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Tous les avis sur Scotland Yard 2018

309829 Résultats

Scotland Yard

EricJPlus

06/12/2024

6
Olé Guacamolé

EricJPlus

06/12/2024

7
Paquet de Chips

EricJPlus

06/12/2024

8
Dékal AVIS

EricJPlus

06/12/2024

8
Speed Letters

EricJPlus

06/12/2024

6
Ouga Bouga

EricJPlus

06/12/2024

4
Platypus

EricJPlus

06/12/2024

6
Verona Twist

EricJPlus

06/12/2024

6
Allo la Terre
  Un nouveau Dixit, Story Box, Mystérium, un zeste de Traitres mots? Un peu de tout ça, au royaume des rêves. Une image de départ (un capitaine squelette sur son bateau), des guides qui doivent raconter une histoire, placer un mot dans leur récit via les cartes inspiration (ex:obstacle) et surtout faire deviner au rêveur quel sentiment, mot, ils ont essayé de décrire (ex: bisounours). «Le capitaine squelette est gentil, plein d'amour, il s'est tatoué un arc en ciel sur le torse et vogue rejoindre sa fiancée. Hélas, un groupe de navires pirates l'empêche de continuer sa route». Le rêveur a le double des mots sur ses cartes, il devra juste faire le rapprochement entre le récit et ses cartes. Cela permet à un joueur un peu plus timide de participer sans stresser. Si le jeu ne nécessite pas de mémoire ou de trop se creuser la tête, il est primordial d'avoir de l'imagination, du blabla et d'être capable de rebondir sur le récit du voisin qui ne va pas forcément dans votre sens. Quelques chapitres plus tard, il faut maintenant clore le récit et coller à la fin qui vous est imposée «je dois secourir le roi des lapins prisonnier de l'infâme taxidermiste». A part une mise en place un peu longue, le jeu remplit totalement son office de jeu narratif d'ambiance.

morlockbob

04/12/2024

7
Encore une belle horloge de Rudiger Dorn.
Apportant une nette amélioration par rapport à Louis XIV (dont il est une refonte) Mafiozoo se situe exactement à la croisée de l'enchère et de la majorité. Quelque part entre Istanbul, Las Vegas et Medici, il propose finalement de tempérer les défauts des deux genres. L'ensemble reste simple mais donne une agréable sensation de fourmillement sur ce (très grand) plateau. On ne peut pas lui faire les reproches habituels destinés aux jeux d'enchères classiques à la Knizia, car ici la chance et l'aspect psychologique ne tiennent pas le devant de la scène. On ne peut pas non plus lui reprocher l'aspect figé de pur calcul spatial de tous ces vieux jeux de majorité qui n'ont pas le génie l'El Grande. Finalement, Mafiozoo est très frais et original. Concrètement, on offre des bijoux (en mode awalé, coucou Istanbul) à des personnages, puis on attend les résolutions pour gagner des objets permettant ensuite de prendre le contrôle des bâtiments, ainsi que des jetons représentant les 6 quartiers qui scorent en fin de partie de différentes façons. Imaginez donc que les placements de dés de Las Vegas sur les différents casinos ne soient que le début d'une arborescence vers les points de victoire possibles. Tout cela semble banal dit comme ça : comme souvent chez Rudiger Dorn, l’originalité et la qualité résident plus dans l’agencement que dans les idées elles-mêmes: on est vraiment bluffé par cette mécanique d'horloge. Cette très bonne refonte livrée par Super Meeple me semble cependant encore largement perfectible, en particulier au niveau de la taille des jetons de conditions/récompenses des enchères, qu'on place aléatoirement sur les personnages: pourquoi diable sont-ils si petits et si grisâtres, perdus sur cet immense plateau? De grosses plaques visibles de loin auraient étés mieux indiqués, car c'est LE mécanisme central du jeu (la corruption, ses conditions et ses gains possibles). EDIT: Bon, j'ai hésité à baisser la note, mais finalement non, ce n'est pas une bonne raison... Je m'explique: en enrôlant des joueurs assez "grand public", j'ai eu un mal fou à leur faire retenir les règles! Au final, bah je le trouve assez dur ce jeu, et beaucoup plus que ne le laissent penser ces illustrations animalières à la Zootopie. Certes, ce n'est pas un jeu de pose d'ouvriers à la Simone Luciani, Pfister et compagnie, donc il n'y a pas tant de règle que ça mais... n'empêche qu'un public familial lambda aura mal à assimiler toutes ces enchères et placements imbriqués. Je finis par croire que Mafiozoo devrait plutôt être considéré comme un expert léger et non un familial+ à la Catane, car il n'y a pas grand chose d'intuitif et les choix sont complexes. Après, ça dépendra de votre "culture ludique familiale": dans un foyer ultra branché jeux ou bien avec des parents ingénieurs qui font faire des racines carrées à leurs enfants de 10 ans ça passera crême!!! Ou bien peut-être simplement des... allemands???

