Last Aurora est un habile mélange de jeu de gestion et de course.
Chaque joueurs gèrent un convoi composé au départ d'un camion et d'une remorque (cartes)...
Votre objectif : traverser un désert de glace parsemé de zones radioactives et autres embuches et rattraper le cargo Aurora avant son départ du continent.
De la gestion…
La customisation de son camion est ultra satisfaisante, les cartes sont superbement illustrées et s'assemblent parfaitement pour un désign au top : ajout/changement de camion, de remorque, étage supérieur avec canons, conteneurs etc...ça claque !
Tout ce joyeux convoi comporte des emplacements pour transporter nos cubes ressources (essence, munitions, nourriture) et nos survivants (meeples)... et on manque très vite de place !!!
D'autant plus que des ennemis surviennent en embuscade sur le parcours et que chaque impact de balles condamnent un des emplacements du convoi...chaud !
La phase d'exploration est intéressante et centrale car elle nous permet d'envoyer des survivants pour acquérir de nouvelles cartes (survivants, équipements, ressources) dans une rivière de cartes ...des choix et dilemmes car le survivant explorateur sera alors fatigué et plus utilisable au tour suivant.
Chaque emplacement de la rivière de carte est lié également à une action bonus (réparation, soin etc..)
De la course poursuite…
S'en suit une phase de déplacement sous réserve d'à minima un bidon d'essence, on se déplace de la valeur vitesse du camion + bonus type carte nitro, capacité de personnage etc...
De la baston…
On va ensuite résoudre les combats : au menu embuscade, contre attaque, attaque.
Les adversaires en embuscade affrontent le convoi en tête.
Le système de combat est simple et originale : on détermine quelle arme on utilise et une carte résultat détermine les dégâts (si dégât, ou parfois l'arme s'enraille).
A la clef, des butins non négligeables rendant les combats attractifs.
Et le matos ?
L’édition est soignée : Carte et jetons épais, plateau recto verso avec 2 cartes différentes (le plateau alpha apporte des nouveautés très sympa), règle du jeu claire et agrémentée d’exemples…nickel.
Saluons aussi l’ajout de sets de cartes présentes dans les Kickstarters : mode 1VS1 (dommage que la règle ne soit pas présente dans la boite et qu’en anglais sur le web), un set de cartes adversaires supplémentaires…bienvenue car les cartes ennemies de base sont découverte en une ou 2 parties..
Au final...
Le jeu devrait donc plaire à tous les amateurs d'euro game avec un thème fort.
Les amateurs de de Post Apo et d'ambiance Mad Max devraient être conquis !
Une belle surprise, j’attends de voir la re jouabilité dans le temps, j’aurai aimé plus de cartes encore notamment ennemis mais des extensions existent en anglais…à voir si elles seront traduite ??
PS : De moins de moins d'avis sur Tric Trac...c'est triste !
Pourtant c'est bien l'avis des joueurs sur Tric Trac qui m'a toujours guidé dans mes choix de jeux depuis plus de 15ans maintenant ! A tous, continuons de faire vivre tric trac :)
Parfait en tant que jeu-passerelle pour les petits vieux qui n'aiment/ne connaissent que les jeux de plis, par exemple... Allez, hop ! l'air de rien, on les initie aussi aux rôles cachés avec force rebondissements. Et le pire, c'est qu'ici ça plaît...!
J'ai trouvé plutôt intéressantes certaines idées contenues dans cette extension, mais honnêtement, le fait de combattre des petits crapauds, rats, renards et autres coqs m'a fait un peu sourire : dans le précédent opus, on devait se coltiner les clients - possédés par une force étrange - d'une auberge, puis poursuivre un diablotin kidnappeur avant qu'il se s'échappe au détour d'une rue, et finir par lutter contre une dangereuse prêtresse en plein rituel souterrain pour invoquer un ignoble et dangereux démon (parmi quatre possibles), pendant qu'on tentait aussi de délivrer un de ses otages... Excusez-moi, mais ça avait UN PEU PLUS DE GUEULE, ah ah !!
Cela dit, c'est toujours sympa à vivre, et j'attends la suite avec impatience.
Bluffé par ce jeu que je pensais un vulgaire go-game...
