Un bon jeu familial contrairement aux apparences. Ce n'est pas de la baston comme Smallworld, mais ça y ressemble beaucoup. Sauf que là, c'est un peu plus stratégique. Certes, le hasard existe encore (les dés de combats), mais les mesures persuasives sont nombreuses pour éviter cela.
Effectivement, l’extension Monuments apporte beaucoup et favorise la construction, plutôt que l’annexion de territoires déjà fortifiés. Cela raccourcit le temps de jeu, qui, sans cet extension, peut être très long. Ne pas hésiter de jouer avec les cartes créatures, selon l'opportunité, pour renverser une situation compromise.
Les figurines sont magnifiques (différentes en fonction de la couleur). Les plateaux et les cartes superbement illustrés. Déjà une prouesse pour l'époque.
Un monument du jeu de société, récemment dépoussiéré avec l'extension Monuments. Que du bonheur !
Quoi ! C'est ça la tuerie de jeu de baston annoncée ??? C'est dingue ! C'est comme les bébés qui préfèrent s'amuser avec le carton de l'emballage plutôt qu'avec le jouet lui-même ! Je suis très déçu alors que j'attendais beaucoup.
Ici, le carton d'emballage, c'est l'illustration et la matériel. C'est vraiment chouette. On peut au moins reconnaître à Monsieur Cathala, quand il ne fait pas des jeux gadgets, de savoir choisir ses collaborateurs. Le matériel est plaisant à manipuler, l'univers graphique est parfait, et l'illustration remarquable. Mais c'est sans doute le seul point fort du jeu.
Pour le reste, on a affaire à deux/trois bouts de mécaniques qui font semblant de fonctionner ensemble, histoire de dire, mais qui n'apportent absolument rien au jeu ni à la stratégie. Cette histoire d'enchères par exemple : qu'est-ce que ça vient faire là au milieu ? Je connais tout ça par coeur pour l'avoir déjà croisé mille fois dans ma vie de joueur invétéré.
Quant au sel du jeu, ou annoncé comme l'élément essentiel (la baston), et bien c'est en même temps trop simpliste et répétitif pour en faire un jeu où l'on prendra du plaisir. L'aspect militaire, prédominant (c'est quand même un jeu d'affrontement), manque cruellement de profondeur. J'ai la sensation que le ressort est cassé. Contrairement à un Small World (jeu de baston très simple qui mise sur la diversité des pouvoirs, où un peuple = un pouvoir), ici tout le monde est soumis à ce même régime plan plan et mou du slip. Alors, oui, j'en entends qui disent qu'il y a les cartes pour apporter un peu de piquant, mais c'est ce piquant sous cellophane qu'on te sert avec les pizzas surgelées.
Je connais un type qui fait sa propre huile d'olive, dont les fruits sont issus d'arbre plusieurs fois centenaires, et pressée à l'ancienne. Tu peux en mettre dans un verseur et y laisser macérer de l'origan, de l'ail, des petits piments d'Espelette ou des peperoncini napolitains... Et là d'un seul coup, ta pizza, et ben ça a beau n'être qu'une pizza, elle va soudain avoir un autre goût et te faire voyager les papilles...
Si vous cherchez un vrai bon jeu de baston, orientez-vous plutôt sur l'excellent Kemet !
PS : Ha ha ha ha ha ! Un jour après avoir édité cette critique, j'ai déjà 15 "j'aime pô" !!!! Une sorte de record, non ? Allez les gars, vous pouvez mieux faire, j'en suis sûr. Encore un petit effort ! Avec votre soutien, on peut passer la barre des 30 : c'est pour le Téléthon !
+: matériel de qualité
+: bon équilibre entre baston et stratégie
+: règles simples et système d'enchères astucieux
+: on peut revenir dans la partie quand on est mnal
-: Les cartes monstres sont tout simplement trop balèzes et en particulier Pégase
- : Les monstres avec figurine (Médusa, Chiron) qu'on aurait envie de voir sur le plateau pour faire joli sont en revanche assez faibles.
J'ai fait une bonne dizaine de parties tendues avec des enfants ou des copains mais j'essaie de l'éviter au maximum.
Le gros problème est que l'incitation à construire des batiments est assez faible. Si vous construisez, vous attisez la convoitise pour un bénéfice faible et vous vous faites taper dessus, donc vous construisez pas, donc la partie s'éternise. La rejouabilité est finalement assez faible.
