Voilà tout est dit, après des centaines de parties avec toutes les personnes qui passent à la maison on continue à y prendre toujours autant de plaisir. De plus nous affinons d'année en année nos tactiques de jeu.
Bon mon avis est peut être un peu faussé par le fait que je n'ai absolument jamais gagné à ce jeu...j'dois pas être bon.
Il me faisait de l'œil, je l'ai acheté, on a joué, j'ai perdu....plusieurs fois, mais j'ai a chaque fois tenté d'en refaire une.
Ce qui est rageant c'est de se bloquer sur une carte qu'un autre te pique sous le nez, beaucoup de choix possibles.
Bon jeu mais qui me laisse un sentiment étrange.
La mécanique de Splendor, schématiquement assez proche de celle des aventuriers du rail (pioche, prise de position, réalisation d'objectifs, course), ajoute des éléments intéressants et bien calibrés : collection, pioche libre mais en quantité limitée, main visible et limitée, objectifs communs. Le matériel est de très haute qualité, même si les illustrations oscillent à mon goût entre moches et déprimantes.
Le résultat est un jeu autant tactique que stratégique, doté d'une interaction assez directe mais subtilement contrôlable et d'une part d'aléatoire non négligeable très bienvenue, puisqu'elle crée une jolie tension autour de la table. Celle-ci permet de faire monter une ambiance assez sympa, malgré la froideur antarctique du thème, terriblement artificiel.
En résumé : un excellent jeu dans un mauvais emballage.
*Nombre de parties jouées : 20+*
Bon incompréhension, le spiele 2014 lui est passé sous le nez, pourquoi ???? allez savoir !
Premier de chez space cowboy splendide matériel, des cartes très joliment illustrées même si on retrouve la même illustration pour chaque niveau sur chaque pierre, de vrais jetons de poker pour jouer et ça .... trop bon, de la stratégie fine mais sans prise de tête, des parties de 30 minutes, une réflexion différente à chaque partie, une accélération de la fin de partie à partir du moment où un joueur atteint les 7 points environ, une pointe d'aléatoire par la pioche des cartes et des tuiles mais tellement vite oublié. Un vrai bonheur, on enchaine les parties sans problèmes une perle, ah non un diamant on est dans le marchandage de pierres précieuses il est vrai.
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Jeu de cartes, à combinaisons, avec une pincée d'aléatoire (les tuiles nobles tirées au début et l'ordre d'arrivée des cartes sur la table) et pas mal de stratégie. L'adaptabilité du jeu au nombre de joueurs est parfaite, il suffit de retirer des jetons et des tuiles selon le nombre et il plaira tout autant à une famille qu'à des joueurs aguerris s'affrontant entre copains (vient du latin “Cum Panis” signifiant “partager le même pain”. En fait, lors des grandes tablées de ces époques et encore au XVI° siècle, il n'y avait pas d'assiettes. On posait la nourriture sur de grandes tranches de pain que l'on partageait à 2 entre convives. Des “convives partageant le pain” sont devenus des “copains”).
Le joueur se retrouve à la tête d'une guilde de marchands de pierres précieuses (grand corps de marchands de l'époque, représentant de nombreux métiers, l'orfèvrerie regroupe les métiers des métaux et des pierres précieuses ainsi que leur commercialisation. Au sein de ces métiers, il y a 3 grandes catégories de membres, les apprentis, les compagnons et les maîtres. Il s'agirait d'une communauté professionnelle jurée car les membres prêtent un serment (les artisans de mêmes métiers jurent de respecter leur statut particulier, ainsi leur juridiction disciplinaire peut les sanctionner civilement en cas de manquement à ce serment) par opposition aux communautés réglées dont les membres sans serment sont soumis à un règlement royal).
L'action se situe à la renaissance, période de grands changements culturels en Europe initiés par l'Italie (en Toscane, autour des villes de Florence et Sienne) qui en fut le foyer avant de rayonner à tous les autres pays dans une perspective d'universalité, de la fin du XIV° au début du XVI° siècle.