Mais en fait ce casse tête genre azul(le bon hein! Les jardin de la reine), les petites bourgades, calico, etc... ici le thème est bien agréable et une sacrée rejouabilité, le premier mois j'ai joué 1 à 3 partie tous les jours (a 2 ou 3 joueurs), on ne s'en lasse pas! Un must dans ma ludothèque (petite bourgades revendu, azul sort un peu, calico prend la poussière...)
Expliqué en 5', appréciable dès 8 ans (10 ???? Sérieux ? Pourquoi pas "14+" en raison des ours tant qu'on y est ? ^^), Cascadia est super fluide, intuitif, rapide.... Ne réinvente rien mais est un familial très sympa.
Harry Potter : Battaille à Poudlard est un deckbuilding assez sympa dans l'ensemble.
L'univers et la chronologie des films sont reproduits à merveilles.
Pour une fois c'est un deckbuilding coopératif, donc ici pour gagner il faut battre le jeu et pas se battre les uns contre les autres.
La mécanique du jeu, bien qu'elle soit simpliste est assez efficace et fonctionne bien.
Au départ le jeu est assez simple mais au fur et a mesure qu'on ouvre des boites la difficulté augmente.
Le vrai challenge commence vraiment à la boite 5.
Ce jeu pourrait être parfait mais voila il y a un gros mais. Le jeu est très mal équilibré.
La difficulté va croissante, au fil des parties, le nombre des ennemis et leur puissance augmente. Il en va de même pour les cartes évènement force du mal.
A coté de cela la force des héros ne change pas beaucoup d'une partie à l'autre et le deck de base en début de partie reste le même de la boite 1 jusqu'à la boite 7 (idem après dans les extension).
Les héros quant à eux n'évolueront que 2x au cour de la partie.
Certes il y a les cartes poudlard que l'on peut acheter, leur nombre augmente au fil des boites mais la encore ça pose un problème, la probabilité d'avoir les bonne carte va en diminuant étant donnée qu'elles sont diluées dans une réserve qui au final ne tourne pas tant que ca.
Résultat : Si on a un mauvais combo d'ennemis au départ du jeu et qu'en plus les bonnes cartes poudlard ne sortent pas, on est sur de perdre le jeu (du moins quand ce dernier se complexifie).
L'avenir de la partie va donc dépendre plus du hasard que de la performance des joueurs.
Autre point que je trouve regrettable, le matériel du jeu n'est pas de très grande qualité, si bien que les cartes s'abiment très vite (j'en suis à 15 parties le jeu doit être plus usé que mon dominion que je poncé pendant des années).
Donc un conseil, sleevez vite le jeu si vous voulez le conserver dans un bon état.
Donc voila, harry potter est un bon jeu, j'aime beaucoup y jouer, mais il manque quand même des éléments pour en faire un excellent jeu, c'est bien dommage.
Et ne comptez pas sur les extension pour rééquilibrer le jeu, c'est encore pire. Mais ceci est une autre histoire.
Alors j'aime beaucoup Pandemic, j'aime beuaucoup les campagne et les jeu légacy. Mais abimer le matériel au fur et a mesure que l'on avance je n'aime pas du tout.
Dans ce jeu il y a des autocollant à coller de partout, des cartes à gratter, du matériel à détruire, bref, une fois la campagne commencée, impossible de la réinitialiser. Je trouve ca particulièrment dommage.
Et quand tu pense que le jeu vaut autour des 75 balles bien ca fait mal au huc...
Alors oui après on peut toujours jouer au pandemic classic mais bon à ce moment là autant acheter le classic pour 2x moins cher.
Donc du coup je met quand même 4 étoiles pour le jeu car il es bien mais pas plus à cause du système de légacy particulièrement mal pensé.
On a vite envie de recommencer une partie quand on perd, c’est très addictif. Quand on aime les jeux de dés, c’est l’occasion de passer un bon moment. Après, cela reste très simpliste, on y joue avec un enfant de 4 ans à la maison, qu’on guide un petit peu tout de même dans ses choix.
Un petit jeu simple, rapide et efficace! Bien plus simple que le jeu de cartes du même nom. On peut y jouer facilement avec des amis qui ne jouent jamais et on rigole bien. Comme les rôles et personnages varient souvent, on ne s’en lasse pas et on enchaîne les parties!
Devant les nombreuses versions de jeux de zombies sorties en moins de deux ans on est en droit de se demander si l'acquisition d'une nouvelle mouture ludique de rampants dégénérés s'avère fort ) propos.
Sans surprise, aucune, vu mon titre, oui, oui et encore oui !!!
