Rémi que viens faire la femelle du lévrier dans cet avis ?
Un crawler rapide et hyper bien foutu, qui tient dans un sac , d’où le nom
A noter que le SAC est également un mouvement de sinistre mémoire mais qui n'a ici aucun lien avec le jeu
ce n'est pas non plus celui de Dora qui quand elle se fâche contre lui se met son SAC à DOS
A noter qu'aucun joueur ne rentre dans le sac dont ce n'est pas la peine de regarder la Vologne avec insistance, oui même si le joueur est jeune.
Le matériel
les héros sont représente par des mepple , les monstres et les objets par des pions type wargame à l'ancienne mais en plus gros et plus résistant quelques tokens ( marqueur en anglais) un wood ring ( un anneau en bois en français)
En fait, le système est basique , mais fonctionne tellement bien qu'on se demande pourquoi, il n'est pas plus utilisé
Vous jouez de 1 à 4 personnages ( mais le jeu est prévu pour 4) ,
But du jeu vous devez rentrez dans un donjon et repartir avec l'anneau sacré
On utilise des actions points ( AP ou point d'action en français) pour accomplir les actions
se déplacer , tirer une tuile donjon , taper a distance utiliser un power ( pouvoir en français)
La fiche de personnage comprend des emplacement pour les object ( objet en français ), comme ça c'est facile si ya pas de place sur la fiche alors on ne peut pas prendre l'objet à moins d'en discarder un autre ( Discard égal défausser en français)
on tire au hasard une tuile donjon (dungeon en anglais), si la tuile comporte un point rouge , alors cela génère un monstre, ( qui ne devient visible que si on se retrouve sur la tuile). Le monstre est tiré au hasard du sac Monster ( Monstre en Français). Si on bat le monstre, en fonction des points de vie du cadavre on tire 1 ou plusieurs trésors du sac treasure (Trésor en français) .
Chaque joueur commence avec 3 vies, les combats sont simples le Monster ( monstre en français) incarné par le player ( joueur en français ) de gauche ( ou de droite ou du centre ou bien encore aux extrêmes suivant votre penchant politique, personnellement je suis haineuxtoutistes ce qui n'est pas pratique dans ce cas) lance les dés et vous lancez les vôtres, la différence font les points de dommages. On peut s'entraider entre joueur ou pas
C'est à peu près tout, a part le fait qu'au bout d'un moment l'anneau magique apparait ce qui a une tendance a faire sortir le big boss le dragon ( dragon en français) qui vous attend à la sortie et les joueurs peuvent gentiment se hit on the face ( En français se bertrantcantater).
Le vainqueur est celui qui as le plus de kill (de monstre tués) avec un bonus de 4 pour celui qui sort avec l'anneau et 2 pour celui qui tue le dragon (dragon en français)
ce jeu réussi l'exploit d'être minimaliste et très riches, plus ou autant qu un mice and mystic par exemple voire même par certain coté qu'un descent. en tous cas il est beaucoup plus fun a jouer et offre beaucoup plus d'option qu'un ravenloft ou Wrath of Ashardalon de chez WOTC ( jeux ou il n' y a qu'un seule stratégie viable malgré la pléthore de matériel)
Ce bag of dungeon montre que l'on a pas besoin de plein de décors de figurine et de matériel pour obtenir un bon crawler, par ailleurs le coté minimaliste du matériel fait qu'on peut facilement faire soit même ses tuiles ses objets.,du coup le jeu propose une rejouabilité quasi infinie. Le jeu est rapide avec beaucoup de retournement de situation et les objets ont un réel impact sur le jeu.
Si on compare avec Deck Box dungeon jeu également minimaliste et avec peu de matériel, Notre sac de donjon est bien plus profond et surtout plus varié.
En bonus kickstarter des cartes missions ou chalenge apporte une variabilité supplémentaire ( pas testé)
Très important aucun pigeon n'est nécessaires ( autrement appelé overlord en anglais)
Enfin si le jeu n'as pas le maximum de point c'est qu'il manque un ingrédient le level up ( la montée de niveau en Français) , par ailleurs le coté tactique est plutôt faible, mais vu que le temps d'une partie ( set up ( mise en place en français) compris) correspond à la mise en place d'un jeu comme descent ce n'est vraiment pas grave, et
pi moi voi moi tue
j'ai oublié , il y a des variantes ; solo, coop et par équipe
Les + :
Règles simples et donc vite comprises
Fonctionne très bien dans toutes les configurations
Bonne rejouabilité
Choix de tuile, placement avec possibilité de pour récupérer des points, objectifs réalisable une fois avant verrouillage
Les - :
Thème plaqué (comme d’habitude avec Stefan Feld)
Mis à part le choix des tuiles qui peut avoir un impact sur les autres joueurs, on joue dans son coin
Moche
Différences de couleurs très mauvaises. C’est un calvaire pour différencier les tuiles et les illustrations sur les tuiles !!!