grotesk

04/12/2024

8
Un très très bon jeu
Etonnant d'habitude les adaptions de livre en jeu ne marche pas très souvent et là nous avons un superbe et intéressant prenant pour thème la suite des piliers de la terre lui même un très bon jeu. Accessoirement on peut aussi lire les 2 livres de Mr Ken Follet qui sont eux mêmes formidables.

musashi886

03/12/2024

9
long sorry moche
Une situation de départ (en deux lignes) et des cartes avec des mots. Il faudra en choisir un pour avancer, découvrir, obtenir un objet... Ici on doit réunir Carmen et Carlos. Tout ce qu'on sait c'est que Carmen est serveuse. Que fait elle ? Elle sert ou elle rêvasse, elle rentre chez elle ou va se promener ? Notre choix va vous amener à une autre carte, un nouveau dilemme et un nouveau choix. Le cœur du jeu est de développer l'imaginaire ai-je lu et de mener le récit à sa guise. Vous faites les mauvais choix, l'aventure se termine, on recommence. Cela peut être long et ennuyeux. A la découverte du paquet, je voyais cela comme un Eila (et l'éclat de la montagne) de poche, un livre dont vous êtes le héros mini. Cela manque cruellement d'ambiance pour rentrer dedans. Ici tout est brut, aucun indice. Qui est Carmen : une bosseuse, une fille déprimée d'avoir perdu son copain, une rebelle ? On dira que c'est à nous de choisir, d'extrapoler et si ça ne colle pas, de changer. Certes, mais contrairement à Eila ou Back Stories, on est face à un jeu purement mécanique, froid, on retourne des cartes et ça marche, ou pas. Jeu-table, dans tous les sens du terme. Idéal pour le Père Noël Secret sinon je vois pas...

morlockbob

03/12/2024

2
Génial malgré l'apparente banalité
Parfois, il est vraiment difficile de savoir pourquoi on apprécie un jeu ou pas. Prenez la Havane et Citadelles: j'adore le premier, le deuxième me laisse complètement complètement froid, alors qu'il en est visiblement l'influence principale. En effet, dans les deux jeux on mise des personnages faces cachées pour construire petit à petit une ville. Je ne vais pas m'éterniser dans cette comparaison vaine, mais sachez juste que, dans la Havane, la sensation de jouer des personnages pour construire des bâtiments est beaucoup moins abstraite: on a vraiment l'impression d'une version jivaro -très bien réduite- d'un jeu de ressources tel que son grand frère Cuba. Pourtant, c'est incroyablement simple, mais vraiment très bien foutu: on joue simultanément deux cartes d'action face cachée, dont chaque chiffre va composer une fois retournées un nombre qui déterminera ensuite ensuite l'ordre de tour. Chaque joueur résout ensuite les actions dans l'ordre établi, et il peut éventuellement aussi acheter un bâtiment disponible qui peut avoir des exigences variées (combinaisons de matériaux, ouvriers, architecte). Au tour suivant, on recouvre UNE des cartes (donc un des chiffres du nombre) avec une nouvelle carte: on construit ainsi un nouvel orde du tour, une action sera jouée une deuxième fois avec celle nouvellement ajoutée. Gasp quelle leçon de game design! C'est vraiment très "é-lé-gant", ou sinon je ne sais pas ce que ça signifie! Beau comme du Colovini, quand il est en forme! Et puis bien sûr 'est évidemment avec les cartes action qu'on acquiert les ressources nécessaires, mais certaines servent aussi à un peu embêter les autres, car c'est un jeu extrêmement interactif, ce qui est rare dans ces jeux de ressources. Au final je le trouve par exemple supérieur à Istanbul le jeu de dés, qui est certes sympathique mais déploie beaucoup de règles pour finalement pas grand-chose, une impression de chance qui domine la course. Sur une base assez proche (déclencher des actions pour prendre des ressources qui permettent ensuite de débloquer des points de victoire) la Havane s'avère un cran au dessus et s'impose comme une référence du familial+.