Étant friand de mythologie et de jeux d’affrontement je ne pouvais que me jeter sur Cyclades... et quelle trouvaille !
Évidemment il ne faut pas être allergique aux attaques envers les autres joueurs. Certains diraient qu’on attaque toujours le plus faible mais en même temps c’est un jeu d’extension de territoire donc oui logiquement on attaque les plus faibles, chacun doit se protéger.
C’est un jeu sans pitié forcément mais agrémenté d’un système d'enchère qui rend les choix des dieux bien cornéliens parfois entre ce qu’on avait prévu et l’ordre des dieux sur la piste (qui a son importance).
L’édition sublime le jeu avec de magnifiques unités et figurines ainsi que de superbes illustrations.
La tension présente aux derniers tours est palpable au point que j’adorerais enchaîner les parties !
Un vrai coup de cœur pour moi et un de mes jeux préférés c’est certain !
Cyclades est un jeu d'enchères et de conquête séduisant.
Le thème tout d'abord est très attirant. Il est magnifiquement servi par un matériel de grande classe. Les illustrations sont particulièrement réussies. On pourra seulement regretter le plateau réversible en 2 morceaux, certes pratique pour s'adapter au nombre de joueurs, mais qui a tendance à ne pas plaquer parfaitement sur la table. C'est désagréable mais malheureusement habituel avec ce type de conception. Les figurines sont finement sculptées mais aussi particulièrement fragiles. Le bilan est néanmoins positif pour le contenu de cette belle boîte. L'éditeur Matagot, toujours guidé par le souci du détail, ne déçoit pas.
Le mécanisme d'enchères est classique mais fonctionne parfaitement pour s'approprier la faveur des dieux. L'achat de cartes permettant le recours à de nombreuses créatures mythologiques, toutes aussi bigarrées et attirantes les unes que les autres, est également sympathique.
La gestion de son argent est primordiale. C'est l'élément déterminant du jeu.
Tout s'achète et les joueurs doivent veiller avant tout à ne pas prendre de retard sur l'acquisition des cornes d'abondance, sources de revenus régulières.
L'interaction est optimale grâce aux enchères et aux pouvoirs dévastateurs des nombreuses créatures mythologiques.
La tactique et surtout l'opportunisme est de mise dans ce jeu. La surveillance des adversaires et l'analyse des positions ennemies sur le plateau sont déterminantes pour espérer remporter la partie.
Même si le hasard est peu présent, le chaos est ressenti de façon assez particulière.
La fin arrive souvent de façon brutale. On peut gagner de manière soudaine en un seul tour en réunissant les conditions de victoire à l'aide d'une créature surpuissante ou d'un combat gagné à coups de dés.
A 2 joueurs, la difficulté à remonter la pente si l'on est en fâcheuse posture renforce également cette impression d'impuissance à contrôler le jeu. Heureusement des alliances peuvent se former autour de la table mais elles ne peuvent réellement mise en œuvre, semble-t-il, qu'avec une configuration de 4 ou 5 joueurs.
Ce jeu de conquête laisse donc quelquefois un goût amer de défaite abrupte et violente. Dans ce jeu les Dieux monnayent chèrement leurs pouvoirs. Une créature malfaisante achève souvent les victimes pour leur porter le coup de grâce. De quoi en devenir athée…
Comme dans tous les jeux de conquête la victoire s'acquiert pourtant patiemment et il faut user de tactique et de finesse pour ne pas attiser la convoitise de ses adversaires.
Cyclades est un jeu de conquête à la présentation flatteuse qui ne laisse pas indifférent. Il peut paraître souvent un peu trop agressif mais il ne manque ni de finesse ni de subtilités pour autant.