Les 3 pains sont un peu trop puissants puisque le joueur marque les points sans avoir à réaliser l’objectif. Du coup, c’est une double peine si l’on ne peut pas réaliser un objectif et que l’on n’a pas 3 pains.
Donc :
J’ai aimé jouer (pour sa mécanique) mais je vais avoir du mal à me convaincre de faire une nouvelle partie tellement le matériel ne fait pas envie. Il faut vraiment que ALEA fasse quelques efforts au niveau matériel et illustrations !
Voilà un Feld qui ne sera pas dans ma collection
Sorti en 2003, Carpe Diem aurait déjà été considéré comme laid et maronnasse, alors en 2018 je vous dis même pas le tollé! Les couleurs trop sombres et l'aspect "j'apprends photoshop et j'utilise trop de dégradés" sont en effet désagréables, mais ce sont les motifs des tuiles qui gagnent le pompon: loin de ressembler à des domaines de la Rome antique, on dirait vaguement des... moisissures??? Des bouts de déchets entassés dans votre poubelle jaune? Des emballages de bonbons laissés sur l'herbe? Des bouts de papiers cadeaux déchirés après Noël? Pas des villas de dignes patriciens en tous cas!!!
C'est un peu dommage car le potentiel est immense: loin d'être un jeu expert touffu et complexe, il s'agit d'une sorte de synthèse superbement rationalisée/clarifiée (c'est la meilleure traduction que j'ai trouvé de "streamlined") telle qu'il en sort parfois aujourd'hui avec le recul que les créateurs peuvent avoir sur la production de jeux à l'allemande depuis 20 ans.
Gold West était une synthèse élégante entre majorité et ressources, Carpe Diem est quant à lui un mélange encore plus magistral entre ressources et tuilages. On aurait presque pu le voir apparaître dans la série des Rosenberg simples (New York Zoo, Cottage Garden..) ou des Phil Walker Harding (Gingerbread House, Barenpark...) et vous pourrez y jouer sans aucun souci avec vos enfants dès 8/9 ans -et sans doute moins s'ils sont habitués ! Quoi, un Feld familial? Oui je vous assure que je n’exagère pas: la règle est assimilée en 20 minutes (sans compter la mise en place) et expliquée en 10! Pour vous donner un exemple et une comparaison, je l'ai dépunché en même temps qu'un autre jeu ayant fini sur les bacs de soldes, Expédition à Newdale, qui lui aussi était sensé être simple, limite familial. Eh bien, aucune comparaison possible, Newdale est un fouillis velu imbuvable en face du sobre et élégant Carpe Diem! Une vraie leçon de jeu.
Pour en décrire un peu les mécanismes, disons que vous avez une base de "marché aux bâtiments" rappelant un peu les Châteaux de Bourgogne mais sans les dés (avec à la place un astucieux système de déplacement par chemins doubles, qui peut être rendu totalement libre avec la ressource pain). Là-dessus s'ajoute un carré à remplir de tuiles pour gagner des ressources et accomplir divers objectifs bien trouvés, intuitifs, équilibrés... ET C'EST TOUT!!! Vraiment, avec une édition à peu près "regardable", je pense que ce jeu avait toutes les chances de faire un immense carton familial +. Il est simplement parfait:
-varié d'une partie à l'autre
-équilibré dans ses chemins de PV
-agréable dans toutes les config même à deux joueurs
-prise de tête ce qu'il faut mais pas trop
-juste assez interactif pour ne pas souffrir de la froideur d'un solitaire multijoueurs
-simple mais profond (à l'échelle d'un familial +)
Bref, je ne trouve vraiment rien à lui reprocher à part son look digne d'un Phalanx de 2002.
Ca valait bien la peine de soigner les dessins du gloubi boulga expérimental Bonfire (passionnant pour les barbus, injouable en famille) du même auteur dans une période récente, tout en rendant aussi austère et repoussant un Carpe Diem pourtant parfaitement convivial et limpide! C'est pas plus mal pour nous, joueurs, car les deux se sont ainsi rapidement retrouvés à -50%, beaucoup plus accessibles pour nos porte-monnaie exsangues!
