon avis.
Dans son domaine, comme Hanabi pour les jeux coopératifs, Tokaïdo est beau, innovant et astucieux. Il ne convient pas à tous les types de joueurs mais est idéal pour initier de nouveaux joueurs, pour réunir autour d'une table plusieurs générations ou pour jouer calmement avant de coucher les enfants. on ne fera pas plusieurs parties d'affilée mais à l'occasion.
Et pour ceux qui souhaiteraient se sentir plus "maitres" de leur partie en effectuant des choix plus marqués, l'extension Crossroads leur propose cela. Cette extension européanise le jeu en le rapprochant de nos habitudes de joueurs.
Ouvrons doucement la boîte de Tokaido... Et nous voilà plongé dans un long voyage, de paysage en paysage, de rencontre en rencontre, d'auberge en auberge. En toute zénitude. De quoi avoir forcément un a priori super positif pour ce jeu, d'autant plus qu'il a été commis par le maître Bauza !
Mais problème : ce jeu a vraiment le cul entre deux chaises. Car, d'un côté, la mécanique simpliste n'a que très peu d'intérêt : on se déplace sur une piste pour marquer des points avec pour seul et unique dilemme celui de prendre une case avant ses adversaires. Vous me direz, c'est voulu et c'est d'ailleurs parfait pour un jeu familial, d'autant plus que les parties sont courtes (45 minutes environ). Certes, mais d'un autre côté la diversité et la complexité des possibilités pour marquer des points rallongent la durée d'explication des règles. Du coup, les moins acharnés risquent de passer leur tour.
Et puis voilà... On avance, on récupère ses cartes, et vient la fin de la partie. Pas très passionnant pour un jeu qui semblait au premier abord présenter un thème fort. On compte ses points, puis vient furieusement l'envie de passer à autre chose. Malheureusement.