Hé! bonjour monsieur Scythe que vous êtes joli que vous me semblez beau, sans mentir si votre ramage se rapporte à votre plumage vous êtes le phénix des hôtes de ces bois ludiques.
Sorti à peu près à la même époque que terraforming mars, Scythe lui aussi ne m'aura pas emballé. Je comprend le buzz pour les deux jeux car ils ont des qualités certaines mais pour à peu près les mêmes mécaniques & émotions d'autres jeux me procurent plus de satisfaction et me semblent plus réussis et tout ça dans un temps plus ramassé et plus d'économies dans les moyens.....trop bourssouflés, trop gras, émotions assez plates, trop long, sensation de répetitivité trop marquée pendant la partie....au Final une impression tout ça pour ça?
Et pourtant je reconnais de bonnes choses à Scythe:
- une edition/matériel de jeu époustouflant
- des tours de jeux assez fluides
- un alliage de mécaniques eurotrash qui fonctionne: moins dynamique et moins orienté confrontations qu'un Kemet par exemple. (J'aime assez ce système de résolution des combats efficace que j'avais vu dans Dune/Rex.)
Toujours par rapport à Kemet il est plus orienté "eurogame" je trouve avec son engine building /collecte de ressources/échelles à grimper pour scoring final.
Mais tout ça ne me suffit pas et comme pour terraforming mars ces frites ludiques sont un peu trop grasses et trop fades pour mon palais...ou y a t il trop de sucres dans ce yaourt ludique? Je ne sais pas mais ce qui est sûr pour moi la mayonnaise ne prend pas.
Si je veux jouer à un engine building je préfère its a wonderful world par exemple et si je veux jouer de la confrontation un bon cyclades (avec extension Titans) par équipes....
Ma Conlusion:
Les goûts (fade & sans relief)
&
les couleurs (superbe, étincelant, un phénix niveau édition)
....il ne restera donc pas dans ma collection
Hé! bonjour monsieur Scythe que vous êtes joli que vous me semblez beau, sans mentir si votre ramage se rapporte à votre plumage vous êtes le phénix des hôtes de ces bois ludiques.
Sorti à peu près à la même époque que terraforming mars, Scythe lui aussi ne m'aura pas emballé. Je comprend le buzz pour les deux jeux car ils ont des qualités certaines mais pour à peu près les mêmes mécaniques & émotions d'autres jeux me procurent plus de satisfaction et me semblent plus réussis et tout ça dans un temps plus ramassé et plus d'économies dans les moyens.....trop bourssouflés, trop gras, émotions assez plates, trop long, sensation de répetitivité trop marquée pendant la partie....au Final une impression tout ça pour ça?
Et pourtant je reconnais de bonnes choses à Scythe:
- une edition/matériel de jeu époustouflant
- des tours de jeux assez fluides
- un alliage de mécaniques eurotrash qui fonctionne: moins dynamique et moins orienté confrontations qu'un Kemet par exemple. (J'aime assez ce système de résolution des combats efficace que j'avais vu dans Dune/Rex.)
Toujours par rapport à Kemet il est plus orienté "eurogame" je trouve avec son engine building /collecte de ressources/échelles à grimper pour scoring final.
Mais tout ça ne me suffit pas et comme pour terraforming mars ces frites ludiques sont un peu trop grasses et trop fades pour mon palais...ou y a t il trop de sucres dans ce yaourt ludique? Je ne sais pas mais ce qui est sûr pour moi la mayonnaise ne prend pas.
Si je veux jouer à un engine building je préfère its a wonderful world par exemple et si je veux jouer de la confrontation un bon cyclades (avec extension Titans) par équipes....
Ma Conlusion:
Les goûts (fade & sans relief)
&
les couleurs (superbe, étincelant, un phénix niveau édition)
....il ne restera donc pas dans ma collection
Un jeu au design sobre et sombre, une mécanique sympathique sur le papier car apportant son lot de (petites) nouveautés pour au final un rendu juste moyen.
Le jeu traine en longueur et manque de choix douloureux. La fin fait même un peu peau de chagrin.
Dans l'idée, le jeu fait envie, mais dans la pratique, çà se joue sans plaisir.
Dernière iteration en date des Chateaux de Bourgogne, aléa offre cette fois-ci une version en quelque sorte "initiée" du classique indémodable de Feld.
Je tiens à préciser que nous sommes bons clients des jeux de l'auteur, on hésitait encore aujourd'hui entre Carpe Diem et la Toscane pour notre partie du goûter.