PS: Prévoyez absolument deux sacs en tissus pour tirer les deux types de tuiles bâtiments! On nous refile tellement souvent de tels sachets quand il n'y en a absolument pas besoin, alors qu'ici c'est une torture de classer les deux types de vert (très peu de différence de teinte) pour ensuite les maintenir en piles instables sur une table déjà bien remplie: il vaut largement mieux les piocher dans 2 sacs!
Nombre de parties : beaucoup.
Koryo est un très bon jeu aux parties rapides et nerveuses.
Bien entendu, on ne contrôle pas tout, mais le jeu n'en est pas pour autant chaotique.
Chacun pourra y jouer à sa façon, avec ses préférences (axer son jeu sur les pouvoirs, sur les cartes à forts gains de pv...), en analysant le jeu via toutes les informations qu'il dévoile ou en se fiant plus à son instinct.
Pas de grandes innovations mais de biens belles idées qu'on ne trouvera pas tout le temps ailleurs.
D'ailleurs, il semble difficile de comparer ce titre à un autre.
Les illustrations sont ravissantes, même si la thématique ne se ressent pas (mais les mécanismes ne permettent pas trop au jeu de posséder une thématique prononcée).
A mes yeux Koryo est un jeu qu'il ne faut pas rater. Peut-être plus discret que certains autres titres de l'éditeur, il en demeure pourtant qu'il sera je parie celui qui vieillira le mieux...
Edit : Il semble en effet que c'est celui, des années après, dont on se souvient.
Pour autant, l'enchainement des parties l'ont passé de "super" à "sympa mais les choix ne sont pas si nombreux, en fait" puis à "il est même un peu statique et fini presque en peau de chagrin".
Donc, 8 au départ, 6 à l'arrivée, mais bien amorti : ma note finale, modifiée, sera de 7/10.
Et pour que le jeu continue de vivre, même s'il quitte ma ludo, c'est parce que Canoon Buster vient le remplacer, en gommant ce qui n'allait pas et ajoutant à mes yeux ce qu'il manquait au jeu.
Très bon jeu solo. Bien sûr, la chance est importante dans ce jeu, mais cela n'empêche pas le joueur de prendre à tout moment des décisions importantes et pas seulement concernant le mécanisme de stop ou encore. En plus le matos est chouette. L'impression d'attaquer la Pointe du Hoc est vraiment là. Très bien foutu !
Si on peut encore donner son avis de manière constructive, j'avoue être déçu et que même si je rédige cet avis après une unique partie, je n'ai pas du tout envie d'y revenir.
Le matériel est comme d'habitude, très bien pensé et la réalisation impeccable avec un bel esthétisme qui colle parfaitement au thème, mais voilà...même si je reconnais que le jeu est bien pensé (j'ai d'ailleurs aimé le challenge de l'optimisation de sa station spatiale) et qu'il reste bien fait en soi, je l'ai trouvé justement très mécanique et froid, voir (malgré les efforts de son design) plutôt abstrait.
Là où par exemple : Colt express, Yggdrasil, nous entraine dans des aventures ludiques et fun et que Lewis&Clark reste encore avec du recul, un jeu passionnant( suffit de voir mon avatar) malgré la richesse de l'univers SF, ici cela se limite plutôt aux illustrations de la boite et de ses règles.
Dans la même catégorie et pour bien illustrer mon ressenti je trouve que par exemple SEEDERS EXODUS a parfaitement réussi ce challenge.
Dommage.
On a là un jeu très malin et qui apporte du nouveau dans son domaine, comment optimiser son moteur avec seulement son deck de huit cartes de départ, afin de remporter, car il s'agit d'une course, les dix points minimum pour la victoire. On a là plutôt un jeu de gestion, de combo que de réel "deck-building", c'est nerveux et tendu avec une belle courbe d'apprentissage assez rapide car on va rapidement se familiariser avec la quarantaine de cartes, vu que l'on va facilement enchainer les parties, sans que cela soit au détriment de sa richesse et de son renouvellement.
Un futur hit sans aucun doute.
Un challenge de construction d'expositions d'objets archéologiques sur le plan de son musée, tout en optimisant le placement de celles-ci, avec une thématique bien restituée.
La mécanique d'achat, de stockage oblige à un tempo particulier, vient s'ajouter experts, mécènes et faveurs selon l'avancée de la notoriété de votre établissement.
Les magnifique illustrations de Vincent Dutrait, toutes différentes aident l'immersion et en font un véritable voyage dans l'histoire!
Un journal amène des événements et l'opinion publique pimente l'ensemble, tout en sensibilisant à la manière dont les cultures ont été valorisées mais aussi exploitées.