Saurait on trouver les arguments objectifs quand il est question d'un jeu de cette envergure. Le moins qu'on puisse dire est qu'il a subjugué quasi systématiquement les convives au point de voir fleurir de ci de là nombre d'aficionados parmi nos amis, eux mêmes se transformant en foyer contagieux. Pas de méprise, le joueur occasionnel devra s'accrocher un peu, le vétéran sera dans son élément. L'objectif est simple : construire deux métropoles. Pour se faire, trois choix s'offrent à vous : 1) acquérir 4 bâtiments distincts (port de poseidon, temple de Zeus, fort d'ares, et université d'Athena) se transformant automatiquement en métropole. 2) acquérir 4 philosophes par la sagesse d'Athena. 3) Conquérir une île sur laquelle un joueur magnanime aura eu la gentillesse de construire une métropole pour vous. Il râlera sûrement un peu, considérez qu'il s'agit de la joie mal dissimulée qu'il ressent en vous offrant cette moitié de victoire.Ces trois moyens de victoire ne peuvent se concrétiser qu'avec la grâce des Dieux. Vous allez donc devoir prier très fort à coup de pièces d'or. S'entame alors la première phase du tour de jeu : les enchères avec un système de replacement immédiat. Lorsqu'on vient de se faire doubler par plus riche que soi cela génère une bataille pécuniaire des plus jouissives. Puis la seconde phase, lorsque chacun aura fixé son Dieu de prédilection pour ce tour. Commence alors les hostilités dans l'ordre successif dans lequel les dieux sont placés, cet ordre est aléatoirement modifié à chaque tour, encore un paramètre, rouage d'une mécanique astucieuse, obligeant à se triturer les méninges. Car le premier à jouer aura deux avantages certains, la prérogative des premières actions et la possibilité d'user de créatures mythologiques avant que d'autres s'en emparent. Je n'ai pas encore évoqué ces dernières et pourtant elles sont primordiales, chose que l'on n'entrevoit pas dans les débuts. Un pegase pourra transporter vos troupes à l'assaut d'une île sans le support de poseidon, c'est à dire sans transport maritime. Un kraken vous permettra de couler des flottes entières et d'endiguer la menace pesant sur vos iles,un minotaure sera une défense non négligeable... Ces créatures ne sont pas gratuites, dans ce jeu le nerf de la guerre vous l'aurez compris, c'est l'argent, le revenu en début de chaque tour dépendra des cornes d'abondance présentes sur vos territoires. Elles peuvent s'acquérir par la grâce d'Apollon mais ce Dieu est pénalisant puisque son recours empêche toute autre action. Sans entrer plus profondément dans le détail des règles, vous ne pourrez mesurer l'étendue de l'orgasme ludique qu'après avoir vécu la jubilation d' écrire par vos actions l'iliade et l'odyssée, la bataille fait rage, mêlée à une réflexion à tiroirs sans cesse remise en question par les déplacements adverses. Le matériel est magnifique. Un jeu qui revient souvent.
Je n'ai fait qu'une partie mais je mets 9 pour les illustrations et la richesse du jeu (et pour son auteur par principe).
Le jeu est subtile, plein de richesses et contraintes, un peu frustrant (les troupes qu'on ne peut pas déplacer quand on veut, ces créatures qui disparaissent, les enchères que l'on perd). Je cherche un remplaçant à Risk depuis tellement longtemps (bon il y a Risk Europe), avec des figurines je précise (donc Small World out !), je pense avoir trouvé. J'ai hâte d'y rejouer.
J'ai découvert, un peu par hasard, *Cyclades* il y a peu. Les joueurs que je côtoie sont tous unanimes : c'est un jeu qui fonctionne très bien! Et maintenant que j'en ai fait plusieurs parties : je confirme ! L'équilibre entre gestion et baston est très plaisant. La phase d'enchères (surtout à 4 ou à 5) est un vrai moment de tension. Les créatures mythologiques ajoutent encore un peu de stress. Et si l'on peut craindre que certaines d'entre elles soient trop puissantes et déséquilibrent le jeu, le fait qu'elles ne restent pas en jeu éternellement permet de ne pas léser les autres.
Selon moi, c'est un très bon jeu, bien complet mais pas lourd du tout. Sa fluidité et la durée raisonnable (ni trop courte, ni trop longue) ainsi que l'univers, en font un de mes jeux préférés. Les figurines sont jolies (je regretterais simplement les couleurs un peu criardes. Et encore...)
