Un bon gros jeu ou faut bien se casser la tête pour avancer mieux que les autres en construisant des batiments et des bateaux avec les matieres premieres qui arrivent au port.
Un excellent jeu mais assez costaud...
Même si je reconnais que le jeu est énorme avec de bonnes mécaniques, je n'ai pas du tout accroché à l'ambiance industrielle et aux parties kilométriques...
En nous proposant l’un des thèmes les moins affriolants de l'histoire ludique de l'antiquité à nos jours, Uwe Rosenberg nous aura prévenu : avec *Le Havre*, on n’est pas là pour vibrer ou pour rêver, mais pour faire bouillir son cerveau jusqu'à liquéfaction complète. *Le Havre* nous invite en effet à vivre les aventures épiques et merveilleuses d'un docker normand, qui décharge des marchandises, paye son menuisier avec des poissons, construit des stades de foot, et mange des bateaux.
*Le Havre*, c'est donc la nouvelle drogue des Agricoliques Anonymes, le paroxysme du courant kûbenbois mais sans cubes, le parangon du jeu de transformation de ressources, élevé à sa forme la plus extrême. Le genre de jeu dans lequel si on veut vendre un sandwich, il faut récupérer un bœuf, pour avoir de la viande et de la peau, et trouver du grain, pour le transformer en pain avec du charbon, sachant qu'on peut ensuite transformer la peau en cuir, et puis le cuir en sous, en rajoutant du bois. Bref, il vaut mieux être amateur du genre, ce qui est mon cas, parce que c'est un vrai jeu de gestion, et un gros.
La mécanique centrale est pourtant extrêmement simple : on n'a qu'une seule action par tour, à choisir entre récupérer des ressources ou activer un bâtiment. Alors évidemment, la comparaison avec Agricola est inévitable, même si le jeu est beaucoup moins orienté tout public. La principale nouveauté est liée au système d'utilisation des bâtiments, qui est d'ailleurs assez malin. Pour le reste on est en terrain connu : placement d'ouvrier (sans "s"), optimisation de ressources, et festin obligatoire à chaque fin de manche (même si on comprend moins la logique de nourrir son ouvrier avec des bateaux, surtout quand ledit ouvrier mange cinq fois plus en fin de partie qu’au début, ce qui présage tout de même d’un métabolisme assez particulier).
Bref, malgré ses illustrations naïves, il faut avouer que c’est un jeu où l’on s’arrache bien la tête à comploter au tour 8 sur ce qu’on fera au tour 14, tout en réfléchissant à un plan B (voire C ou D) au cas où les choses se passeraient mal. La version longue est à ce titre nettement plus intéressante, mais aussi... nettement plus longue. En outre, il ne me semble vraiment optimal qu’à trois maximum. Ces contraintes en font un jeu plus difficile à sortir qu’*Agricola*, à réserver aux folles soirées entre joueurs avertis et motivés.
Un bon jeu de placement de Rosenberg, mais par rapport à Agricola (ou même Ora et Labora), point de comparaison possible :
- la simulation n'est pas très réussie : on ne se sent pas véritablement dans la peau d'un armateur (alors que dans Agricola, on se sent dans la peau du paysan qui a besoin de sacrifier ses bêtes pour passer l'hiver)
- assez rapidement, on trouve la seule et unique meilleure stratégie pour l'emporter.
Source : 5 parties
Je ne me souviens pas avoir jamais été autant déçu par un jeu. Nous étions 4 à essayer de jouer, nous n'avons pas pu terminer la partie, accablés par l'ennui, l'incompréhension et un début d'agacement. Finalement nous avons refermé la boite et décidé de jouer à un (vrai) jeu, histoire de ne pas perdre notre soirée.
Certainement le jeu le plus complet que j ai joué jusqu’à maintenant...A chaque tour on se demande quel stratégie on va choisir et si celle qu on a pris avant est toujours la bonne....A 2 joueurs c est vraiment un must mais peut être qu a plus ça peut devenir trop long...
Je suis fan ! J'ai fait qu'une partie mais je tazonne mon pote pour en refaire une. J'ai vraiment adoré car je suis très jeu de gestion. Au départ, on as l'impression que c'est une usine à gaz mais tout se déroule assez simplement. Si vous aimez Rosenberg ! N'hésitez pas !
LE HAVRE est la suite d'AGRICOLA, réalisé 2 ans plus tard en 2007 par le même auteur Uwe Rosenberg.
La mécanique est effectivement très efficace comme d'habitude et assez similaire à AGRICOLA.
Au début de son tour, on avance son bô bateau et on pose les 2 ressources de la case d'arrivée sur le plateau (les quais) selon une séquence de 7 cases qui ne changera pas pendant le tout jeu.
Ensuite, le joueur actif peut soit récupérer toutes les marchandises sur un quai, soit déplacer son marin ouvrier pour réaliser une action sur une de ses cartes ou une carte appartenant à la ville ou à un autre joueur moyennant droit d'entrée.