Très bon ressenti pour ce jeu, très agréable à jouer, on commence en mode familial puis les nombreuses extensions vont permettre d'apporter au fur et à mesure beaucoup de richesses et d'aller progressivement vers plus expert.
Une très belle pièce ludique à exposer et jouer!
Twilight Struggle est un chef d'oeuvre et réussir de garder toutes ses sensations dans un temps aussi resserré est une prouesse!
C'est ultra tendu, on y retrouve tous les dilemmes qui font la saveur de la mécanique de TS, mais il faudra aussi bien prendre en compte le déplacement de ses cubes, chaque erreur peut se payer cher!
On a très peu de cartes donc le temps des parties étant assez court on enchaine facilement et on améliore rapidement sa maitrise.
Iron Curtain peut permettre d'initier à ce grand classique en y comprenant toutes ses subtilités ou pour les passionnés d'y jouer encore plus fréquemment.
Après 13 Days : the Cuban Missile Crisis, les auteurs ont fait encore plus fort, comme quoi on peut encore faire de grands jeux dans une toute petite boite, "Mini mais fait le Maxi pour un tout petit prix!"
Un véritable bijou !
Voici l'édition que mérite ce classique, une qualité de matériel qui met en valeur ce jeu aux règles simples et qui a beaucoup d'élégance, presque un jeu abstrait.
On y trouve une belle montée en puissance, une interaction forte, dans un temps très court, pureté et efficacité.
Un jeu d'une autre époque aussi bien dans son esthétisme que dans son mécanisme, pas vraiment original, un énième transformateur de cubes au thème inexistant, à l'interaction quasi nulle, froid et sans saveur.
Aujourd'hui ce titre me semble bien dispensable, Il y a tant de bon jeu !
La localisation par Matagot est surprenante, ne correspondant pas à la qualité éditoriale habituelle de cet excellent éditeur.
Un Pearl Games est toujours un événement, je suis et apprécie la plupart des jeux de cet éditeur en raison de ses partis pris, de leurs mécanismes et de leur profondeur, celui-ci a créé beaucoup d'attente, le risque au final étant d'être déçu. J'ai attendu d'avoir fait trois parties pour rédiger cet avis.
Black Angel est une oeuvre.
Pour commencer, parlons du parti pris graphique et le choix de l'artiste Ian O'Toole, le résultat est superbe et au delà de l'esthétisme, force est de constater que l'iconographie est très claire ce qui va être très important dans le déroulé de la partie, une fois celle-ci comprise, il n'est plus nécessaire de revenir au livret de règles.
On a là un jeu pour "gros joueur" pas vraiment pour la compréhension de la règle mais plutôt par l'ouverture stratégique qu'il nous donne, l'ensemble des combinaisons et des enchainements qu'il faut anticiper.
L'interaction est forte car on y trouve une partie coopérative pour protéger le vaisseau et nos dés vont attirés les convoitises, aux risque de se faire priver d'un type d'action que l'on devait absolument planifier ce tour, d'où l'importance de pouvoir protéger l'un de ses dès.
Parlons des dès, tout est fait pour ne pas les subir mais pour s'adapter, à l'une de mes parties, ne sortant que des 1 ou 0, cela ne m'a pas empêché de l'emporter.
On y trouve une vrai élégance dans sa mécanique, beaucoup d'imbrications, avec une vrai cohérence de l'ensemble, tout en gardant une grande fluidité : à son tour une seule action (parmi 6).
Evidement le tempo est très important, placement des missions, éjections des cartes, apparition des ravageurs...
Tout ceci ne se découvre pas en une partie (ce qui est pour moi une grande qualité) et s'adresse à un public de connaisseur( j'y trouve une belle filiation avec les jeux de Lacerda) aujourd'hui je suis à la recherche de ce type de jeu où l'investissement sur la durée apporte beaucoup de bonheur intellectuel et ludique.
Grande reconnaissance à l'ensemble des auteurs.
Comme toujours chez cet éditeur, un parti pris fort, une mécanique fine, à l'équilibre quasi parfait.
On a là un thème osé, clivant mais qui est bien restitué, je ne pensais pas avoir autant de plaisir à gérer des cadavres!
Excellent jeu tactique de contrôle de territoires à jouer en duel ou en équipe, à base de création d'unités aux spécificités asymétriques avec un système de "bag building", un mix de Onitama et d'Orléans, pour un jeu abstrait très original, addictif où le plaisir de jouer est décuplé grâce à un très beau matériel, notamment ces jetons poker et sac tissus.
Une sorte de jeu d'échec moderne.