Quel régal que ce Dead of Winter !
Dès l'ouverture de la boite, on sent monter l'adrénaline...un matériel de belle facture , un design parfait et immersif à souhait. Ca ne pouvait mieux commencer.
L'habillage ne fait pas tout allez vous me dire ? Et bien non effectivement mais une fois les règles compulsées, on a qu'une envie, se jeter dans la mélée !
Règles digérées en 20 mn, parfaitement exposées et thématqiue étonnament fidèle.
Et le must du must un jeu coopératif avec traitrise et mission individuelle...que du bonheur pour un tordu comme moi ;)
Une perle !
Comme souligné par ailleurs, CAPITALS pourrait être catalogué comme un Suburbia pour hard core gamer avec ses caractéristiques et charmes propres, doté d'une thématique assez spectaculairement restituée et d'axes stratégiques très forts. Bien entendu, CAPITALS est bien plus riche et complexe (ce qui peut être perçu comme un défaut) que Suburbia.
Il s'agit pour chacun de développer sa ville afin d'être élu pour l'exposition universelle. Les axes à développer sont: l'économie, la population, l'emploi, la culture, les services publics, la technologie énergétique.
Un des trucs rigolos et originaux est que ces axes interagissent entre eux de manière très subtile et nuancée en fonction des contextes et des parties: de mauvais services publics vont faire fuir la population, une trop forte population va pouvoir générer du chômage, une ville trop industrielle va faire fuir les touristes adeptes de culture, une technologie énergétique trop performante va pénaliser certaines anciennes industries polluantes, une politique de rentabilité économique trop féroce va avoir des conséquences sur l'emploi, une politique d'investissement par l'endettement pour les services publics ou la culture par exemple est possible mais va bien évidemment avoir des répercutions traverses plus négatives, le plan d'urbanisation va avoir des influences sur le bien vivre de la ville, etc., etc., etc. Bref, c'est très fin, très riche, bien plus original qu'il ne le semble de prime abord. Une très belle réussite.
A noter que le jeu fonctionne très bien à 2, 3 ou 4 joueurs et que son déroulement est dans ses grandes lignes extrêmement simple puisque chaque tour, on construit un édifice et on active ce qu'on veut et ce qui peut l'être, tout ceci ayant bien évidemment des répercutions sur certains axes de développement. Seul point négatif, la rédaction des règles et leur organisation sont assez pourries et truffées d'erreurs...
Petit jeu tout mignon qui n'est pas si simple tout compte fait!
Règles facilement adaptables pour jouer à la cool avec des "petits" (on peut par exemple décider de comptabiliser tous les champs fermés) mais qui peut être vraiment prise de tête entre adultes...
Les parties restent courtes (30-45min). Les règles sont simples.
Moi, j'adore !
Et sans drame si on joue avec des enfants, comme on change de civilisation à chaque tour.
Bémols:
- importance d’un hasard avec les dés
- le joueur qui commence avec une civilisation de l’Extrême-Orient a un avantage certain, car peu de concurrence dans cette région.
Imaginez un scénario à la Game of Thrones, mais historique et méconnu: au XIVème siècle, le roi Andràs III de Hongrie s'éteint, laissant son royaume en proie aux querelles intestines entre Seigneurs avides de pouvoir. C'est l'un d'entre eux que vous allez incarner, livrant une bataille à la fois militaire (surtout) mais également politique (un peu) afin d'imposer votre prétention au trône comme une évidence.
Il s'agit donc d'un jeu à la "Risk", mais aux pouvoirs d'unités (fantassins, archers, chevaliers) différents et complémentaires. Le twist du jeu réside dans les phases politiques, où l'argent amassé au fil des conquêtes servira à occuper des postes de prestige au sein du gouvernement (par un habile jeu d'enchère). Les privilèges ainsi acquis conféreront un avantage sur la suite du jeu, mais également la victoire pure et simple en cas de monopole total.
Les règles sont téléchargeables en anglais (et en hongrois), et pour peu que vous parveniez à vous procurer ce jeu, je ne saurai que trop vous le conseiller (je ne lui connais pas d'équivalent qualitatif dans le genre). Une partie dure entre 90 et 120 minutes, et les coups bas et autres trahisons de circonstance sont légions. Amoureux de la chevalerie ou de la Hongrie, cette pièce rare devient alors indispensable.
Hajrà Magyarok!