Jeu rapide respectant environ les 30 minutes indiquées. Les règles, simples, sont expliquées en 5 minutes, très fun avec ses jetons de poker (les jetons ont des origines troubles qui remontent au XIII° siècle environ. D'abord utilisés pour aider en calcul, ils se sont ensuite rapidement retrouvé sur des tables de jeux. Nos jetons modernes datent du XIX°, ils disposent soit d'une valeur faciale, soit d'une valeur attachée à leur couleur. Ici les Space Cowboys nous ont associé les 2, à la fois la couleur du jeton et le dessin de la gemme précieuse sur chacun d'entre eux) que tous finiront par tripoter comme de vrais professionnels à une table de Texas Hold'em No Limit au Main Event des World Series Of Poker de Las Vegas.
Il prend place dans notre histoire au sein de l’univers des joailliers. Les illustrations, auxquelles votre rédacteur est assez sensible, nous replongent dans cette renaissance qui, si elle s’est étendue entre le XIV° siècle et le XVII° siècle, nous donne la sensation de se retrouver en 1530 dans plusieurs lieux de notre belle Europe. Les dessins illustrent les acquisitions de mines productrices de gemmes, de moyens de transports pour acheminer et écouler la marchandise et d'habiles artisans pour tailler et monter ces joyaux pour nous, le chef de guilde.
D'un point de vue matériel :
- des cartes de niveau 1, 2 et 3 au nombre total de 90 (respectivement 40 de niveau 1, 30 de niveau 2 et 20 de niveau 3 ces dernières étant les plus difficiles à acquérir mais rapportant le plus de points de prestige),
- 10 tuiles nobles représentant des personnages illustres de l'époque dans laquelle se situe le jeu :
- Henry VIII (né le 28/06/1491 à Greenwich, il fut Roi d'Angleterre et d'Irlande du 24/04/1509 à sa mort le 28/01/1547. Initiateur de la réforme Anglaise et du schisme (séparation d'un groupe religieux en 2) de l'église d'Angleterre contre Rome dû à l'annulation de son premier mariage avec Catherine d'Aragon. Les guerres et ses dépenses fastueuses affectèrent profondément la situation économique du pays.);
- François 1er (né le 12/09/1494 à Cognac, il fut Roi de France du 01/01/1515 à sa mort le 31/03/1547 et Duc de Milan. Son règne emblématique à la renaissance permet un développement des arts et des lettres en France. Sa rivalité avec Charles Quint en l'empêchant de réaliser ses rêves pour conserver l'intégrité du royaume met en péril la Chrétienté face aux ottomans installés aux portes de Vienne après s'être emparés de la quasi totalité du royaume de Hongrie. Il facilite la diffusion des idées de la réforme protestante (volonté d'un retour aux sources du Christianisme).);
- Charles Quint (né le 24/02/1500 à Gand, il fut Empereur des Romains, Roi des Espagnes, Roi de Naples, de Sicile et de Jérusalem, Duc de Bourgogne, de Brabant, de Limbourg, de Luxembourg et de Gueldre, Comte d'Artois, de Flandre, de Hainaut, de Hollande et de Zélande, de Zutphen, Comte Palatin de Bourgogne et mourut le 21/09/1558. Il est le monarque Chrétien le plus puissant de la première moitié du XVI° siècle. Sous son règne la ville d'Anvers devient première place financière mondiale. Il est le dernier Empereur Germanique à rêver d'un Empire unifié Chrétien face à la déferlante ottomane.);