Le jeu consiste à construire des bâtiments et à transformer des marchandises simples que en marchandises élaborées plus rentables pour obtenir un maximum de francs à la fin.
A la fin du 7° tour, la manche prend fin et comme dans AGRICOLA il y a récolte et repas des troupes avec la menace des fameux "emprunts".
L'argent (les francs) joue un rôle important: il constitue les points de victoire et permet d'acheter de la nourriture à tout moment si besoin.
Le nombre de manches est déterminé par le nombre de joueurs et la configuration choisie (complète ou simplifiée).
LE HAVRE est relativement simple à prendre en main au départ.
Ensuite, au fur et à mesure de la construction des bâtiments, les actions possibles se multiplient et la frustration que l'on retrouve dans AGRICOLA apparaît : on veut faire plein de choses mais il faut toujours penser à d'abord nourrir ses troupes !
L'action bonus en fin de tour moyennant finance, similaire aux pépites dans LES CHATEAUX de BOURGOGNE, est astucieuse et dynamise le jeu.
La stratégie opportuniste semble à privilégier plutôt que la planification stratégique, car on aura toujours accès de la même façon aux bâtiments plus tard, qu'ils nous appartiennent ou non.
Le jeu est plutôt long à 5 joueurs et le plateau aurait pu être mieux réalisé.
Le stockage des ressources s'effondre façon château de carte.
Une piste de score aurait aider à la visibilité des positions dans la partie. Sans ça, on ne sait pas vraiment ou on en est avant le décompte final, et la frustration domine la tension.
Autre défaut, l'usage à outrance des cartes actions. Dès le milieu de partie, il est bien difficile de lire les cartes des autres joueurs sur lesquelles on peut envoyer son marin, elles sont dans tous les sens.
Le thème pas très sexy me plaît bien, mais c'est un avis que je dois être presque seul à partager (ce qui n'est pas facile) !
Un bon jeu de gestion original.
On attend avec impatience ORA & LABORA, qui doit se situer entre AGRICOLA et LE HAVRE !
Jeu de gestion au thème fort aux mécanismes simples et accessibles à tous mais d'une profondeur stratégique énorme.
Très fluide, interactif et d'une grande rejouabilité.
Un classique parmi les classiques.
La sortie récente de Ora & Labora m'a rappelé qu'il ne serait peut-être pas si mal que je rende honneur au premier jeu qui avait, en son temps, mis un terme à ma trêve ludique forcée, études oblige.
J'avoue n'avoir **presque** exclusivement joué qu'en mode solo avec configuration longue à m'auto-challenger sur les scores successifs, mais c'est aussi cette possibilité qui m'avait séduit pour le prendre à l'époque ^^ Le thème et la méca m'attirait plus que son "frère agriculteur".
Alors en lisant les avis des autres, je me dis que je suis peut-être bizarre, mais le design ne me déplaît pas du tout. Que ce soit la boîte, le plateau, ou les cartes dont les bâtiments sont faits dans un style "dessin architectural tracé à la règle et l'équerre", une grande cohérence graphique se dégage de l'ensemble et donne un vrai charme au jeu. Et le fond de carte épuré a l'avantage d'être plus lisible que celles du petit dernier de la famille bien plus chargées (alors que là encore, la tendance générale ne s'en offusque pas...comme quoi les goûts et les couleurs... ^^)
Avec une mécanique toute bête et épurée d'une (à deux) actions par tour, on arrive à une super session d'optimisation dans le processus d'acquisition, de transformation et d'utilisation des différentes matières premières (qui plus est upgradables, j'adore), sublimée par le système de l'objectif/contrainte alimentaire croissant connu d'office, véritable épée de Damoclès *(bizarrement, et plus récemment, j'aime beaucoup Trajan, dont le système de Demandes du peuple suit le même esprit)*.
Règle claire et intuitive, idem pour la pictographie employée pour tous les bâtiments. C'est primordial vu le nombre de bâtiments, et ça fluidifie bien la partie en limitant à la portion congrue les allers-retours pour dissiper les malentendus sur tel ou tel effet de bâtiment.
La rejouabilité est très bonne (j'y joue encore aujourd'hui, c'est dire...) grâce à la configuration semi-variable (très intelligente) des bâtiments normaux, et celle totalement variable des bâtiments spéciaux.
Un mini-reproche sur le caractère systématique du recours aux bateaux pour scorer raisonnablement. Ca réduit un tout petit peu le sentiment de liberté d'action et de choix stratégiques, mais il est tellement vaste par ailleurs qu'on passe facilement outre ce bémol.
Allez, juste pour titiller, on va dire que le temps de mise en place est assez long, avec toutes les tuiles de matières premières à empiler proprement dans chaque entrepôt, mais bon, le jeu vaut bien ça !
Bon, passons sur le thème, qui ne fera vibrer personne.
