*Ceci n’est pas une critique professionnelle mais un simple avis de joueur…*
Matériel : Il est solide mais participe à mon peu d'enthousiasme pour en refaire une partie. Des couleurs tristes (notamment ce gris et blanc mais aussi les pions)et un plateau pas toujours bien visible.
Le mécanisme est par contre très original : l'enchère se fait directement par la valeur du bâtiment que je veux placer sur le plateau.
Je n'ai pas fait bcp de parties car il ya trop de jeux à essayer pour que je m'acharne sur un qui ne me convient pas. Mais j'ai l'impression que ce jeu est jouable que par des joueurs le connaissant bien car si vous ne jouez qu'entre néophytes de Metropolys ou qu'il y ait des débutants et un joueur connaissant le jeu, il y aura des déséquilibres :
- dans la lecture du plateau (et ça, je trouve cela dommageable)
- par les bonus dont certains sont très rentables mais plus difficiles à poser....si tes adversaires connaissent le jeu sinon pas tant que ça.
En conclusion, une mécanique originale mais aucune envie d'y revenir, me suis forcé pour une deuxième partie mais même réaction qu'à la première : "*bon on passe à quoi maintenant ?"* (j'ai envie de prendre du plaisir)...
Un jeu d'enchère assez subtil où il faut bien doser ses mises sous peine de regarder ses adversaires jouer à la fin de la partie.
Il faut faire attention à ne pas miser trop haut sur un quartier qu'on ne veut pas réellement, mais qui sert de point de passage vers d'autres quartiers, sous peine de le garder sur les bras et de perdre une tour de forte valeur.
Le jeu manque toutefois un peu de contrôle, surtout en début de partie, car on ne sait jamais dans quelle direction vont partir les adversaires. Le placement initial et donc l'importance d'être 1er joueur augmente avec l'avancé de la partie.
L'interaction entre joueurs est omniprésente, les règles sont simples, ce qui n'empêche pas Metropolys d'être stratégique, et seul le côté chaotique du début de partie empêche Metropolys de prétendre à la note maximale
Non ce jeu n'est pas pour moi (pour nous en vérité).
Bien sûr, il possède des qualités indéniables et je comprends l'ensemble des notes 5 qu'il reçoit. On peut trouver agréable de tout calculer, de bluffer et de faire ses enchères. Mais, pour ma part, je le trouve vraiment trop calculatoire pour être agréable. J'ai fait 3 parties (à 2-3-4) et aucune ne m'ont amusées / intéressées. J'ai dû mal à y voir la joie de bluffer que je retrouve dans d'autres jeux, et je ne trouve que l'ennui de calculer. Enfin le thème est vraiment plaqué.
Par ailleurs, je suis de ceux qui trouve le plateau trop psychédélique et peu lisible.
Sébastien Pauchon a réussit un tour de force, réunir un jeu d'enchère où le placement entre directement dans l'enchère.
C'est un jeu riche dont les positions des pions de départ et de son objectif, font varier suffisamment les parties pour qu'elle ne se ressemble pas.
Ce qui est dommage c'est que finalement le jeu est plutôt abstrait mais même si je ne suis pas un grand fan du jeu, je ne refuserais pas une partie une fois de temps en temps.
Je suis a 200% avec la critique de Hervet & Eve. Donc pourquoi le redire alors que c'est déjà fait...
En gros: un bon jeux gâché par un coté froid et trop calculatoire. On passe toute la partie trop concentré sur le jeu. Dommage...
Mitigé lors de mes premières parties, c'est finalement un jeu qui ressort facilement, parce que rapide a expliquer, simple a appréhender, avec pourtant beaucoup de possibilités, surtout lorsque tout le monde commence a jouer non pas simplement pour marquer ses propres points mais surtout pour empêcher l'autre de marquer.
Par chez nous, on utilise la règle avancée, qui finalement laisse plus de suspense et participe a la course aux plus hautes tours dans un quartier
Alors que fondamentalement, je ne suis pas un grand amateur des jeux d'enchères, je dois avouer que Metropolys m'a séduit rapidement!
La mécanique de jeu est simple mais offre néanmoins d'intéressantes possibilités stratégiques.