- Marie Stuart (née le 08/12/1542 au Palais de Linlithgow en Écosse, elle fut Reine d'Écosse, Reine consort de France et héritière présomptive du trône d'Angleterre. Connue surtout pour son destin tragique, parce qu’exécutée par sa cousine la Reine Élisabeth 1° d'Angleterre après avoir été condamnée pour trahison. Elle mourut le 08/02/1587);
- Anne de Bretagne (née le 25/01/1477 à Nantes, elle fut Duchesse de Bretagne, Comtesse de Montfort, Archiduchesse consort d'Autriche et Reine consort de Germanie, Reine consort de France, Duchesse consort de Milan, Reine consort de Naples, Comtesse d'Étampes. Elle s'ingénia à protéger la Bretagne de l'appétit de ses voisins et fut un enjeu central des luttes d'influence aboutissant à l'union de la Bretagne à la France après sa mort le 09/01/1514);
- Soliman le Magnifique (né le 06/11/1494 à Trabzon, il fut le 10° Sultan ottoman du 30/09/1520 à son décès le 07/09/1566. Il régna 46 ans et instaura de grands changements législatifs concernant la société, l'éducation, l'économie et le système juridique et judiciaire. Il étendit son empire contre les Chrétiens et fut arrêté à Vienne en 1529. Il était lui même orfèvre et épousa une des femmes de son harem en totale rupture avec les traditions ottomanes);
- Nicolas Machiavel (né le 03/05/1469 à Florence, c'est un penseur Italien de la Renaissance, un philosophe, un théoricien de la politique, de l'histoire et de la guerre. Il mourut le 21/06/1527);
- Isabelle de Castille (née le 22/04/1451, Reine de Castille, de Léon, de Galice, de Tolède, de Séville, de Cordoue et de Murcie, Reine consort d'Aragon, de Majorque, de Valence, de Sardaigne, de Sicile et de Naples elle mourut le 26/11/1504);
- Élisabeth d'Autriche (née à Vienne le 05/07/1554, elle est Reine de France du 26/11/1570 au 30/05/1574 et mourut le 22/01/1592);
- Catherine de Médicis (née le 13/04/1519 à Florence, elle fut Régente du Royaume de France et Reine consort de France. Elle mourut le 05/01/1589 au château de Blois et sa sépulture se trouve à la Basilique de Saint-Denis. Son nom est attaché aux guerres de religions entre catholiques et protestants. Elle est la mère des Reines Élisabeth (Reine d'Espagne) et Marguerite (dit Margot), ainsi que des Rois François II, Charles IX et Henry III. Elle a tenté de faire adopter la liberté de conscience et le concept de tolérance civile. Elle est l'une des instigatrices du massacre des protestants de Paris de la Saint Barthélemy le 24/08/1572).
- une règle de jeu,
- 40 vrais jetons de poker lourds et solides en plusieurs coloris :
- 7 verts (émeraude),
- 7 bleus (saphir),
- 7 rouges (rubis),
- 7 blancs (diamant),
- 7 noirs (onyx),
- 5 jaunes joker (or).
J'ai rarement vu un jeu expliqué de façon aussi limpide en 2 pages illustrées et conserver une profondeur si importante. La mécanique est solide et déjà éprouvée mais tout s'emboîte et se lie parfaitement comme une bonne sauce roquefort accompagnant un steak et ses frites.
La mise en place du jeu est très rapide :
- les tuiles bonus sont exposées au-dessus des cartes en fonction du nombre de joueurs,
- les 3 pioches de cartes mélangées par niveau, les unes au-dessus des autres, en ordre croissant faces cachées,
- on révèle les 4 premières de chacune des pioches sur une ligne à côté de chacune d'elles,
- on forme les piles de jetons en fonction du nombre de joueurs et la partie commence.