Le tour de jeu est dynamique, on enchaine les tours sans temps mort, ce qui pourra laisser une impression de jouer en pilote automatique ou d'un manque de profondeur apparent.
La pioche de 2 cartes avait soulevé pas mal de critiques, au point de forcer l'éditeur a proposé une variante à 3 cartes, alors que le jeu nous laisse quand même pas mal de possibilités de s'affranchir de cette contrainte : les ouvriers, les tuiles monastères, les cartes bonus, les châteaux, les tuiles d'amélioration...
Il faut penser au timing des scorings intermédiaires, à la course aux bonus de régions, au développement de notre plateau perso...
Bref pas mal pour un jeu trop léger ! Je le comparerai d'ailleurs à Merlin, où il fallait s'adapter tour après tour au jet du dés. Castles of Tuscany offre un ensemble plus cohérent et plus compact selon moi avec des règles plus abordables.
Bien sûr, en comparaison de la Bourgogne ou d'un Carpe Diem, la Toscane paraîtra un peu fade. Dans une catégorie un poil au dessus des Aventuriers du Rail, aux côtes d'un Hadara ou d'un Via Nebula par exemple, le jeu trouve sa place dans notre ludothèque.
Certes le jeu n'est pas d'une grande originalité, et relativement simple dans ses mécanismes avec seulement 3 types d'actions possibles... prendre des cartes, réserver des bâtiments et placer ces bâtiments avec les cartes récupérées précédemment.
Le tout assaisonné de bonus de toute part à la feld (double action, paysan qui donne la couleur de son choix) et une petite course aux placements sur son domaine pour récupérer des avantages...
Le jeu fait old school mais je l'ai trouvé assez dynamique et très agréable au final, même si on joue un peu dans son coin (comme souvent chez Feld d'ailleurs). Je pense que le jeu peut plaire a un plus large public que les experts.
je vais dire une hérésie mais j'ai presque eu plus de plaisir que son illustre aîné bourguignon que je trouve d'une grande tristesse malgré ses qualités.(on peut noter un effort de couleurs :)))
Boonlake a deux torts :
- il lui manque une âme qui aurait pu apporter le supplément de cohérence qu'on retrouve dans Maracaibo.
- il arrive, dans mon exploration de la ludographie de l'auteur, après 3 jeux marquants (Mombasa, Great Western et Maracaibo), et un très bon moment avec Black-out Hong.
La familiarité avec l'auteur et l'iconographie du maître Klemens Franz nous permet de nous plonger rapidement dans un jeu riche et au champ d'action plutôt vaste.
J'apprécie particulièrement la gestion des ressources, qui nous offre un petit dilemme supplémentaire, tout en évitant un échange permanent avec la réserve.
Les scorings intermédiaires sont également bien trouvés, puisqu'il demande de l'adaptation tout comme la gestion des colons dans l'exploration et le développement de notre plateau personnel. Les leviers viennent pour leur part briser en partie la monotonie du choix d'action en proposant une variété de bonus reactivables.
J'ai en revanche trouvé les effets des cartes moins passionnants que dans Maracaibo.
Et le fait d'avoir lié la valeur du déplacement au choix de l'action m'a donné l'impression de jouer avec un frein à main, avec un premier quart de partie extrêmement poussif (nous avons joué à 3), là où ses prédécesseurs, Maracaibo/GWT, laissait les joueurs agir pleinement sur le rythme de la partie.
En écrivant ses lignes, je me rends compte que j'y rejouerai bien malgré tout, ce qui n'était pas le cas à chaud juste après la partie. Boonlake m'a surtout donné envie de rejouer à Maracaibo.
Il faut quand même reconnaître le talent de Pfister : il arrive à offrir des sensations de jeux vraiment différentes pour des designs qu'on penserait redondants de prime abord.
En voilà un bel Objet Ludique Non Identifié, qui demeure encore vert malgré ses quarante années, bien aidé par les cures de rajeunissement successives d'Ystari puis des Space Cowboys. Qu'on ne s'y trompe pourtant pas, il s'agit davantage d'un relooking (très réussi, les illustrations de Neriac et Arnaud Demaegd étant parfaitement dans le ton et offrant une vision qui sortent des poncifs sur le détective) et d'un toilettage en règle (inclusion d'erratas, réécriture pour rendre certains faits plus cohérents, mise en relief des documents...) plutôt que d'une refonte complète.