Coté matériel, rien de spécial à signaler si ce n'est un choix de couleurs comment dire... heu... Ystarien!
*Plusieurs parties à deux, trois et quatre joueurs*
**Ce que j’aime :**
Mécanisme : J’aime le coup des enchères mobiles. Après plusieurs parties, je n’arrive toujours pas à toutes bien les mener, car tout dépend des autres joueurs (Style de jeu) et de leurs objectifs. Ca change des jeux de gestion ou de conquête.
Règles : Elles sont simples à expliquer. Il faut je pense Impérativement faire découvrir le jeu avec la version familiale.
Réflexion / temps de jeu : C’est un ratio qui me tient à cœur. Je trouve que ce jeu fait bien réfléchir en un minimum de temps
**Ce que j’aime moins :**
Plateau : il est joli, mais pas très lisible, effectivement. Le plus difficile étant de bien repérer les ponts et les niches qui se forment.
Abstrait : On a beau raconter la belle histoire de Metropolys, on se rend compte rapidement que le thème est plaqué.
Très bon jeu original dont les règles courtes permettent de le sortir facilement. On se rend compte en jouant de la richesse du mécanisme de ce jeu. Le jeu peut rebuter des joueurs, notamment ceux qui n’aiment pas les jeux abstraits ou les habitués des jeux de Gestions trop obnubilés par des coups à long terme alors qu’à Metropolys, il faut savoir être opportuniste et penser au gain immédiat de chaque coup.
Je reconnais que c'est un bon jeu mais je me suis vraiment pas éclaté en y jouant. Peut être que j'attendais autre chose avec un thème plus fourni, je sais pas mais ça me tente vraiment mais vraiment pas d'y rejouer. Dommage il mériterait une autre chance je pense.
J'ai d'abord acheté ce jeu parcequ'il était illustré par Matthieu Leyssenne, et que je suis un vil fétichiste. C'est d'ailleurs mon premier jeu Ystari, les autres avaient vraiment l'air trop moche. Et puis, l'air de rien, puisqu'il y a aussi du Pauchon dedans, je l'ai essayé une paire de fois : la claque. La mécanique est d'une simplicité, c'est du bonheur - d'abord à comprendre, ensuite à expliquer à d'autres. De la tension, du bluff, un brin de stratégie mais pas trop, du calcul mais on ne se fume pas le cerveau - ça reste de la détente. Les parties sont rapides, on enchaine vite la revanche de la première et ainsi de suite. Donc en fait rien à reprocher à ce jeu sympathique, si ce n'est (et c'est subjectif) qu'à deux joueurs il est un peu faible, et que peut être il est un peu "trop" simplifié. J'aurais apprécié des cartes actions, par exemple, pour pimenter le jeu et monter un peu la mayonnaise du thème, mais il aurait perdu en prédictabilité, et sans doute en efficacité, plus le même jeu en somme. Donc 4/5. J'ajoute que je ne comprends pas les remarques concernant la lisibilité du plateau, pour une fois qu'on ne nous sert pas quelque chose de flashy, c'est parfaitement jouable. D'autant que je joue parfois avec un daltonien, qui s'est senti flatté qu'on pense un peu à sa minorité à lui.
Les auteurs de l'excellent Jamaïca livrent ici un bon jeu, idéal à trois joueurs pour des parties courtes et serrées.
Le principe est simple, facile à expliquer et surtout, il tient la route et maintient un vif intérêt durant toute la partie.
Qu'il est savoureux de conduire ses adversaires vers des zones indésirables ou de les voir construire leurs grandes tours trop rapidement laissant ainsi la domination de la fin de partie au constructeur économe...
Les constructions des uns et des autres et les confrontations selon différents niveaux de défis (quartier, zone, case métro ou quartier branché, ...) maintiennent une attention constante à chaque tour. En permanence, le jeu des uns influe sur le jeu des autres.
Les illustrations reflètent bien le talent indiscutable de Mathieu Leyssenne. Cette ville a un je-ne-sais quoi d'organique, une touche de Gaudi, qui fait plaisir aux yeux !