Cyclades est sans doute un très bon jeu, dans lequel on sent inexorablement quelques prétendants monter petit à petit, et finalement l'un d'eux se détacher du lot pour prétendre à la victoire. Cette victoire est très souvent méritée, et justifiée par la bonne utilisation des mécanismes du jeu, basé sur une préparation minutieuses des conquêtes, des enchères pour les concrétiser, en particulier. Le problème est que je n'apprécie pas particulièrement ni les jeux de conquête, ni les jeux d'enchère. Par ailleurs, une fois un prétendant qui se dégage du lot, celui-ci ne peut guère voir la victoire lui échapper, sauf erreur de sa part dans la gestion des différentes mécaniques. Au final, un jeu qui sort très peu et que je viens d'échanger.
Alors oui le matériel est pas mal (les figs !) mais qu'est-ce que ce jeu apporte vraiment ? Y a déjà tout en mieux dans Mare Nostrum (même le thème pardon mais là c'est totalement bidon de chez bidon, des métropoles à cheval sur des iles cycladiques, mon cul sur la commode plutôt). Les enchères sont mieux dans Evo, les choix sont très limités, la baston très limitée, risquée. Bref, je n'ai vraiment PAS adhéré.
bon jeu de conquête et combat surtout bien penser aux tour prochains,et surtout aux dieux disponibles et surtout aux créatures qui sont parfois très puissante
l'or fait tout de mm tout car sans pièces d'or tu peux aller te faire voir chez les grecs
Les + :
Règles simples
Parties fluides et tendues (retournement de situation très possible)
Matériel superbe
Créatures mythologiques (avec pouvoir en attaque ou en défense)
Les - :
Enchères (à la Amun Re) puis développement et parfois baston (et dans ce cas-là, on attaque toujours le plus faible) : Rien d’innovant
Enchères à 3 pas convaincantes
J’ai déjà signalé que je n’aime pas la gestion des combats/duels/… (appelez cela comme vous voulez) aux lancers de dés ?
On bastonne toujours le plus faible !
Donc :
Jeu très correct mais je n’ai pas été conquise. Il manque un petit quelque chose d’original pour plaire
2 parties à mon actif
A chaque fois j'ai eu le mauvais rôle.
Je me suis fait dépouiller dès le début, et ensuite impossible de revenir et d'être compétitif sur les enchères.
Donc oui mon avis se base uniquement sur ces deux expériences personnelles, mais pour moi un jeu qui permet un tel pourrissage dès le début de partie ne mérite pas d'être considéré comme un bon jeu.
Je lui donnerais surement une autre chance dès que l'occasion se présentera, mais ça sera la dernière.
Dommage, le thème et le matos étaient superbes...
Excellent jeux de plateau ! Testé de 2 et à 5 joueurs. Coté jeux : On a un bon cocktail de jeu à la fois stratégique, baston, bluff (avec les enchères), conquêtes et construction (rien que ça !). Peu de hasard pour les combats (dès à 6 faces de 0 à 3 et modificateur en fonction du nombre d'unités présentes). Le plus intéressant est la possibilité d'utiliser plusieurs techniques pour arriver à avoir ses deux métropoles : conquête, construction, philosophes. Coté matériel : Les figurines sont vraiment superbes, et je ne parles pas que des "gros" monstres. Les soldats et bateaux sont différents pour chaque joueur (pas seulement la couleur !). Les cartes et supports sont "divinement" illustrés et tous imprimés recto-verso (!). Le seul petit bémol est qu'il n'y a pas de casier de rangement : tout est en vrac dans la boite, et il y a beaucoup de pièces de tous types ! En bref : un excellent jeux même à deux
Le jeu est sympa en soi, je ne refuserais pas la partie si on m'en propose. C'est juste que comparé à kemet ou à mare nostrum, il est un cran en dessous.
Cyclades est un pur jeu de confrontation tactique, stratégique et opportuniste. L'interaction est maximale et violente jusque dans le système d'enchères. Si on veut vraiment une action, il va falloir payer. Heureusement, les créatures permettent certains plans B bienvenus. Le thème est bien exploité, le jeu et les figurines sont sympathiques.
Privilégiez le jeu à cinq, c'est là que le jeu prends toute sa saveur, la carte est grande, tous les dieux sont de sortie à chaque tour. Jouer à 2 ou 3 me semble nettement moins intéressant.
Attention, il ne faut pas négliger les bateaux et leur rôle de route pour les troupes terrestres. S'assurer un beau réseau de bateau d'île en île vous permet d'être beaucoup plus mobile et imprévisible.
En résumé: interraction maximale, profondeur de jeu, simplicité des règles. Un très bon jeu.