grotesk

02/12/2024

9
Le Kamoulox blanc plutôt !
Voici un jeu compact et rapide de pause d'ouvriers qui est brillant à plus d'un titre: matériel magnifique, variabilité incroyable, mécaniques ultra fluides incluant un draft de dés d'action... n'en jetez plus! Bah si justement, moi je le jette (ou plutôt le revend) et d'ailleurs vous aussi devriez peut-être essayer de vous faire une idée avant de vous jeter dessus devant l'avalanche d'avis dithyrambiques. Pourquoi je ne l'aime pas? Parce que cette distribution des cartes sur le plateau à la mise en place, qui garantit une variabilité quasiment infinie, ne donne finalement aucune saveur particulière à la partie. Tout choix est complètement abstrait et désincarné, exercice virtuose d'opportunisme qui donne une impression de course stressante et performative plutôt que d'une quelconque sensation de construction de moteur, de twists tactiques astucieux. Bien sûr, tous les jeux de pose de meeple n'ont pas besoin d'être des bacs à sables créatifs et expérimentaux, mais ici les mécaniques semblent tellement... mécaniques! On est récompensé facilement par une avalanche de combos wtf très proches les uns des autres: faire ceci permet de faire cela qui permet de faire cela. Faire quoi exactement? Bah, te prends pas la tête man, ça va te permettre de gagner! C'est comme une sorte de mélange entre Candy Crush et le Kamoulox. Ayant joué au subtil (et magnifique) Lorenzo juste avant, je peux vous dire que la chute fut rude, car ce château blanc ne procure qu'une satisfaction unidimensionnelle, axée sur un seul type de gratification: gagner en optimisant chaque tour à coups de combos totalement arbitraires. À part la compétition très dynamique qui ressort de la partie, je trouve qu'il n'y a aucun plaisir particulier à jouer. On oublie rapidement les magnifiques meeples très bien découpés en forme de personnage variés, pour ne se concentrer que sur les combinaisons de coups disparates kamouloxiens. Tant de savoir-faire au service de rien, c'est quan même dommage, mais encore une fois c'est juste mon avis et avec de tels atouts le jeu a de quoi plaire à énormément de monde, car ses règles pas si simples peuvent être assimilées dès les premières dix minutes de jeu. Argh... je ne pensais pas que j'écrirais un jour une critique qui descend un jeu à cause de son manque de thème, et d'ailleurs ce n'est pas vraiment ça, c'est juste que finalement chaque pièce de ce chateau, chaque jardin et chaque centre d'entraînement est tellement "samey", ou en français on pourrait dire "rien à battre" ! Un peu de sens ça fait pas de mal messieurs les designers!

grotesk

02/12/2024

5
D'un arôme simple et profond
Tout en tuilant des cartes qui constituent peu à peu notre appareil productif de café, on active les différentes étapes de la production dont les symboles sont représentés sur ces cartes. D'une évidence géniale et fluide, Café m'a un peu rappelé le pourtant très complexe 6 Castelos, autre jeu d'assemblage spatial du même duo d'auteurs. Comme dans ce brûle-méninges ultime qui n'est pas pour tout le monde (loin de là) on ne place pas les nouveaux terrains pour simplement scorer des zones à la Carcassonne ou Kingdomino mais pour provoquer des interactions beaucoup plus interessantes entre les différents lieux déjà posés. On a aussi un peu l'impression d'un Honshu rendu plus logique et "streamlined" (adieu là encore le scoring poussif de zone, on ne garde que l'interessante production). Si l'expert 6 Castelos provoquait souvent une surcharge cognitive à cause de ses chemins exponentiels vers la victoire, ce petit jeu malin se concentre à présent sur l'essentiel de ce concept exigeant de "combos spatiaux": il faut juste gérer les variétés de café et la chaîne de production jusqu'à la livraison au commerce. Très accessible et thématique, Café se révèle dans sa version de base un superbe casse-tête familial, mais il reste du pur "solo multijoueur" -contrairement à 6 castelos on ne partage pas le terrain mais on a chacun le sien. Une variante avancée, suggérée en fin de règle, rajoute un peu d'intéractivité en mettant le pion premier joueur aux enchères pour choisir les tuiles (pion qui est en fait le dernier joueur dans la version normale). EDIT: Après d'avantage de parties, je dois baisser la note de 9 à 8. La raison? C'est VRAIMENT du solo multijoueur, un peu comme pouvait l'être le très bon Limes, et je pense que ce style de jeu se rapproche un peu trop près du casse tête et ne peut pas dépasser une certaine note en tant que jeu de société. Même si la résolution du trajet du café est effectivement super bien trouvée, il aurait peut-être fallu trouver au moins un élément d’interaction. La règle des enchères pour le cafetier premier joueur n'est pas 100% satisfaisante: elle fonctionne avec les grains de l'entrepôt, ce qui donne une impression assez désagréable de dilapider son stock de points supplémentaires pour un achat de tuile difficile à évaluer, et surtout elle amène à jouer contre le joueur en tête, du style "toi qui as plein de cubes, tu dois acheter cette tuile sinon il va gagner !".

grotesk

01/12/2024

8
Where is my mind ?
Joli mais très très léger. Trop pour moi qui ai fini par le trouver répétitif et téléguidé après peu de parties. Bien en famille avec des enfants.

Brissac

01/12/2024

5
Le Roy décevant
Décevant. Prévisible après quelques parties, les victoires se jouent un peu au coup de bol. Magnifique en revanche.

Brissac

01/12/2024

6
Ce soir, je tiens Mad en haleine
Alambiqué et déconcertant mais vrai jeu de plis au format nano.

Brissac

01/12/2024

7
Sarah Connor ? J'ai la robo...
Original et impliquant. Fonctionne parfaitement. Ne se joue qu'à 3 mais on ne doit pas plus lui reprocher qu'aux échecs de ne se jouer qu'à 2 ! Il existe suffisamment de jeux de plis à 2, 4 ou plus...

Brissac

01/12/2024

8
Coup de Bröwl
A la Knizia, on prend des bouts de jeux et on en fait un nouveau... Bröwl est à mi-chemin entre Hit ! et Korsar... (Enfin, plus proche de Hit par sa légèreté quand même.) Petite gestion de main, prise de risque et tchatche. Sympatoche si bon groupe, familial mais oubliable.

Brissac

01/12/2024

6