Le jeu serait donc parfait s'il n'y avait une légère suspicion de déséquilibre selon les défis tirés au sort. Une part de hasard superflue pour un jeu par ailleurs bien équilibré.
J'avais découvert le prototype lorsqu'il s'appelait encore Oklahoma. Le plaisir du jeu à proprement partler reste intact avec Metropoly. Sébastien Pauchon est un grand bonhomme d'auteur de jeu.
Par contre, je trouve (personnellement de mon avis à moi) la réalisation désastreuse, on dirait que l'illustrateur a passé 29 1/2 jours sur la couverture de la boite de jeu et 1/2 jour sur le plateau. C'est dommage. Si l'éditeur pouvait revoir sa copie pour une prochaine édition, ce serait formidable. En particulier, je pense que sa présentation actuelle ne lui permet d'attirer que les joueurs convaincus, alors que le style du jeu lui permettrait de séduire une très large audience (type Les Aventuriers du Rail).
*Metropolys* est un jeu pour lequel je m'attendais au départ à être déçu. Il faut dire que j'ai d'ordinaire beaucoup de mal à appréhender les systèmes d'objectifs secrets dans les jeux, et quelques parties sur le proto m'avait fait craindre que le jeu soit difficile à contrôler, notamment en raison de l'imprévisibilité de ces objectifs. Pourtant, finalement, il n'est est rien: la version éditée m'a largement convaincu, et plusieurs mois après je ne m'en suis toujours pas lassé.
*Metropolys* est un astucieux mélange de placement, d'enchères et de bluff, qui malgré son poids moyen se révèle vite plus subtil qu'il n'y parait, tout en étant d'une fluidité remarquable. Presque autant que le placement, la gestion du timing, notamment, est très agréable ; elle s'intensifie même au cours de la partie, alors que des opportunités de coups en cascade se dessinent, et que le risque d'une fin prématurée se précise. Le jeu est en outre tout aussi intéressant dans ses différentes configurations, avec un côté opportuniste plus marqué à trois et quatre, où il devient plus difficile d'anticiper les déplacements des appels d'offre. Et finalement, il est clair que ce sont les objectifs secrets qui lui donnent toute sa saveur; sans eux, le jeu serait certainement beaucoup plus froid et calculatoire, et du fait de leur nombre limité, il est de toute façon largement possible de les anticiper. Malgré le design plutôt fidèle à l'univers de Fritz Lang, *Metropolys* n'en demeure pas moins relativement abstrait, avec une mécanique très épurée, mais c'est pour moi une belle réussite, qui a tendance à sortir souvent de mes étagères.
Ne vous arrêtez pas à la laideur du plateau de jeu; ce jeu est tout simplement une merveille de stratégie.
On pose ses immeubles, on enchérit... tout en essayant de faire ses objectifs.
Hum pas facile là; je vais alors essayer de me faire des points en prenant des quartiers bourgeois...
Bref les possibilités d'engranger des points sont variées.
Au fur et à mesure des parties, on se rend compte de quelques tactiques à adopter. On en trouve toujours des différentes.
Il se joue trés bien à 2 joueurs; mais il donne toute son ampleur à 3 ou 4.
L'essayer c'est l'adopter.
je l'ai offert pour un anniversaire et tester 2 semaines aprés pour cause de difficultés de régles auprés des mêmes amis
et en effet on doit comme toujours passer le premier aspect comprehension et la phase de reperage qui ne parait pas évidente au départ
mais aprés on se casse la tête tellement les possibilités sont grandes et sympa avec pas grand chose
j'avoue ne pas avoir fait de partie expert mais le jeu de base familial est deja bien riche et sympa
les parties ne durent pas non plus des heures et ne sont au final pas trop complexe
ce qui rend le tout franchement attractif
et puis le materiel est bien sympa au final
**Le Jeu**
Catégorie
Jeu de placement et d'enchères avec un zeste de bluff.
Le Déroulement
Chaque joueur vise secrètement certaines zones du plateau et cherche à y placer ses bâtiments au gré des enchères.