C'est bien normal tant la structure du jeu lui-même, d'une simplicité désarmante, est efficace : on navigue de paragraphe en paragraphe dont la lecture est extrêmement plaisante grâce au gros travail d'écriture qui nous plonge dans l'époque et l'ambiance. On prend des notes, on discute, on échafaude des théories plus ou moins branlantes, on les confronte à celles de nos partenaires, on s'accorde sur une solution, bref, on enquête.
La lecture des questions de fin nous incite parfois à retourner battre le pavé tant il est évident qu'on est passé à côté de quelque chose, tandis que la comparaison avec le raisonnement d'Holmes, toujours justifié mais affuté comme un rasoir, procurera autant de grognements de dépits que d'exclamations de joie lors d'un score honorable.
SHDC vit et meurt par ses enquêtes, qui tiennent tout à fait la route malgré leur âge (et probablement grâce au rafraîchissement mentionné). Exigeant, le jeu demande de réaliser des liens logiques et d'effectuer une réelle déduction au lieu de simplement récupérer des indices qui donneraient la solution une fois regroupés, ce qui donne du fil à retordre mais procure la sensation d'avoir réellement résolu une enquête et un très fort sentiment d'accomplissement une fois la solution de l'affaire déduite.
Côté durée de vie, avec dix enquêtes d'une durée de 2 (en solo) à 3-4 heures (à deux ou trois, discussion oblige), il y a de quoi faire. Surtout qu'il serait dommage de les enchaîner trop rapidement: une enquête de temps en temps, à l'occasion d'une journée pluvieuse, avec une bonne tasse de thé et quelques biscuits, c'est l'assurance d'une après-midi bien remplie !
Excellentissime dans son genre. Pour qui cherche de l'ambiance autour de la table en plus d'un peu de stratégie ! Ça couine, ça chambre, ça calcule, ça risque, ça espère...Et à la fin on refait sa course en commentaires.
Rejouabilité au rendez vous avec 4 circuits aux conditions de piste modifiables. Ajout de profondeur avec les cartes améliorations. L'édition est canon, les dessins magnifiques.
Bref, un JEU qui peut toucher un large public. Ici on adore !
Adaptation du roman de Ken Follet, « Les Piliers » reprend le thème de construction de cathédrale , avec une cathédrale en bois qui se monte étape par étape et sert de compte tour (la classe). Ce jeu est un pur produit allemand bien pensé. Le superbe plateau illustré par M.Menzel est clair, tout comme les règles de ce jeu. Beaucoup d'actions possibles, mais qui partent vite au point qu'on finit souvent par chercher des sous par dépit.
Le jeu est un jeu d optimisation et de placement, bien sûr.. Il faudra améliorer ses ouvriers, pour qu'avec le même nombre de ressources (les cartes sont toujours les mêmes au cours de la partie) on puisse en tirer le maximum. (un peu comme le monde moderne c est diiingue).
Le jeu est très plaisant à jouer, mais je lui reproche d'être trop hasardeux, surtout à 4 où la place de dernier joueur est pénalisante (les miettes).
Hasard dans la pioche du sac (afin de placer ses pions sur les endroits stratégiques), du tirage des cartes par rapport à la place de premier.
Ce genre de chose ne me dérange pas , mais quand on passe une 1H30 sur un jeu à essayer d optimiser et que (même si les scores de fin sont proches) on se fait avoir parce que votre pion sort en dernier et que tout le monde a pris les bonnes cases, c'est plutôt pauvre comme principe.
Du coup je lui préfère son collègue « un monde sans fin », moins original dans sa mécanique mais un peu plus tactique.
Un parcours composé d'étapes. Des combinaisons de dés pour avancer vous voilà sur votre vélo pour gagner les courses. Le jeu est attirant les illustrations ont font mouche. Le paquet de cartes permet beaucoup de choses comme choisir un parcours ou en varier la difficulté. On peut moduler les combinaisons, la longueur etc. Les différents modes ajoutent à la rejouabilité. On aurait pu appeler ce jeu « mon yamms fait du vélo » car voilà à quoi il fait penser avec sa brouette de dés. Et qui dit dés dit (!)... la chance. Même si on peut choisir les couleurs de ses dés pour valider ses passages sur les cartes, rien ne garanti que vous serez victorieux. Comme d'habitude vous pouvez passer cinq tours à subir ou vous envoler en un lancer. Dycicle race est un jeu familial et si le hasard vous hérisse les poils du dos, passez votre chemin ou prenez le bus.