Le Havre est un jeu complexe, qui nécessite de la pratique et qui met les joueurs face à un défi très difficile de faire un bon score. S'il a la même complexité et les mêmes attraits qu'Agricola, je trouve qu'il est moins punitif et qu'il est possible de se rattraper. En particulier, les joueurs peuvent bénéficier des développements produits par les autres, un réel avantage par rapport à Agricola et à son approche "solitaire multi-joueur".
La production est excellente. Je suis très circonspect quant à la qualité et à la pertinence des illustrations...
Avant tout, il faut apprécier la capacité de Uwe Rosenberg d'avoir su concocter un jeu au thème encore moins sexy qu'Agricola : pas facile, mais pourtant réussi !
Un port des années 50 donc. Où, étrangement, il faut nourrir ses ouvriers. Ca fleure bon le paternalisme du XIXème siècle ! On y rammasse nombre de ressources différentes, qu'on utilise avec des bâtiments à foison. Tiens, on dirait Agricola.
Oui, on dirait, mais non. Enfin, c'est Agricola un peu, mais en plus complexe. Le jeu est toujours très frustrant dans le sens où on voudrait pouvoir faire plus de choses, et où on court après la bouffe sans cesse. Le principe des ressources améliorer est plutôt bon. La course aux bateaux de luxe un peu moins. Mais surtout, les stratégies de victoire sont nombreuses.
En gros, une belle machine à gaz de réflexion, avec de l'interaction mais pas beaucoup, et qui donne envie de s'améliorer à chaque partie.
Des critiques moyennes sur le theme et le materiel.
J'ai été de ce fait agréablement surprise en recevant le jeu que je trouve joli et bien pensé (la tuile blé que l'onretourne en pain, poisson en poisson seché, peau en cuir, etc.) et les dessins sont mieux que dans agricola je trouve.
Le jeu est vraiment riche et fluide et à deux joueurs il tourne tres bien.
Je ne met pas 5/5 car je n'aime pas les systèmes d'emprunts dans les jeux mais ça c'est vraiment personnel (cela doit dater de mon enfance, vers 8 ans quand je jouais au monopoly, (vade retro satanas) et que j'étais à moins 1 million (on ne mettais pas de limite!!!) )
Sinon, je le ressortirais avec plaisir mais contrairement à un dungeon lord ou à un chateau de bourgogne, pas un soir où je ne suis pas en forme...
J'avais bien aimé Agricola, mais lui trouvais tant d'autres jeux de pose d'ouvriers supérieurs, car plus funs, simple à sortir, ludiques ou moins directoires, qu'au final je ne l'ai pas conservé.
Loyang, autre jeu de la fameuse trilogie (dont Ora & Labora vient s'ajouter en tant que numéro 4) m'avait plut également, mais je le trouvais un peu trop long et hasardeux pour ce qu'il proposait, même si logistiquement je le trouvais plus joli.
Le Havre est certainement le moins joli des trois.
Mais avec ses règles simples, il est plus riche, plus profond, plus interactif, plus ludique.
La durée de vie semble meilleure du fait de l'altération que les cartes vont proposer.
De plus, si des affiliations se feront certainement, il est mécaniquement plus novateur à mes yeux que ses deux frères.
Je désespérais de parvenir à avoir un véritable coup de coeur pour un "gros" jeu de Monsieur Rosenberg, me voilà on ne peut plus rassuré...
Que dire ! J'adore tout simplement, une mécanique simple, limpide qui permet des tours de jeu rapides, mais qui finissent par se rallonger tellement que ce jeu est profond stratégiquement. J'adore, le fait de construire des batiments pour les utiliser et aussi récupérer des droits d'entrée des autres joueurs qui veulent les utiliser.
Petit Bmol, on préfera largement agricola pour une version solo, alors que je préfere largement Le havre à partir de deux joueurs.
Indispensable aux gros joueurs !
Le Havre est un vrai jeu ou les méninges sont sollicités en permanence, mais quel bonheur !!
Il y a différentes façons de gagner, différentes statégies, tout est jouable.
Les tours s'enchaînent à une vitesse incroyable (comment on doit déjà nourrir là ??!!), on ne voit pas le temps passer, on a envie de refaire une partie dès que celle qu'on joue est finie (mes pauvres méninges).
Le matériel est de qualité, les illustrations sympas, le jeu raconte son histoire petit à petit...
Un indispensable dans toute bonne ludothèque qui se respecte !
Un jeu de gestion plein de bonnes choses.
Récolter des ressources ou agrandir la ville... dilemne.
Ah oui, nourissez votre population.
Quoi de mieux qu'un beau navire pour contenter tour le monde
Fan d'Agricola, je me precipitai sur cette "suite"...
qui promettait +++ de ....
-temps : jeu tres tres long (trop)
-gestion : surement trop
Apres 2 parties en solo et une à 4, ça ne l'a pas fait :
-un thème présent mais mal servi par l'esthétisme général du jeu
- trop de jetons cartons (ah, les morceaux de bois d'agricola me manque)
-un jeu trop long et lent
-des passages obligés si on veut reussir...
Bref, je repars dans les terres agricoles, ou là, je m'amuse vraiment