Chaque joueur dispose de 13 bâtiments numérotés. Lorsque un joueur démarre le tour, il place un de ses bâtiments numéro visible sur le plateau puis le joueur suivant choisi de surenchérir ou non en plaçant sur un quartier adjacent (bord commun ou pont entre les deux) un bâtiment ayant un numéro supérieur et ainsi de suite.
Si les autres joueurs choisissent de ne pas surenchérir, s'ils n'ont pas les moyens de le faire ou s'il n'y a plus de quartier adjacent, le dernier immeuble posé est retournée et ceux qui leur numéro encore visible retournent dans la main de leur propriétaire. Simple, non ?
Autant les premiers immeubles peuvent être faciles à placer avec les numéros les plus hauts, autant les suivant le seront moins lorsqu'il ne restera plus que les petits numéros. Chacun devra surveiller son stock d'immeuble ainsi que celui des autres joueurs pour connaître les possibilités de chacun.
Les Ressemblances
Hum, hum, pas facile à dire. Un très petit côté Boursicocotte pour les enchères : chacun gère ses gains (animaux) et ses ressources (argent) pour se garder un levier d'action.
**Le Ressenti**
Le Plus mieux
- Jeu très "calculatoire" à 2 (bien plus aléatoire à 3 ou 4)
- Le système est très simple et colle bien au thème.
- Le plateau est très très beau.
Le Moins mieux
- Le plateau manque de contraste pour être bien lisible.
Dommage, oui pour ce point purement esthétique, mais qui compte beaucoup pour donner l'envie de rejouer à nouveau...!
Sinon, c'est cool, il faut bien calculer ses coups et ceux des autres, vite découvrir quelle est la spécialité de chacun. J'ai joué à la version de base, mais je crois qu'il en existe une autre plus complexe, ce qui peut être sympa pour renouveler le jeu...
Ce jeu est tout simplement excellent. Les règles sont expliquées en 5 minutes au néophytes. Les parties ne durent pas des heures, c'est donc souvent possible de faire une petite revanche immédiatement.
Au niveau du mécanisme, c'est un régal. C'est original et parfaitement huilé. Les parties sont souvent tendues, les objectifs secrets ajoutent un petit coté pimenté (même si avec l'habitude on peut deviner assez facilement les objectifs des autres).
Mon intérêt pour ce jeu n'a pas baissé après plusieurs mois, j'ai le sentiment de progresser a chaque partie. Tout ça nous garantie une belle durée de vie.
Je conclurais en ajoutant que ce jeu me semble idéal pour initier des non joueurs.
Baptisé à l'origine Oklahoma (nom sous lequel il a été primé au concours des créateurs de la ludothèque de Boulogne-Billancourt), Metropolys est un jeu de Sébastien Pauchon, celui-là même à qui l'on doit Yspahan, ou encore Jamaïca et Animalia, ces deux derniers avec ses compères de GameWorks : Malcolm Braff et Bruno Cathala.
Tout comme pour Yspahan, Metropolys réussit le tour de force d'allier l'intérêt d'un jeu pour joueurs à l'attrait d'un jeu familial. Ceci grâce à plusieurs caractéristiques :
- Un matériel attrayant. Si le plateau divise les avis, agréablement original pour certains, trop sombre et chargé pour d'autres, les bâtiments crénelés sont appréciés de tous. Les cartes sont de bonne facture et les pions présentant sur une face une petite illustration bien dans l'ambiance et sur l'autre leur valeur en points de victoire sont des plus pratiques.
- Des mécanismes simples et fluides. Le jeu s'explique en moins de 10 minutes, et il n'y a pas de temps mort. La durée d'une partie, inférieure à une heure, est un gage supplémentaire d'accessibilité, de même que la présence de deux niveaux de difficulté (le jeu "expert" restant lui-même très accessible).
- Les objectifs secrets ménagent un petit effet de surprise à la fin, et suffisent à renouveler les parties.
Bref, encore du tout bon que nous a dégotté l'équipe d'Ystari, qui a su ensuite faire son travail d'éditeur avec la qualité qu'on a appris à lui reconnaître. Le résultat est ce jeu qui peut rejoindre la liste pas si longue que ça de ces titres que l'on peut utiliser pour amener des non-joueurs à s'asseoir avec nous autour d'un plateau.