A son tour le joueur a le choix de réaliser 1 action parmi les 4 suivantes :
- prendre 2 jetons de même couleur si au début de son tour il en reste au moins 4 de cette couleur dans la réserve sauf l'or,
- prendre 3 jetons tous de couleur différente sauf l'or,
- dépenser ses jetons acquis au cours des tours précédents pour acheter une carte face visible du tableau de jeu ou préalablement réservée, pour le coût indiqué sur la carte, en utilisant les pierres précieuses illustrées sur ses cartes déjà acquises et en complétant si nécessaire l'achat avec des jetons des couleurs demandées ou de l'or servant de joker,
- réserver une carte (3 maximum en main simultanément) pour ne pas se la faire prendre, soit parmi toutes celles face visible, soit la première d'une des pioches de son choix à l'aveugle et récupérer un joker jeton or (seul moyen pour s'en procurer). Cela permet d'empêcher un adversaire potentiellement intéressé de la récupérer et on pourra se la payer ultérieurement
On ne peut à la fin de son tour disposer de plus de 10 jetons sinon on doit se défausser à son choix de l'excédent.
Comme vous l'avez compris, à mesure que l'on acquiert des cartes, on a de plus en plus de pierres précieuses virtuelles dessinées sur la partie haute de chacune d'elles, ce qui permet de limiter la dépense des jetons, voire d'acquérir des cartes gratuitement ou d'acheter des cartes bien plus chères mais rapportant de nombreux points de prestige et surtout accéder aux tuiles de nobles.
En effet, dernier moyen de marquer des points, acquérir une des tuiles personnages tirées aléatoirement en début de partie (nombre de joueurs + 1) parmi les 10 disponibles.
Seul moyen de les obtenir, être le premier à avoir la combinaison à la fin de son tour dans la couleur et le nombre de cartes indiquées sur la tuile (par exemple un noble ayant sur sa tuile 4 noires et 4 blanches signifie avoir acquis devant soi à la fin de son tour 4 cartes diamants et 4 cartes onyx, on ne peut compenser des manques par des jetons, seules les cartes sont prises en compte pour ces tuiles spéciales), cela ne compte pas comme une action de jeu.
Le premier à comptabiliser au moins 15 points de prestige déclenche le dernier tour, il ne sera battu que par un joueur qui, sur ce dernier tour, parviendrait à dépasser par un achat héroïque son cumul de points.
Il est vrai que chaque joueur joue dans son coin, mais les tours sont très rapides et on attend vraiment pas longtemps, d'autant que l'on doit prévoir plusieurs stratégies en fonction des jetons et des cartes récupérées par les autres. Il est important de suivre, puisque tous les jeux sont exposés, ce que font les autres, en quelles gemmes ils progressent, voir ce qui pourrait ennuyer tel ou tel adversaire si on acquérait telle carte en lui chipant sous le nez, et ceci bien souvent pour l'empêcher d'acquérir une tuile bonus de points de prestige. Il faut également estimer quelles cartes peuvent être acheter avec leurs jetons disponibles. On ne s'ennuie donc pas même si on n’échange pas avec les autres joueurs, en général tout le monde est très concentré et l'ambiance calme.
Chose étonnante avec ce jeu, il s'adapte parfaitement à tous les types de joueurs, il est en général facilement ressorti et avec grand plaisir pour finir une soirée ou dans l'attente de débuter une partie d'une boîte plus conséquente. Les combinaisons tuiles/cartes sont toujours différentes, même si les ressorts stratégiques restent les mêmes, il faut s'adapter à chaque partie à ses adversaires et à cette configuration aléatoire. Le jeu dispose donc d'une énorme rejouabilité.
Tout est réellement plaisant dans ce jeu, même le côté aléatoire qui d'habitude a tendance à me rebuter. On pourra me rétorquer qu'à la longue le jeu sera répétitif, cependant après plusieurs dizaines de parties, en toutes configurations de joueurs de 2 à 4, mon plaisir du début est toujours intact.
Si je voulais pinailler, je dirais que j'aurais aimé plus de tuiles nobles, même s'il y en a 10 pour une utilisation de 5 maximum par partie, toutes rapportent 3 points de prestige et les combinaisons sont de 4 cartes de 2 types de gemmes ou 3 cartes de 3 types de gemmes, il aurait été agréable d'avoir des combinaisons et des points de prestiges différents et plus variés. Concernant les cartes, un dessin différent sur chacune aurait été le bienvenu, en effet, dans chaque niveau, chaque dessin de fond est identique par type de gemme bonus qu'elle rapporte.
Beau produit, bon produit, petit prix, il a tout d'un grand dans une petite boîte et je ne m'explique pas, qu'ayant fait parti des 3 finalistes du Spiel Des Jahres 2014, il n'ait pas remporté ce prix, car face aux 2 autres, Camel Up et Concept, il était allégrement au-dessus dans toutes les catégories servant à établir ce prix.
Bon...on m'a tanné pour que je joue à ce jeu...alors j'ai joué.
Soyons clair : graphiquement, c'est réussi. Les jetons style poker, de grande qualité, est une très belle idée, c'est agréable à jouer. Les cartes sont jolies. Juste que j'aurais plus vu une pierre violette à la place du noir...
Le jeu tourne bien, c'est parfaitement huilé. Selon le tableau et les cartes sorties au fur et à mesure, différentes stratégies seront possibles. Et c'est très très addictif. D'autant que les parties sont rapides.
Un bémol toutefois : le thème, il est où ? on sent clairement que la mécanique a été bossée et chope un thème à la volée.
Inintéressant... Splendor est une sorte de non-jeu : venu votre tour, il n'y a qu'une "bonne" option à identifier et à choisir... sans possibilité de choisir entre différentes stratégies. Du coup, chaque joueur enchaîné les coups, un peu forcé, et le jeu se déroule "tout seul", avec le plus chanceux qui l'emporte à la fin... Mbof.
Expliqué par Croc en personne, ce jeu s'annonçait comme un matin de printemps radieux :D je comprends qu'il ait de bonnes critiques car la mécanique est intelligente et implique des choix cornéliens (Est-ce que je mets en attente une grosse carte en attendant de me faire de la monnaie, Est-ce que j'accumule un max de petites cartes), le matériel est de belle qualité, mais... le thème est archi-plaqué et à aucune moment je ne me suis mise dans la peau d'un joaillier ou de qui que ce soit (je suis censée être quoi au juste ? Et que font les nobles dans ce jeu ??), donc pour moi c'est un énième jeu bien huilé "à l'allemande" qui est loin de me faire planer. Petit clin d'œil quand même à Croc, sa disponibilité et sa gentillesse.
Le matériel est beau et de qualité, on a plaisir à jouer et rejouer.
C'est un excellent starter de ludothèque avec la possibilité d'une belle jouabilité, tant à deux (c'est souvent notre cas) qu'à quatre avec un couple d'amis.
En plus, il y a la possibilité d'ajouter l'extension "les citées" afin d'incorporer (une seule par partie) quatre mécanismes de jeu différents...
Nous, on ne compte plus nos heures de jeu avec ce titre fantastique.
L'objectif de ce jeu est d'être le premier à arriver à un certain nombre de points en achetant des cartes de différentes valeurs via des joyaux (qui ressemblent à des jetons de poker). A chaque tour il faudra faire un choix entre prendre des joyaux, acheter ou réserver une carte, choix parfois cornélien ! C'est donc un jeu de réflexion et de stratégie avec une grande rejouabilité. On lui reproche parfois son manque d'interaction et c'est vrai que ce n'est pas un jeu propice à l'interaction mais nos choix sont quand même très dépendants de ce que vient de jouer l'adversaire précédent. Durée moyenne 15-20min à 2 joueurs, le jeu peut considérablement s'allonger quand on joue à 4 et l'attente peut être longue entre chaque tour si les joueurs réfléchissent longtemps, c'est pour moi son seul défaut. Malgré tout il est parfois intéressant de jouer à 3 ou 4 parce que nos stratégies habituelles à 2 sont complètement bouleversées, ce qui apporte une certaine rejouabilité là encore.
Regles du jeu simple, partie relativement courte : ce jeu fait partie de ceux que je sors le plus.
La reflexion est idéalement calibrée et le challenge très bien équilibré.
Un indispensable pour 2 à 4 joueurs !
Les jetons et les cartes sont également de très bonnes factures.
Votre but? Collecter des pierres précieuses pour acheter des cartes qui vous en fournisse d'autres. Comment? Tout simplement, vous pouvez prendre 3 pierres différentes, ou s'il y a un stock suffisant deux pierres semblables. Ces ressources vous permettent d'acheter des cartes qui vous fournissent gratuitement des pierres, engranger les cartes pour vous approprier des mécènes qui vous fournissent des points. Certaines cartes vous fourniront les autres points nécessaires à votre victoire.
Un GamePlay simple et appréciable, le matériel est de très bonne qualité. Vous pouvez jouer de deux jusqu'à quatre joueurs sans soucis. Les parties sont plutôt rapides (de 20 à 30 minutes) et agréables.
Une mécanique bien huilé et très sympa:
Achat de cartes qui vont nous ramener un type de ressource permanent pour les prochains achat
Principe du blocage de certaine cartes pour empecher un adversaire de la piquer avant nous
Mais un jeu au final assez froid et "sans ame", on aurait pu mettre des joyaux ou n'importe quelle autre famille d'objet ca n'aurait rien changé.
La rejouabilité fait un peu peur aussi, les parties risque de fortement se ressembler.
Un bon petit jeu rapide et assez calculatoire, à sortir de temps à autre (entre deux gros jeux... =)).
Je reste mitigé quant à Splendor et cela sur plusieurs points. J'aime y jouer, mais j'ai rarement envie d'y jouer. J'aime les illustrations mais pas leur répétition et elles ne m'immergent pas dans le jeu, dont le thème est anecdotique (remplaçons les pierres par des animaux et les illustrations par des emplacements de zoo, ce serait pareil en ce qui me concerne). Je n'aime pas ces jetons de poker, lourds et bruyants qui contribuent à ne pas s’imprégner du thème. Mais je dois reconnaître que le jeu fonctionne agréablement et cela aussi bien avec des joueurs réguliers que novices grâce à des règles relativement simples mais permettant quelques subtilités.
Question; les extensions apportent-elles un vrai plus au jeu pour le "redynamiser" ?
Splendor est un jeu de combinaisons basé sur l'acquisition et la livraison de ressources.
Le matériel est excessivement soigné : des grosses pièces (qu'on aime manipuler : proches de jetons de poker) représentant les différentes ressources. En termes d'ergonomie c'est très bien vu, ça plait tout de suite.
Avec ces ressources on va acquérir des cartes qui nous donnerons des ressources permanentes nous permettant d'acquérir d'autres cartes plus fortes puis des bâtiments. Les cartes les plus fortes et les bâtiments nous ferons gagner des points. Lorsqu'un joueur dépassera un certain score ça déclenchera la fin de partie.
C'est simple, très simple, guère original et pourtant ... la grandeur de Splendor réside justement là. Le jeu est abordable pour tous et l'iconographie est parfaite : ça saute aux yeux, c'est limpide.
Le jeu est prenant : ça commence doucement et ça s’accélère rapidement. Ce rythme de jeu et le fait que les parties soient assez rapides sont assez addictifs : une partie en appelle une autre.
Pour toutes ces raisons Splendor est un jeu brillant.
Très joli jeu, disponible et tellement riche. La tactique est nécessaire. Je suis très mauvais à ce jeu car j'ai tendance à vouloir tout faire. Erreur !!!
Splendor révèle ce que l'on demande à ce genre de jeu : explication éclair, mise en place minute et parties rapides.
Malgré ceci, il règne une tension en fin de partie, tellement on veut être celui qui la provoquera.
Le matériel est de très bonne facture et très agréable à manipuler.
Un jeu familial plus...